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Temps de lecture estimé : 10 mn
10/06/05
Résumé:  Les amours trépidantes de Jane... (suite)
Critères:  fh
Auteur : Ysagine      

Série : Les Amours de Jane

Chapitre 02 / 02
Les amours de Jane - chapitre 2

Deux jours s’étaient écoulés depuis ma nuit d’amour avec Élise. Je n’arrivais pas à travailler, je ne cessais de penser à elle. Mon métier de traductrice me permettait de travailler chez moi. Je travaillais pour une grande maison d’édition, et je pouvais ainsi gérer mon temps de travail.

J’avais à traduire un roman russe, et je devais le rendre dans deux semaines. J’en étais sur la fin, car cette langue est une langue née pour moi. Mes parents, immigrés russes, m’ont offert pour héritage la langue de leur patrie. Je n’éprouvais donc aucune difficulté à comprendre et traduire ce roman, même s’il était très fade.


Je n’avais pas la tête à travailler, mes pensées allaient toujours vers Élise. Je décidai donc de m’aérer l’esprit avec une petite balade au Jardin des Tuileries. J’affectionne ce petit jardin au milieu de Paris. Je m’habillai d’une robe légère, car le soleil, en ce début de matinée, laissait présager une journée d’une forte chaleur étouffante. Je flânais ainsi au milieu des badauds promenant leurs chiens, lorsque j’aperçus au loin une silhouette masculine qui attira mon attention. Je fronçai les yeux, et je reconnus Anthony. Je pressai le pas et arrivai à sa hauteur.



Se retournant vers moi, il me dit sur un ton de surprise :



Finissant sa phrase, il siffla, et un magnifique setter irlandais roux, au poil brillant, arriva en courant. La chienne remua la queue et vint vers moi pour me faire la fête. Je déposai sur sa tête une petite tape amicale. Anthony passa une laisse autour du cou de la chienne.



L’animal s’assit au pied de son maître sans broncher. Je souris à Anthony, et je lui proposai de venir boire un café à la petite terrasse du café du jardin. Anthony accepta, et nous voilà, marchant côte à côte. J’observai le jeune homme, et je pus voir qu’il était vraiment charmant.

Nous prîmes place à la terrasse.



La chienne obéit et vint se coucher sous la chaise de son maître. Le garçon de café prit notre commande et nous apporta nos cafés. Anthony engagea la conversation :



Un sourire se dessina sur les lèvres d’Anthony.



Je ne pus réprimer un petit rire.



Je m’aperçus alors qu’il me dévisageait, et que son regard plongeait dans le décolleté en V de ma robe.



Je regardais le jeune homme, tentant de cerner son approche.



Ma phrase dut le surprendre, car il se redressa et me regarda, étonné.



Anthony sourit encore plus largement.



Je commençais déjà à fantasmer sur cet homme, je m’imaginais sa nudité ! Et je sentis dans mon bas-ventre une brûlure. Le désir commençait à me consumer. Et ce garçon qui me regardait avec insistance, c’était trop pour moi, qui n’avais pas eu de relation avec un homme depuis plusieurs semaines. Je décroisais mes jambes, et les écartais… ne portant pas de sous-vêtement, je sentis la légère brise passer sous ma jupe et venir caresser mon « précieux ». Si je l’avais pu, je n’aurais pas hésité un instant à laisser ma main glisser vers mon entrejambe et ainsi me donner du plaisir. Mais je me contrôlais. J’attendrais l’accord d’Élise, si elle voulait bien me le donner.



Je lui souris de plus belle, je savais que mon physique ne laissait pas indifférent ; mes cheveux acajou, mes yeux verts et mon petit nez mutin contrastaient avec la beauté nordique d’Élise. Je finis de boire mon café et, me levant, dis à Anthony :



Il se leva à son tour, son setter irlandais sur les talons, nous échangeâmes une bise, je pris sur moi d’avoir une certaine contenance, et je m’éloignai. Je n’en pouvais plus, il me fallait trouver un homme. Je décidai donc d’appeler Victor, dès mon retour à la maison. Victor était un ami de longue date avec qui j’avais eu une liaison intime de quelques mois. Nous avions gardé de très bons rapports, et, lorsque nous nous voyions, cela finissait la plupart du temps dans un lit. Et aujourd’hui, j’avais besoin d’assouvir mes pulsions. Arrivée à la maison je pris le téléphone et composai le numéro de Victor.



Je savais fort bien que cela était faux, Victor attendait toujours que ce soit moi qui l’appelle.



Je reposai le combiné sur son socle, et décidai de me remettre à mon travail. J’étais plongée dans ma relecture lorsque la sonnette de la porte retentit. Je n’avais pas vu l’heure passer, et je n’avais donc rien préparé pour le déjeuner. Et bien, tant pis, nous irions au restaurant.

J’ouvris la porte, et Victor se tenait là, une bouteille de Châteauneuf à la main.



Victor entra, il était habillé simplement, un pantalon de toile beige et un tee-shirt crème.

Ses cheveux légèrement grisonnants sur les tempes lui donnaient un charme fou. Son teint mat et ses yeux bleus ne me laissaient pas indifférente. Victor est un bel homme, il le sait, et il joue le jeu de la séduction avec bon nombre de femmes et d’hommes.



Je lui souris, je sentais que le désir du matin revenait au grand galop, si je ne me tenais pas je lui aurais sauté dessus sans ménagement, mais je me maîtrisais tant bien que mal. Je sentais déjà mon sexe me brûler, mes seins pointer, et le petit sourire de Victor n’arrangeait rien.



Je partis dans la cuisine chercher deux verres à vin, Victor déboucha la bouteille et remplit nos verres. Nous prîmes place dans le canapé.



Je m’étais reprise à temps, mais après tout Victor était un ami. Un très bon ami de surcroît, je pouvais donc me lâcher en sa présence.



Je lui racontai ma rencontre avec Anthony, lui parlant de ce désir qui s’était éveillé en moi. Je lui avouai que je l’avais invité à déjeuner pour assouvir un besoin sensuel, un besoin de sexe intense et pur.



En disant ces mots, Victor avait posé sa main sur mon genou. Mon bas-ventre commençait à me lancer, je sentais que le liquide de mon désir s’écoulait de ma chair ouverte. Je posai mon verre de vin sur la petite table de marbre du salon, et pris le verre de Victor, le posant également.



Je ne le laissai pas finir sa phrase et posai mes lèvres sur les siennes. Je l’embrassai avec avidité. Je ne me contrôlais plus. Je voulais du sexe, je sentais que mon corps appelait le sien, je voulais du sexe, du sexe animal. Du sexe pour assouvir mes pulsions. Je ne tardai pas à lui ôter son tee-shirt, son corps musclé était à portée de mes mains et, sans attendre, je me mis à lécher son torse, jouant avec ses tétons.



Je n’entendais pas, j’étais déjà toute trempée de désir, je ne pouvais me contrôler. Telle une bête en chaleur, je le léchais, laissant ma langue glisser vers son bas-ventre. Je me relevai et vins m’agenouiller devant lui. J’entrepris de défaire sa ceinture. Je respirais rapidement, et lorsque je parvins enfin à libérer sa verge de son nid douillet, je souris de voir qu’elle était déjà bien dure et gonflée d’envie. Ma respiration se faisait de plus en plus haletante. Et, sans prévenir, j’enfournai au plus profond de ma gorge le pénis tendu de Victor. Il réprima un soupir de surprise qui très vite se transforma en soupir de plaisir. Je commençais à m’activer sur son sexe, léchant, suçant, aspirant. Je donnais des petits coups de langue sur le gland rosi, le pinçant entre mes lèvres. Mon désir était intense. Je voulais sentir ce sexe en moi.

Je continuais de goûter Victor, aspirant son sexe au plus profond de ma gorge. Ma main le masturbant. Victor avait rejeté sa tête en arrière, sa main droite caressant mes cheveux.



Je n’en pouvais plus. Je voulais qu’il me goûte à son tour. Je me relevai et ôtai ma robe, laissant à nouveau ma nudité à son regard. Il avait de nombreuses fois aimé mon corps. Me donnant du plaisir avec son jeu de langue.



Victor se leva, me prit par la taille, et me fit asseoir sur le canapé. Il s’agenouilla face à moi, écarta mes jambes, passa ses mains sous mes fesses et dans la même foulée, prit mon sexe dans sa bouche. Je ne parvins pas à retenir mon cri de plaisir. Victor glissa sa langue dans ma fente humide, et écarta les lèvres rosies pour dévoiler mon bouton de chair, qu’il se mit aussitôt à suçoter, à titiller, à lécher. Dieu ! Que cela était bon, je gémissais sous cette caresse orale, m’abandonnant complètement sous ses coups de langue. Sa langue me pénétrait maintenant, des légers va-et-vient dans mon intimité.



Le ton était donné, je voulais du sexe. Il fit glisser sa langue jusqu’à ma petite intimité, et se mit en œuvre de le lécher à son tour. Je gémissais, ne tentant en aucun cas de me retenir. J’étais offerte, en proie à ce désir bestial. Victor insinua sa langue dans ce lieu, qui chez moi était fort sensible, et il me fit jouir de sa bouche. J’en voulais encore. Je voulais sentir son membre puissant me pénétrer, me fouiller.



Il ne se le fit pas dire deux fois et, se relevant, il me pénétra, enfonçant son sexe tel un pieu dans mon intimité humide, ruisselante de cyprine. Ses mains posées sur mes cuisses, les écartant plus encore, les maintenant fermement, il commença à labourer ma chair, ses va-et-vient se faisant plus forts à chaque coup de reins. Je n’en pouvais plus.



Victor s’activait tant et si bien que je jouis de nouveau, un râle bestial s’échappa de ma gorge.

Il se retira de mon vagin, et me dit :



Je savais ce qu’il voulait, et je le voulais aussi. Sans me faire prier, je me relevai et me mis à genoux sur le sol, la poitrine posée sur le bord du canapé. Victor, debout au-dessus de moi, laissa sa main glisser entre mes fesses, je les lui offrais à nouveau, me tortillant, écartant les fesses pour le recevoir en moi. Victor glissa son pouce vers mon vagin et le mouilla de mon liquide. Il commença à titiller mon autre intimité, doucement enfonça son pouce dans cet endroit, puis il laissa un filet de salive couler sur mon anus, et je sentis son membre venir se poser dessus. Il enfonça son gland, m’arrachant un cri, non pas de douleur, mais de plaisir.

Puis, sentant que j’étais tellement excitée, il n’hésita pas, et dans un coup de reins magistral m’empala sur son sexe. Je ne pouvais retenir mes cris de plaisir, telle une bête en rut. Victor allait et venait en moi, me pénétrant, enfonçant son pénis au plus profond de mon être. Je ne pouvais me retenir, et dans un soubresaut je fus prise d’un orgasme mémorable. Victor aussi venait de jouir, et son râle de plaisir fut couvert par le cri de mon propre orgasme. Il se retira, vint s’affaler sur le canapé, moi toujours à genoux, la tête posée sur le canapé.

Je le regardais, il souriait, le visage empreint d’une béatitude sereine.



J’étais gênée, je venais de réaliser le comportement animal qui venait de m’habiter.



J’aurais voulu être une petite souris et ainsi me sauver et me cacher dans un trou.



Mais le rire de Victor était si communicatif que je partis moi aussi dans un grand éclat de rire.

Nous aurons encore pour quelque temps de drôles d’anecdotes à raconter… Comme convenu, nous avons mangé dans un très bon restaurant ; durant le repas je lui parlai d’Élise et d’Anthony, et il me parla de ses conquêtes, de travail, mais nous ne parlâmes pas de ce que nous venions de faire quelques minutes auparavant. J’étais bien, sereine, j’avais assouvi mon désir dans les bras de Victor, et la relation que nous entretenions tous les deux nous convenait très bien.