Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 09256Fiche technique8411 caractères8411
Temps de lecture estimé : 6 mn
10/06/05
Résumé:  Une nuit de découverte pour une femme...
Critères:  fh couple amour volupté cunnilingu pénétratio init
Auteur : Ysagine      
Premiers émois

Il la regarde, ses yeux la percent à nu. Etendue sur le lit, elle lui sourit.

Il se penche vers elle, et dépose sur ses lèvres un baiser, un baiser passionné, un baiser sensuel.

Elle fait glisser sa main autour de son cou, ses lèvres s’entrouvrent, et sa langue s’entremêle à la sienne.

Un baiser des plus doux, des plus sucrés. Leurs langues se caressent, se découvrent, se goûtent.

Sa respiration se fait plus rapide, son cœur se met à battre. Elle n’avait jamais ressenti une telle émotion. Elle se sent vulnérable, elle se sent honteuse de l’aimer, de le désirer. Dés que ses lèvres se posent sur les siennes, le désir parcourt son corps de femme.

Sa tendresse la rassure, elle sent dans son regard l’amour qu’il lui porte.

Ses premiers émois elle les découvre dans le creux de ses bras.

Et elle repense à leur rencontre, il y a de cela un an.


Une rencontre improbable, une rencontre incroyable.

La distance les séparait, loin de lui, loin de celui qui savait, loin de l’homme qui allait l’aimer, elle la femme soumise, la femme triste, la femme sans vie.

Mais comment venir à bout de ces kilomètres qui les séparent ? Prendre le premier train, le premier avion et venir vers celui qui se veut être son tendre amour.

Lorsqu’elle arrive à franchir les obstacles pour le retrouver dans son sud natal, et dès que son regard se pose sur lui, elle court pour venir se blottir entres ses bras, sentir son odeur, son parfum,

Et dès lors leurs lèvres s’unissent, sur ce trottoir de cette ville dont elle ignore tout, si ce n’est que c’est ici qu’elle viendra vivre quelques mois plus tard, avec pour seul bagage, ses enfants et son passé.

Leurs cœurs battent si fort, les battements les unissent.

Il la prend par la main et la mène vers son destin.


Dans son modeste appartement, il l’enlace, elle se love dans ses bras, elle le respire, elle peut enfin le sentir, le toucher. Il dégage un parfum si doux, boisé, et elle ne peut s’expliquer ce qu’elle ressent, son cœur bat si fort, elle meurt d’envie de l’embrasser mais n’ose pas, elle a peur d’être maladroite.

Il a ressenti sa crainte et avec une tendresse infinie, il dépose sur ses lèvres un léger baiser, un baiser délicat, un baiser comme personne ne lui en avait jamais offert. Un baiser empli de tendresse, un baiser sensuel, jamais personne ne l’avait ainsi embrassée; alors dans un souffle, elle ose entrouvrir les lèvres, elle lui rend son baiser, plus passionné que jamais. Elle sent la douceur de ses lèvres, la volupté de sa langue. Elle ose caresser les lèvres de son compagnon avec sa langue. Son cœur bat de plus en plus vite. Une étrange chaleur l’envahit. Les mains de celui qui l’aime en cette nuit chaude du mois de juillet caressent son dos, il dessine ses courbes avec délicatesse.


Leur baiser dure un moment, un si long moment qu’elle n’en peut plus, elle ne sait pas vraiment, mais elle devine que c’est du désir qu’elle éprouve pour lui. Il presse son corps contre le sien, il la désire lui aussi, son corps le trahit.

Puis, de nouveau, leurs lèvres se rejoignent, leurs langues s’entremêlent encore, ils ne peuvent s’arrêter, ils ont peur que le rêve s’évanouisse.

Délicatement, il la fait se coucher sur le lit, embrasse son visage, glisse ses lèvres sur le corps de cette femme fragile. Il caresse son corps à travers sa nuisette blanche satinée. Lorsqu’elle sent ses mains se poser sur elle, des frissons lui parcourent l’échine, une chaleur traverse son corps.

Elle se laisse faire, elle le désire tellement.


Il fait glisser les bretelles de sa nuisette sur ses épaules, laissant la poitrine ferme et délicate se libérer, il l’effleure, l’embrasse légèrement, elle ne sait quelle attitude adopter, elle s’offre à lui.

A la lueur des bougies, leurs regards se croisent, des sourires se dessinent sur leurs visages.

Avec une infinie tendresse, il lui fait l’amour, laissant glisser sa langue sur le corps de cette femme qui enfin s’offre à lui, il caresse ses courbes, sa main se fait experte et glisse sous sa nuisette, et frôle l’intérieur de ses cuisses. Elle se courbe sous cette caresse. Il prend son temps, effleure ses cuisses, découvre délicatement son intimité qui, malgré elle, ruisselle de désir. Elle a peur, elle ne connaît pas l’amour. Depuis toujours, pour elle l’acte sexuel était une simple corvée de femme, une besogne qu’elle se devait de faire, son devoir conjugal. Sans amour ni passion, une tâche à accomplir, pour procréer une descendance à celui qui se disait son mari. Ce soir, elle sait qu’elle peut être femme et se laisser aller à ses pulsions.


Elle sent alors qu’elle peut s’offrir à cet homme, dans ses yeux elle voit qu’elle peut lui faire confiance, elle sait aujourd’hui qu’elle a le droit d’éprouver - elle aussi - de l’envie. Lorsqu’elle sent les doigts habiles se poser sur son sexe, elle se cabre dans un sursaut, il caresse son intimité avec une infinie douceur, pour ne pas la brusquer, ne pas lui faire peur. Il vient caresser son clitoris, qui sous l’emprise de la passion à doublé de volume et sort de son écrin de chair. Il va doucement, du bout du doigt, le caresser, sans forcer, juste effleurer. Il laisse son index glisser entre les lèvres ouvertes et offertes de cette femme si belle, qui dégage tant de sensualité dans sa crainte de la découverte de l’amour. Elle ne sait pas contrôler son plaisir, elle finira par apprendre, mais les doigts habiles qui la travaillent lui donnent un premier orgasme, l’orgasme de

ses premiers préliminaires à l’amour. Elle pense rêver, un rêve comme elle en fait si souvent, de ces rêves où elle est considérée comme une femme désirable, de ces rêves de premières fois, ces rêves d’adolescente qui remontent à la surface. Mais non, un cri s’échappe de sa gorge, elle n’est pas parvenue à le retenir, elle jouit des doigts de cet homme qui sait se faire tendre.


Il est fier de lui, mais il veut lui faire découvrir les premiers pas comme lui l’entend, alors doucement il glisse vers son sexe, embrassant chaque parcelle de son corps, pour venir déguster ce sexe qui lui est offert. Elle émet une réticence, elle ne sait pas pourquoi il vient embrasser son sexe, elle se crispe, elle prend peur, s’inquiète de l’odeur que son sexe peut dégager, bien qu’elle ait une parfaite hygiène, jamais son ex-mari n’avait fait cette démarche. Il sent sa crainte, et c’est d’une voix douce qu’il la rassure, lui disant que l’aimer c’est aussi aimer son corps, ce corps dont elle a honte, mais il la rassure par des mots tendres et appropriés, lui disant qu’elle a un sexe parfait, un sexe sensuel, attirant, qu’il veut le goûter, l’embrasser, l’aimer. Lorsqu’il sent que sa douce se détend, il pose sa langue sur son bouton rose, il se gorge de désir, et dans une caresse intense il commence à la lécher, laissant sa langue tourner autour de cette excroissance de chair, de cette perle délicatement rosie, il fait tourner sa langue dessus.


Sa langue se fait de plus en plus précise, il s’insinue entre les lèvres de ce sexe, le goûte, offert à ses divines caresses. Elle ne peut contrôler la jouissance qui la submerge, explose dans un grand soubresaut et de nouveau elle hurle son plaisir, un plaisir inconnu jusque-là, un plaisir unique Elle lui fait comprendre qu’elle veut qu’il vienne en elle, elle veut le sentir dans son corps, le sentir au fond de son être, tout son corps appelle l’homme qu’elle désire, et avec une fougue qu’elle ne se connaissait pas, elle l’étreint pour offrir au sexe tendu un fourreau de soie où il vient sans peine se lover. Ils se pressent, se touchent, la danse de l’amour vient de commencer, elle s’accélère, il va-et-vient dans cette douce intimité, et ensemble, dans une osmose parfaite, ils jouissent: il déverse en elle le nectar de sa jouissance, tandis qu’elle émet un chant orgasmique.

Leurs respirations sont haletantes. Ils viennent de se découvrir, de s’aimer, de laisser leurs cœurs et leurs corps parler.