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Temps de lecture estimé : 8 mn
12/06/05
Résumé:  Ma vie de mère de famille fidèle a connu un tournant quand mon mari a révélé son fantasme d'être cocufié.
Critères:  fhh jeunes extracon cocus collègues ecriv_f
Auteur : Laurence Essonnes  (Femme mariée, 32 ans, deux enfants)      
Il voulait que je le fasse... cocu !

Je m’appelle Laurence. J’ai 32 ans, mère de deux garçons et mariée depuis 9 ans à Thierry, qui a le même âge que moi. Mon mari est un « chaud lapin », qui sait merveilleusement alterner tendresse et fougue. Il me comble sexuellement et amoureusement. Bien sûr, je ne peux suivre la cadence qu’il aimerait m’imposer. Être mère de deux enfants m’occupe déjà beaucoup, mais je fais volontiers des efforts, car je l’aime et, en retour… il m’offre toujours beaucoup de plaisir.

Nous vivions dans cet équilibre, et j’étais heureuse, comblée et sereine. Il y a 6 mois, Thierry a voulu pousser notre complicité. Rien de bien méchant, juste en paroles. Il me faisait dire des choses qui l’excitaient, je m’inventais un rôle de coquine, avec de faux aveux, de faux fantasmes. Il me guidait dans ce que je devais dire, j’imaginais quelques détails, quelques scénarios croustillants et cela nous a beaucoup excités. C’est lui qui m’a fait découvrir Revebebe, en m’y faisant lire le témoignage d’épouses s’acoquinant pour exciter leurs maris.


La différence fut que si, moi, je savais jouer un rôle pour lui faire plaisir et l’exciter à peu de frais, mon mari, quant à lui, se piqua à y croire et me fit alors des aveux qui m’étonnèrent. Ce furent d’abord des remarques persistantes quand je lui racontais mes liaisons imaginaires, puis des propos qu’il me tint en dehors de la fièvre de nos jeux, durant la journée, par téléphone ou par sms. Il semblait être en dehors du jeu et finit par me convaincre que c’était pour lui un désir aussi réel qu’ardent : je sus alors que mon mari s’excitait violemment à l’idée que sa femme, la mère de ses enfants, le trompe réellement, ait un amant, plusieurs même, se débauche pour lui et… le lui raconte. Si je reprends ces mots à lui, il désirait que je le fasse « cocu », souvent, avec beaucoup d’hommes et qu’il le sache.


Fidèle et amoureuse, je n’étais sûrement pas ce qu’il lui fallait pour combler ce désir bizarre. J’essayai de m’imaginer, mais j’avais du mal… J’aimais de temps en temps lui faire plaisir en m’habillant court (pas trop quand même), cela me plaisait de lui raconter des tromperies imaginaires, mais de là, à le faire réellement !


Bref, Thierry vit que je ne tenais pas à profiter de la liberté sexuelle qu’il m’offrait, même lorsqu’il eut proposé de garder les enfants, pendant que j’irais le faire cocu, comme il disait. Il poussa alors nos jeux en utilisant un godemiché assez volumineux, censé représenter le sexe de mes amants. Si la réalité m’effrayait, j’aimais beaucoup jouer le jeu, et je dois dire qu’il manipulait l’objet aussi bien que son membre, me procurant ainsi beaucoup de plaisir avec l’un puis l’autre. Curieusement, surtout quand il me pénétrait avec l’objet et venait, lui, dans ma bouche, je me surpris à m’exciter de plus en plus de ses propos où il commentait mes frasques imaginaires. Son excitation devint communicative et, au bout de quelques semaines, j’avais une attitude toute autre, vis-à-vis de son fantasme. J’y pensais, je m’imaginais libre de goûter au fruit défendu, les enfants en de bonnes mains, et revenir non pas penaude et coupable, mais accueillie avec reconnaissance et… excitation. Il rêvait de me posséder après mes amants, que je lui raconte tout, et mon imagination se libéra…

Ivresse de la liberté de pouvoir fauter !


Je me surpris à regarder les hommes différemment, dans la rue, au bureau. Je vis qu’on me regardait, ce que je ne voyais pas ou refusais de voir auparavant. J’ai pris confiance en moi, je me sentais désirable et désirée, et cela m’excita. Thierry était surexcité quand je lui racontais mes troubles nouveaux. Il avait étrangement introduit en moi un désir que je n’avais pas jusque-là. Alors que j’étais sexuellement comblée au-delà même de mes besoins, un désir qui grandit, me trotta un certain temps dans la tête, puis descendit dans mon bas-ventre. Ma transformation fut lente, je ne m’y attendais pas, mais elle se fit.

Il y a quatre mois, j’ai définitivement basculé, non pas avec un de mes collègues proches qui pourrait abuser de la situation, mais avec un nouveau d’un autre service, un beau garçon de vingt ans à peine, à la fois sûr de lui et pour cela attendrissant, et qui me couvait des yeux depuis quelque temps, bien que j’aie douze ans de plus que lui ! Auparavant, je le saluais, sans plus, à la photocopie, au bureau du courrier ou à la caféteria ; j’avais bien vu qu’il cherchait à me plaire, et je lui ai laissé l’occasion de le faire en m’attardant pour discuter. Bien vite, il a voulu me faire visiter son studio… J’ai alors comblé mon mari en le faisant cocu. Une fin d’après-midi volée, chez lui, deux rapports sexuels d’affilée qui m’ont éreintée, puis mon retour chez nous.


Thierry remarqua tout de suite qu’il s’était passé quelque chose. Il était si impatient que j’aie dû insister pour embrasser mes garçons avant qu’il ne me pousse dans notre chambre et nous y enferme. Je lui ai juste dit :



Il a immédiatement passé sa main sous ma jupe, l’a introduite dans ma culotte et a soupiré bruyamment quand il l’a sentie trempée. Mon sexe, mes poils étaient encore inondés de sperme, bien que le plus gros ait été absorbé par la culotte et il passa un temps fou à caresser mon sexe, à le regarder, à le sentir. Puis il me troussa littéralement, me prit avec fougue, toute habillée, me traitant de salope, et j’ai joui violemment. Ses insultes, une nouveauté, m’avaient fouettée, il ne m’avait jamais traitée ainsi. Il les redoubla quand il sut que mon amant n’avait que vingt ans. Mon corps sensibilisé réagit vivement. Jamais je n’avais eu trois rapports en moins de deux heures. Jamais je n’aurais pensé qu’après avoir été comblée, je pouvais être aussi rapidement à nouveau excitée et gourmande, ce qui nous différencie des hommes. Jamais je n’aurais pu imaginer être fêtée par mon mari en rentrant après l’avoir trompé, en lui offrant mon sexe souillé par un autre. Et c’était ce que je vivais ! Le tambourinement des enfants contre la porte fermée me tira de ma torpeur et me fit revenir sur terre. J’étais fourbue, mais heureuse.


Ma liaison avec Damien, c’est ainsi qu’il s’appelait, me libéra de mes derniers freins. J’étais grisée, excitée en permanence. Il pouvait me demander beaucoup et s’en rendit compte. Il adorait les brunes, disait-il (j’ai les cheveux noirs) et ne cacha pas que le fait que je sois mariée et mère de famille l’excitait encore plus, surtout que, d’après lui, j’avais l’air très sage. Il ne se gêna pas, me prenant parfois dans son petit bureau à l’heure de midi, ou m’entraînant dans les archives où il me possédait à quatre pattes, quelquefois debout, moi, la mère de famille fidèle qui, il n’y avait pas si longtemps, jugeait mal les quelques femmes du bureau que l’on voyait y disparaître avec tel ou tel collègue masculin… Nous n’étions pas fous, et on avait besoin tout deux de discrétion, lui était à l’essai, moi avec une situation plutôt en vue. Mais on y fit l’amour souvent, c’était rapide, mais ardent. J’ai même dû recourir au protège-slip, moi qui n’aime pas ces trucs gênants, car mon sexe était inondé et mes culottes à tordre. Quand je rentrais, Thierry me fêtait comme toujours, j’étais aux anges. Il me traitait de salope, ce qui m’excitait, je dois reconnaître que ce mot qui, auparavant m’aurait choquée, m’excitait, comme l’excitait, lui, le mot cocu. Thierry voua une sorte de culte à mon sexe souillé, cela le rendait fou de le voir et le toucher totalement englué.


Quand Damien sut que mon mari était permissif, ce que je n’aurais jamais dû lui dire, il m’invita le soir, chez lui. Célibataire, il était libre et, comme mon mari m’offrait ma liberté, je m’en suis servie, l’y retrouvant deux fois par semaine durant six semaines. Je n’ai jamais sacrifié ni un mercredi, dédié à mes enfants, ni le week-end. Je suis restée raisonnablement… infidèle.


Dans son appartement, Damien me surprit un soir, il y a un mois et demi, en me recevant accompagné par un ami à lui. J’avoue avoir été très gênée, un peu bloquée même, mais il a su par ses caresses me faire accepter son ami Rachid, un jeune beur athlétique et beau comme un dieu et, pour la première fois de ma vie, je me suis retrouvée nue au lit entre deux hommes. Ils m’ont prise tour à tour, chacun deux fois, et j’ai eu des orgasmes à répétition. Si Damien était honnêtement actif, Rachid se montrait aussi viril que mon mari, avec un sexe encore plus gros qui me remplissait totalement et délicieusement. Plus ils me prenaient, plus j’en avais envie. Je crois que dans le feu de l’action, ils auraient pu me faire faire n’importe quoi tant j’étais animale. Cela ne m’était jamais arrivée de franchir cette limite. Avec le recul, le pire aurait pu m’arriver, mais j’étais électrisée, véritablement en chaleur, une salope, comme aurait dit mon mari.


Thierry était fou quand je le lui ai dit en rentrant, si excité qu’il m’a prise à son tour deux fois. Je n’ai renouvelé que trois fois cette folle expérience, car Damien me proposa après la dernière, juste avant que je ne rentre chez moi, d’inviter la prochaine fois plusieurs autres de ses amis, pour me faire connaître, disait-il, la grande extase.


Là, c’était trop ! Cela m’a ébranlée. Épuisée, ruisselante de sperme (que je conservais pour mon mari), j’ai pris soudain conscience que, si je ne me ressaisissais pas tout de suite, j’allais glisser sur cette pente dangereuse où je m’étais déjà trop largement engagée. Mon comportement avec eux deux, mon abandon total dans leurs bras puissants risquaient de m’entraîner bien plus loin que de raison, si je revenais chez Damien parmi tous ces hommes, pour une tournante ou quelque chose de ce genre. Je suis rentrée, refroidie. Thierry m’a prise avec sa fougue habituelle, mon corps a mécaniquement réagi, toujours sous le coup de l’embrasement de cette chaude soirée. En ressortant de la salle de bain, je suis allée embrasser les garçons. Là, je me suis promis d’arrêter ce jeu. J’y ai goûté, ce fut délicieux, j’ai même fait l’amour à trois, Thierry est aux petits soins pour moi, il m’adore, mais, désormais c’est trop, surtout après ce que m’a dit Damien. Si je me débauche, je perds tout. Une tournante avec cinq jeunes hommes virils, et qui sait s’il n’y en aurait pas eu plus, ce n’est pas pour moi.


J’ai dit le lendemain à Damien que j’arrêtais notre liaison. Il a immédiatement mis cela sur le compte de son initiative, s’en excusa, se reprit, mais il était trop tard. Il n’insista pas, j’étais gradée… Thierry est déçu, peut-être me lira-t-il ici, mais il ne se rend pas encore compte que c’est pour le garder, lui, que je ne peux continuer à le combler en le faisant cocu, ce fantasme si bizarre. Depuis un mois, je me contente de mon mari que j’aime tant, de son fidèle complice le godemiché, on délire sur mes deux jeunes amants, sur la tournante que j’ai refusée et j’espère que Thierry ne me poussera plus à concrétiser son désir de cocu. Il me comble, cela suffit à mon bonheur. Bien sûr, je ne peux plus croiser un beau jeune homme sans penser à tout cela, mais il faut aussi que je paie le prix pour y avoir trop bien goûté.


L’une d’entre vous vit-elle avec un mari ou un compagnon partageant le même étrange fantasme ? Une fois son fantasme satisfait, s’est-il calmé ou, au contraire, en voulait-il toujours plus ? J’espère ne pas avoir pourri mon couple en ayant eu la faiblesse d’exciter ainsi mon mari. Et puis ce trouble désormais devant les jeunes hommes, moi qui en plus suis la mère de deux garçons… preuve que l’on ne ressort pas indemne de ce genre d’expérience. J’espère que cette crise sera vite oubliée.


Laurence