n° 09267 | Fiche technique | 13754 caractères | 13754Temps de lecture estimé : 9 mn | 13/06/05 |
Résumé: Chantal, Béatrice, Jacques et Charles découvrent les mystères de la création du monde. | ||||
Critères: 2couples grosseins fépilée volupté noculotte cunnilingu hsodo échange conte | ||||
Auteur : Le Kawjer |
Épisode précédent | Série : Nofret et Rahotep : Un amour éternel Chapitre 03 | Fin provisoire |
Jacques se précipita vers Béatrice, qu’il prit dans ses bras, et dit en nous regardant :
Béatrice sanglotait à gros bouillons, j’étais mal à l’aise d’abord parce que je ne comprenais pas la raison d’une telle crise, ensuite parce que j’avais toujours édulcoré la question de la paternité. Chantal n’ayant jamais marqué de désir d’enfant je m’en contentais, redoutant secrètement ce bouleversement dans ma relation avec elle. Puis, je ressentis une grande peine, celle que Rahotep m’insuffla, celle de l’absence de bébé qui avait terni la joie de ces jours passés avec Nofret. Nofret, qui par la voix de Chantal venait, quelques minutes auparavant, de nous expliquer comment, dans ce caveau, on fécondait, par la magie du Dieu Apis, les femmes stériles : je compris que Nofret était stérile également. Paradoxe de notre aventure ou rencontre fortuite de deux désespoirs ? Non il n’y a pas de hasard, je réalisai instantanément que le ventre de Chantal était une matrice riche de vie, et Nofret, qui le savait, voulait voir se produire le miracle que ses entrailles sèches lui avaient refusé à tout jamais, elle avait partagé cette détresse chez Béatrice ; elle connaissait la chambre secrète du Dieu Apis et sa puissante énergie.
Chantal, comme elle l’avait fait précédemment, prit doucement Béatrice par les épaules et, l’enserrant dans ses bras, la berça lentement en la tenant le dos plaqué contre ses seins, lui chantant une comptine dans la langue de Nofret. Imperceptiblement ses mains se posèrent sur la poitrine de Béatrice, caressant les globes fermes sous le tissu fin de la robe, sa bouche se posa sur son cou, le parcourant de petits baisers. Par touches infimes de ses mains et de sa bouche, elle éveilla le désir. Béatrice les yeux fermés, tourna la tête vers Chantal acceptant en ouvrant sa bouche, la langue de Chantal qui lui lécha les lèvres. Nous étions, nous les hommes, totalement hypnotisés par la charge érotique de cette scène. Incapables d’un mouvement tellement nous redoutions de briser l’instant par un geste inconsidéré, nous étions voyeurs et jouissions de l’être. Les deux femmes s’embrassaient à pleine bouche, les yeux fermés. Béatrice semblait gauche et subissait les assauts, ses mains restaient inertes, posées sur les hanches de Chantal. Elles se dirigèrent, à reculons, sans desserrer leur étreinte, vers la table de fécondation contre laquelle Béatrice s’appuya. Chantal, deux pièces de coton enlevées, fut rapidement nue, de cette nouvelle nudité intégrale qui fascina Béatrice. Chantal colla fermement son bassin contre le bassin de Béatrice, puis elle lui retira sa robe en saisissant le bas de la corolle, la faisant glisser par-dessus la tête de Béatrice qui avait spontanément levé ses bras au ciel pour en faciliter le passage, n’offrant aucune résistance.
Dieu qu’elle était belle ! Comme je l’avais soupçonné dans l’autobus. Elle avait la taille d’une enfant de douze ans, sa tête atteignait l’épaule de Chantal, son corps était parfait dans toutes ses proportions : les jambes longues, les cuisses fuselées et menues, le ventre plat, la taille bien marquée, les fesses rondes, la peau fine et blanche et cette extraordinaire poitrine : tellement grosse sur un torse si menu, que son soutien-gorge de dentelle avait du mal à contenir les globes blancs et gras. Sa tête casquée de blond, posée sur un long cou très fin, fin comme l’étaient ses traits et l’ovale de son visage et dans ses yeux enfin ouverts brillaient la volonté et le désir. Elle retira elle-même sans minauderie, sa culotte et son soutien-gorge, ses seins étaient énormes et naturels, leur ampleur était formidable, on eut dit deux sacs aux formes galbées comme le sont les sacs de poudre d’or, leur taille était telle qu’ils noyaient le torse de leur masse. Son pubis poilu était blond et fourni, elle serrait les cuisses et ses fesses s’écrasaient contre la pierre de la table. Jacques s’avança et, plaçant son ventre contre les fesses de Chantal, se mit à caresser les seins de sa femme qui lui sourit. Je vins me placer à ses côtés. Béatrice me regarda, me caressa la joue. Doucement, en la regardant dans les yeux, j’avançai ma main vers sa poitrine, elle ne fit aucun mouvement lorsque mes doigts touchèrent sa peau. Jacques posa sa main sur la mienne et Chantal la sienne sur celle de Jacques. De mon bras libre, j’entourai la taille de Jacques. Nous étions un. Jacques fut nu sans que je ne m’en aperçoive, j’avais moi-même quitté mes vêtements. Les faisceaux lumineux de nos lampes posées à terre dessinaient des cercles sur les murs peints, comme un projecteur de théâtre suit l’acteur sur scène, Amon apparaissait, tenant son sexe bandé dans sa main. Il restait assez de luminosité pour qu’une pénombre étrange nous enveloppe, et donne à nos ébats la magie d’un théâtre d’ombres
Chantal sentant le désir qui montait en nous six – car Nofret et Rahotep se régalaient de nos émois -, nous demanda de faire une chaise à porteurs de nos bras passés sous ses cuisses et de l’élever à hauteur de la bouche de Béatrice. Elle posa ses pieds sur la table, emprisonnant Béatrice dans le triangle de ses jambes, nos mains passèrent sous ses fesses charnues, formant un siège de chair et Béatrice ajusta sa position pour que sa bouche puisse trouver le sexe épilé de Chantal au creux des cuisses largement ouvertes. D’abord lentement du bout de la langue, puis plus hardiment, elle lécha la peau lisse et nue de part et d’autre de la fente. Lorsqu’apparut le bouton rose, elle suça ce clitoris gonflé, laissant ses doigts faire vibrer les lèvres et la vulve d’un mouvement saccadé et soutenu, avant de plonger dans le trou secret et humide. Soutenu par des mains mâles, le bassin de Chantal accompagnait et appelait les caresses saphiques par des mouvements de va-et-vient, les doigts de Béatrice fouillaient son vagin dans un mouvement rapide de piston, la langue balayait la vulve dilatée, les lèvres suçaient le téton de chair rose qui couronnait le pistil du sexe devenu orchidée. Les épaules appuyées contre nos poitrines, les fesses posées sur nos mains, Chantal recevait sur les seins l’hommage de nos deux paumes libres et, bonne fille, elle nous offrait successivement sa bouche à baiser à l’un et à l’autre.
A sa demande, nous la reposâmes sur le sol, elle s’allongea sur la table de pierre, se tenant sur le coté, la tête reposant dans le creux de la main, une jambe tendue vers le plafond découvrait à l’angle de l’équerre, une intimité ruisselante de salive et de sécrétions. Sous ses ordres, nous portâmes Béatrice, lui maintenant les cuisses écartées, nous approchâmes la toison blonde de sa chatte contre l’abricot rose de Chantal, les deux femmes instinctivement se frottèrent l’une contre l’autre. À cet instant, je le jure, j’ai vu un phénomène incroyable : le ventre de Béatrice s’est légèrement gonflé comme si un léger embonpoint surgissait, alors que celui de Chantal se creusa comme si l’air qu’il contenait était aspiré, leurs sexes étaient si intimement collés l’un à l’autre qu’on eut dit un baiser fougueux. Cela dura l’instant d’une seconde, puis le couple se défit, les deux femmes s’assirent côte à côte et nous regardèrent en souriant.
Jacques s’approcha de ma femme et lui caressa le sexe à pleine main, le malaxant en grognant de satisfaction, les mains croisées derrière sa nuque, elle l’embrassa. J’étais complètement hypnotisé par les seins de Béatrice, qui regardait son mari caresser ma femme, je la désirais, je voulais de toutes mes forces prendre ses mamelons dans mes mains, les sucer, m’enfouir dedans. Mais Rahotep, chez lui, dans cette chambre antique, avait des vues sur les fesses musclées de Jacques. Je fus totalement surpris de me voir prendre Jacques par les épaules, mettant mon sexe bandé sur son cul, complètement affolé de me voir mouiller mes doigts, les passer dans la raie de ses fesses, assouplir son anus et, poussant mon gland, le sodomiser. Mon sexe entra dans le cul de Jacques avec facilité et, passé l’anneau ferme de l’anus, j’eus l’impression qu’il se perdait dans l’espace. Rien de comparable avec l’étui chaud d’un vagin, mais une sensation nouvelle… différente et je dois l’avouer : délicieuse.
Deux heures avant, j’aurais vomi à la simple idée de toucher un homme, et voilà que je limais le postérieur d’un mâle qui, non content d’être enculé, en redemandait tout en introduisant sa propre queue dans le con de ma femme. Béatrice s’était collée contre mon dos et d’une main flattait mes testicules, je sentais ses énormes seins durs dans le creux de mes reins, Seigneur que c’était bon. Rahotep irradiait un plaisir intense, et son nouveau désir me fit frémir. Je fis pivoter Jacques, dont la bite sortit du ventre de Chantal. Jacques prit sa petite épouse et la mit « à cheval », la maintenant en équilibre au-dessus de son sexe tendu. Je me mis à genoux, je pris cette queue chaude dans ma bouche, horreur, je suçais un sexe d’homme, horreur c’était bon, chaud, rond et dur, horreur j’aimais cela. Dieu ! Que m’arrivait-il, je tenais ses couilles dans la main, et je le pompais avidement, chaque fois que la verge s’enfonçait dans ma bouche, mon nez rencontrait le pubis de Béatrice, une main au ciel, enfin je malaxais ses mamelles généreuses et douces. Chantal à son tour flattait nos corps et nos organes virils dans la polyphonie de nos râles mélangés qui roulaient sous la voûte de pierre.
Les deux femmes mirent rapidement fin à nos ébats homosexuels nous rappelant à la solennité d’un lieu où le sperme était matière divine. Chantal invita Béatrice à s’allonger sur le dos et, se plaçant derrière sa tête en se penchant, elle attrapa les jambes de Béatrice qu’elle tira très en arrière en les écartant. Ayant ramassé ma lampe, je la braquai sur la féminité béante de Béatrice. Chantal invita Jacques à procéder. Il s’avança, solennel, la queue droite et dure, la prit dans sa main, l’introduisit dans le con de sa femme et lui fit l’amour doucement. Pour mon propre plaisir, je l’enculai à nouveau, il ne me rejeta pas et tandis que le plaisir nous envahissait, juste avant d’éjaculer dans son anus, je vis dans le halo de lumière de ma lampe : Amon éjaculer sur le monde, et la création sortir du néant, toutes les choses du ciel et de la terre prenant vie tandis que nos spermes giclaient et coulaient, l’un dans les mystères d’un ventre de femme, l’autre dans l’anus d’un Dieu créateur.
En silence, nous reprîmes le cours de nos vies, nous nous rhabillâmes, et, empruntant le même chemin, sortîmes de la chambre secrète. Nous franchissions les barrières de protection quand nous entendîmes les vociférations et les sifflets d’alarme des gardiens du Serapeum :
Copieusement « backchiché », le gardien furieux nous raccompagna à l’air libre. L’air était chaud, une véritable fournaise, le soleil était passé de l’autre côté de la pyramide, nous réalisâmes qu’une éternité venait de s’écouler. Rendus à la porte du complexe de Djoser, nous dûmes constater que notre bus nous avait abandonnés. Un baouab se précipita vers nous :
Chère Madame Guiguiss, qui avait pensé à nous et affolée avait laissé ses instructions au gardien. Tout était prévu, le gardien nous trouva un taxi et lui expliqua notre destination : les pyramides de Guizèh.
Dans le déroulement d’un tour classique, la visite des pyramides est le point culminant, rares sont les déçus : la majesté du site, le gigantisme des monuments, font de cet endroit un des lieux les plus magiques de la terre. Notre 504 Peugeot noire et blanche gravit le virage qui conduit au plateau à l’instant même où notre groupe regagnait le bus. Mme Guirguiss se précipita vers nous, heureuse et furieuse, nous demandant ce qui c’était passé. Nous lui expliquâmes que, grands marcheurs, nous avions poussé notre marche trop loin dans le désert, et que le temps de revenir, le groupe était déjà parti. Satisfaite par cette explication, elle se trouva écartelée entre son devoir envers le groupe qui manifestait des signes d’impatience derrière les vitres du bus et nous qui souhaitions visiter les pyramides. Elle négocia avec notre chauffeur de taxi (un sawa comme on dit là-bas) et nous nous retrouvâmes seuls devant la merveille du monde.