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Temps de lecture estimé : 15 mn
17/06/05
Résumé:  Toute petite, elle était folle de l'histoire d'Hansel et Gretel, surtout de la maison qui lui semblait alors le summum du bonheur.
Critères:  fh extracon inconnu amour volupté 69 init
Auteur : Patrik  (Carpe Diem Diemque)            Envoi mini-message
Val - La maison de pain d'épice

Val est une jeune femme bien de son temps, une sorte d’elfette lutine, que bon nombre de regards mâles suivent des yeux.


Sa paire de lunettes fines sur le bout de son nez mutin, son allure de liane, sa voix un peu grave à l’accent mignon, son allure agréable, lui donnent un look jeune d’étudiante intellectuelle, même si elle commence un peu à dépasser l’âge requis. Comme magnifié par ses lunettes d’or, son regard sombre semble luire de mille lueurs prometteuses et ses lèvres fines brillent d’un rose tentateur.

Contrairement à la plupart de ses consoeurs, elle assume joyeusement son 75A. Elle trouve ses seins mignons et fermes. Ses divers amants aussi, même si certains fantasmaient plutôt sur le 95B. Décidément, rien à jeter…


Ah si, son petit ami du moment, pardon, depuis plus de huit ans ; celui auquel elle croit, mais entre l’idéal et la réalité, il y a une marge. Val râle souvent sur son égoïsme, mais il reste son « Namour », celui de sa vie. Enfin, elle y croit, elle l’espère…


Néanmoins, comme il a souvent dépassé les bornes, elle l’a bien un peu trompé, ci et là, avec d’autres. Elle l’a oublié pour une nuit, elle s’est oubliée. Et au petit matin, c’est elle qui a été oubliée.


Ah ça, elle n’a que l’embarras du choix pour un amant de passage. Là où elle travaille, elle surprend souvent les regards avides de convoitise des hommes et ceux courroucés des femmes. Quelque part, ça l’amuse. Parfois, c’est lassant !! Diable ! N’existe-t-il pas quelque part sur cette basse terre, un homme, un vrai, fort et protecteur qui l’aimera, elle, rien qu’elle, pour elle et dans les bras duquel elle pourra s’endormir en toute quiétude, celui avec qui elle redeviendra, parfois, une petite fille ?


Redevenir une petite fille dans sa maison de pain d’épice ! Comme dans Hansel et Gretel ; elle était folle de cette histoire, surtout de la maison, qui lui semblait alors le summum du bonheur. Le bonheur, oui, à l’époque, tout semblait si simple…


Un peu déprimée par toutes ces constatations, elle vient de finir sa journée du jeudi. Il est à présent 17 heures, dépassé de quelques minutes, elle profite du beau temps pour faire un petit tour en ville, flâner le long du lac et bénéficier de la fraîcheur des divers parcs qui bordent des allées commerçantes. Elle songe que ce soir, son « Namour » va se faire une soirée entre copains : une soirée débile à ingurgiter le plus de bières possible jusqu’à ce qu’il n’y ait plus personne capable de compter les survivants… Du coup, comme il ne se réveillera pas avant 7 heures du matin, au bas mot, elle ne le reverra pas avant demain soir.


Face au lac qui scintille légèrement sous le soleil, en chemise, Philippe a laissé tomber la veste qu’il tient négligemment sur son épaule. Pas à dire, il fait beau, il profite de l’ambiance locale pour de délasser, après avoir été enfermé toute la journée dans une salle de conférence lugubre. Comme il était l’un des derniers arrivés par ancienneté dans son entreprise, il avait été désigné d’office pour aller à cette série de conférences en Suisse, là-bas à 500 ou 600 kilomètres. Avant de partir, il avait pris cela comme un honneur et une fierté. La première matinée, il avait vite déchanté ! Bah, il lui reste le plaisir de visiter cette belle ville, et aussi d’admirer les gracieuses femmes en robe d’été autour de lui.

Justement, là-bas, il y en a précisément une très agréable à regarder, très mignonne et, adossé à un arbre au feuillage luxuriant, il se plaît à suivre des yeux cette jeune femme incontestablement fort charmante.


Agacée par cette foutue soirée qu’il passera loin d’elle, une de plus, Val traverse la petite place ombragée, droit devant elle. « Espèce de sale crétin » songe-t-elle. Elle ralentit le pas et regarde le lac. Une pointe de jalousie la traverse quand elle distingue quelques couples d’amoureux sur divers bancs, à deux pas de l’eau clapotante du grand lac. Secouant la tête, elle s’éloigne.


Toujours à l’abri de l’ombrage du feuillage de son arbre, Philippe a bien remarqué quelque chose concernant la femme qu’il suit des yeux depuis un certain temps. Un bref instant, il se perd en conjectures diverses. Quand il la voit repartir, s’éloignant vers une allée piétonne, il soupire imperceptiblement.

Durant un court instant, il s’est vu l’aborder, lui proposer de prendre un verre avec elle. À sa grande surprise, il a eu la révélation d’un flash subit d’elle et lui en train de faire l’amour. C’est vrai que finalement, sa femme et lui, c’est plus vraiment ça ! Le temps et le conformisme sont passés par là et elle le rembarre souvent sous le prétexte fallacieux qu’il est un « ado attardé » dans ses sentiments pour elle. Malgré plus de dix ans de mariage, il la voit toujours comme la jeune fille étincelante dont il est resté ébloui. Comme les eaux calmes de ce lac…


Soudain, il voit la jeune femme faire demi-tour ; il écarquille grand les yeux. Il se demande bien pourquoi. Il se dit alors « Et si… »

Quand il la voit s’arrêter à vingt mètres de lui, regardant le lac, lui tournant le dos, il s’arrache doucement de son arbre, indécis. Quand elle s’éloigne, il ne sait pas s’il doit se sentir soulagé ou déçu. Quand il la voit revenir sur ses pas, il n’hésite plus !


Val contemple à nouveau le lac, elle n’arrive pas à s’extirper de sa fascination envoûtée pour ses eaux scintillantes. Elle resterait bien là, longtemps, des heures, simplement à regarder le chatoiement des petites rides qui se dessinent sur la surface étincelante en vastes cercles concentriques. Elle a l’impression d’un vide en elle. Un grand vide…

Soudain, elle réalise une présence derrière elle. Tirée en sursaut de sa rêverie, elle se retourne prestement, tout en avançant légèrement, déséquilibrée par la violence de sa réaction. Le résultat ne se fait pas attendre, elle rentre en collision avec un homme à large carrure qui la dépasse presque d’une tête.



Elle lève la tête et découvre un visage masculin qu’elle scrute : un large sourire, des yeux clairs derrière des lunettes rectangulaires. Comme suspendue dans les airs, elle se laisse aller à le dévisager en toute simplicité : un nez droit, classique, des mèches noires et blanches folâtres, un menton assez carré, mais pas trop et, décidément, un de ces sourires ! Oui, un beau spécimen…


Oui, oui, oui, pas mal du tout, j’en ferais bien mon quatre-heures, se dit-elle tout bas. Et pourquoi, il me sourit toujours comme ça ? Il est vrai que j’y ai été de bon cœur à « faire l’inventaire » ! Et puis… Mais ?


Elle s’aperçoit que l’inconnu la serre toujours dans ses bras et qu’elle est plaquée contre son torse, elle réalise que la rencontre a été si brusque qu’elle en avait perdu l’équilibre et que cet homme l’avait retenue contre lui, aisément, sans effort.


Confuse, elle devient rouge pivoine.



Val se sent toute chose, elle ne sait pas bien pourquoi, mais la situation la trouble plus que de coutume. Pour se donner une contenance, et aussi pour joindre le geste à la parole, elle pose ses avant-bras sur la chemise blanche. Geste fatal : à ce simple contact, elle ressent, comme une décharge électrique, ce qui n’arrange pas son trouble grandissant !


Philippe, de son côté, malgré son apparence impassible de façade, n’en mène pas plus large. Cette femme, son corps frêle dans ses bras, son parfum, sa voix, son accent si mignon, sa présence contre lui, le chavire considérablement. Il ne la lâchera pas de sitôt !



Emu, il plonge alors dans son regard, vers ses grands yeux sombres abrités derrière ces fines lunettes aux montures d’or, où brillent des lueurs diverses si troublantes et évocatrices. Il résiste du mieux qu’il peut à l’envie furieuse de l’embrasser sur le champ. C’est avec ce qui lui reste de self-control qu’il arrive à dire :



Elle devient complètement cramoisie, il avait donc remarqué qu’elle le dévisageait sans vergogne !? À bien y réfléchir, ce n’est pas ce qu’il est en train de faire lui aussi ?


Elle tente de se ressaisir, mais ce n’est pas évident. La situation est absurde, équivoque ! On ne tombe pas ainsi dans les bras d’un parfait inconnu, surtout si on a déjà ce qu’il faut à la maison. Bien que… Quoique… Je me laisserais bien aller, songe-t-elle, furtivement… Mais ce n’est pas possible, ce n’est pas raisonnable, surtout en public, devant tout le monde ! Ce n’est pas rationnel, pas du tout ! Cependant, elle reste malgré tout comme intimidée, tout en se sentant tellement protégée, si protégée, en sécurité.


Mais il faut que la situation cesse, c’est trop délirant, trop embarrassant. Elle voudrait pouvoir s’exprimer d’une voix ferme, mais c’est un mince filet tout frêle qui sort de sa bouche :



Au son de sa voix, il frémit, il incline légèrement la tête, son regard glisse de ses yeux sombres vers ses lèvres roses qui tremblent imperceptiblement, des lèvres à croquer, une vague chaude le submerge, impérieuse, irrésistible. Il plonge dans un regard qui l’ensevelit sous une montagne d’interrogations muettes, il se sent à la fois si idiot et si puissant. Alors, il pose ses lèvres sur les siennes et lui donne le plus doux baiser qu’il n’ait jamais offert.


Un instant, puis deux… Il est redevenu un collégien lors de son premier baiser. Le temps est suspendu, les deux ou trois secondes qui viennent de passer lui semblent une éternité. Aucun cri, aucune gifle. Pas de réaction…


Grisée, perdue, l’esprit en déroute, ne pensant à plus rien, elle entrouvre alors ses lèvres, s’offre.



Le soir venu, à la terrasse d’un petit restaurant, ils sont attablés, l’un en face de l’autre, leurs doigts emmêlés, les yeux dans les yeux, en train de se voler mutuellement des baisers. Des baisers doux et fiévreux, pleins de tendresse et de fureur, pleins d’abandon et d’exigence, comme le tout premier. Spontané et juvénile.



Quelques baisers passionnés plus loin, ils choisissent leur repas, s’étonnent d’avoir les mêmes goûts. Ils continuent à se découvrir, à encore se trouver tant de points communs. Le reste de l’après-midi, ils ont déambulé dans la ville sans but précis ; elle commentait la visite, il buvait ses paroles. Elle avait l’impression de le connaître depuis toujours, il avait le sentiment de ne l’avoir jamais quittée.

Elle lui avait tout dit d’elle, son enfance, sa maison de pain d’épice, son adolescence, ses rêves, y compris sa liberté, sa disponibilité de ce soir et ce que ça pouvait impliquer. Il ne lui avait rien caché non plus et l’avait remerciée de sa franchise spontanée.


Au dessert, Val s’offre un petit gâteau de pain d’épice nappé de sucre glacé.



À ces simples mots, Val a la gorge serrée, elle réalise doucement diverses choses, trop d’implications. Il la fixe amoureusement. Gênée, elle pique du nez dans son assiette. Un certain silence s’installe.


D’un coup, Philippe tourne la tête vers un groupe de jeunes qui vient de passer devant eux.



À ces mots, il se propulse prestement par-dessus la table et lui capture les lèvres dans un baiser fiévreux. Bien que surprise, elle se laisse faire, amusée : pain d’épice et bisous font décidément très bon ménage !


À la fin du repas, ils partent se balader ci et là sans but précis, en amoureux, face au lac. Ils parlent de tout et de rien, font mille projets qu’ils savent pourtant sans suite. La soirée est douce, le soleil décline doucement, il se sent si bien ainsi, elle est si détendue, comme si tout allait de soi, avec complicité et connivence. C’est avec naturel, main dans la main, qu’ils arrivent à l’hôtel où il est descendu.


Il fait doux, beaucoup de monde s’active ou flâne dans les rues bruissantes. Il regarde l’hôtel puis se tourne vers elle :



Elle pose un doigt sur sa bouche :



Et elle l’entraîne derrière elle, vers l’entrée de l’hôtel.


D’aussi lointain qu’il se souvienne, les premières fois ont toujours été des moments à la fois excitants et angoissants. Inquiétude de ne pas connaître encore l’autre, peur de se planter. Cette volonté de bien faire, cette exigence de la réussite, surtout dans ce domaine. Oui, il sait assumer ses faiblesses, ses défaillances, mais pas pour une première fois, surtout pas celle d’aujourd’hui.

Mais toutes ses craintes sont vaines, il a l’impression de l’avoir toujours connue, de lui avoir fait l’amour ce matin même, comme tous les jours précédents. Il sent ce qu’elle attend de lui, alors il va s’employer pour que ça soit la plus belle nuit jamais vécue.


Il sait qu’il ne doit pas songer au fait qu’il habite si loin. Presque 600 kilomètres, ce qui est éloigné pour venir en voiture ! Il ne faut pas penser que, bientôt, il ne reverra plus Val, « sa » Val, qu’il abandonnera à son « Namour », ce crétin qui ne connaît pas sa chance. Non, surtout pas. Alors, il profite de l’instant présent, du cadeau que la vie lui a fait aujourd’hui.


Leurs lèvres se joignent sans retenue, leurs corps se collent sans pudeur, leurs mains s’explorent sans tabou, lascivement, totalement, fusionnellement.

Elle ne sait plus bien où elle se trouve : une chambre, un lit, par terre ? Peu importe, elle le veut et elle l’aura, elle lui prendra tout, l’épuisera, le videra, elle jouira, elle le sait, elle jouira encore et encore, elle le pressent. Elle, lui, ensemble, sans retenue, comme si demain n’existait plus.


Elle a déjà déboutonné la chemise blanche de son amant, elle couvre son torse de baisers tandis qu’elle sent des mains avides glisser sous son haut. Il se cabre : la bouche qui le dévore est brûlante, elle laisse des sillons sur sa peau frémissante, c’est totalement dément. Il s’active à capturer ses petits seins, cherche leurs formes mignonnes. Peu après, ils sont, tous les deux, torse nu, se cherchent, se découvrent, se trouvent. Avide, il caresse les petites formes au téton pointu, du bout de la langue, de la bouche, de ses mains. Les seins qu’elle lui présente impudiquement sont si… mignons, adorables. Affamé, il presse sa bouche sur l’un d’eux, aspirant une petite tour sucrée, la flattant de sa langue en une vaste spirale. Elle en frémit, un petit cri lui échappe. Son amant engloutit littéralement son sein, il le déguste voracement. Elle sursaute, se cabre. Elle n’aurait jamais cru que ça lui fasse un tel effet ! Jamais un homme ne s’était autorisé à lui faire ça. Elle s’en oublierait d’excitation dans sa petite culotte !


Oh, sa petite culotte, quelque chose lui dit qu’elle ne va pas la garder très longtemps !


Il la couche délicatement sur le lit, tout en gardant captif son sein dans sa bouche. Elle sent à présent des mains puissantes la caresser, la choyer, lui donner cette merveilleuse impression qu’elle est tout, l’Ultime. Conquise, elle se laisse faire, c’est si bon de se laisser manipuler ainsi. Pas comme l’autre andouille avec lequel il faut aller au charbon !! À cette pensée, le dernier soupçon de culpabilité qu’elle pouvait encore éprouver s’envole.

Son amant la couvre de baisers ardents, ne néglige aucun recoin de son anatomie. Ses seins, son cou, sa nuque, son visage, ses lèvres, ses paupières sont explorés. Du bout de ses doigts agiles, il frôle sa peau hérissée en de multiples caresses et câlineries. Elle flotte, ailleurs.

Il descend vers son ventre, explore son nombril tout en cajolant ses petits seins, il les agace par des frôlements experts sur ses tétons survoltés. C’est décidément la béatitude d’être adorée ainsi ! Une béatitude de maison de pain d’épice… un rêve éveillé de grande, grande fille…


Délaissant son ventre, il frôle sa jupe courte et commence à l’embrasser à nouveau au-dessus du genou. Elle soupire imperceptiblement : c’est curieux comme sensation, mais pas désagréable. Il tourne autour de ses genoux, lèche la courbe de ses jambes et descend doucement vers ses pieds. Elle s’inquiète un peu, elle est assez chatouilleuse !


Il frôle une cheville, elle trouve ça insolite, mais jouissif. Il continue sa progression vers le bas, lui tournant presque le dos. Elle décide de mettre la main à la pâte, si on peut s’exprimer ainsi, pense-t-elle, amusée. Avec une précision qu’elle s’ignorait, elle dégrafe en un tournemain la ceinture et abaisse pantalon et caleçon d’un geste sûr. Puis elle capture une barre de chair chaude ; elle entend un gémissement sourd quand ses doigts se referment sur la tige gonflée.


Elle commence à le masturber délicatement tandis qu’il s’empare de ses orteils qu’il lèche et suce. Une étrange pratique, songe-t-il, mais si jubilatoire. Il raffole de ces doigts fins sur son sexe, du lent mouvement sur sa verge, de son gland finement décalotté puis recouvert quelque temps après. Béat, il s’active sur l’extrémité de ces pieds si mignons. Il frémit plus encore quand d’autres doigts cajolent ses bourses pendantes ; c’est divin !

Satisfaite de l’avoir ainsi en main, d’avoir ces balles molles lubriquement au creux de la main, ses orteils exacerbés, elle se dit qu’elle comprend mieux à présent l’expression prendre son pied ! N’y tenant plus, elle lâche les testicules qu’elle dorlotait et glisse une main empressée sous sa jupe et son slip à la recherche de son petit bouton d’amour, comme elle le nomme si bien. Une vague de soulagement l’assaille quand elle le trouve ; elle ferme les yeux : c’est si bon !

Elle sent un mouvement, il la chevauche. Elle ouvrirait les yeux qu’elle aurait certainement une vue panoramique sur un beau petit cul ferme ! Les baisers quittent ses pieds et remontent lentement vers le haut de ses jambes. Elle continue à se masturber. La langue qui la lèche lui fait naître des sensations électriques presque insoutenables.


Elle active son mouvement, encore, toujours plus.


Le sexe qu’elle serre frôle son ventre. Alors, délibérément, elle se caresse avec, laissant sur sa peau blanche quelques fines traces humides et légèrement gluantes. Elle entend distinctement l’approbation de son amant à un tel traitement. Celui-ci continue sa progression vers le haut de son corps, ses couilles heurtant à présent un sein. L’étrange caresse la stimule, elle fait rouler à présent la tige gonflée qu’elle tient fermement.

Elle adore ce petit jeu, elle ne sait pas où ça mènera, mais elle adore ! Remontant un peu plus, il sent ses balles grimper le petit mont du sein, s’égratigner sur le téton érigé puis descendre en glissant la douce pente de la poitrine menue. Sa bouche s’égare sur ses cuisses, à l’orée d’un slip rempli de la main fine de son amante, agitée de soubresauts.


Son sexe entre les seins, les testicules glissent sur la douce peau du cou, puis cognent sur le menton. Elle comprend ce qu’il aimerait. Alors, posément, elle accueille son sexe chaud dans l’antre humide de sa bouche, son nez perdu dans les poils des balles qui tressaillent. Il pousse un soupir de satisfaction intense. Peu après, il écarte les doigts enfouis sous le slip déformé, écarte la mince bande de tissu puis plonge voluptueusement dans le sexe offert et ouvert, entre les lèvres charnues, à la recherche de ses secrets. Elle perçoit une langue agile qui l’explore, qui la boit, qui agace son bouton rosé par des frôlements infernaux. C’est extra, une bonne pine en bouche, sa chatte fourragée, c’est extra, songe-t-elle, son vocabulaire à la dérive ! Oh oui, une bonne queue ! Au diable, la décence !



Elle ressent les soubresauts annonciateurs. Elle hésite : elle le garde en bouche ou elle le laisse s’épandre sur ses seins ? Pas trop le temps d’y réfléchir qu’un premier jet coule sur sa langue. Dans une sorte de râle, il plonge sa tête dans sa chatte et, après un ou deux lapements, lui aspire le clitoris. Le choc est tel qu’elle décolle à son tour, sa bouche noyée de sperme, son ventre en fusion, une vague gigantesque la submergeant. Elle expulse le sexe raidi pour crier sa jouissance tandis que divers jets s’aplatissent entre ses seins en salves chaudes et poisseuses.


Toute la nuit sera un festival de jouissance. Chaque fois, elle croira avoir atteint son maximum, chaque fois, elle parviendra plus loin encore. Il entrera en elle de multiples fois, par sa langue, ses doigts, son sexe infatigable. Elle s’offrira à lui sans pudeur, donnant à chaque fois plus encore, s’étonnant d’en donner plus encore. Il obtiendra d’elle des choses qu’elle n’aurait jamais songé ou osé offrir. Elle jouira sans honte, exultante, insatiable, une maison de pain d’épice infinie…


Le petit matin les verra endormis l’un contre l’autre, enlacés.


Le surlendemain, il repartira, après une autre nuit de folie, aussi intense que la première, aussi déraisonnable, insensée, intense, une autre nuit à la fois exaltée et si tendre. Il partira au loin, ailleurs, elle restera là, près de son lac. Elle le savait, c’était la règle du jeu.


Quelque temps, plus tard, elle reçoit un court SMS : méson 2 p1 d’épis 4evR ?




Un grand merci à Régis qui m’a aidé à polir plus encore cette histoire et qui m’a conseillé efficacement sur divers points