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18/06/05
Résumé:  L'abus de folie pourrait-elle être dangereuse pour la santé ?
Critères:  grp inconnu nympho bizarre magasin contrainte revede voir exhib fmast hmast facial fellation cunnilingu pénétratio double sandwich fsodo partouze délire fantastiqu
Auteur : Athanor      

Série : Le Bazar

Chapitre 03
Comment devenir... dingue ?

Je courais.

Dans un sens, c’était quelque chose de normal. Dans tout bon cauchemar, on court parce que le croque-mitaine n’est pas loin et qu’il a une dent contre nous. Ne faisant pas les choses à moitié, j’avais une myriade de croque-mitaines à mes trousses. Et puis comme j’ai des goûts de luxe, question monstre du placard, c’était des sortes de femmes qui me poursuivaient. Je ne sais pas comment les nommer autrement. Des cheveux longs et blancs. La peau aussi pâle qu’un cadavre frais, mais des lèvres rouges comme le sang. Elles avaient des seins proéminents, mais totalement dépourvus d’aréoles. Ah ! Elles n’avaient pas de nez non plus. Classique, quoi. Exactement le genre de filles qu’on s’attend à rencontrer lorsqu’on se perd dans une forêt de manteaux de fourrure, dans un Bazar, en plein centre-ville.


La première fois que je rencontrai l’un de ces êtres, elle était dans un manteau, lui-même accroché à un portemanteau. C’est Marala, la bûcheronne que j’avais rencontrée dans la clairière, qui m’avait expliqué que ces choses n’étaient que les fruits des manteaux et que, lorsqu’on abattait le portemanteau, les fruits se détachaient de leur « gangue ».


Mon premier contact, avec cette… femme fut assez sympathique, puisqu’elle s’occupa, avec art, de mon sexe. Jamais lèvres plus rouges n’avaient caressé ma queue avec autant de savoir-faire. Pauvre cloche que j’étais. Je ne sais pas si ce fut la douleur ou le plaisir qui me fit hurler, mais heureusement pour moi, cela alerta Marala qui n’était pas loin. Elle chassa la créature avec sa hache. La dame blanche ne demanda pas son reste et courut se cacher dans la forêt.



Ce fut un peu écœuré que je quittai Marala. J’aurais bien aimé qu’elle me guide à travers la forêt, mais elle refusa, arguant qu’elle avait trop de travail. Elle me conseilla simplement de faire vite, car à présent j’étais une proie. Mais une fois quittée la forêt, m’assura-t-elle, je serais libre.


Dans les branches des portemanteaux, j’entendais des mouvements rapides. Elles me chassaient bel et bien. J’étais en sueur, mais je ne ralentissais pas pour autant. Aussi, lorsque, sain et sauf, j’arrivai à la fin de la forêt, je m’étalai dans le rayon consacré aux animaux. Je me retournai, prêt à subir l’assaut, mais rien ne vint. Je repris mon souffle.


Dans cette forêt, j’avais tout de même perdu Irina. Elle ne risquait rien de la part des créatures, mais j’aurais préféré l’avoir avec moi. Je l’avais sommairement décrite à Marala pour qu’elle l’aide, si jamais elle la croisait. J’attendis de reprendre mon souffle avant de continuer mon chemin. Je doutais de plus en plus de pouvoir retrouver Céline, mon amie, avec qui j’étais entré dans le Bazar. On s’était séparé dès le départ et depuis je la cherchais, en même temps que la sortie.


Je marchais. Je me trouvais dans le secteur réservé aux animaux. Au début, je ne voyais que des aliments ou des jouets leur étant destinés, mais, au bout d’un temps, j’entendis les chants d’oiseaux. Je me retrouvai bientôt à un croisement. À droite, le chant des oiseaux, à gauche, le silence. C’est le hasard d’une pièce de monnaie qui choisit pour moi. Pile, gauche.

Va pour la gauche.

Cela ne changea rien pendant un temps. Je marchais. J’étais enfermé entre deux rayons qui exposaient des cages pour nos amis les rongeurs.



De l’autre côté du rayon droit, entre les grilles d’une cage à deux étages, je vis le visage de Irina.



J’agrippai la cage qui nous séparait, mais elle refusa de bouger. Je ne parvins même pas à tordre les barreaux pourtant très fins.



Elle garda le silence et je remarquai qu’elle avait changé de vêtement. En tout cas au niveau de la jupe. Si elle était toujours aussi mini, elle était devenue bleue.



En marchant, je lui racontai ce qui m’était arrivé. La clairière, Marala, les êtres étranges sans nez. Inconsciemment, j’insistai sur la fellation que la femme blanche m’avait faite. Ses lèvres rouges, ses jeux de langue, sur mon gland. Puis ma fuite à travers la forêt.



Mon sexe fit un bond dans mon pantalon !



Je m’arrêtai, un peu estomaqué par la tension, basée à mon bas-ventre. Je vis qu’Irina en avait fait autant. Encore une fois, je tentai de déplacer une cage ou de tordre les barreaux.



Je devenais fou, avec ces cages. Sans compter qu’elle venait de m’avouer une partie de jambes en l’air avec deux autres filles ! J’avais beau changer de prise, tirer de toutes mes forces, essayer une autre cage. Rien ne bougeait. Ni les cages, ni mon regard. Je ne parvenais pas à le détacher d’Irina, qui se trémoussait sans cesse. Elle passa sa main sous sa jupe bleue qui lui tombait à mi-cuisse et, toujours dépourvue de slip, elle se caressa.



Abandonnant mes assauts contre les barreaux, je m’attaquai à mon pantalon et sortis mon sexe raide. De son côté, Irina s’était agenouillée devant les cages.



Elle tira la langue entre les barreaux, bouche grande ouverte et mima la femme occupée à lécher le gland de son amant.



Était-elle si grosse ? Réponse, en temps normal : non. Malgré tout, mon sexe avait quelque chose de différent. Toute personne habituée à un… outil (?) sait lorsqu’il le tient dans sa main s’il s’agit de son outil ou bien d’un autre. C’est un savoir qui est en nous sans que nous ayons à nous concentrer. La main se souvient. Mon sexe était différent.


Mais sur le moment, ce ne fut qu’une simple information qui ne me détourna pas de mon intention première : lui envoyer mon foutre au visage. Je m’astiquai avec une rare violence et Irina m’aida beaucoup en se masturbant bruyamment et me racontant, à toutes les sauces possibles, comment elle me consommerait.



« Vision !

Irina à quatre pattes, encore toute habillée, la jupe relevée jusqu’à la taille. Et moi derrière elle, bien décidé à enfoncer mon dard au fond de son cul.


  • — Défonce-la bien, cette salope, dit une voix, encule-la !

Cette voix, c’est celle de Céline. D’ailleurs, elle n’est pas loin, Elle est sous Irina, donnant des coups de langue sur la chatte humide de notre amie.


  • — Encule-moi cette petite pute !

Ses mains écartent lentement les fesses d’Irina. J’obéis à son ordre, et commence à enfoncer ma queue. Son trou est petit et les parois compressent mon gland, à la limite de la douleur. Irina devrait normalement avoir mal, mais elle gémit de plaisir. Céline éclate de rire.


  • — Elle mouille comme une fontaine !!! Va plus vite.
  • — Oui, plus vite, insiste Irina.

Je sens que rien au monde ne pourrait me détourner de son corps. Je la possède et elle l’accepte. Ses gémissements sont des encouragements pour ma folie. »



J’ouvris enfin les yeux et éjaculai. La jouissance fut si forte que mon sperme jaillit jusqu’au visage de Irina. Elle poussa un cri de jouissance presque en même temps.



Je restai un peu interdit. Par la jouissance, d’une part et par sa phrase. Nous avions eu la même vision. Une larme de sperme coula sur sa joue jusqu’à ses lèvres. D’un coup de langue, elle disparut.



Ma queue, qui avait retrouvé une certaine mollesse, reprit immédiatement de la vigueur. Pas du style à laisser une demoiselle en détresse sexuelle, non mais !



Irina se releva brusquement et sa jupe retomba à ses chevilles.



De mon côté, je me briquai sommairement et courus dans la même direction. La course devait durer longtemps. Assez longtemps pour que je redevienne fou. Mon sexe tressaillait à chaque fois que j’entendais les bruits de pas de Irina.



Douleur !


Mon sexe voulait se détacher de moi comme si je n’allais pas assez vite pour lui.


« STOP !!! » cria un coin de mon esprit.

« Non, mais, tu rigoles ? Y a une salope en chaleur qui m’attend, moi ! »

« Stop ! Et repense un peu à tout ça. »

« Je ne sais plus penser ! Sauf à ces trous que je vais remplir ! »

« Et sa jupe ? »

« Quoi sa jupe ? Quand elle tombera dans mes bras, cette petite pute, il n’en restera pas grand-chose de ses vêtements ! »

« À propos, ça fait longtemps que tu portes cette veste bleue ? »

« Je n’ai jamais porté de veste bleue. »

« Ben, aujourd’hui, si. »

« … »

« Donc, puisque tu daignes m’écouter, tout en courant, pense un peu à sa jupe. »


Je parvins à m’arrêter de courir. La vision de sa jupe retombant jusqu’à ses chevilles se mêla à d’autres souvenirs. Ceux de sa main soulevant la même jupe, arrivant à mi-cuisse. Et enfin sa jupe qui recouvrait ses chevilles. Comme celle de Madame, comme celle d’Ambre. Et moi, vêtu d’une veste de même couleur.


« Faut expliquer longtemps, mais ça entre. »

« Tu parles d’une connerie ! C’est ma queue qui va rentrer quelque part ! »


En résumant les choses, on pouvait dire :

« que je vais me la farcir, cette salope ! »


Que j’étais paumé dans un Bazar en pleine ville, que des croque-mitaines au féminin m’attendaient dans une forêt de manteaux de fourrure et

« qu’après la pipe, je m’occupe de sa chatte ! »


Que mon sexe grandissait et grossissait tout seul. Sans compter qu’il semblait que mes réserves de sperme n’avaient plus de limites. Alors, les nageurs, c’est la surpopulation ? Ah oui,

« et son cul ! Comment j’vais la faire gueuler en m’enfonçant dedans ! »


Ne pas oublier ! J’entends des voix…


Dans mon malheur, j’eus de la chance. Car ces simples réflexions firent taire les voix. Je tendis l’oreille.

Rien.


Plus de voix idiotes, plus de bruits de pas. Irina avait encore disparu. Mon érection aussi. J’ouvris mon pantalon. Si elle n’avait pas doublé, ça en donnait l’impression. J’étais trop serré dans mon slip, même si mon sexe était au repos. Je décidai de le retirer et me rhabillai convenablement.


Et maintenant ? Retrouver Irina n’était peut-être pas la solution. Lorsque je pensais à elle, mon érection revenait et je devais chasser son visage de ma tête avec violence. D’un autre côté, il y avait d’autres femmes dans ce Bazar. Des personnes aussi incontrôlables que Céline, qu’Irina… que moi.


Après une courte hésitation, je retirai aussi la veste bleue. Elle n’était pas à moi, je ne savais pas ce qu’elle foutait sur moi et je n’avais aucune raison de la garder. Arrivé au bout du rayon, je regardai, malgré moi, si Irina ne se trouvait pas dans les environs. Peut-être m’avait-elle attendu un moment et avait trouvé d’autres consolations.


*


Les redites sont inutiles, je pense. J’ai erré longtemps, cherchant mon chemin, n’osant pas m’approcher de ce qui semblait être vivant. Il y avait un combat en moi. Entre ma raison et ma queue presque toujours en érection. Les personnes que j’observais de loin semblaient lisses et parfaites. Mes propres défauts physiques semblaient fondre. Mon ventre plat sans once de graisse et de muscle se payait, à présent, une naissance de tablette de chocolat. On ressemblait de plus en plus à des personnages d’une série télé. Comme cette fille, un peu rigolote, qui faisait de la pub pour « Buffy » et qui s’était déguisée comme l’héroïne.



Et elle prit une pose de combat, mais on voyait bien qu’elle n’en avait pas l’habitude.



« C’est reparti », pensai-je, lorsque mon sexe commença à se raidir.



Je m’éloignai vers les DVD, sans me faire d’illusions sur son contenu. Walt Disney ne devait pas faire fortune dans ce Bazar.


Évidemment.

Je ne fus guère étonné du spectacle qui apparut dès le premier rayon. Une fille seule se masturbait tranquillement en regardant deux types qui se dressaient devant moi. En tout cas, leurs queues étaient dressées. La bouche d’un troisième mec alternait d’un sexe à l’autre.

Ouais, ouais, ouais ! Classique, quoi.



Le rayon SM était le plus simple à éviter. C’était le plus bruyant. Zou ! Déviation de 90 degrés.


J’avais couru ce Bazar de long en large pendant des heures sans rencontrer âme qui vive et là… Des groupes, les uns sur les autres, ahanant comme des bêtes. Sur le coup, je fus un peu estomaqué par tant de monde baisant en cadence. Ma queue, par contre, ce ne fut pas une surprise, se mit au garde-à-vous. Mais concentré par ma recherche de Céline ou d’Irina, je parvins à refuser maintes invitations.


Au fur et à mesure que je soulevais une cuisse, un sein, une paire de fesses poilues ou non, pour vérifier qui était dessous, je sentais mon attirance, pour n’importe quel sexe, devenir douloureuse. Ce qui m’était toujours apparu comme de la boucherie devint un sujet de fantasme. Mon corps entier était humide, la sueur m’envahissait. Seule ma gorge restait totalement sèche. Une femme se jeta sur moi et m’embrassa violemment.



Elle aurait aussi bien pu me demander sa dose de cocaïne. Je parvins encore une fois à l’éloigner. Elle se laissa tomber par terre et, les jambes écartées, commença une furieuse masturbation.



Mon bas-ventre sembla se déchirer. L’insulte était sans doute la seule solution pour me faire craquer. Déboutonnant mon jean, je me glissai entre ses jambes. Agile de ses pieds, elle fit descendre le pantalon jusqu’à mes chevilles. D’un coup de rein, je m’engouffrai dans son sexe. Humide depuis longtemps, elle soutint l’assaut avec un râle de plaisir.


Ooh ! Bon sang ! Son jus était un baume ! Je glissais en elle et la douleur disparaissait. Ma colonne vertébrale lâcha une série de craquements à mon troisième va-et-vient pour, enfin, retrouver toute sa souplesse. Elle m’attira contre ses lèvres, ce qui fit craquer les os de ma nuque. Mais à peine avions-nous partagé ce baiser, qu’une seconde furie vint s’asseoir sur le visage de ma compagne et qu’une queue raide se présenta devant mon visage. Je ne perdis par une seconde en réflexion. Sortant ma langue, je lapai le sexe sur toute sa longueur.



Je me dégageai du trio en me frottant la bouche. Nullement gêné de ma fuite et encore moins impressionné par ma courte litanie, l’homme prit tout simplement ma place dans la chatte gourmande.


Je me reboutonnai et continuai à marcher dans cette Sodome de quartier. La douleur était revenue, plus féroce qu’auparavant, le sang cognant dans mes tempes. Une fièvre semblait s’être emparée de moi.


Si la plupart des groupes ne faisaient pas attention à moi, d’autres tentaient de m’entraîner dans leur orgie. Je résistais le plus possible. Ce n’était plus du sexe, mais de la boucherie. La vision de trois queues écartelant le même trou termina de m’achever et me coupa les jambes. Je vidai mes tripes dans un coin et tentai de me relever. Je tremblais de tout mon corps, sauf des jambes qui restaient flasques.


Tu m’étonnes ! Vu ce qu’il fallait pour faire grossir mon sexe, il en restait peu pour le reste de mes membres inférieurs. Tant pis pour les filles, il me fallait partir au plus vite ou craquer et perdre le peu de conscience qu’il me restait.


« Je rampais.


*



Une bonne sœur, encore vêtue de son voile noir, branle deux sexes raides, pendant qu’un troisième glisse dans sa bouche. Elle colle les trois bites les unes contre les autres et frotte son visage contre elles, en appelant son dieu.


Reptation…

Cris de jouissance. Cris de douleur. Hurlement féminin, trois femmes qui hurlent. Odeurs écœurantes et excitantes.


Reptation lente et douloureuse…

Une fille aux cheveux bleus me regarde, en léchant le corps de son amie. Plus loin, une autre, armée d’un gode-ceinture, encule son compagnon qui s’astique, mâchoire serrée.

Quelque chose a craqué, dans mon pantalon. Contractions !


  • — Hé ! Par ici, mon joli !

Je me redresse du mieux que je peux. C’est un flic. Non, une femme flic. Je tente de ramper, mais mes avant-bras, couverts de sueur, glissent sur le sol, tandis que la femme me tient les jambes. Elle tire d’un coup sec. Que de chemin perdu …


Elle s’agenouille, sort son arme et la pointe contre ma tempe.

« J’ai besoin d’un mâle rien que pour moi. Pas de chance, c’est tombé sur toi. T’es pas un dieu, mais tu bandes, c’est tout ce qu’il faut.


Elle veut se redresser et mon poing part pour atterrir contre sa tronche. Je ne voulais pas faire mal, mais bon. Déséquilibrée, elle lâche son arme et tombe dans un groupe de furies. Dès qu’elle est entre leurs pattes, son uniforme se transforme en loque. Des mains, des langues, des sexes s’emparent de son corps. Elle semble en être heureuse.


Reptation encore… toujours.

Mon sexe de nouveau raide. Je sens ma semence couler le long de mes cuisses.


Des voix :


  • — C’est le mec de tout à l’heure.
  • — T’as vu dans quel état, il est… Il a dû tomber sur une cassette SM.
  • — J’aurais été dans le même état, si tu m’avais pénétré avec ton gros machin.

On me tire par les bras, on me traîne, on m’éloigne de cet enfer de sexe.


  • — Il s’est pissé dessus, ou quoi ?
  • — À l’odeur, je dirais qu’il s’est éjaculé dessus.
  • — Oh putain ! Regardez ça.
  • — C’est humain, ça ?

Grognement lointain… Pas si lointain, après tout.


  • — Faites ce que vous voulez, mais, moi, j’me casse.

On me laisse tomber lourdement sur le sol. Ma tête claque par terre… Des étoiles, le grognement… une nouvelle envie de vomir me monte à la gorge.


D’instinct, je sais qu’il faut m’éloigner du nouvel arrivant. Je sais qu’il approche.

Les yeux fermés, je rampe. Lentement, trop lentement pour que cela ressemble à une fuite…

D’un coup sec, on me retourne sur le dos et, aussitôt, mon pantalon descend au niveau de mes chevilles. Mon cul me brûle.


Une langue nettoie le sperme qui s’est étalé sur mes jambes. Des lèvres, que je devine rouge sombre, frôlent mon sexe toujours raide.


Un nouveau hurlement, c’est le mien. Je refuse !


*


Je parvins à me redresser.» Assez, pour envoyer un coup de coude à mon croque-mitaine familier. Marala m’avait dit que les fruits des manteaux de fourrure ne quittaient jamais la forêt. Elle avait tort.


Mon coup l’éloigna assez de moi pour que je puisse prendre le temps de me relever. Mes jambes étaient chancelantes, mais il fallait que je tienne debout. Au premier pas, je fus déséquilibré par mon pantalon. Je voulus me retenir aux présentoirs, mais ces derniers, ne soutenant pas mon poids, me suivirent dans ma chute.


Vacherie !


Avec un grognement rageur, la femme me sauta dessus me mordit violemment une fesse avant de me retourner. Sans que je fasse un geste, Croque-mitaine fut éjecté en arrière par un coup de pied dans le ventre.



Le combat fut un rapide échange de coups de poing. Je n’en voyais pas grand-chose, mais j’espérais que ma Buffy remporterait la victoire.


Une ombre se profila sur ma droite. Le désespoir donnant quelques réserves insoupçonnées, je parvins à m’asseoir pour soutenir le nouvel assaut. Ce n’était pas un monstre, mais la fliquette de tout à l’heure. Elle n’était habillée que de son chapeau réglementaire et de son ceinturon où pendait son arme à feu. Mais plutôt, que de dégainer, elle me tendit un papier.



Elle laissa tomber mon PV sur le sol et s’éloigna.


« Ben là, ça se barre méchamment en sucette… »


Sans me prévenir, une main s’empara de mon sexe et je tournai la tête juste à temps pour voir la doublure de Buffy s’empaler sur moi.



Elle s’appliqua à me chevaucher, tout en enlevant le reste de ses vêtements qui n’avait pas cédé durant le combat. Derrière elle, je vis le corps de la femme blanche. Fallait pas se faire d’illusion, pour la perdante, j’étais le dîner du soir et pour la gagnante, un outil de masturbation.



Je sursautai malgré moi, ce qui arracha un cri de plaisir à pseudo-Buffy. Céline se tenait devant moi, habillée mode Bazar.



Je me suis longtemps demandé, quelle tête je pouvais faire, alors que je l’écoutais. Je pense que ça ne devait pas être triste. Je reconnaissais son corps, sa voix, mais ce n’était pas ses mots.


L’ai-je compris à ce moment ? Ai-je réellement compris que ce n’était plus Céline ?



Je reçus une violente gifle, qui ne m’aurait pas fait grand mal, dans mon état normal, mais, dans les circonstances, elle me laissa sans voix… ni gestes. Pseudo-Buffy se dégagea et se pencha en arrière pour approcher son anus de ma queue. Toujours prête à rendre service, Céline maintint mon sexe immobile, à la verticale et ce dernier se retrouva bientôt pris dans un étau qui n’avait rien de désagréable.


Elle montait, elle descendait. Lentement.


Une nouvelle énergie s’empara de mon corps. Je me dégageai de l’emprise puis, avec une force peu commune pour un type de mon gabarit, je soulevai ma tueuse de femmes blanches pour l’obliger à se mettre à quatre pattes.



Je l’enculai sans ménagement. La douleur que me procurait ce trou étroit n’était sans aucune comparaison avec le bonheur pervers de la garder en mon total pouvoir. Pseudo-Buffy hurlait sans que je sache si c’était de plaisir ou de douleur. À côté de nous, Céline enfonçait ses doigts dans son sexe sans rien rater du spectacle.



Sans faire attention à ce que je venais de dire, Céline se pencha sur le cul de pseudo-Buffy et cracha sur ma queue. Je la pilonnais sans faiblir, sentant, malgré tout, mon corps se déchirer en deux.


Plaisir…

Je sentais mon jus monter le long de mon sexe, la pénétration était de plus en plus facile, l’orifice moins serré et plus humide. Je devinais que la fille se caressait. Céline, dans son coin, les yeux rivés sur nous, faisait des efforts pour enfoncer son dernier doigt, dans la chatte.


Douleur…

Une petite décharge électrique se propagea dans mon bras. Finalement, j’avais du mal à suivre le rythme que je m’étais imposé. Une pointe de côté se déclara. La nausée qui m’avait assailli quelques minutes auparavant revint à la charge.


Plaisir ! / Douleur !

Un premier spasme. Mon corps se figea. J’étais enfoncé jusqu’à la garde. Une nouvelle décharge électrique envahit tout le côté gauche de mon corps. Céline avait réussi à enfoncer sa main. Un second spasme de plaisir. Je voulus libérer ma jouissance dans un cri, mais aucun son ne sortit. Seul un long rot s’échappa de ma poitrine, mais aucun son ne parvint à mes oreilles. Je savais que pseudo-Buffy hurlait de plaisir. Rien, sinon un vrombissement sourd. Je sentis son corps se contracter cinq ou six fois avant qu’elle ne s’effondre par terre. Coincé entre ses fesses, je fus entraîné dans sa chute.


Rien. À part le sol froid. Ma vision se limitait à son dos que je voyais bouger au rythme de sa respiration saccadée. Le bruit de fond s’était tu.


Je tentai de soulever ma main.

Rien.


Au bout d’une seconde ou deux, je m’aperçus que je ne respirais plus. Comme un poisson hors de l’eau, je tentai d’avaler une bonne dose d’oxygène pour me soulager.


« Bordel, respire, bougre de con ! Respire ! Danse une Polka, mais respire !! »

Rien.


Seuls mes yeux…. Seul mon cœur… Pour l’instant.


Ma vision se brouillait et je pensais à toute la machinerie interne de mon corps. À mon cœur. Il me faisait mal.


Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux, sur la plaine ?

« Pourquoi je pense à ça, moi ? »



Mon cœur !


Puis ce fut le noir total.