n° 09343 | Fiche technique | 34113 caractères | 34113Temps de lecture estimé : 20 mn | 29/06/05 |
Résumé: Rencontre avec une femme plus âgée que moi, coquine et un peu nympho, qui mène une curieuse vie, pour mon plus grand plaisir... | ||||
Critères: fh fplusag inconnu fépilée magasin essayage collection volupté voir exhib lingerie fellation cunnilingu pénétratio fsodo portrait | ||||
Auteur : Jeff Envoi mini-message |
Emeline est une femme d’un tout petit peu plus de quarante ans. Mais surtout, si vous la rencontrez, ne lui dites pas que je vous ai révélé son âge, car elle en serait furieuse. On a les coquetteries que l’on veut, après tout. Bref, c’est une grande femme, en ce moment plutôt blonde, enfin avec des mèches blond cendré qui viennent éclaircir des cheveux très courts. Son regard vif, d’un bleu presque azur, fait penser à la mer Méditerranée, après un bon coup de mistral.
Elle promène nonchalamment un corps sculptural. Ses seins, placés hauts et fermes ont un honnête volume. Si vous les voyez de plus près, ils ont de petits mamelons d’un rose tendre soutenu et de petits tétons pointus qui, si vous n’y prenez pas garde, pourraient même vous éborgner. Son ventre est plat. Pas seulement quand elle est allongée sur le dos. Non, même debout, son ventre reste plat. Mais ne lui demandez pas comment elle l’entretient, chacun garde ses petits secrets. Ses grandes jambes sont fuselées à souhait. Les cuisses fermes, se terminent en deux globes pleins qui attirent invariablement le regard, la main, et plus si affinités. Les cuisses, qu’elle aime à vous tenir écartées devant les yeux, cachent une intimité mise en relief par un entretien méticuleux. Cet endroit est épilé de près et vous permet de découvrir deux lèvres jointes brunes, légèrement pendantes, un tantinet fripées, qui viennent enserrer le capuchon de son long clitoris qui plonge du haut de la vulve et en cache une partie. Plus haut encore, taillée ras, formant une sorte de pointe de flèche, la toison pubienne semble vous indiquer, lorsqu’elle est nue, où il faut porter son regard, dans le genre, « Suivez la flèche, mon bon ami ! ».
De son oreille pend une longue chaînette, qui vient battre le large décolleté qu’elle affiche en permanence, hiver comme été. C’est qu’Emeline n’a pas froid aux yeux, ni au corps. Depuis que je la connais, rares sont les fois où je l’ai vue trembler de froid. Non, bien au contraire, comme on dit de temps en temps dans son quartier, « Emeline ! C’est une chaude ! ». Et les seuls moments où j’ai vu la chair de poule hérisser sa peau blanche et satinée, douce comme du velours, c’est quand elle tremble de plaisir, qu’elle se donne, toute à sa jouissance.
Lorsque je l’ai rencontrée pour la première fois, j’étais en train de faire des courses avec une amie (juste une amie et pas autre chose, alors n’imaginez rien d’autre que ce qui est écrit !). Comme souvent, je me retrouvai au milieu du rayon lingerie de la Samaritaine… C’est toujours là où j’aboutis invariablement et inéluctablement quand j’accompagne mes amies ou mes copines dans leurs courses (comme si les femmes n’avaient pas d’autres lieux où entraîner les hommes qui sont en leur compagnie quand elles font les magasins). Bref, nous étions en train d’errer de rayon en rayon, elle, à la recherche de dessous chics et pas chers, moi à la traîne, contemplant, sans véritable passion, soutien-gorges et petites culottes largement exposés et étalés sur des silhouettes de femmes mannequins, ou des morceaux de fils de fer, et, de temps en temps, obligé de donner un avis (censé être éclairé) sur telle ou telle forme ou couleur. Bref, rien de bien passionnant à se mettre sous la vue, ni sous la dent. Et tandis que mon amie farfouillait dans les bacs de lingeries fines, mes yeux ne cessaient de contempler cette foule de femmes qui nous pressait. À deux pas de moi, les bras encombrés par des sacs et quelques pièces d’une lingerie rouge sombre, m’est apparue Emeline. Au premier regard, au milieu de cette foule dense qui se compressait, là, je n’ai pas réellement fait attention à elle. J’ai juste remarqué que c’était une fausse blonde, d’une quarantaine d’années, aux yeux bleus, au visage avenant. Son corps m’était caché par la foule. Et pourtant, nos regards se sont croisés, accrochés. L’espace d’un simple instant. Elle m’avait souri. Un sourire de complicité en même temps que de compassion. Puis, elle s’est remise à farfouiller dans le bac qui était devant elle et moi, j’ai continué à lorgner autour de moi.
Son nom, je ne l’ai su que quelques minutes plus tard, quand, attendant cette fois devant les cabines d’essayage que ma chère copine veuille bien terminer son choix, le rideau d’à côté de sa cabine s’est entrouvert et une tête m’a apostrophé.
Bêtement, j’ai tourné la tête, certain que cet appel ne pouvait pas s’adresser à moi…
J’avais ouvert de grands yeux. Que voilà une drôle de façon de faire… de demander à un inconnu son avis. Voici, pensai-je alors, une femme qui n’a pas peur…
Et je me suis approché, aussi curieux qu’indiscret.
Fichtre ! Que cette femme est superbement bien foutue, remarquai-je en glissant ma tête entre le rideau cramoisi et la fine paroi.
Devant moi, le spectacle était – vous l’imaginez bien – particulièrement charmant, un brin croquignolet.
En string et en soutien-gorge, presque transparents, mi-bas gris perle, Emeline s’admirait et se laissait admirer dans la grande glace de la petite cabine blanche. Je dois avouer que je ne m’attendais pas à pareil spectacle. Le souffle un peu court, à cause de l’émotion et d’une timidité naturelle, les yeux écarquillés pour ne rien perdre du spectacle qui s’offrait à ma vue, je l’ai contemplée un instant. D’ailleurs, le fait qu’elle m’ait demandé mon avis me permettait justement toutes les audaces : celle de la contempler, de l’admirer, et surtout de prendre mon temps.
Et c’est ce que j’ai fait. J’ai pris mon temps.
Consciente de ce moment très particulier où un homme, inconnu, admire pour la première fois une femme en tenue plus que légère, Emeline a fait plusieurs tours sur elle-même, mettant ses bras en l’air, pour faire remonter sa poitrine et bombant le torse pour la rendre plus attractive, tout en jouant avec ses hanches, d’un imperceptible petit balancement pour montrer la souplesse de son bassin et la fermeté de son fessier.
Bigre ! Quelle belle femme ! Alors que j’étais toujours silencieux, mais passablement excité par cette vision intimiste, dans un dernier tour sur elle-même, elle m’a demandé :
Et alors que je pensais ma prestation terminée, avant de retirer ma tête en arrière, j’ai jeté un dernier coup d’œil quand elle m’a arrêté dans mon geste de recul :
Et devant mes yeux, de plus en plus ébahis et ouverts, elle a dégrafé son soutien-gorge rouge en me laissant voir deux magnifiques seins, bien plantés et fermes, munis de deux tétons pointus rose tendre. Puis elle a fait rouler les bords de son string pour me laisser contempler ses fesses, blanches, fermes entre lesquelles je pouvais deviner une intimité, plus que je ne la voyais. Dans le reflet de la glace, je contemplai aussi un ventre plat, portant quelques rides et une toison courte et entretenue, taillée en forme de flèche montrant la jointure des cuisses. Et en deux secondes, elle avait enfilé un autre modèle, noir, en dentelle légère.
Elle a attrapé un soutien-gorge assorti, arachnéen, l’attachant avec rapidité et d’une main ferme, et dans un geste très féminin, a replacé le mamelon dans la couture du bonnet. Sous ses doigts, la peau semblait très élastique, souple et douce…
Les mains crispées sur le rideau d’un côté et la fine paroi de la cabine de l’autre, j’ai essayé de me tenir droit, de ne pas perdre l’équilibre. Avec un sourire de sympathie et d’encouragement, elle a recommencé son manège de tours sur elle-même pour me faire admirer sa petite tenue. En même temps, elle a murmuré :
Comme je restais un peu obnubilé par le spectacle qu’elle m’offrait, j’ai tardé à répondre et, pensant que je n’avais pas entendu, elle a repris, un peu plus haut :
La question qui tue ! Moi, je ne préférais rien du tout…moi, j’aime quand les femmes sont accessibles et disponibles, immédiatement. Toutes ces dentelles selon moi c’est du temps perdu à chercher « comment défaire le soutien-gorge sans trop paraître empoté, ni trop entreprenant ». Sans compter qu’aucun fabriquant n’est seulement fichu de mettre une attache normalisée et simple à enlever… Alors, j’ai répondu… à l’instinct :
En réalité, mais je ne l’ai su que plus tard, le choix de la couleur lui importait peu. Mais ceci est plus loin dans cette histoire.
Cette fois, j’allais bel et bien retirer ma tête, quand une fois encore, elle s’est adressée à moi…
Et cette fois, elle s’est penchée vers son sac, en tira une carte bristol qu’elle m’a tendue.
J’ai lâché le rideau et déplié mes doigts pour attraper la carte. En contemplant le petit morceau de bristol blanc, j’ai marmonné :
Voilà comment j’ai rencontré Emeline, la coquine.
Presque à l’heure dite, je sonnai à la porte d’Emeline, dans un quartier chic de Paris. Elle ne devait pas être très loin de la porte, ou son appartement était minuscule, car elle est venue m’ouvrir instantanément. Je me suis retrouvé devant cette belle femme, mûre, dans le corridor.
Au passage, je notai que la peau de ses joues était soyeuse, douce et qu’elle sentait un lourd parfum capiteux.
Emeline m’a regardé un instant et m’a souri.
Nous sommes entrés dans un salon, tout blanc. Les murs, le parquet, les meubles, le tapis… tout était blanc. Immaculé. Le mobilier était très contemporain. Il me semblait en décalage avec la personnalité d’Emeline, mais après tout, je ne la connaissais pas réellement. Seulement de vue… Et à cette évocation, voilà que mon sexe se mettait à se redresser dans mon pantalon. Hum ! Soyons discret et tandis qu’elle allait chercher un plateau dans la pièce à côté, discrètement, une main dans la poche, j’ai empoigné mon sexe et l’ai positionné de façon à le rendre moins visible, juste question de ne pas jouer les satyres immédiatement.
De retour dans la pièce, les bras chargés d’un plateau, elle m’a invité à m’asseoir sur une sorte de pouf, en forme de poire, tandis qu’elle prenait place dans un fauteuil. Je me suis laissé tomber sur le cuir blanc et me suis enfoncé. Je descendais… descendais… Et face à moi, presque à ma hauteur, j’ai découvert… Emeline, les jambes largement écartées, nue…
Crénom ! Quelle vue ! Quel choc !
Sous mes yeux, en panoramique, l’intimité imberbe de ma charmante hôtesse.
Deux lèvres grasses, légèrement pendantes, un peu brunes, un peu ridées, collées l’une à l’autre. Au-dessus, je pouvais parfaitement voir le capuchon du clitoris qui venait en partie les recouvrir, sur près de la moitié…
À cette vision, des picotements m’ont parcouru le corps et une décharge électrique a fait tressauter mon sexe déjà excité par la simple évocation des images de la veille…
Et malgré cette vision, ses jambes largement écartées, elle faisait l’innocente et nous avons parlé de tout et de rien, durant quelques minutes… mais je dois vous avouer que je n’étais pas beaucoup à la conversation et cela devait certainement se voir, ou s’entendre, car au bout de quelques secondes, Emeline a avancé ses fesses encore un peu plus au bord du fauteuil ; avec un curieux éclat dans ses yeux bleus, elle m’a proposé de venir rendre un hommage lingual à son intimité. Et comme pour mieux m’inviter, elle a basculé sur le dos dans le fauteuil, troussant sa jupe et écartant encore plus les jambes en les posant sur les accoudoirs… J’ai eu l’impression que mes yeux me sortaient de la tête, ma bouche devint archi-sèche, ma langue pesait trois tonnes…
Mû par le ressort de l’excitation, je me suis extrait de mon pouf-poire et j’ai avancé ma tête vers cette intimité ouverte, déjà luisante de désir et qui n’attendait que ma bouche, ma langue et mes lèvres pour s’ouvrir un peu plus. Et me voilà, à genoux devant ce tabernacle offert, bisouillant le haut des cuisses, nues, à la limite des bas noirs.
Le contact de la peau des cuisses m’a survolté, érotisé, excité. Elle était douce, satinée, soyeuse. Elle sentait le musc et aussi une légère transpiration aigrelette. Mes lèvres ne se sont attardées qu’un petit moment en cet endroit avant de s’approcher de son entrejambe. Emeline retenait sa jupe avec ses doigts.
Le buisson pubien formait réellement une sorte de flèche qui semblait indiquer le chemin du plaisir. J’y ai fourré mon nez, en découvrant quelques odeurs capiteuses et entêtantes qui m’ont fait tourner la tête et ont déclenché une série de spasmes dans mon pantalon.
Du bout des lèvres, du bout de la langue, je sentis le velouté des poils, puis l’interruption du système pileux et je fus au contact de la peau légèrement plissée, du haut de sa vulve. Plis dans lesquels je me suis perdu. Du bout de ma langue, je léchai, suçotai et tentai de pénétrer les plis, replis et flétrissures de cette peau chaude, odorante, humide. Sous ma langue, je touchai la tige longue et déjà dure du clitoris qui bandait et se tendait. Par petits coups de langue, j’en mouillai la petite hampe et, en arrivant au bout, je lui appliquai une aspiration des lèvres et le décalottai.
A cette aspiration, j’ai entendu le souffle d’Emeline s’accélérer et se saccader. Elle devait aimer ce genre de caresse, car de ses deux mains, elle m’a plaqué le visage contre son ventre et il m’a fallu toute la force de mon cou pour résister à la pression, obtenir un peu d’air et récupérer ma marge de manœuvre. Du bout des dents, je suis allé cueillir le petit bout de chair pointu et glissant et l’ai fait rouler pendant que ma langue l’agaçait.
La respiration d’Emeline s’est interrompue immédiatement pour laisser place à des grognements rauques.
Puis, j’ai abandonné son clitoris et ma langue est descendue sur l’ouverture de son intimité.
Au contact de mes lèvres, de ma langue, comme une corolle de fleur, son sexe s’est ouvert et m’a livré un large méat, douceâtre, glissant, luisant, suintant. Ma langue en a rapidement fait le tour et a titillé l’entrée hérissée de picots et petits bourrelets de chairs qui se sont écartées sous mes petites pressions. Voilà, j’étais à l’entrée de son sexe. Lieu secret, où une humidité sirupeuse a envahi ma bouche, lubrifié mes lèvres, excité ma langue.
J’usai de cette dernière comme d’un petit pénis et lui ai donné de petits mouvements rapides de va-et-vient qui ont eu pour effet de contracter le ventre et les muscles. Sous mon menton, je sentis couler le plaisir et accélérai encore. Les mains autour de ma tête se sont crispées et ont bloqué mes mouvements. Contre mes oreilles, je perçus les muscles des cuisses se contracter et se refermer sur moi. Emeline jouit. Largement. Longuement. Dans ma bouche est arrivé un flot gluant de cyprine tandis que mon nez, à hauteur du méat urinaire, a reçu une longue giclée d’un liquide fade et chaud.
Emeline était une femme fontaine !
A peine les étreintes de ses muscles desserrées, ma langue est remontée et mes lèvres sont allées cueillir à nouveau son clitoris.
Cette fois, la bouche serrée, j’ai aspiré le plus possible le clitoris, le plus loin possible. C’était à présent une tige dure, qui se courbait légèrement et était largement décapuchonnée. Du bout de la langue, je le suçai comme un pénis. Immédiatement, il a tressailli, s’est tendu, a encore durci, et s’est mis à bander.
Emeline se contorsionnait. Elle ahanait. Elle serrait ma tête de plus en plus fort en s’aidant de ses cuisses. Malgré cet étau, je continuai ma succion. Je la tétai. Je l’aspirai. Je la suçai. Je la mordillai. Avec quelques difficultés, j’arrivai à remuer ma bouche et lui imprimai une sorte de succion sous forme d’oscillations, comme si les rôles étaient inversés. Les conséquences ne se sont pas fait attendre. Dans un feulement rauque, qui m’est arrivé étouffé, j’ai perçu la jouissance humide et forte qui me trempait le menton et dégoulinait dans mon cou.
Tout en continuant à bécoter le clitoris, j’ai espacé lentement mes succions et les muscles des jambes qui m’emprisonnaient se sont peu à peu relâchés. Emeline en a profité pour glisser un peu plus sur le rebord, ce qui m’a permis de repositionner ma tête contre son ventre trempé de plaisir. Et alors que ma langue passait à grands coups sur l’entrée de son intimité et déclenchait les premiers tressaillements de plaisir, j’ai pointé mon pouce vers sa rondelle. J’en distinguais les petits replis, les petites excroissances qui formaient le muscle anal et se resserraient vers l’entrée. J’ai entrepris d’aller en gratouiller l’entrée qui s’est ouverte et m’a autorisé le passage.
Du bout du doigt, j’ai senti les parois s’humidifier, puis devenir de plus en plus glissantes. J’avançais, de plus en plus loin, de plus en plus profondément et entamai une forme de mouvement de piston pendant que ma langue trifouillait l’entrée de son sexe, allant le plus loin possible dans son intérieur. De mon autre main, je tentai d’aller lui masturber le clitoris, mais les positions étant ce qu’elles étaient, mes doigts eurent du mal à l’atteindre et je l’abandonnai au profit de ses seins.
Malheureusement, je n’ai pas eu le temps de les atteindre que déjà une nouvelle giclée de plaisir, m’inondait la figure, me noyait, m’étouffait. Les cuisses d’Emeline se sont refermées autour de ma tête avec un claquement mou, étouffant au passage le cri rauque qui la libérait de sa jouissance.
Enfin, après quelques longues secondes qui me parurent des minutes, l’étreinte des cuisses m’a libéré et j’ai pu enfin reprendre mon souffle, essuyer mon visage trempé d’elle, me redresser et surtout tenter de soulager l’extrême tension de ma mâchoire qui venait d’être mise à rude épreuve et qui était à la limite de la tétanie.
J’étais toujours à genoux devant l’intimité dégoulinante d’Emeline, elle aussi semblait marquer une pause dans sa jouissance pour reprendre son souffle. Son ventre se soulevait par petits coups et de temps en temps, j’observais que ces légers soubresauts lui envoyaient de longs spasmes dans les cuisses. La tête renversée, une main sur la poitrine, l’autre dans mes cheveux, jouant avec eux, nous avons marqué une longue pause dans mon lutinage.
Tranquillement, elle a refermé ses cuisses, s’est redressée. Les deux mains sous les seins, les empaumant fermement, faisant pointer ses tétons entre ses doigts, elle s’est penchée vers moi.
La bouche ankylosée, les lèvres sèches, je les tendis vers les bouts rose tendre, durs, pointus. Sous mes lèvres, irritées, j’étais en contact avec une peau douce, aux petites ridules saillantes et ultra sensibles. J’aspirai le bout qui m’était tendu. Je le suçotai, je le mordillai, je le tétai. Sous ma langue, je l’excitai, le lapai, le maltraitai, l’irritai. Ce traitement devait convenir à Emeline car son souffle redevenait celui d’une forge, ahanant. Puis, sans crier gare, sans aller jusqu’au bout de sa jouissance, elle a retiré son mamelon de ma bouche, s’est penchée un peu plus vers moi et m’a rapidement embrassé sur les lèvres pour mieux me basculer en arrière.
Maintenant, elle descendait vers moi et c’était elle qui s’occupait de moi. La tête à moitié relevée, je la contemplais dans son œuvre.
Les lourds seins dodelinaient sous elle, la croupe surélevée, elle s’activait des lèvres, des mains, de la langue sur mon corps.
Au fur et à mesure, elle me déshabillait, semant autour de nous mes pauvres vêtements.
Avec une certaine brusquerie, elle me les arrachait plus qu’elle ne les défaisait. À peine étais-je nu qu’elle est venue me mordiller les tétons, comme si c’étaient ceux d’une femme. Sous la vivacité de ses mordillements, je les ai sentis se durcir, pointer comme les siens, quelques secondes avant. Et durant ces moments où mon plaisir augmentait, sa main se faisait caressante, baladeuse. Elle jouait avec mes poils et ses doigts entraient en contact avec mon sexe, droit, excité et prêt à exploser. Elle l’a enveloppé d’une douceur chaude et câline, en a assuré la fermeté par quelques adroits va-et-vient le long de ma hampe dure et tendue, prête à exploser à la moindre pression supplémentaire. Du bout de ses ongles longs, elle est venue irriter le bout de mon pénis, puis est descendue soudainement jouer avec mes bourses, immisçant un doigt fouineur vers mon petit trou qui s’est contracté à cette arrivée soudaine et inhabituelle.
Mon souffle s’est fait court. Mon excitation est encore montée de quelques crans. J’ai senti ses cheveux me balayer le ventre et j’ai été aspiré, comme par enchantement, par une bouche douce, chaude, moelleuse, gourmande…
Sous l’effet de la surprise, j’ai poussé un léger cri de plaisir et mon sexe, dans sa bouche, a tressauté et est venu buter au fond de sa gorge. D’une langue habile, elle a entrepris de me lécher tout le sexe en l’avalant de plus en plus loin… accentuant mon plaisir, énervant mon corps… au point qu’il m’était devenu impossible de me retenir plus longtemps. Et dans un long cri rauque, je me suis libéré dans le fond de sa gorge de ma tension, de mon excitation.
Sans surprise, Emeline m’a gardé dans sa bouche. Elle a accéléré le rythme de sa succion et m’a avalé, continuant à traire mon sexe, comme la fermière avec le pis de la vache… Ah ! La vache… que c’était bon… Et ma raideur qui ne mollissait pas… Au contraire, il me sembla que mon sexe durcissait encore plus… Emeline, toujours penchée sur mon ventre, continuait de me sucer… mais il me sembla que sa bouche se faisait de plus en plus légère, ses dents, pourtant toujours acérées, plus douces… Enfin elle m’a lâché et sans que je n’aie à bouger, elle est venue m’enfourcher. Devant mes yeux, ses deux majestueux seins. J’avançai la bouche vers les tétons durs et pointus, et les embrassai l’un après l’autre, puis recommençai à la mordiller. Pendant ce temps, je sentis le sexe d’Emeline, trempé, envelopper le mien. Sa main, fermement accrochée, le dirigea sûrement vers le sien. En quelques coups de reins, de ventre, en quelques roulis des hanches, elle s’est installée, empalée, embrochée sur mon pénis et a entamé une lente danse du bassin qui a fait monter notre plaisir, notre excitation.
Je m’activais sur ses seins avec la bouche et mes mains descendaient dans son dos, empoignaient ses fesses, les enserraient avec les paumes pour accompagner le va-et-vient qui la faisait monter et descendre à un rythme de plus en plus endiablé. Nous avons atteint tous les deux cet instant de jouissance, d’extase, où l’on ne sait plus si l’on souhaite que sa partenaire cesse de bouger, accélère encore plus, ou bien s’il faut aller se nicher au creux de son ventre ou encore rester à son entrée… Et le bassin d’Emeline continuait à gigoter, relançant le plaisir… comme si ce plaisir devenait soudain une source inépuisable…
Par instinct, je l’ai renversée et me suis niché au plus profond de son intimité. Une position qui devait la contenter et lui sembler agréable car elle a noué ses jambes autour de mes reins en m’étreignant de ses cuisses. Par ses simples contractions, elle arrivait à m’immobiliser et en même temps à masser ma hampe fichée au plus profond de sa personne pour encore jouir…
Ruisselant de transpiration, le souffle court, le sexe toujours excité, elle m’a libéré enfin… et sans chercher à reprendre mon souffle, inquiet pour ma vigueur masculine et de peur qu’elle ne retombe épuisée, j’ai proposé à Emeline d’adopter une nouvelle position… d’elle-même, elle s’est retournée et m’a tendu sa croupe rebondie, largement ouverte, prête à m’accueillir…
D’une main ferme, elle a mis fin à mes quelques tâtonnements et m’a dirigé vers son petit trou. Mon sexe a buté contre l’anneau musclé, fripé, humide, chaud et ouvert. D’une simple poussée, avec la complicité d’Emeline, mon sexe l’a pénétrée là, doucement. L’anneau m’enveloppait, me massait au passage étroit et m’a absorbé. Ma poussée s’est calquée sur le souffle rauque d’Emeline qui me demandait d’aller toujours plus loin, toujours plus vite… et notre chevauchée érotique a repris… jusqu’à l’apocalypse, au feu d’artifice final, à l’explosion de ma jouissance et de la sienne… avant que je retombe épuisé, ahanant, les jambes tremblantes, sur son dos…
Plus tard, après avoir repris notre souffle, après une longue douche durant laquelle elle m’a nettoyé coquinement le sexe avec sa bouche et sa langue, je lui ai promis de revenir la voir, dans quinze jours…
Épilogue
Bien entendu, et vous l’aurez bien compris, Emeline est devenue un rendez-vous régulier et incontournable dans mon agenda.
Mais c’était toujours moi qui allais chez elle… enfin, chez elle ?!
Elle me recevait toujours à la même adresse. Pourtant, ce n’était jamais dans le même appartement que nous nous retrouvions. Une fois au cinquième, l’autre fois au rez-de-chaussée, la fois d’après au quatrième…
Curieusement, au début de cette étrange relation, je n’avais pas fait franchement attention à ces changement de lieux… Nous avions toujours mieux à faire que de se préoccuper de ce « simple détail »… Bien souvent, soit en arrivant, soit en partant d’un nouvel appartement, cela m’intriguait, mais je n’avais pas eu la curiosité de lui poser la moindre question… Je m’étais même fait la réflexion, un soir, en sortant de chez elle, qu’Emeline devait être la concierge de l’immeuble et qu’elle profitait de l’absence des locataires ou des propriétaires pour aller s’ébattre dans leurs lieux de vie… car jamais nous n’avions pénétré dans une chambre. Nos ébats étaient toujours cantonnés au salon, quelques fois plus hardiment à la cuisine, et quand réellement elle avait le feu au derrière, ce qui était quand même souvent le cas, dans la salle de bain. Mais dans les chambres, jamais… Au gré des appartements, les décors changeaient, de l’ultra moderne du premier étage droite à la décoration alambiquée et rococo du cinquième gauche, je m’étais fait la réflexion que les habitants avaient des goûts éclectiques… mais tout cela était resté dans le non-dit, dans le fond de mon cerveau…
Bien sûr, quand entre amis, j’évoquais Emeline et ses lieux changeants, il y avait toujours une bonne âme pour m’interroger sur les raisons qui pouvaient pousser une concierge à expérimenter sa vie sexuelle dans les divers habitats des gens sur qui elle était censée veiller. Et je n’avais aucune réponse à leur apporter. Alors nous passions le reste de la soirée à supputer… à imaginer et finalement à fantasmer !
Nous nous imaginions, les uns et les autres, fréquentant la concierge de certains immeubles chics de Paris, où pouvaient loger quelques célébrités, et aller faire l’amour dans leur living, en leur absence…
Quand même, une fin d’après midi, après avoir longuement fait l’amour, dans l’appartement cossu du second droit, je me suis décidé à aborder cette question avec Emeline.
Emeline me regarda, semblant ne pas comprendre ma question. Un coude sur l’épais tapis, le sein posé sur l’avant-bras, l’autre bien accroché sur son torse, les jambes allongées et sagement croisées.
Il me sembla, soudain, que mon insistance était presque outrecuidante. D’autant qu’Emeline me fixait droit dans les yeux. Elle avait à ce moment-là un regard brillant et amusé. Il me semblait même qu’elle trouvait dans cette situation particulièrement quelque chose de drôle… de presque cocasse.
Et sur ces dernières paroles, elle éclata d’un immense et grand rire, tomba sur le dos et tout son corps fut secoué par son rire… Interloqué, je la contemplai, à mon tour, en me penchant au-dessus d’elle.
Et son rire redoubla…
Je restai coi et bête. Comment ça ? Elle était la propriétaire de tous les appartements… La seule option que je n’avais même pas envisagée…
Et Emeline m’expliqua qu’elle avait fait décorer chaque appartement dans un style qu’elle aimait, chaque fois différent et cela lui permettait de choisir où elle a envie de vivre, un jour, une semaine, un mois… Et pour ce qui était du côté pratique, elle avait tout centralisé dans l’ancienne loge de la concierge, justement. Là, elle faisait sa cuisine, entreposait sa garde-robe. Pour le reste, elle se promènait avec sa trousse de toilette et de maquillage, son sac de nuit…
Je dois avouer que je suis resté benêt… mais cela ne m’a nullement éloigné d’elle. Nous continuons à nous voir, dans ses appartements, chaque fois différents, il y en a seize en tout… et toujours dans les salons, jamais dans les chambres… mais ça, je ne l’ai pas encore éclairci…
Voilà l’histoire d’Emeline, la célibataire, héritière d’un imposant immeuble dit de « rapport », qu’elle a détourné de son terme trop financier pour elle, afin de lui affecter uniquement celui de « rapports sexuels »…
Emeline, la coquine…