n° 09352 | Fiche technique | 11799 caractères | 11799Temps de lecture estimé : 8 mn | 02/07/05 |
Résumé: Quand les souvenirs remontent à la surface... | ||||
Critères: fh fplusag voir fellation | ||||
Auteur : Armel (Libertin sentimental) Envoi mini-message |
DEBUT de la série | Série : Retour d'images... Chapitre 01 / 02 | Épisode suivant |
Rencontré en stage, ce petit bout de femme m’avait tout de suite enflammé l’esprit. Peut-être dix ou quinze ans de plus que moi, d’un charme élégant, elle avait le don de provoquer des sensations troubles au creux de mon corps dès qu’elle m’approchait ou m’adressait la parole. Toute menue, sa silhouette était un appel à la luxure. En ce début de printemps, chaque fois que nous nous rencontrions, elle portait de vaporeuses jupes à fleurs d’où s’échappaient ses jambes satinées. Sa minuscule poitrine se devinait à peine sous les chemisiers. Seuls quelques pulls moulants (sûrement portés à dessein certaines fois) arrivaient parfois à en sculpter la forme timide. Malgré son âge – pas si avancé, avec le recul, la petite quarantaine – elle avait un petit cul formidable, comme fraîchement sorti du moule. Une splendeur naturelle qu’elle allait par la suite m’offrir à plusieurs reprises.
Dès notre première rencontre, elle avait cherché le contact. Ses yeux avaient tout de suite brillé et les miens s’étaient remplis de cette petite lumière de désir. Quelquefois, avec certaines personnes, c’est quelque chose qui se manifeste à la seconde où la voix prend une intonation particulière, où le corps prend des attitudes singulières. Cela ne se décrypte pas de manière intellectuelle, mais c’est un instinct enfoui au plus profond de nous-mêmes, sûrement depuis la nuit des temps, qui remonte à la surface.
Malheureusement, tout cela se déroula au milieu d’une assistance qui ne permettait nullement l’écart que nos pensées du moment nous auraient fait commettre. De toute façon, nous n’allions pas attendre longtemps avant de connaître les ébats charnels que je vais vous raconter.
«…Sous un prétexte futile, elle m’invita un soir. Je la trouvai seule, son mari absent pour je ne sais quelle raison. Nous avons juste parlé ce soir-là. Ce n’est qu’avant de partir que, n’y tenant plus, elle m’enserra brusquement dans ses bras, m’offrit ses lèvres et sa bouche dans leur plénitude. Je goûtai avec gourmandise cette délicieuse mère de famille lascive, dont le corps s’agrippait au mien avec une ardeur troublante. Nos lèvres se séparèrent, luisantes, puis se joignirent à nouveau, cherchant dans un souffle fébrile à s’imprégner du goût de l’autre. Impossible, encore une fois, ce soir-là, d’aller plus loin et de nous laisser entraîner par nos sens à vif : sa fille dormait non loin de là, quelque part dans la maison.
Étroitement serrés l’un contre l’autre, nous n’arrivions pas, néanmoins, à cesser nos jeux de langues et de salive. J’emprisonnai son visage entre mes mains et replongeai sans vergogne vers son palais et ses papilles avides, tandis que son étreinte me gardait désespérément contre elle. Je sentais avec quelle force elle voulait m’avoir à elle, me garder contre son ventre. Sa pression s’exerçait au creux de mes reins.
Dans la demi-obscurité de l’entrée, il fallut bien envisager la séparation, une nouvelle frustration. Mais nous savions l’un et l’autre que nous devions impérativement ne pas laisser le temps nous séparer trop longuement. Nous en convînmes, et rendez-vous fut pris.
Sur le retour, j’étais dans tous mes états. Cela avait été d’une intensité rare mais, curieusement, rien n’avait été du domaine du sentiment… Et je suis persuadé, aujourd’hui, que c’est la raison pour laquelle je n’ai eu aucune retenue avec elle par la suite. Cependant, jamais je ne fus irrespectueux, humiliant ou violent : cela me fait horreur. Nous y avons chacun trouvé notre compte, voilà tout.
J’étais très jeune à ce moment-là et une porte nouvelle s’ouvrait devant moi. Malgré le temps qui passe, je suis toujours convaincu, comme alors, que le sexe, c’est très sérieux. Je veux dire qu’il ne faut jamais le prendre à la légère. Cela n’empêche pas du tout de s’amuser.
C’est d’ailleurs aux alentours de ces évènements que j’ai entendu, lors d’un reportage télévisuel, un acteur américain de cinéma porno des années soixante-dix parler de son métier à cette époque, et surtout des actrices qu’il avait pu rencontrer en tournage.
Pour lui, les actrices actuelles ne supportaient pas la comparaison : autrefois, il avait tourné avec de vraies femmes, « à l’âme sombre et complexe ».
Cette réflexion me hante toujours.
Voir cet homme évoluant dans un milieu soumis à l’opprobre la plus totale, l’assumer et montrer ainsi son intelligence, m’a profondément touché. Ne jamais mépriser. Je déteste les gens méprisants, quelle que soit leur origine.
Sa remarque n’avait rien de passéiste : il faisait simplement le constat de l’évolution industrielle de sa profession.
Pour en revenir à mes souvenirs, que faire en attendant notre prochaine rencontre, sinon ronger mon frein ?
Quand je vois par la fenêtre sa voiture se ranger sur le parking, je sens la fébrilité me gagner. Je regarde sa tenue, j’essaie de deviner ce qu’elle peut bien avoir mis dessous… Ce qui est frappant, c’est la répétition du désir sexuel. Et pourtant, le plaisir est toujours renouvelé. Puis, fugaces, les questions passent dans mon esprit : elle est si belle, vais-je être un amant à la hauteur de son désir ? Je suis conscient de ma fragilité. Je sais que, sexuellement, je ne suis pas une machine de guerre ! Ce n’est pas grave, je m’en accommode.
On frappe doucement à la porte, elle entre furtivement, de peur d’être aperçue par les voisins. Nous retrouvons alors, derrière la porte fermée, notre étreinte de l’autre soir.
Sur le canapé, nous faisons durer le plaisir. On bavarde, on prend un café. Sa jupe est passablement relevée sur ses jambes fines, gainées de soie. Bas ou collant ? Elle me laisse y poser la main, m’embrasse à nouveau. Ses cuisses s’écartent d’elles-mêmes, mais je ne remonte pas encore plus haut. Elle adopte une position plus décontractée, sur le côté, une épaule appuyée sur le dossier, plus chatte. Pour cette première fois, elle préfère la chambre. Je l’y entraîne par la main.
Debout devant le lit, nous sentons que tout se met en branle et que plus rien ne peut nous arrêter. Je la dépouille de presque tout, découvre les bas et le porte-jarretelles, un petit soutien-gorge d’adolescente. Je la rassure sur son corps menu. Il me plaît. Une fois débarrassés de leur enveloppe, ses tout petits seins se tendent instantanément sous mes doigts. Les tétons très durs, sans aréoles, se dressent, loin devant. Sous la succion de mes lèvres, ses gémissements commencent à résonner dans la pièce.
J’adore ces petits bouts de chair sombre !
Je prends le temps d’explorer la peau de son joli fessier, le creux de ses reins, la jointure des cuisses et du bassin avant de faire tomber sa culotte à ses pieds.
Je suis nu également lorsque je m’accroupis devant elle, avec sous les yeux le triangle aigu et fin de sa motte à peine voilée par un léger duvet brun. On aperçoit aisément la fente entre les grandes lèvres qui remontent très haut sur le pubis. J’y pose presque religieusement un doigt pour l’écarter et aller y chercher la manifestation de son plaisir. Lorsqu’il revient de son voyage, un mince fil transparent et liquide le relie encore un instant au velours qu’il vient de découvrir.
Un troisième larron commence à se manifester et sort légèrement de son écrin. J’écarte alors le compas de ses jambes pour m’y asseoir, la tête basculée en arrière. Ses mains se saisissent de mes cheveux pour m’attirer entre ses cuisses. Mes lèvres ouvertes épousent sa forme et je m’abreuve, je m’abreuve avec volupté. Je ne suis jamais rassasié de ce breuvage et de cette douceur. Son bassin tremblant se soude à ma bouche et ses gémissements félins redoublent.
Mon sexe n’est encore qu’à demi-gonflé. Lorsque je me relève, je l’incite à s’en emparer, ce qu’elle fait avec une infinie douceur. Je mets quelque temps à bander plus franchement : il faut m’apprivoiser. Elle s’assoit sur le bord du lit, ma verge toujours dans la main. J’ai très envie de sa bouche également, elle le sait. Elle me regarde. Elle n’aime pas trop ça. Pourtant, après l’avoir câliné avec application, elle glisse lentement l’organe de chair à l’intérieur, surmontant son appréhension. Ses va-et-vient précautionneux et ses doigts flattant les bourses finissent par lui faire atteindre une taille raisonnable et par m’amener tout près du point critique. J’ai envie que ça dure, de profiter au maximum de cet instant…
Je sors de cet antre mouvant et chaud pour plonger à nouveau du chef vers cette chatte que je commence à adorer. Je sens qu’elle jouit, bien qu’elle ne prononce pas un mot, mais ses cris ont changé de registre, plus rauques, plus profonds…
J’apprendrai avec le temps qu’elle est capable de jouir à répétition, d’une longue suite d’orgasmes rapides et épuisants. Je la replie littéralement, ses cuisses presque collées à sa poitrine et là, la porte de son ventre s’ouvre. Et cette première visite de son vagin est à la hauteur de mes espérances. Large au début de la pénétration, il s’adapte lentement à son inquisiteur en se contractant.
Un étui parfait.
La route de pubis à pubis se réduit, jusqu’au contact, où nos buissons se rencontrent. Elle est très belle lorsque son ventre palpite à chaque frottement de mon gland sur ses muqueuses glissantes à souhait ! Mes coups de reins l’ébranlent et elle se cabre.
Ouh là ! Il faut que je me calme un peu, sinon, tout va partir trop vite. Je stoppe un instant, emboîté dans ce moulage capitonné.
Comme elle braille ! Les voisins en ont sûrement plein les oreilles. Je m’en fous ! J’ai envie d’en profiter à plein. Quand je lui demande de se retourner, elle s’exécute volontiers et me présente son derrière de façon si obscène ! La petite fleur sombre lovée au fond de la vallée entre ses fesses attire mon regard.
Non, pas encore, plus tard…
Je recommence alors mon voyage au creux de ce couloir souple qui m’absorbe jusqu’aux couilles, ivre de cette poésie lubrique qui nous agite tous les deux dans une offrande sauvage. Je ne cesse de lui caresser le creux du dos, les hanches, le fessier. Puis je me retire à nouveau. Elle a encore eu un orgasme, violent et bref.
De nouveau sur le dos, la tête sur l’oreiller, elle me serre contre elle et m’amène à empaler une ultime fois son sexe. Et la décharge ne tarde pas à venir. Les pensées en fusion, je laisse la jouissance m’envahir et lâcher mon foutre au fond d’elle. Du foutre ! Du sperme ! Je veux l’en remplir, lui en verser des litres dans les entrailles ! Je n’arrive pas à m’arrêter de la pénétrer ! Je voudrais m’enfoncer encore plus loin, là, là, là, dans les tréfonds obscurs de son corps, gonfler son ventre de laitance, remonter plus haut, encore et encore, l’envahir de la chair dilatée de ma pine, jusqu’au cœur !…
Je n’en peux plus. Je fixe mon regard dans le sien, hagard. Elle s’est mordu une phalange en jouissant avec moi, plus calmement que les autres fois. Et durant cette accalmie, seuls quelques mots se sont échappés de ses lèvres :
… »