n° 09367 | Fiche technique | 24629 caractères | 24629Temps de lecture estimé : 16 mn | 05/07/05 |
Résumé: Notre première expérience avec un autre couple. | ||||
Critères: 2couples ecriv_c | ||||
Auteur : Béatrice et Olivier (Un couple très uni et très coquin) |
Depuis quelques semaines, nous avions pris l’habitude de sortir au restaurant ou au cinéma avec une collègue d’Olivier. Nous avions sympathisé et passé de bonnes soirées entre copains. C’était en juillet et ils nous ont invité à passer le week-end avec eux dans leur maison de campagne en Sologne. Nous en avions discuté avant d’accepter. Entre une soirée et un week-end il y a une grande différence, et nous n’étions pas sûrs que cela fût une bonne idée.
Nous arrivâmes assez tard dans la soirée de vendredi, les embouteillages de sortie de Paris nous avaient retardé, aussi nous dînâmes rapidement tous les quatre et puis dodo.
O. : Il est aux environs de 6h30. Nous nous éveillons toujours vers cette heure-là. Le soleil filtre à travers les persiennes. Une belle journée nous attend. Mais il est trop tôt pour se lever. Je me tourne et viens me blottir dans le dos de Béatrice qui est en chien de fusil.
B. : Que la chambre est silencieuse, nous percevons le chant des oiseaux, ce qui est inhabituel pour les Parisiens que nous sommes. Je sens Olivier qui se rapproche de moi et vient tout près, comme nous en avons l’habitude….Je me sens plus réceptive à la moindre sensation, et le contact d’Olivier me laisse présager une suite des plus délectables ! Je bouge légèrement pour sentir son sexe tout contre le bas de mon dos…J’aime ça, et Olivier le sait.
O. : Nous adorons traîner au lit comme ça. C’est notre plaisir du week-end. Je sens Béatrice bien plaquée contre moi. Doucement, je passe un bras et viens enrober un de ses seins. Dans cette position, je peux l’emprisonner tout entier et sentir son poids dans ma main. C’est une caresse que j’adore, et je crois qu’elle ne la déteste pas. Nous pouvons rester de longues minutes comme ça, goûtant juste le plaisir de sentir le corps de l’autre.
B. : La main d’Olivier sur mon sein me fait frémir de plaisir, je suis attentive à chaque parcelle de peau, je sens son souffle sur mon cou et son sexe qui a cette érection matinale que j’aime tant…Mais, prenons le temps de savourer chaque instant, chaque sensation. Très doucement, je me tourne sur le dos pour qu’Olivier puisse prodiguer les mêmes caresses à l’autre sein….
O. : Je passe ma tête sous son bras et la pose juste au-dessus de son sein. Ma main va caresser son autre sein. Je sens la douceur de sa peau sous mes lèvres et au creux de ma main. C’est un instant très agréable ! Sentir son sein durcir au contact de ma paume et sentir son autre sein durcir sous l’action des petits bisous que je lui fais. Nous jouons ainsi un moment, entrecoupant ces caresses par des moments de repos. Une certaine partie de mon anatomie commence à ne plus dormir du tout.
B. : Tout en étant attentive aux caresses d’Olivier, je ne peux m’empêcher de saisir doucement ses couilles dans ma main et d’en suivre les courbes le plus lentement possible, de les délaisser momentanément pour sentir son pénis durcir alors que je l’effleure à peine, tandis que ma main monte légèrement pour caresser son ventre, juste au-dessus de son pénis que je sens de plus en plus dur.
O. : Tiens ! Béatrice est de plus en plus éveillée ! Je me retourne sur l’autre côté, c’est elle maintenant qui est dans mon dos. Je sens ses seins et son bassin se plaquer contre moi, hummm. Mais, mais qu’est-ce que cette main qui s’insinue ? Non, non, Béatrice, c’est trop tôt ; je serre les cuisses. Elle ne peut me tenir. J’entends un petit soupir dans mon dos ; je sens un petit bisou dans mon dos, puis le poids de sa tête qu’elle pose sur l’oreiller. Nous restons ainsi quelques instants, puis je m’endors
B. : Visiblement, mon Olivier désire me faire languir…à moins qu’il n’ait prévu une surprise, car ce n’est pas dans ses habitudes de ne pas poursuivre….Bon, prenons patience, fermons les yeux et entrons vite dans ce monde onirique qui permet à tous les fantasmes de s’assouvir. Tiens, dans un demi-sommeil, je perçois le bruit d’une certaine agitation, dehors, juste devant nos fenêtres….
O. : Un bruit de vaisselle et de couverts m’éveille. Je me tourne, Béatrice est également éveillée, un petit sourire au coin des lèvres. Un coup d’œil à la montre : 8h30 ! En effet, il est temps de se lever. Aux travers des fentes des volets, je vois que nos hôtes (appelons les Katy et Emile) sont en train d’installer la table du petit déjeuner sur la terrasse. Béatrice me rejoint … vient me faire des bisous dans le cou. Allons, ce n’est pas possible de laisser Katy et Emile tout faire. Il faut descendre les aider. Allez, au boulot !
B. : Vite, je couvre ma nudité. Olivier aime tant mon kimono rose, il est très légèrement transparent, mais je me sens si bien dedans. De son côté, il revêt son kimono japonais, celui que je lui ai offert … Nous descendons, non sans que nos mains respectives ne prennent la liberté de quelques caresses furtives mais délicieuses… Les baisers qu’il me fait dans le cou ont le don de me mettre en émoi et il le sait fort bien… De mon côté, je lui effleure le haut des cuisses espérant l’émouvoir aussi. L’atmosphère est à légèreté et l’humeur est badine, mais chut, ce n’est pas sérieux…
O. : Nous avons rejoint Katy et Emile. Bisous de bonjour et fin de la préparation du petit déjeuner. Nous bavardons de choses et d’autres en grignotant les croissants. Je ne peux m’empêcher de remarquer les coups d’œil d’Emile. D’accord, le kimono de Béa est légèrement transparent, mais vraiment très peu. Par ailleurs celui de Katy est coquin aussi. Pas transparent du tout, mais il a tendance à glisser et à laisser entrevoir ses cuisses. Cela fait deux ou trois fois qu’elle le remonte, non sans que nos regards ne se soient croisés. Et, vu la pointe de malice que j’y ai entrevue, je me demande s’il glisse vraiment tout seul ? Nous discutons ainsi un bon moment, élaborant le programme du week-end : courses, repas, piscine … Deux ou trois glissades de kimono après, je me mets à penser qu’elle a vraiment de jolies cuisses. Nous nous levons, direction toilette et courses au marché du village.
B. : Tiens, c’est curieux, il me semble que le baiser d’Emile s’attarde un peu plus qu’il ne faudrait… Je regarde Olivier qui est très occupé avec les croissants et je trouve que, brusquement, il parle un peu plus vite que de coutume ! Est-ce le fruit de mon imagination ? L’air est vraiment très léger, je me sens bien avec Olivier à côté de moi. Je ne peux m’empêcher de poser de temps en temps une main légère sur sa cuisse, non sans remarquer les coups d’œils qu’il lance aux cuisses de Katy. De mon côté, je ne peux que constater que le regard d’Emile se complaît à se poser sur moi et je ne peux m’empêcher de sourire, car il a dans le regard une chaleur qui me trouble, ce qui évidemment n’est pas pour me déplaire.
O. : Le reste de la matinée se passe plus simplement. Toilette à l’eau froide, brrr ! Et je pars avec Emile pour les courses, au village d’à côté. Retour vers 11h45. Pendant ce temps, nos femmes ont eu le temps de préparer le déjeuner et nous les rejoignons sur le bord de la piscine. Pourquoi diable ont-elles éprouvé le besoin de ne pas mettre de soutien-gorge ? Béatrice est très jolie ainsi, mais mes regards sont comme aimantés par les seins de Katy. Elle a une poitrine que je qualifierais de voluptueuse. Une poitrine à la fois lourde et pleine qui accompagne chacun de ses mouvements. Heureusement, l’eau est là pour me sauver la mise. Nous nous y retrouvons tous les quatre pour un jeu de ballon. Mais, est-ce vraiment une bonne idée ? Ce jeu de ballon qui pourrait être si innocent est en fait très érotique : que de frôlements sous prétexte de jeux….
B. : Olivier deviendrait-il joueur…? Je n’aime pas trop ce jeu de ballon, trop d’ambiguïté, de frôlements… Rapidement, je ressors de l’eau… Mes cheveux sont trempés et collent à ma peau… J’ai envie de soleil et de calme pour retrouver mon sang-froid ! Je ferme les yeux, allongée sur la chaise-longue, occupée à calmer les battements de mon cœur. Je sens des lèvres qui déposent un doux baiser sur mon épaule ; sans ouvrir les yeux, je souris et tourne mon visage pour sentir des lèvres sur les miennes. Quelle douceur dans cet effleurement, quelle sensualité ! Tiens, il s’éloigne de moi… Pourquoi ? Ce n’est pas l’habitude d’Olivier… Je regarde, un peu inquiète ; je me rends compte que je suis seule avec Emile ; Katy et Olivier sont en train de sortir de l’eau ! Mais alors….ce baiser ! Je regarde Emile, je suis de plus en plus troublée !
À ce moment, le téléphone sonne et Emile se lève pour décrocher, je ne peux m’empêcher de le suivre du regard !
O. : Juste au moment où j’aide Katy à sortir de la piscine, le téléphone sonne. Je ne sais si c’est la surprise de la sonnerie ou autre chose qui la surprend, mais elle trébuche, je la rattrape et elle se retrouve dans mes bras. La sensation est loin d’être désagréable, je sens ses seins contre mon torse et son bassin plaqué contre moi, mais, du coin de l’œil, je vois Béatrice qui nous observe avec un demi-sourire.
B. : Je suis terriblement troublée, d’abord par le baiser d’Emile ; je suis étonnée de ma réaction, car je me surprends à avoir secrètement envie d’un autre homme que mon mari… Mais je suis troublée aussi lorsque je vois alors Olivier et Katy : elle est dans ses bras, je ne puis m’empêcher de leur sourire, je sens que l’atmosphère devient un peu électrique ; j’hésite mais, au fond de moi, je sais que nous avons tous les deux envie d’une nouvelle expérience. Emile me trouble vraiment beaucoup et j’ai envie de cette douceur que je sens au fond de lui, mais n’allons pas trop vite… Aussi, j’appelle Olivier pour qu’il me mette de la crème dans le dos.
O.. Je rejoins B. qui m’appelle. Elle est à plat ventre, si belle, si tentante. Je l’enduis de crème solaire. Les jambes, les cuisses, j’adore ses cuisses. Je m’insinue entre elles et m’y attarde autant que la décence le permet. Puis je lui enduis le dos, et je dois avouer que mes mains s’attardent un peu sur le côté de ses seins, là où la peau est si douce ! Mais toute chose a une fin. Béatrice se retourne, me regarde tendrement, j’ai bien envie de continuer et de l’enduire aussi sur cette face, mais elle récupère le flacon, me dit « merci » et commence à s’enduire elle-même. Dommage !
B. : J’en veux un peu à Olivier et je n’ai pas envie de lui faire plaisir… J’ai envie d’autres mains sur mon corps, et Emile qui n’est toujours pas revenu… Je me sens un peu délaissée aussi, je m’étire en prenant l’air détaché, je sens mon cœur qui bat très fort. J’envie un peu Katy qui a toutes les attentions d’Olivier, je le connais bien et je sais à quoi il pense et quelles sont ses envies !
O. : Je suis sur le point de m’asseoir lorsque Katy me dit : « Et moi ? Tu ne vas pas me laisser brûler ! » Je suis un peu étonné. Je ne m’attendais pas à ça. Et Emile qui ne revient pas ! Je vois Béatrice qui me regarde avec un sourire mi-figue mi-raisin. Je lui souris, hausse les épaules et prends le flacon que me tend Katy. Ce sont pourtant les mêmes gestes que j’ai faits il y a deux minutes avec Béatrice, mais cela me fait un effet totalement différent. Les mollets, ça va. Mais lorsque j’attaque les cuisses et que Katy écarte les jambes, cela me fait comme une boule au creux de l’estomac. Je fais cependant de mon mieux, tout en essayant de rester le plus « sage » possible. Béatrice continue de me regarder, et j’ai bien du mal à traduire son sourire ! Enfin j’en termine, le dos, les épaules ! Ouf, je commence vraiment à avoir chaud.
B. : Je vais l’étriper ….plus le temps passe et plus je pense qu’Emile va avoir de moi tout ce qu’il veut et même encore plus, pour peu qu’il revienne vite !
O. : Je m’apprête à rejoindre ma chaise longue lorsque Katy me dit « Tu ne vas pas faire les choses à moitié ? » Je me retourne, la regarde, elle est maintenant sur le dos et me tend le flacon d’huile solaire. Là, je dois avouer que je ne sais que faire. Mon regard va de Katy qui semble me défier à Béatrice qui, visiblement se demande comment je vais réagir. Cette situation dure quelques secondes puis, comme dans un rêve, je vois ma main se saisir du flacon. Un regard à Béatrice, son regard à tourné à l’orage, elle hausse les épaules et nous tourne le dos.
B. : Là, je le hais carrément, je suis furieuse et si seule… Emile, dépêche-toi… Je sais qu’Olivier ne va plus s’occuper de moi, et d’ailleurs il n’a pas intérêt à m’approcher pour le moment, j’ai envie de mordre et, en même temps, je sens cette complicité qui nous lie tout de même, si bien que je m’adoucis un peu et tente d’imaginer la réaction d’Emile…
Je me demande où nous allons comme cela….
O. : Cette situation est irréaliste. Je suis en train d’enduire d’huile le corps de Katy. Je commence par les jambes, doucement, la taille, les bras … Elle me regarde, visiblement amusée de la situation. Je suis sur le point de m’arrêter mais, de la tête, elle me fait signe que non et du regard me montre ses seins ! Je regarde Béatrice, elle nous tourne le dos. Tant pis, la tentation est trop grande. Je commence à enduire sa poitrine. Mais nous savons l’un comme l’autre que ce n’est qu’un prétexte et je sens ses seins durcir au contact de mes mains.
C’est à ce moment qu’Emile réapparaît. Il nous regarde, prend l’air amusé puis va s’allonger sur la chaise longue face à Béatrice.
Je ne sais plus que penser, Katy, elle, semble beaucoup s’amuser de la situation.
B. : Enfin, Emile revient… Il s’installe juste en face de moi, je lui souris, et en le regardant dans les yeux lui demande de me passer de l’huile solaire… Comme Olivier l’a fait avec Katy. Olivier me regarde ; tiens, il n’a pas l’air ravi ! Mais moi, j’adore, j’adore le regard d’Emile, les mains d’Emile qui prennent tout leur temps pour me caresser la taille, les seins… Sournoisement, je remarque que je ne le laisse pas indifférent et c’est ce moment que je choisis pour m’emparer du flacon d’huile et lui proposer de lui rendre le même service et de lui passer moi-même de l’huile sur le corps ! Il s’asseoit au bout de ma chaise-longue, et moi je passe les jambes de chaque côté de son dos, mes cuisses enserrant les siennes, je me serre un peu contre lui et, doucement, je commence par les épaules ; instinctivement, je pose rapidement mes lèvres sur son cou (ciel ! ! ! je perds la tête) ; Olivier n’a heureusement pas vu ce geste furtif mais, moi, j’ai senti Emile frémir… Et c’était délicieux, ses mains s’appesantissent sur mes cuisses, je commence vraiment à brûler…stop, au secours, où allons-nous comme cela !
Calmons-nous un peu, Emile regagne son transat, je ne le quitte pas des yeux et me plais à imaginer la suite, je n’ai plus envie d’arrêter, je regarde Olivier qui a un sourire un peu crispé, j’en profite pour m’étirer de bien-être et Olivier, qui me connaît bien, sait ce que cela signifie ; je lui souris et ferme les yeux, mais juste assez pour me permettre d’observer le regard d’Emile qui se croit libre de me regarder comme il en a envie… S’il savait comme son regard me brûle et dans quel état je suis… Mais, chut !
O. : La matinée se termine ainsi, à lézarder au soleil, la tête pleine de pensées confuses. Vers treize heures, nous décidons de passer à table. Nous nous levons et là, stupeur, je vois Katy enfiler un chemisier, une minijupe et, le plus naturellement du monde, passer les mains sous sa jupe pour enlever son slip de bain et le mettre à sécher. Bien sûr, on ne voit rien, mais le fait de la savoir nue sous sa jupe me donne des idées totalement inavouables. Béatrice aussi a vu. L’air provocateur, elle fait de même !
B. : Là, je ne sais pas ce qui me prend, je ne réfléchis pas et spontanément, je fais comme Katy… Est-ce pour faire enrager Olivier ou pour plaire à Emile… Je ne sais pas trop, une chose est sûre, mes sens ont pris le pas sur ma raison…
O. : Nous passons à table et nous réalisons que nos hôtes, prétextant les traditions, nous ont installés à leur côté. Je me trouve donc face à Béatrice, Katy à côté de moi. Dès le début, je suis troublé. Pourquoi diable garde-t-elle toujours les cuisses écartées ? Mon esprit divague et imagine ce que mes yeux ne peuvent voir. Nous mangeons les entrées, attaquons le plat de résistance, lorsque je m’aperçois de l’absence de la main d’Emile. Et, vu la position de son bras, j’ai bien l’impression qu’il l’a posée sur la cuisse de Béatrice. Je regarde celle-ci, elle me regarde, son expression me fait froid ! Elle a parfaitement réalisé ce que je pensais, et sa seule réaction est un demi-sourire de défi.
B. : J’accepte la main d’Emile sur ma cuisse et je ne demande même que cela et, à ma stupeur, j’ai même envie de beaucoup plus… Ma main se pose sur la main d’Emile et la guide un peu plus haut, juste à l’orée de ma chatte qui est de plus en plus réceptive. Je ne quitte pas Olivier des yeux, mes sens sont tendus vers la quête d’un désir fou, j’ai vraiment envie d’Emile …
O. : Je ne peux voir ce qui se passe sous la table. Mais, visiblement, d’après les mouvements d’Emile, il est en train de caresser les cuisses de Béatrice qui semble ne pas l’en empêcher. Elle a toujours cet air de défi dans le regard.
Katy aussi a parfaitement compris, et pose sa main sur ma cuisse, d’un mouvement semblant parfaitement naturel, mais beaucoup trop haut pour que ce geste soit innocent.
B. : À mon tour, je pose la main sur la cuisse nue d’Emile, je sens un imperceptible mouvement de ses reins … Mon désir en devient presque douloureux, il choisit ce moment pour me caresser intimement, cela me fait l’effet d’une décharge électrique, je suis déjà au bord de la jouissance. Pour le freiner, je referme les cuisses sur sa main et le regarde alors en souriant pendant que ma main effleure son sexe déjà très dur. Je n’ose plus bouger, ma main est maintenant sur son sexe, je suis attentive à tous ses tressaillements, je ne quitte plus Olivier des yeux, il n’est pas en reste, lui non plus… Est-ce un jeu entre nous ?
O. : Je vois parfaitement cet air de provocation qu’a Béatrice. Cela me torture et me défie. Je pose la main sur la cuisse de Katy, je la sens tressaillir et ouvrir encore plus les cuisses pour venir à ma rencontre. Je sais qu’elle est nue sous sa jupe si courte. Béatrice me regarde, regarde mon bras…imagine-t-elle aussi ce qui se passe ? Je ne peux retenir ma main, doucement je remonte, je sens les cuisses de Katy largement ouvertes, ma main vient frôler son intimité bouclée. Je sens son bassin doucement basculer pour venir à mon contact.
B. : J’observe Olivier et je lis le désir dans ses yeux, je vois Katy qui est prête à l’accepter, leurs mains s’égarent sous la table tout comme les nôtres ! Nous en avons envie tous les quatre, alors pourquoi pas, je ne trompe pas Olivier et il ne me trompe pas puisque nous sommes complices…
O. : J’ai parfaitement vu le mouvement de Béatrice. En me regardant droit dans les yeux je l’ai vue basculer son bassin vers l’avant. Nous continuons à bavarder comme si de rien n’était. Comme si nous ne savions pas ce qui se passait sous la table. Ma main caresse l’intimité de Katy, elle est toute ouverte et trempée. Mes doigts glissent le long de ses lèvres intimes. Elle a glissé sa main sous mon slip de bain et caresse doucement mon sexe dressé. D’abord le gland, puis en descendant doucement jusqu’aux couilles qu’elle enrobe de ses doigts. Je suis sûr qu’Emile et Béatrice font de même. Où cela va-t-il nous mener ?
C’est à ce moment que le téléphone sonne, rompant le charme. Emile se lève et nous pouvons tous voir son sexe dur moulé par son maillot. Béatrice regarde le sexe d’Emile puis me regarde avec toujours ce demi-sourire.
B. : La sonnerie du téléphone nous interrompt…maudit téléphone… Emile se lève et je peux admirer son sexe moulé dans son maillot de bain… Mon envie de le suivre est terrible, mais je fais un effort pour ne pas bouger et l’attendre, le cœur battant et le sexe palpitant !
O. : Le coup de téléphone est pour moi, un problème à Paris, je dois rentrer de suite !
Je retourne sur la terrasse. Béatrice a la main sous la nappe, mais je vois parfaitement qu’elle est en train de caresser Emile. À mon approche, elle ne bouge pas et continue son lent mouvement. Mes yeux sont comme bloqués sur ce spectacle.
Je les informe alors du fait que nous sommes obligés de rentrer sur Paris.
Katy et Emile proposent alors d’héberger Béatrice pour la fin du week-end et de la ramener à Paris dimanche soir.
Quelle va être la réaction de Béatrice ? Visiblement elle hésite, me regarde, baisse les yeux le temps de réfléchir. Que le temps me semble long. Visiblement elle est tentée, mais effrayée à la fois, car elle sait ce qui signifierait son acceptation.
B. : Quel dilemme, en fait Olivier me demande de choisir… Lui ou mon plaisir charnel ! Avec peine, je dis que je vais réfléchir, mais j’ai du mal à renoncer à ce qui avait si bien commencé… On dirait que le charme est rompu ! La raison va-t-elle reprendre le pas sur les sens… ?Je ne le sais vraiment pas !
O. : Béatrice a dit qu’elle allait réfléchir. Nous débarrassons la table et nous installons pour le café. La situation me semble irréaliste. Nous parlons de tout et de rien, prenant l’air très détaché, alors que nous savons tous ce que l’autre couple est en train de faire. Le plus dur étant de ne pas réagir aux caresses très intimes. Katy a complètement sorti mon sexe et je peux voir sa main le caresser lentement, doucement. Sa jupe est maintenant complètement remontée, elle a les cuisses grandes ouvertes et je peux voir son sexe s’ouvrir sous mes caresses.
B. : Emile me caresse avec ardeur et je fais de même, mes mains s’appesantissent sur sa verge, sur ses couilles, je suis très ouverte et trempée, ses doigts n’arrêtent pas de me caresser doucement, je meurs d’envie de m’asseoir face à lui, ma chatte serait en contact avec son sexe cela tourne à l’obsession … Mais il me faut renoncer car Olivier vient de se lever et parle de partir… Allons, Béa, renonce, c’est Olivier que tu aimes. Olivier me regarde et je vois un peu d’inquiétude dans ses yeux… Il n’en faut pas plus pour me décider et lui dire que je pars avec lui !
O. : Qu’aurais-je fait, si elle avait accepté ? Je ne sais. Que serait-il arrivé ?
Nous ne le saurons jamais. Peu de temps après, ce furent les vacances d’été, puis Katy et Emile furent mutés à l’étranger. Nous les avons perdus de vue !
Voilà, comme nous vous l’avions dit au départ, cette aventure nous est arrivée il y a bien des années. Les premiers jours nous n’en parlâmes pas, faisant comme s’il ne s’était rien passé. Puis, un soir, nous évoquâmes ce week-end si particulier et nous finîmes par admettre l’un et l’autre que ce fut un moment très troublant et très agréable.