Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 09380Fiche technique8017 caractères8017
Temps de lecture estimé : 6 mn
08/07/05
Résumé:  Un sauna très étrange, un couple hésitant, un autre qui se montre...
Critères:  grp couple inconnu sauna volupté voir exhib fellation pénétratio partouze init tutu
Auteur : Poulain      Envoi mini-message
Vapeurs de rêve

Pfiouuu… Fait chaud ici. Et puis ça sent bizarre…


Voici cinq minutes que nous sommes dans la cabine et déjà nous perlons à grosses gouttes. Tu es installée sur le petit banc dans le coin, je suis assis sur celui qui est en longueur et, pour une fois, je ne me touche pas.


On se regarde en souriant, l’œil malicieux et nos corps nus. Détente, rêveries, moiteur, nous ne parlons pas. Dans l’autre coin, il y a le dispositif sur lequel se trouvent les pierres qui chauffent et l’eau que l’on peut verser sur les pierres afin qu’elles dégagent d’autres vapeurs. Mais je ne pense pas y retoucher avant la fin de cette demi-heure. Je suis bien, je me délasse, je ferme un peu les yeux…


Soudain la cabine tremble. On entend un roulement mécanique. La cabine bouge puis s’arrête et se tait. On se regarde, un peu inquiets. Tu as ce sourire qui trahit une interrogation. Le verrou de la porte de la cabine s’ouvre, la porte reste close. Nous n’entendons rien de plus. Nous nous interrogeons du regard et ce regard demande "Qu’est-ce qu’on fait ?"


Poussés par la curiosité, nous entrouvrons la porte. On ne distingue pas grand-chose, mais nous pouvons constater que l’extérieur n’est pas le même que celui par lequel nous sommes entrés. L’air est moins chaud qu’ici mais tout de même vaporeux. Un homme passe nu devant nous. Il nous fixe un moment et nous dit :



Tu me demandes :



Je te réponds :



J’ouvre la porte en grand et descends la petite marche en premier. Tu me suis de près, collant tes seins contre mon dos, je te prends la main. La vapeur est omniprésente et nos pieds trempent dans une eau chaude. Je me cache le sexe d’une main, tu te caches derrière moi et nous avançons timidement. L’espace doit être grand, et il y a d’autres personnes qui traversent les volutes. Mais que font-elles ?


Ça chuchote ça et là, nous avançons encore. Le mystère est aussi épais que le brouillard et nous nous sentons vulnérables. Je vois des fesses, des fesses d’homme on dirait. Cet homme nous tourne le dos. Il semble trembler mais nous ne voyons pas bien. Nous le contournons pour ne pas le gêner et toi, (mateuse !) tu jettes un coup d’œil pour savoir ce qu’il fait. Tu as l’impression qu’il se branle, cette idée t’excite mais tu ne m’en souffles mot, tu sais comme je peux être jaloux parfois.

Cette fois, tu en es sûre : il se masturbe. Il tient son sexe érigé et le branle lentement. Si tu ne vois pas bien le visage de cet homme, tu peux par contre voir son sexe, ses couilles, son gland et sa main aller et venir…

Une question te vient à l’esprit : "Et s’il éjaculait ?"

Une sensation te vient dans le corps : "J’aimerais bien le voir jouir…"

Puis de nouveau une question : "Mais qu’est-ce qu’il fixe ?"


Tu reprends, un peu abasourdie, ton chemin vers moi, ma main te servant de guide et, lorsque ton regard se détache du sexe de l’homme, tu te cognes la tête dans mon épaule.



Tu te frottes la tête, je me tourne vers toi en souriant et en murmurant :



Et tu restes sans mot devant ce que tu découvres. Tu as d’abord honte, et puis tu t’inquiètes, enfin tu t’habitues. Tu devines bien ce qu’il y a au centre de cette ronde. Tu connais bien ces bruits de baisers, ces petits clapotis de fesses, cette respiration profonde qu’échangent avec retenue les deux protagonistes qui s’étreignent sous nos yeux. Personne autour ne semble faire le malin et gâcher l’instant entre ces deux êtres. Autour, il semble y avoir autant d’hommes que de femmes, mais nous ne pouvons pas deviner ceux que nous avons en face de nous. Notre pudeur s’envole et nous ne savons trop que faire.


Si je veux continuer à regarder, comment me jugeras-tu ? En as-tu envie, toi aussi ? Et quand bien même, saurons-nous nous l’avouer ? Et si nous partons de suite, de quoi nous priverons-nous ?

C’est à cet instant que tu attires mon regard vers la droite. Une femme suce son homme avec générosité, ce qui te permet de jeter un coup d’œil furtif sur l’état de mon membre déjà grand, mais sans rien de plus. Eh oui, toi aussi t’es jalouse !


Je me détourne d’eux pour t’adresser un clin d’œil, et c’est le premier regard que nous échangeons toi et moi, depuis que nous sommes descendus dans l’arène. On s’embrasse, je passe une main sur ton dos, notre complicité reprend ses droits, nous pouvons nous détendre. Je me mets derrière toi pour t’enlacer et poser ma tête sur ton épaule, toi tu inclines la tienne pour fondre sous ma tendresse. L’air est tiède, humide, agréable.

Les clapotis signalant que les fesses de l’un des acteurs touchent les hanches de l’autre s’accentuent et s’accélèrent, ce qui annonce peut-être la fin proche des ébats. Un léger cri est lâché :



Mais n’est pas suivi par d’autres. L’homme est derrière sa partenaire, qui ne s’appuie que sur lui, cambrant les reins au maximum, les mains s’accrochant à sa nuque. Enfin, elle le lâche pour s’appuyer sur ses propres genoux. Ils ont légèrement bougé, si bien que les fesses de l’homme sont en face de nous. Ses mouvements deviennent forts, ses fesses se contractent lorsqu’il entre en elle, puis se détendent lors du mouvement inverse.


En face d’eux, deux hommes se sont approchés de la femme. Ils se masturbent devant elle. Soudain, nous sommes déconcentrés par le gémissement de l’homme sur la droite, dont la femme suçait la queue. Je crois qu’il n’a pas pu attendre la fin des hostilités du couple du centre. L’effet fut-il provocateur ? Toujours est-il que l’homme du centre ralentit ses coups pour s’enfoncer profondément dans sa compagne, soudainement se cambrer à son tour et venir en elle. Crispé, silencieux, les yeux fermés, les hanches tendues, telle fut l’image de sa jouissance, offerte à tous les voyeurs dont nous faisions implicitement partie.


Tu as vu venir, de l’un des hommes qui s’était avancé, un étonnant jet de sperme qui atteignit l’épaule de la femme qui venait d’être prise. L’excitation fut à son comble, j’ai senti tes fesses chercher mes hanches, tu as senti ma queue, dure, bien avant de les trouver.

Nous nous sommes chaudement embrassés, puis tout le monde s’est éloigné, et nous avons tous regagné nos cabines respectives…


Brouillard, brouillard, vapeur et sueur et…


Je gicle à longs jets sur mon ventre, tu as ma queue dans la main, tu regardes ça en te pinçant les lèvres. Puis tu me dis :



Moi, je suis confus, car je m’étais assoupi et je n’ai rien senti. Bien sûr ! Tout s’éclaire ! Tout cela n’était qu’un rêve. Un rêve de sexe ! Enfin ! Il faut que je m’en souvienne, je te le conterai ce soir, mais je n’ai guère le temps d’y repenser, les questions pratiques reprennent le dessus.


Comment va-t-on faire pour le sperme ? Il n’y a rien ici pour s’essuyer. Tu étales alors mon lait sur mon ventre, il y en a des litres, ça mousse bien avant de sécher, je me régale de ton visage en savourant ta caresse. Je t’embrasse finalement.


La demi-heure touche à sa fin, les clients suivants vont trouver que ça sent bizarre ici, tu ne penses pas ?