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Temps de lecture estimé : 5 mn
08/07/05
Résumé:  Après un long voyage, mon homme est enfin de retour. Nos retrouvailles sont pimentées d'une merveilleuse nouvelle.
Critères:  fh couple enceinte amour volupté fellation pénétratio tutu ecriv_f
Auteur : Aleksa  (Jf 24 ans aimant le sexe, la sensualité)
Ton retour

Aujourd’hui, je suis une femme heureuse. Tu vas enfin revenir de ce long voyage. Long de quinze jours où tu n’étais pas là. Je déteste ton travail qui t’emmène si souvent loin de moi. Mais paradoxalement, je l’adore. Il me laisse une certaine indépendance : je peux voir mes amies, ma famille. Tu ne les aimes pas, comme je n’aime pas ton entourage. Cette liberté nous équilibre, me fait du bien et me laisse aussi du temps pour ce que tu appelles mon métier-passion. Je suis artiste : la peinture et la sculpture composent mon univers. Nous sommes si différents, toi l’intellectuel, moi la manuelle. C’est pour cela que nos entourages ne comprennent pas notre choix amoureux.

D’ailleurs, te souviens-tu du scandale que nous avons provoqué lorsque nous avons acheté cette maison à l’écart de la ville ? Nous l’avons choisie suffisamment grande pour abriter une famille, un bureau pour ton travail et un atelier pour le mien.


Cette passion m’emmène régulièrement dans un monde d’évasion, un monde de concentration que l’extérieur ne pénètre pas. D’ailleurs, je n’ai pas entendu le taxi te déposer devant la maison. Je n’ai pas entendu non plus la porte d’entrée s’ouvrir, ni tes pas dans le long couloir. Lorsque tu pénètres dans mon antre, je suis en train de peindre. Comme d’habitude, ma salopette tachée de peinture est posée sur mes épaules nues. Comme d’habitude, tu entres discrètement, pose tes mains sur mes épaules et susurre à mon oreille "Tu m’as manqué mon amour". Puis tu repars défaire tes bagages et te délasser.


Pour cela, tu mets de la musique. Aujourd’hui, ce sera Otis Redding et Tracy Chapman. Tu adores cette chaîne, car on peut mettre plusieurs albums et écouter aléatoirement l’un ou l’autre. Tu fais couler un bain dans cette baignoire gigantesque que nous avons voulue. Nous désirions un lieu de complicité, de bonheur, d’intimité – autre que la chambre. Elle a été installée la semaine dernière. Tu la découvres, t’y glisses bruyamment.

Tu m’as sortie de mon monde avec tes mots d’amour. Je t’écoute évoluer dans notre maison. Le splash de ton entrée dans le bain éveille mes sens. Je vais te rejoindre car je n’arrive plus à rien. J’ai besoin de toi.


La mousse du bain recouvre ton corps nu. Tu me regardes. Alors que je m’arrête dans l’embrasure de la porte, tu me fais signe de te rejoindre. Lentement, je fais glisser ma salopette, laissant apparaître ma nudité. Je me mets à l’eau. À tes côtés, je me sens bien. Tes mains s’égarent, écartent mes cuisses afin que tu puisses t’asseoir entre. Mes seins collés à ton dos, nous discutons des derniers jours passés. Tu me dis que j’aurais aimé la Tunisie, que ce pays m’aurait inspiré. Nous décidons d’y aller pour les prochaines vacances. Cette conversation est ponctuée par des mots tendres, des caresses sur ton torse, sur mes cuisses. C’est bon d’être là tous les deux.


Seulement, peu à peu, ton désir monte. Tu te retournes. À genoux, tu prends enfin mes lèvres. Tu ne l’avais pas fais depuis quinze jours. Tes baisers sont tendres, nos mains cherchent le corps de l’autre. Tes lèvres viennent à présent s’échouer sur mes seins rejoignant tes mains. Tu me les mords, les malaxes, les lèches, fais rouler mes tétons entre tes doigts. Je caresse tes cheveux, m’abandonnant au plaisir qui m’envahit.

Lorsque tout à coup, je te repousse. Je sors de cette baignoire, te laissant pantois au milieu. Je dépose un baiser rapide sur tes lèvres et t’annonce un éclair d’inspiration. J’enfile un peignoir et quitte la salle de bain pour l’atelier. Tu dois me détester.


Cela fait maintenant trois heures que je suis enfermée. Je t’ai entendu sortir du bain, dîner sans moi malgré tes dizaines d’appels. Je suis plongée dans mon monde. Je peins sans m’arrêter. Lorsque j’ai fini, je me recule pour découvrir ton visage : ce visage que j’aime tant et qui me manque régulièrement. Il manque quelque chose à cette toile. Je plonge mon index dans la peinture pour inscrire "Je t’aime". Voilà, cette toile ira dans ton bureau, mais en attendant qu’elle sèche, je vais aller finir autre chose.



Je te trouve nu sur le lit, tu sembles m’attendre. Je m’allonge, te laissant le bonheur de me dénuder. Nos lèvres se retrouvent enfin, passionnément. Tes mains retrouvent mes seins abandonnés trop rapidement tout à l’heure. Ils sont doux, moelleux. Tu les malaxes, les pinces. Tes lèvres aussi viennent s’en occuper, les mordillent, les lèchent, les tètent.


Tu caresses à présent mon ventre, jouant avec mon nombril. "Je t’aime". Tu ne veux pas encore, mon trésor. Tu me retournes et parcours ma colonne de tes mains, ta langue, tes lèvres. Je suis ta chose. Mes fesses sont prises d’assaut par tes deux mains. Tu les écartes, titilles mon anus. Ma rondelle se dilate, tu y mets une phalange. Je respire fortement. J’aime ce que tu me fais. Ton doigt s’enfonce, tu le retires. À genoux, tu me relèves le bassin. Tu caresses ma chatte qui est déjà humide. Tu joues avec mon clito, il roule entre tes doigts. À ton tour, tu me laisses là, sur le lit, m’annonçant que tu vas jouer aux jeux vidéos dans ton bureau. Tu me rends la monnaie de ma pièce.


Après une heure, je me décide à venir dans ton bureau. Dans l’entrée du bureau, je me touche les seins. Nu, tu t’excites sur le joystick. Je me glisse sous le bureau. Ton joystick est déjà tendu et dur. Du bout des doigts, je le parcours délicatement, ayant pour effet de le dresser encore plus. Mes lèvres sur ton gland, une main malaxant tes boules, je te suce. Lentement, puis rapidement, et encore lentement. Ma langue sur ton frein, ton bout bute contre ma glotte. Tes mains ont lâché le jeu depuis de longues minutes pour maintenir ma tête sur ton sexe. J’avale de petites gouttes, attendant toute ta semence qui tarde à venir. Enfin, la voilà. Je n’en laisse pas une goutte.


Repue, je viens m’échouer dans tes bras, continuant de caresser ton torse, tu fais la même chose sur mon dos. Je crois que c’est enfin le moment de te parler d’une grande nouvelle.

Une nouvelle qui nous concerne tous les deux. Nous allons commencer à remplir les chambres de cette grande maison. Je suis enceinte. Tu vas être père. Tu es fou de joie, tu m’embrasses, me dis que c’est merveilleux. Le désir monte de nouveau dans nos corps en manque.


Tu prends ma main, me traîne dans la chambre, m’allonges et m’embrasses. Le sourire ne quitte pas tes lèvres. Tes mains viennent vite sur mon ventre encore plat. Tu essaies de l’entendre mais c’est encore trop tôt. Tu reviens prendre mes lèvres et décides de me pénétrer. Tu fais attention et entreprends un va-et-vient. Lentement, tu entres et sors, hésitant à aller au fond. Je presse mes mains sur tes fesses pour que tu t’enfonces. Ça ne risque rien. Nos râles se mêlent, ton sceptre me limant de plus en plus vite. Mes muscles se contractant autour. Je hurle de plaisir à présent, un orgasme secoue mon corps. Tu te répands en moi.


Allongés côte à côte, nous nous endormons repus, nos mains jointes sur mon ventre, sur cette vie que l’on va donner.