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11/07/05
Résumé:  Portraits de femmes et d'hommes à qui, sous prétexte que c'est l'été et qu'ils sont en vacances, tout semble être permis...
Critères:  fhh fhhh hagé fagée extraoffre inconnu bizarre vacances forêt collection volupté voir exhib hmast facial fellation sandwich init
Auteur : Jeff            Envoi mini-message

Série : Petits portraits entre amis...

Chapitre 04 / 11
Le cercle des menhirs disparus...

Série estivale, de portraits, de cartes postales, piqués sur les plages de France et quelques lieux de villégiature estivale. Portraits de femmes et d’hommes à qui, sous prétexte que c’est l’été et qu’ils sont en vacances, tout semble être permis…


L’été, propice à toutes les rencontres, toutes les opportunités, toutes les excentricités ? Bon nombre d’entre nous en ont entendu parler, mais très peu les vivent. Jamais là au bon moment, au bon endroit ! Et vous découvrez, souvent après coup, que vous êtes passés à côté de ce qu’il fallait voir, car vous n’en étiez pas loin… Et cela pourrait presque venir gâcher vos vacances ! Enfin… leurs souvenirs.

Alors, pour vous éviter de rentrer moroses, je vous propose quelques portraits, piqués sur le vif, sur les plages, dans quelques stations balnéaires de nos côtes ou dans quelques lieux touristiques que vous avez peut-être fréquentés… Adaptez-les à vos souvenirs et faites-les vôtres… Ils sont à vous.



Le cercle des menhirs disparus…



Carnac – Oui, je sais, j’aurais pu au moins me fouler d’un autre titre, que faire cette pâle référence à ma trop courte « inculture » cinématographique. Mais tant pis, c’est fait et cela correspond parfaitement à ces lieux et à l’histoire que j’ai à vous en narrer.


La Bretagne, bretonnante, tout le monde connaît ? Les crêpes, les galettes de sarrasin, le cidre, les hortensias, les maisons basses, blanches aux volets bleus, la lande et les histoires de farfadet, d’Ankou; la mer et ses odeurs de varech et de goémon. Bref, tous les clichés et cartes postales que les milliers de touristes véhiculent avec eux. Et tant pis aussi si je tombe dans la mièvrerie des descriptions "bateau" et des clichés.

Oui, mais il n’y a pas que ça en Bretagne. C’est aussi ce que j’ai découvert chez mon amie Gwendoline, native de Carnac, directrice d’un centre d’accueil pour touristes chics et qui veulent se cultiver.


Quand j’y suis arrivé, un des groupes de résidents était là pour s’initier aux contes et légendes de Bretagne. Ils arrivaient de la forêt de Brocéliande, célèbre pour toutes les légendes rattachées au Roi Arthur et aux Chevaliers de la Table Ronde; ils étaient là pour s’initier aux légendes attachées aux « pierres dressées et érigées » dans la lande bretonne.

J’avoue, à mon corps défendant, n’être pas du genre crédule et être relativement hermétique à toutes ces fadaises et fariboles, que je considère souvent comme destinées à faire peur aux enfants ou à endormir la crédulité des touristes.

Pourtant, je dois avouer aussi, que se retrouver, la nuit, par un clair de lune sans nuages, au milieu d’un cercle de menhirs, cerné par des chants celtes, mi-religieux, mi-profanes vous donne la chair de poule, pas tant de peur, mais en raison de cette atmosphère si particulière qui se dégage de ces champs de pierres, dressées droites vers le ciel et qui semblent être des messagères intemporelles, intercédant entre la terre et les cieux.

Après deux ou trois nuits passées en pareille compagnie, au milieu de ce groupe d’hommes et de femmes d’une bonne quarantaine d’années, alors que tout le monde s’apprête à rejoindre un nouvel emplacement dans la lointaine lande, un des couples s’approche de moi.



J’avoue mon ignorance et, alors, que je me prépare à poser plusieurs questions, Judith, jolie brune de type espagnol, la lèvre humide et fine, l’œil presque violet, la poitrine menue, la jambe fine, me fait un petit clin d’œil et me glisse, presque à l’oreille :



Que répondre à une telle proposition, même si l’on ne sait pas très bien où elle peut vous mener ? Et je vais m’installer au bar.

Il faut une bonne demi-heure de voiture et plus de vingt minutes de marche à travers une lande drue pour nous retrouver, silencieusement, au bord d’une sorte de clairière pelée. Un immense cercle nu. Juste une sorte d’herbe rase. Judith se tourne vers moi et me dit à mi-voix :



D’un rapide coup d’œil, je contemple le paysage qui m’entoure. Déjà, Abel est nu, Judith me tourne le dos et m’offre, à la lumière de la lune étincelante, la vision de son postérieur qu’elle libère de son pantalon, ce qui me permet de voir qu’elle ne porte pas de slip.


Après tout, pensé-je, au pire, ce que tu risques, c’est un bon rhume de cerveau, au mieux un coup de lune; et je me déshabille.

Nus, nous sommes tous les trois nus. Abel tient la main gauche de Judith qui me tend sa main droite et ensemble, nous pénétrons lentement dans la clairière, gagnons le centre, à pas comptés, en silence, religieusement.

Abel, de sa voix grave, à l’accent un peu traînant, me dit :



J’opine de la tête.

Arrivés au centre, tout le monde s’agenouille. Judith, seule, fait un léger pas en avant et se prosterne en direction opposée à la lune, ce qui, alors que j’exécute moi aussi une sorte de salut à l’éternité, me fait apercevoir un magnifique spectacle. Entre les fesse rebondies de Judith, tirées par sa position, je peux voir en gros plan sa raie culière, son anus, qui est illuminé par le rayon de lune (qui n’a jamais si bien porté son nom que ce soir-là !) et en dessous, son intimité, nue, les lèvres potelées et luisantes.


La vision m’enchante et m’excite ! Au point de faire dresser mon sexe. Un peu gêné, je jette un œil vers Abel, prosterné lui aussi et, quand tout le monde se redresse, je vois bien que lui aussi connaît une jolie érection ! Me voilà rassuré.

Et Judith semble partie dans une sorte d’extase, jouant le rôle d’une prêtresse, à moins que ce ne soit celui d’une druidesse !

Après une série de saluts, accompagnés d’une mélopée incompréhensible, elle se redresse et nous demande de la rejoindre, de nous étendre sur le dos, à ses côtés.


Intrigué, je regarde Abel qui s’exécute immédiatement, s’installe, les hanches au niveau de Judith et j’en fais de même.

Allongé sur l’herbe fraîche, le sexe droit, la main de Judith s’en empare et commence un lent mouvement de masturbation qui renforce mon excitation, au rythme de sa chanson. À « contre-lune », je vois sa lourde poitrine nue dodeliner et se soulever à l’unisson de ses gestes. Il me semble que ses bouts sont durs et tendus.

J’entends aussi la respiration d’Abel qui s’accélère, alors que les doigts qui enserrent mon sexe se resserrent, vont et viennent, font coulisser ma peau tout le long de ma hampe, dans un lent mouvement taquin qui exacerbe mon pénis et lance de grandes ondes électriques dans mon ventre, envoûté par la complainte qu’émet Judith.


Sans nous lâcher, Judith change de position.

Elle se met accroupie, pose ses pieds, un peu écartés, fesses au ras du sol, cuisses ouvertes. En soulevant légèrement la tête, je peux voir les lèvres de son sexe pendre, légèrement ouvertes, dans le « contre-lune » qui l’éclaire par derrière. Et, tout en continuant à fredonner son air de plus en plus lascif et ensorcelant, elle ne lâche pas nos sexes qu’elle continue à masturber et à manipuler avec ce rythme lent et émoustillant.

A plusieurs reprises, je suis sur le point d’exploser, de me répandre dans l’air, sur ses mains, sur mon ventre. Et chaque fois, Judith anticipe cette montée, ralentissant son va-et-vient, pour reculer la jouissance qui est montée d’un nouveau cran.

De temps en temps, je jette un œil vers Abel, dont j’aperçois la figure se contracter. Lui aussi doit être au bord de l’explosion.


Soudain, Judith accélère son rythme et mon plaisir explose, fort, violent. Il me semble venir du tréfonds de mon ventre. Jamais je n’avais joui avec une telle violence. D’un coup d’un seul, il me semble que je me vide et que cette jouissance ne va pas s’arrêter. Et, les mains glissantes de mon sperme, Judith continue à me caresser, trayant mon sexe pour en extraire toute sa semence, ce qui a pour effet de relancer ma raideur. Et le chant reprend, lancinant, exaspérant comme la caresse qu’elle m’applique…


Enfin elle bouge.

Elle se redresse et essuie ses mains sur son corps, comme si elle s’enduisait de crème. Étonné, je la contemple et, en me redressant, je découvre qu’autour du cercle, une douzaine d’hommes sont nus, allongés, le sexe raide ! Et la lune qui commence à descendre porte les ombres des pénis loin sur la lande, comme des menhirs virtuels. Alors, je comprends mieux le terme de « menhir disparu » !

Le sexe à moitié débandé, intrigué par ce spectacle, je reste figé et observe.

Judith, le corps en partie luisant de mon sperme et de celui d’Abel, se dresse, les bras au ciel, tournée vers la lune pleine et hurle en entamant une sorte de danse irréelle :



Et tandis qu’elle psalmodie cette phrase, tous les hommes, le sexe entre les doigts, s’approchent de nous et forment un cercle étroit et se masturbent, tout en répétant :



Et Judith semble soudain figée dans son expression, tombe à genoux, les bras au ciel, le visage tourné vers la lune, les seins nus se soulevant au rythme endiablé de sa respiration. Et j’échappe de peu aux premiers jets de sperme qui partent et vont l’arroser. Et ceux qui ne peuvent l’atteindre, essuient leurs mains sur son corps, qu’il me semble voir trembler, tressaillir à ces contacts.

Étrange scène, irréelle, fantastique …


Et Judith se frotte tout le corps, s’enduit des semences ainsi déversées sur elle, avec délice et délectation. Ses mains glissent sur ses seins qu’elle empoigne par-dessous, les doigts filent rapidement vers les tétons qu’elle manipule avec force et plaisir. Puis elle descend sur les fesses, les cuisses, le ventre, le sexe ; elle brille sous la lumière blanche et crue de la lune… Elle semble se donner du plaisir en se frottant les membres, les fesses, la raie, l’entrejambe, avec ses mains pleines de semence masculine. Puis elle remonte ses mains vers la bouche et en suce avec application et délectation chaque doigt. En tirant le plus loin possible sa langue, ce qui provoque chez moi une nouvelle érection.


Trop occupé à contempler le spectacle de Judith-Gaia, je n’ai même pas remarqué que le cercle des hommes nus s’est écarté et dissout dans la nuit.

Obnubilé par le spectacle magique de Judith se massant le corps avec la semence de tous, je suis tout étonné de nous retrouver, soudain, tous les trois, au centre de la clairière. Judith, hors d’haleine, se trémoussant à même un lit de bruyère qui s’étale sous elle et la sépare du sable dont la lande est composée.

Abel est à genoux, à côté de Judith, finit d’étaler consciencieusement le reste de sperme sur le corps de sa femme. À moins que ce ne soit pas sa femme ? Peu importe ! Ses gestes sont tendres, attentionnés, émouvants. Je reste là, sans bouger, ahuri par ce spectacle que je viens de vivre.

Et les dernières caresses d’Abel sur Judith semblent la calmer, la ramener vers la réalité. Au bout d’un long moment, elle se redresse, semble me sourire et me dit :



Sans un mot, un peu stupéfait par cette nouvelle invite, après la séance initiatique, les menhirs virtuels, la douche de sperme et Gaia, pourquoi pas la source aux Fées ! Allons-y ! Et je leur emboîte le pas.


Toujours nus, nous traversons la lande et, à quelques minutes de là, au creux d’un petit vallon, sous un vrai dolmen, une cuvette d’eau scintille dans la lune.

Judith nous abandonne presque sur place et court vers la vasque d’eau. Le bras d’Abel me retient, et il m’immobilise à quelques mètres.

Judith entre dans l’eau, s’asperge le corps en recommençant ses incantations, se frotte, s’éclabousse et tourne sur elle-même ! On dirait une folle. Oui, c’est ça ! C’est une folle !


Puis Abel relâche son étreinte et me pousse, en me faisant un signe de tête, pour m’inviter à la rejoindre.

Mon premier pas dans l’eau glacée, me fait reculer, mais Judith m’a regardé venir à elle. Elle vient, m’attrape la main et me tire à elle. J’entre dans l’eau et je sens d’abord mes membres se glacer, puis elle passe sa main sur mon corps, s’attarde sur mon sexe, tout recroquevillé sous la sensation de froid, et soudain, comme par enchantement, j’ai chaud, très chaud… Curieux phénomène …

Et je me mets à bander comme jamais je n’avais encore bandé. J’ai l’impression d’avoir un énorme engin entre les jambes.


Judith me force à descendre encore dans l’eau qui monte presque au niveau de mes bourses. Elle s’approche encore de moi et se penche pour cueillir mon sexe dans sa bouche.

Une bouche fraîche, profonde, qui m’avale, m’aspire et raidit encore mon excitation. Et elle continue, me mordille, joue avec ma hampe, passe ses doigts sur mes bourses, va me frotter l’anus, me met au comble de l’excitation. Que dois-je faire ? Aller jusqu’au bout, lui donner une nouvelle douche de semence ? Puis-je espérer lui faire l’amour ?

Je me laisse faire.


Et elle me pousse vers le bord où le dolmen plonge ses pierres, m’appuie contre la pierre à la fois lisse et rugueuse et s’accroche à une branche d’arbuste qui est là, se hisse en l’air et s’empale sur mon sexe.

Je reste ébaubi par cette nouvelle tournure, agréable. Je m’insère dans son intimité humide, glissante qui m’accueille. J’empoigne ses fesses pour la soutenir et l’aider, mais c’est elle qui donne le tempo. Par une savante manœuvre du bassin, elle oscille autour de mon pénis, et de temps en temps, elle entame un va-et-vient montant et descendant, de plus en plus rapide, violent; mes doigts, accrochés à ses fesses, se frayent un chemin vers son petit trou, pointent à l’entrée, elle aussi lubrifiée. Et du bout du doigt, je la sodomise, tandis que sa tête tourne dans tous les sens et que ses seins, frottent mon buste.

Puis ma main est prise par la main virile d’un homme.


J’ouvre les yeux. Abel est derrière Judith. C’est lui qui retire doucement ma main de ses fesses. Et j’écarte encore plus les deux globes, car je comprends qu’il veut participer à la fête. Et mon sexe sent celui d’Abel qui entre dans le corps. Avec quelques contorsions, nous arrivons à nous coordonner. Quand l’un entre, l’autre sort, et vice-versa. Et Judith maintenant hurle son bonheur, les mains accrochées haut sur les branches, les seins pris par les mains d’Abel, s’empalant sur nos pénis.

Il ne nous faut pas longtemps de cette gymnastique aérienne et acrobatique pour arriver à la jouissance qui se fait presque simultanément.

Le corps parcouru de longs spasmes de plaisir, Judith se renverse en arrière, tend ses lèvres vers Abel et lui murmure :



Après un long moment pour reprendre notre souffle, nous sommes sortis de cette source aux Fées pour rejoindre la voiture et le centre de vacances. Judith et Abel marchent, main dans la main, amoureusement. Durant le trajet de retour, j’ai découvert qu’ils sont mari et femme et ont décidé de pimenter leur vie sexuelle de façon originale. Oui, ils croient à toutes les légendes celtes, aux farfadets, aux Fées, au Korrigans, à l’Ankou… Oui, ils croient aussi aux vertus mystiques et fantastiques de cette terre de Bretagne, aux pierres érigées vers le ciel, à la roche volcanique issue des entrailles de la terre.

Malheureusement, je ne peux approfondir toutes ces légendes avec eux, mais nous nous promettons de nous revoir, plus tard. Peut-être chez eux, en Suisse.


Car pour ma part, je dois reprendre ma route, la prochaine halte m’amenant au Mont Saint-Michel, où d’autres aventures m’attendent, pour vous les narrer.