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n° 09450Fiche technique9598 caractères9598
Temps de lecture estimé : 6 mn
24/07/05
Résumé:  Ma belle et moi profitons de notre légère ivresse et regardons un film X.
Critères:  fh couple amour volupté voir vidéox intermast cunnilingu pénétratio
Auteur : Poulain      Envoi mini-message
Nuit câline

Désir ’dinaires - ACTE I



Nous sommes tout simplement ivres morts de rire.


Nous avons, certes, prolongé notre apéritif estival - il est à présent plus de minuit - et là, nous sommes tous les deux tordus de rire devant un film de sexe. Et chacun d’y aller de son petit commentaire.

Ma belle me dit :



Et moi d’ajouter :



En effet, à l’écran, un type écarte les fesses d’une nana pour y fourrer son sexe. Il la sodomise d’entrée de jeu. Le type est encore habillé, la fille est déjà nue, évidemment. Le type colle une claque sur la fesse droite de sa partenaire.

Ma belle :



Je hausse bêtement les épaules… C’est peut-être censé provoquer un effet excitant ?



Et moi, je commence à être super bourré.



Là, elle n’a pas tort. C’est à ce point précis de notre visionnage que nous pouvons… comment dire ? « Partir en live » !

Soit nous commençons à disséquer le film, les acteurs, puis décrier le milieu du X, ou encore disserter sur l’image dégradante de l’homme et de la femme que véhicule ce genre de films. Et là, la soirée passe dans une autre ambiance, pas inintéressante (il faut bien se poser des questions de temps en temps), mais c’est une autre atmosphère.

Soit nous continuons de mater, de considérer cela comme un tout petit piment, nous continuons à en rire comme nous le faisions jusqu’à maintenant et nous nous faisons des câlins sans dramatiser.

Egayés comme nous le sommes, nous optons finalement pour la seconde solution : nous nous câlinons.



Je ne sais pas réellement pourquoi j’ai dit ça, sans doute pour attirer sur l’écran, les yeux de ma belle. Je suppose qu’un vieux mythe traîne dans ma tête, selon lequel la vue d’une bite black va l’enflammer, qu’elle va me sauter dessus et me violer corps et âme, enfin !

Au lieu de cela, elle me taquine (ça par contre, ça marche) :



Réputation des blacks ou pas, le gaillard est hardiment gaulé ! Et c’est d’ailleurs avec cette même hardiesse qu’il chevauche la fille devant lui. Je feins la sérénité :



A peine ai-je fini de parler, qu’il l’enfile à fond, ses testicules cognant contre les fesses de la nana qui, pour une fois, semble prendre son pied. Les mouvements ont accéléré, les secousses sont terribles, les coups de reins sévères ! C’est pas vrai que mon sexe à moi se gonfle !

Ma belle qui savoure sa victoire :



Ok, ok, j’ai perdu une bataille ! On se chamaille, c’est de bonne guerre. Et afin de me rassurer tout de même sur le sujet (au cas où le moindre doute s’instaurerait), elle pose sa main sur mon membre à l’air libre.



Ben manifestement… Alors je lève les sourcils d’un air de défi et ma main va se coller par-dessus sa culotte, là où peut régner, on le sait, un climat tropical. Et c’est bien la mousson que je découvre. Le fin tissu est trempé.



C’est tout ce qu’elle sait dire, retournement de situation. Et hop ! Retournement de Belle. Nous simulons avec entrain une baise rapide, je la prends par les hanches et hop, hop, hop ! Elle crie :



Je mime :



Ne cherchez pas les phrases, je vous ai dit : je mime. Tout se fait avec les gestes. C’est brutal, c’est primaire, c’est faux. Je lui coince la cuisse. Elle hurle, se retourne, je manque de tomber, je m’agrippe à elle, elle se raccroche à un coussin qui ne se raccroche à rien : nous tombons entre la table basse et le canapé. Nous sommes morts de rire et plein de bobos.


Moi sur le sol, elle sur moi, nos regards se fixent et nos envies se lâchent. Je bande. Nous nous embrassons à pleines langues. Nos bassins se poussent, s’attirent. Mes mains passent sur ses fesses, je les caresse, je les tiens, je les écarte. D’un léger mouvement de doigts, j’écarte le string de la peau pour laisser mon sexe frotter contre le tissu. Elle élève légèrement son bassin, mon gland trouve ses lèvres humides qui s’écartent, comme d’humbles sujets sur le passage du monarque.

Mais n’est pas monarque qui veut… C’est Belle qui mène la danse, dans ce bal. D’Orgel n’a qu’à bien se tenir. Ses mains, posées sur mon torse, s’accrochent sur ma peau. Elle descend et monte son bassin sur mon sexe. C’est si chaud puis si froid. C’est si humide, si palpitant. Mon sexe tente d’aller au-devant de son sexe, mais rien à faire. D’un puissant coup de hanches, elle s’empale sèchement dessus et plus encore, elle plaque mes fesses qui s’écrasent sur le sol. Elle ne veut pas que je donne mon avis. C’est elle qui me baise. Et comme mon corps n’est pas autorisé à se manifester, les spasmes qui me torturent remontent à ma gorge et je crie. Je râle mon plaisir et je lui dis :



Comme pour la claque sur la fesse de notre acteur porno, pourquoi faut-il toujours que je m’exprime de manière si ouverte et si vulgaire ? La réponse n’allant pas chercher trop loin, j’ai pu la trouver : ça m’excite ! Ca m’excite parce que ce n’est qu’un jeu. À mon sens, ça n’a aucune valeur morale, ni immorale d’ailleurs. D’autant que je n’y réfléchis pas, je me lâche, un point c’est tout, je me lâche parce que j’ai confiance, parce que je suis bien.


Ca y est, je sens que ça monte, c’est si bon, si chaud. Encore ! Je regarde, ma verge tendue dont la moitié est masquée par sa chatte gourmande. Elle descend et remonte ses hanches à vitesse vertigineuse. Mes mains se perdent dans ses fesses, je les saisis, accompagne ses mouvements, encore, mon amour, encore…

Je me contracte, prends ses hanches et les abaisse d’un coup sec sur ma queue. Je soulève mes fesses puis j’explose dans son ventre avec un râle majestueux. Elle m’accompagne dans ma jouissance, je le lis sur son visage, tout aussi contracté que peut l’être mon corps. Je jouis, je plonge dans son corsage, tentant d’y mordre un sein, un dernier recours.


Ma belle me serre contre elle, j’en fais tout autant. Mon sexe enfin mou s’échappe du sien. Et c’est l’une de mes mains qui va, remplaçante, en éclaireuse, tester autour son pubis, sa sensibilité. Et de la sensibilité, il n’y a que ça.


Grands mouvements, je pousse la table basse, chope un coussin sur le canapé et retourne ma belle sur le dos. Je place le coussin sous sa tête puis je plonge ma tête entre ses cuisses. Du bout de la langue, je récupère mon sperme ruisselant le long de sa fente et je l’applique autour de son clitoris. Je la lèche, elle bouge. Elle aime, je l’aime, j’aime son parfum, son goût. Onctueux mélange de sperme et de mouille. Ma langue s’agite dans sa fente, elle écarte ses cuisses, je tends une main pour saisir l’un de ses seins. Je passe avec mes doigts sur son mamelon, je frôle sa saillante pointe à répétition.


Je la vois qui tourne la tête, ouvre les yeux et mate un couple de baiseurs sur l’écran. Cela fait monter d’un cran mon excitation, je la lèche de plus belle, ma langue se loge parfois au fond de son sexe.


Son bassin tremble, elle pose ses mains sur l’arrière de ma tête. Elle saisit quelques cheveux au passage. Elle gémit, respire soudainement dans un rythme saccadé. Elle part.


Contractions, gesticulations, cris, mouvement du corps. À l’intérieur, je jouis aussi et j’adore ça. Ça dure comme ça un certain temps, où elle semble folle… Comme elle est belle, les seins qui pointent, le corps cambré… Et puis, décontraction. Une fois apaisée, je lâche son sexe devenu trop sensible, je remonte l’embrasser, la caresser, la finir à coup de sensations éparses.


Tandis que nous reprenons nos esprits, le sommeil, qui déjà nous guettait, se jette sur nous. Nous coupons la télé et allons nous coucher, dans une étreinte sensuelle et amoureuse.


Je sais suffisamment ce que ça peut être d’être seul pour savourer cet instant chaque fois qu’il m’est donné avec elle.