n° 09502 | Fiche technique | 6746 caractères | 6746 1190 Temps de lecture estimé : 5 mn |
30/07/05 |
Résumé: Explorations poétiques et mictatoires. | ||||
Critères: voir jeu uro -humour -poésie | ||||
Auteur : Brevebebe Envoi mini-message |
Poésie |
Estonius :
Un acrostiche est un poème composé de telle façon que l’on peut lire le thème ou le nom de l’auteur, dans un mot formé à la verticale par les lettres initiales de chaque vers.
Or donc, voici, d’un rendez-vous sur le forum, le résultat d’une joute poétique spontanée initiée par la définition d’Estonius… spontanée, comme le précise Jeff :
Jeff et Nono (enthousiastes):
R endez-vous inopiné sur la toile
E n l’instant où ses yeux apparaissent sous le voile
N ue est l’être de chair dont le regard flamboie
D ans la semi-obscurité propice qui rougeoie
E n un clic, vous incite et vous dévoie
Z élé, vous ne vous rendez pas compte, vous êtes sa proie
-
V ers elle vos aspirations se tendent, et son regard chatoie
O u seriez-vous plus ? Déjà elle vous rudoie
U n clic de plus et le grand jeu elle déploie
S ur la toile, la belle sur votre compte festoie.
I ntentionnellement, elle ondoie
N aturellement, elle vous noie
O dalisque virtuelle, gardienne d’un nouvel octroi
P our un peu plus de connexion, elle soudoie
I mmatériellement, tous ses charmes elle déploie
N ormalement tous vos sens, tout votre être y croit
E t à cause d’elle, votre corps, votre cœur louvoie
S ûr de sûr, vous aimeriez qu’elle vous mette en joie,
U ne minute ou plus, peut-être deux ou trois fois…
R ien d’autre, pourvu que Popaul enfin festoie !
L eurre, vous êtes un leurre et sa joie
A elle de jouer encore plus les bateleurs froids
T ôt le matin, tard le soir
O n vous retrouve devant le miroir
I mparfait dégorgeoir
L énifiante branlette, usée comme dépuratoire
E xtase soudaine, avant déconnexion, purificatoire.
Brevebebe :
Puis-je proposer votre suite en tant qu’œuvre commune?
Nono (affirmatif):
O n aurait tort de passer à côté, Pensez !
U ne oeuvre reconnue pour sa spontanéité !
I ndubitablement, je me sens honoré…
Brevebebe (mouche du coche) :
Je ne suis pas poète : montrez m’en cor’ !
Estonius (exemplatif) :
U n jour comme ça, dans Paris
R achel eut soudain comme une envie
I rrésistible de faire son pipi.
N e rêvez pas, coquins ! Elle fera ceci
E n catimini !
Nono (dubitatif) :
P as sûr que ce fut en catimini, ma jolie !
I l s’avéra même que ce fut vraiment mimi.
P etite souris coquine je me fis,
I l faudra que je vous conte tout ce que je vis !
Jeff (démonstratif) :
L e pavé de Paris a reçu ce matin, rue du Cherche-Midi, le pipi de Rachel
E lle exhibe ses dessous, plie et écarte ses genoux. Rachel fait sous elle.
P ertuis ouvert à tous vents, elle vise une poubelle.
I ndélicate, Rachel pisse loin d’elle.
P ar une contraction des sphincters, elle écarte les lèvres jumelles.
I déalement positionnée, le jet d’urine laisse des séquelles
D ans un chuintement de cataractes, l’urine sort en ritournelle
E n milles gouttelettes étincelantes l’urine bat le pavé et ruisselle
R apide la flaque s’agrandit, s’étale, jaunit et file sous une échelle
A ccroupie, Rachel attend la dernière goutte, qu’elle fait sous elle
C hatte ouverte, la goutte se pend, s’accroche à la rondelle
H ardie, Rachel met ses doigts en écuelle
E n un tour de main cueille la chandelle
L e pavé de Paris a reçu ce matin, rue du Cherche-Midi, le pipi de Rachel.
Nono (admiratif):
J e n’avais pas vu, tu étais là aussi ?
E xactement ce que je vis, tu l’as fort bien décrit.
F oi de Nono, cher Jeff, tes vers m’émoustillent…
F aut dire… Quel sujet, que le pipi des filles !!
RIP (réaliste):
F allait-il donc vraiment que Rachel s’accroupisse
L aissant sur le pavé une mare odorante
A lors que de nos jours on vend sur les marchés
Q uelque chose d’utile et de très bon marché :
U n cornet en papier qui s’insère en la fente
E t qui permet, debout, que la femme compisse?
Jeff (imaginatif):
R asé de frais, le minou de Rachel goutte
A ccroupie, le minou de Rachel je goûte
C hafouin, le minou de Rachel je broute
H abile, le minou de Rachel je veloute
E ster voluptueux, le minou de Rachel m’envoûte
L utiné ainsi, le minou de Rachel me ragoûte.
Brevebebe, (quémandeur) :
E st-ce ainsi que tout finit?
N ulle autre rime sur les pipis ?
C royez m’en: donnez, donnez
O uvrez vos âmes, imaginez!
R achel attend vos poèmes instinctifs
E t guette vos yeux, les espère attentifs
JEFF (onirique)
E n cette nuit d’août, Rachel éliminait.
N ue dans son lit, elle suintait.
U n rêve étrange la hantait :
R obe troussée
E n pleine rue elle pissait
S ur le pavé son urine giclait
I l n’en faut pas plus à Rachel qui se satisfait
E n cette nuit d’août, Rachel dans son lit, pipi fait.
Nono (intriguant)
L as ! Point de dame dans ce jeu de doux fadas ?
A lors j’y reviens, mais somme toute, j’aime bien ça !
D ommage, Mesdames, car votre poésie ferait merveille.
O sez, coquines, vos rimes réjouiraient nos oreilles.
U ne fois essayez, et moi, tout émoustillé je serai
C ar le sujet, j’en suis sûr, vous inspirerait
E t d’une bise libertine, je vous remercierai…
I ci, je vous invite à libérer votre impertinence,
N ous l’aimerons, c’est couru, votre indécence.
C ulotte au pied, de votre pipi ne faites plus silence
O n vous implore, voyez notre folle impatience !
N arrez le jour béni où, pleine d’indolence,
T oute votre intimité répondit à l’urgence.
I l est possible qu’à l’inverse, ce fut un choix, une insolence.
N ’omettez rien, votre prudence ou votre effervescence
E t chantez-nous votre délibérée incontinence…
N éanmoins, il n’y a dans ma requête aucune exigence
C ar égoïstement, je rêve que vous compissiez en ma présence
E t taisiez aux autres cette coquine expérience…
Jeff (délirant)
V oulant pisser par une belle après-midi
E lle entre dans cet édicule recevant le pipi
S urprend un micheton qui se la farcit.
P assablement ébaubie
A vec flegme elle subit.
S e caresse en catimini,
I llico, l’homme durcit.
E t Rachel est éblouie
N ue sous elle, elle est à sa merci
N ’accepte le bigoudi que dans son antre rétréci
E t comme une folle jouit.
Lise-Elise (aventurière)
L ingerie fine et maquillage
I nnocences d’un autre âge
B ientôt seront dépassés
E t par ceci remplacé
R ougissantes demoiselles
T irez du string la ficelle
I ci, sur le champ, pissez
N’allez surtout pas vous cacher
A la vue du ruisselet doux
G ars et hommes seront à vos genoux
E t vos charmes récompensés
Nono (heureux)
L a voila enfin ! J’ai craint qu’aucune n’ose, mais
I l ne fallait pas que je désespère.
S oudain, une intuitive commit d’adorables vers
E n ajoutant, coquine, que facile ça lui semblait
-
E t je me dois de tenir ma promesse :
L ibertine accolade, je vous offre de bon gré.
I l vous plaira de l’imaginer où vous le voulez.
S ûr, j’aurais bien des idées, faut-il que je le confesse,
E t l’endroit choisi pourrait rimer avec… ?
Brevebebe (en prose)
Nous fallait-il aller plus loin ?
Ayant ouvert les portes (parfois gauchement) d’un genre littéraire peu usité ?
" Je décidâmes " que non :
le chemin est montré : exercice de forme
agréable et spontané
fait de contraintes et de rigueur.
Nous vous attendons, ici ou ailleurs
Si vous le voulez