Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 09534Fiche technique6937 caractères6937
Temps de lecture estimé : 5 mn
11/08/05
Résumé:  Un jour, on aperçoit une culotte et on s'en souvient toute sa vie.
Critères:  h jeunes voir lingerie init
Auteur : Zébulon            Envoi mini-message

Série : La culotte de Charlotte

Chapitre 01 / 08
La vision

Allongé sur son lit, Antoine se repasse une fois de plus sur l’écran de sa mémoire la scène qui a conditionné sa vie sexuelle.


Il a quinze ans. Cela fait deux ans déjà qu’il s’est réveillé un matin avec un liquide blanc sur le ventre. Très intrigué, très inquiet aussi, il a passé le doigt sur la petite flaque qui noyait son nombril. La texture de ce liquide est crémeuse. Il n’a jamais rien vu de pareil.


Mais un sentiment bizarre le retient d’en parler à ses parents. Peut être est-ce ce vague souvenir d’une impression agréable pendant son sommeil. Quelque chose d’insaisissable qui lui dicte de garder le silence sur cet épisode.


Puis, quelques jours plus tard, il s’est réveillé avec son sexe tout dur. En y portant la main il découvrit une sensation inconnue de plaisir. En faisant coulisser sa main sur son sexe la sensation grandissait. Il continua donc, et découvrit au bout de quelques minutes à la fois la solution de l’énigme et le plaisir fulgurant de l’orgasme.


Dès lors, il se masturba tous les jours. En rentrant de l’école, il était seul à la maison pendant deux heures. Il se déshabillait donc et se faisait jouir. Pour s’exciter, il regardait les illustrations de son livre de sciences naturelles, la page sur la reproduction. On y voyait trois dessins représentant l’évolution du corps de la femme de l’enfance à l’âge adulte. Ses yeux se fixaient notamment sur le triangle noir du pubis. Quelques minutes suffisaient à l’amener à l’éjaculation. Puis il s’endormait, flottant dans les limbes du plaisir.


Parfois il imaginait que c’était Charlotte qu’il voyait ainsi nue. Charlotte était la plus jolie fille de la classe. Elle était dans la même classe que lui depuis la 6ème. Antoine était très timide et elle avait tant d’assurance. Il n’arrivait à trouver le courage de lui parler que pour lui dire des futilités, et il s’en voulait après coup d’avoir été aussi plat.


Charlotte avait de longs cheveux bruns et de jolis yeux verts. Ses formes très féminines représentaient pour Antoine l’idéal de beauté. Il lui arrivait de dessiner sa silhouette sur ses cahiers de classe, en insistant bien sur la courbe des seins. Puis il s’empressait d’effacer le dessin afin qu’il n’existe aucune preuve de son attirance. Si ses copains ou les filles de la classe étaient tombés dessus, quelle humiliation !


Pendant les cours de sport garçons et filles étaient séparés. Quand le cours se passait dans le gymnase, celui-ci était divisé en deux par une cloison mobile afin que chaque sexe ne soit pas absorbé dans la contemplation de l’autre. Des fois il arrivait à s’éclipser discrètement. Il passait alors sous les gradins pour ne pas être vu. Il franchissait ainsi le rideau, la porte du paradis.


Il avait trouvé un endroit idéal d’où sa vue embrassait à la fois le gymnase et l’entrée des vestiaires des filles. Il pouvait ainsi observer les filles, surtout Charlotte, et espérer les voir se déshabiller dans le petit coin de vestiaires qu’il pouvait apercevoir.


Quand le cours portait sur la gymnastique, les filles étaient en collant. C’était ce qu’il préférait. Il pouvait voir leurs jambes bien moulées dans ce vêtement, leurs cuisses si fermes et même le renflement du mont de Vénus. Surtout quand elles faisaient de la gymnastique au sol ! Ah le spectacle de Charlotte faisant le grand écart ! A ce moment-là son short était déformé par une formidable érection. Il fallait qu’il se calme avant de rejoindre ses camarades. Sinon quelle honte !


Il a quinze ans donc. Il en troisième et Charlotte est toujours dans sa classe. C’est la fin de l’année scolaire. L’ambiance est détendue, les cours sont remplacés par des discussions libres.


Ce jour-là les élèves ont organisé un goûter en salle d’histoire-géo. Le groupe de Charlotte s’est assis sur une table. Les filles discutent, gloussent. Des éclats de rire se font entendre. Un élève a amené un lecteur CD. Les Eagles chantent Hotel California.


Charlotte porte un débardeur à fines bretelles qui dégagent ses épaules. Antoine rêve qu’il passe son bras autour de sa nuque et lui caresse une épaule de sa main. Elle pose sa tête sur son épaule et ensuite… Il n’ose pas imaginer la suite.


Elle porte également une jupe légère qui lui arrive aux genoux. Antoine passe et repasse devant elle, essayant d’être naturel pour que personne ne remarque son jeu. Il espère voir sous sa jupe. Il cherche un prétexte pour pouvoir s’arrêter en face d’elle et la regarder à loisir. Mais il a beau chercher, il ne trouve rien.


C’est en passant une fois de plus devant elle, lentement, que la chose se produisit. Cela n’a duré que quelques secondes, deux, trois peut-être, mais cela lui a semblé une éternité. Quinze ans après, il s’en rappelle encore tous les détails.


Charlotte glisse un peu sur la table. Elle veut se repousser un peu en arrière pour améliorer son assise. Elle lève sa jambe droite et pose son pied sur la table pour trouver un appui, puis pousse sur sa jambe pour se reculer.


Et c’est là qu’il la vit. La culotte de Charlotte ! La jambe levée a ouvert l’espace entre ses cuisses et soulevé sa jupe. Elle s’en aperçoit et pose prestement sa main dessus pour la rabattre mais trop tard. Il a vu.


La cuisse lisse et ferme qui plonge vers l’entrejambe. La culotte en coton blanc. Il se rappelle s’être fait la réflexion qu’elle n’était pas neuve car elle boulochait un peu. Le mouvement avait tiré sur le sous-vêtement, le tissu en était tendu. Si bien qu’il vit la fente de son sexe, nettement dessinée par le coton. Ses connaissances en anatomie féminine étaient rudimentaires. Il ignorait l’existence des petites lèvres. Pour lui un sexe de femme c’était ça, une fente. Et il venait de la voir !


Et sur le côté de la culotte dépassaient des petits poils noirs et bouclés ! Il crut même distinguer sous le tissu le boursouflement des poils sur le mont de Vénus.


La culotte, la fente, les poils… L’intimité de Charlotte, une fille, dévoilée devant lui !


Ce soir-là, il eut son meilleur orgasme. Il se masturba une deuxième fois, ce qu’il n’avait encore jamais fait.


Depuis ce jour là, l’image de la culotte de Charlotte ne le quitta plus. Elle était devenue l’unique objet de ses fantasmes. Sa simple évocation suffisait à l’exciter. Quand il se masturbait il ne pensait à rien d’autre.


Et cette image eut une grande influence sur le jour de son dépucelage. Enfin, ce qu’il croyait être son dépucelage…



A suivre…