Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 09553Fiche technique13834 caractères13834
Temps de lecture estimé : 9 mn
15/08/05
Résumé:  Conseils d'un aîné.
Critères:  hplusag jeunes cunnilingu init méthode humour
Auteur : Agerespectab  (Vieux schnock)            Envoi mini-message
A mon jeune poteau

Bon, j’ai saisi.

T’estimes avoir une ouverture avec cette louloute. Et tu doutes.

Avec celle d’avant et le râteau que t’as gagné, tu t’es pensé, comme ça, que quelques conseils d’un aîné pouvaient pas faire de mal.

Bien. Voyons voir. D’abord, quel âge ? Elle est majeure ? Ah bon ! Tu me rassures ! Mais ses parents la laissent à peine sortir ces temps-ci ? Eh ben… Bon, t’y vas doucement, OK ?

Tu vas pas lui palper le cul, comme ça, tout de suite ? Ben non, bien sûr, t’es bien élevé, tu sais qu’y faut d’abord lui rouler des pelles. Et même, peut-être, lui dire des trucs.

Quels trucs ? Alors ça, mon pote, justement : c’est chacun son truc !


Tu peux essayer d’apprendre par cœur un Poète, par exemple Lamartine (mais c’est dur, et c’est pas sûr qu’elle comprenne) ou Verlaine (plus facile, moins tarte) ou Pascal Obispo (là, elle comprend de suite) mais c’est le genre chiant, qui te colle à la tronche, comme quand tu t’assois sur un chewing-gum que t’as pas vu.


Pis aussi lui masser les roberts, ça leur fait du bien, à c’qu’elles disent, et on y prend goût, mais ça se travaille; ça s’improvise pas. Pendant que tu te tortures le neurone à lui susurrer ton couplet, faut quand même faire travailler tes paluches, caresser ses doudounes, passer sous le tee-shirt, elle t’enlève la main, repasser sous le tee-shirt, elle te renlève la main mais t’as prévu l’objection et t’en profites pour caresser une fesse ou deux de l’autre main, ça fait diversion, elle oublie que t’as agressé ses roploplos et on repart à zéro plus (y a un plus parce que t’as progressé, mine de rien).


Ce qu’il faut dire de fadaises,

Pour voir enfin du fond d’son lit

Un soutien-gorge sur une chaise

Une paire de bas sur le tapis…


En vlà un, vrai de vrai, de Poète, mais pour emballer, c’est pas le bon, c’est pas assez "romantique".

A moins qu’elle ne s’appelle Cécile. Mais alors là, c’est un peu trop facile… Méfie-toi de la facilité, c’est notre pire ennemie.

Y faut se creuser le chou, c’est la beauté de ce sport. Si jamais tu l’entends dire à sa copine "Il est différent des autres", alors là, c’est bonnard.


Donc, t’en es à lui apprécier les mamelles, passe encore si elle a choisi un soutif en coton ou même en tulle fin, mais la peste soit de ces putains de machins en soi-disant dentelle, synthétiques, qui font bien sur les photos de pubs, mais qui peuvent t’écorcher les doigts, ouais !

Elles s’imaginent qu’on en rêve, de les voir là-dedans ! Que ça nous fait bander !

Mais non, bande d’abruties polluées par la pub ! Ce qui nous fait vraiment bander, c’est quand on est enfin arrivé à vous mettre à poil, avant de vous mettre tout court (pas trop court quand même, hein ?)


Donc on progresse, doucement. Cette semaine, on est parvenu à mettre une main DANS le soutien-gorge, parce qu’il faut dire que depuis son invention, qu’aurait largement plus d’un siècle, y-z-ont inventé des tas de variantes :

des qui te les remontent, des qui te les écartent, qui te les rapprochent (hein, Adriana ? Regarde pas ailleurs !), avec ou sans bretelles, de toutes les couleurs, même avec des nounours ou bien des fleurs de cactus, pour les plus réservées, et quoi plus… Je sais pas, t’en as quatre cents pages dans le Chouchou, et encore t’as que la saison en cours !


Mais y a une seule chose qu’a pratiquement jamais variée, c’est qu’la fermeture dans le dos, y a que la proprio qui sait comment ça marche !

On leur a pourtant suggéré de la mettre devant, au milieu, eh ben moi, je connais des jeunes mamans qui l’ont adoptée, mais tu repasses six mois après, elles sont revenues à l’ancien système!


Nous autres, je sais, on a essayé de nous faire adopter la braguette à zip (d’ailleurs, c’est qui qui en voulait vraiment, hein ?) mais quand t’as eu deux ou trois pannes de zip et un coincement de quéquette - un seul, ça suffit - vive les boutons, pas vrai ?

Bon, mais est-ce bien comparable ? Je demande…

Même les boutons d’un jean neuf, c’est devant ! T’as pas besoin de te contorsionner ! Et même, avec un peu d’habitude, quand il est rodé, tu peux arriver à l’ouvrir et le fermer d’une seule main. Demande voir à ta meuf, comment qu’elle fait pour boucler son planque-doudounes d’une seule main, pour voir ?

Il y a bien celles qui en ont si peu, d’la devanture, qu’elles se l’attachent devant, d’abord, puis lui font faire un demi-tour, puis hop là ! On range le tout à sa place, en fille qui aime l’ordre, comme maman.


Mais c’est pas tout.

Faut que tu me la décrives un peu, au physique et au mental, parce que vois-tu, y faut s’adapter à chacune, elle sont pas toutes identiques.

Ainsi, moi, c’est les rondes que je préfère. Elle est pas spécialement maigre ? A la bonne heure ! Tu me motives, là.


Pour moi, vois-tu, y a un critère essentiel : si jamais t’as réussi à ce qu’elle ait plus sur elle qu’une culotte et un soutif, ou mieux rien du tout, il faudrait d’abord que, jambes jointes et tendues, on voit pas le jour entre ses cuisses, puis que le genou rond s’efface, ne soit pas proéminent, tu vois ?

Au-dessus de sa hanche bien ronde, il y a comme un petit pli ? Eh ben c’est parfait, ça ! Et si tu la fais pencher en avant, par exemple pour toucher ses doigts de pied, bras tendus en faisant le dos rond, ben on dirait que le pli a disparu…

En fait, elle en a maintenant deux sur le ventre, c’est tout, et c’est mignon aussi, non ? C’est un régal à caresser, une fille comme ça.


Ensuite, pour peu qu’elle ait pas trop prévu le coup, avec un peu de bol, elle n’a qu’un soutif tout simple, tout bête, et une grande culotte bien enveloppante.

De la sorte, si t’arrives à lui retirer la culotte, au moins t’as un spectacle nouveau, tu vois ? T’avais pas encore maté ses fesses, non ? En amour, il faut savoir procéder par étape. Tu comprends maintenant à quel point c’est nul, le string ?


Si tu tentes l’opération effeuillage, veille à ce qu’il y ait un plumard à proximité immédiate. Ou, à la rigueur, du sable de dune, avec grandes serviettes de bain. À l’extrême rigueur, du gazon, dans un coin très discret, avec aussi couverture, plaid ou machin du genre (même la nappe de pique-nique peut faire office de)

Mais pas essayer de la coucher sur l’herbe avec sa belle robe : elle va hurler et ton coup est cassé.

Evite l’herbe à pâturage, sinon t’es sûr qu’elle va te dire qu’ça gratte et qu’y a des bêtes. La mousse sous le grand chêne, ça peut fonctionner. Attention aux fourmis, toutefois.


Donc, on se résume: c’est pas un top model ? Ben tant mieux pour toi. Comme tu lui as pas parlé auparavant de ta p’tit chambrette, du bord de mer ou des forêts profondes, elle a rien prévu et pas chouravé la lingerie branchouille de sa mère.

C’est vu ? T’es OK ? Parfait, passons à la suite.

Donc elle est à poil, ou quasiment.

Ben oui, qu’est-ce qu’il lui reste ? Le soutif ? Elle veut pas l’enlever ? Laisse courir, on verra plus tard.


Ne lance pas tes doigts de suite en spéléo, caresse, mon pote, caresse ! Elle ferme les yeux ? Impec, ça gazouille. Si tu la sens bien docile, tu la retournes sur le ventre, tu lui fais des bisous sur chaque fesse, et t’en profites pour dégrafer le soutien (ben oui, il est toujours là, çui-là, et t’auras jamais l’occase d’être aussi à ton aise pour manœuvrer, hem ?) En principe, elle revient toute seule à l’endroit, maintenant. Pourquoi ? J’sais pas, c’est pischologique, pt’être qu’elle veut voir les nuages en même temps, ou la télé, ça dépend où qu’on est et pis ça dépend d’elle, aussi; tu sais les filles, elles sont pas toujours prévisibles, sauf que là, j’suis sûr : elle revient à l’endroit.


Tu vas donc t’occuper de ses nibards, non plus avec tes pognes mais avec ta bouche. Ouais, mon coco, on peut retomber en enfance, comme quand on était tout minot, retrouver not’nounou à nous, enfin, bon, pas de freudisme de barrière, même si t’as pas faim, tu fais comme ça, c’est mon conseil. D’ailleurs, quand t’auras bossé un peu cette question, tu verras le résultat, vieux ! Les poulettes, tu peux les faire miauler, comme ça, plus ou moins, ouais !

Bien sûr, tu t’occupes pas que d’un seul téton, sinon c’est le déséquilibre qui guette, t’as pas vu comme il a gonflé ?

Va vite butiner l’autre !


Ensuite ? Ca peut diverger, enfin, quoi, t’as plusieurs options.

La première fois, je conseille, retour en haut, de lui faire une langue profonde. Ça la rassure, elle se dit "Bon, y va pas me violer de suite."

Sinon plus tard, la fois d’après, si y en a une, tu continues avec ta bouche en descendant, tu passes très vite sur le nombril (très surfait, à mon avis).

Et t’arrives dans le gazon.


Comment qu’elle est, à ce niveau ? Brune fournie ? Blonde à poil ras ? Rousse, peut-être ? Ah, tu sais pas encore… Ouais, OK, j’suis con, si tu savais, t’aurais déjà plus besoin de moi.

En tout cas, une chose : si elle est rasée ou épilée, alors ses petites manières de pucelle effarouchée, c’est du pipeau, mon pôv ! Si c’est ça que tu découvres, permets-moi de te dire que tu peux t’laisser aller, c’est elle qui va t’apprendre.


Donc, t’es dans la fourrure. Eh ben, prends ton temps ! Ouais ! Goûte-moi ça, d’abord avec la joue… C’est-y pas doux comme tout, hein ? Puis avec le nez, ouais ! Bien sûr, tu renifles, c’est ça, l’odeur de femme, c’est enivrant, non ? Pis avec le bout de ton nez, tu farfouilles doucement, tu descends, lentement, comme si tu cherchais des truffes, et pt’être bien que tu vas en trouver une, mais pas noire… Hem hem ! Oui, cherche encore ! Hop, ton nez s’est enfoncé entre deux plis de chair humide et odorante, voilà, t’es chez toi, là !


C’est le moment de réserver la place, et pour ça y a qu’à demander à la demoiselle.

Sans parler, sans dire un mot, c’est pas la peine : tu sors ta langue, avec tes deux mains tu écartes un peu et tu plonges. Ecoute voir c’qu’elle répond ? Rien ? Juste un gros soupir ? Normal jusqu’ici. C’t’un fait que ça leur coupe le sifflet, le plus souvent. J’ai entendu dire qu’y en a qui continuent de parler avec leur copine au téléphone, moi, j’en ai jamais rencontré, et si ça t’arrive, change pas le téléphone, change de nana.


Tu vas maintenant laper ta soupe, comme un bon toutou, mieux même, car faut que tu varies le rythme, OK ? Les grands coups de langue, lentement, qui partent du plus bas que tu peux, t’inquiètes, c’est jamais trop bas.

Puis tu remontes jusqu’en butée, tu peux pas te tromper ! Et ça y est ! T’as trouvé la truffe ! Non ? Cherche encore, cherche ! Sinon tu vas te faire piquer la place ! Y aura pas de session de rattrap’, là ! La voilà ? Toute ronde, qui roule sous ta langue ? Et la copine qu’a fait un saut de carpe ? Bravo petit, je suis fier de toi !


C’est le gros lot, mon pote! Tu vas me titiller ça comme si tu léchais du jus de fraise; c’est d’ailleurs comme ça qu’on l’appelle, des fois, "la fraise", "le bouton magique", "le bijou d’amour", "le clic enchanté", "la cerise sous le gâteau", "le troisième téton", " l’œil du cyclone".

Tu peux même chercher à lui donner un nom rien qu’à lui, à elle, à vous deux, j’sais pas, moi, "Jojo" par exemp’, ça ferait "Chérie, j’ai fait une bise à Jojo ? Non ? J’ai oublié ? Pas possible, le pôvre, j’vais lui faire de suite !" Et comme ça, si vous êtes dans l’métro, même aux heures creuses, ça devrait la faire rire, je pense! Oui, à propos j’t’ai pas dit, les filles, si tu les fais rigoler, c’est presque gagné.


Donc on disais quoi, déjà ? Ah oui, t’as découvert le secret pour ouvrir la tirelire.

Tu vas finir le boulot comme y faut, quand elle se tend comme un arc, en imitant la sirène d’incendie, terminus !

On descend pour un petit moment; elle souffle, elle retrouve ses esprits, une minute après, t’as ses bras autour du cou et elle te chuchote à l’oreille que t’es l’homme de sa vie. Tu restes zen.


Ensuite, c’est comme tu le sens; tu peux lui mettre un doigt ou deux, mais si elle est pucelle, t’iras pas loin.

Y se peut qu’elle réagisse pas favorable, qu’elle te dise "Non, pas ça, j’suis pas prète", si tu veux me croire, faut être à l’écoute, faut pas insister.


Tu peux essayer de lui enseigner la turlutte, si, par cas, elle te la propose pas d’elle-même, ce qui règlerait ton problème. Sinon, écoute un peu ton cœur.

Si tu décides que, bon, pour une première visite du musée, c’est un début prometteur, que cette mignonne, t’y tiens, qu’elle paraît faite à ta pogne, ben tu peux même aller jusqu’à faire ceinture, par respect pour elle, tu serais pas le premier.


Et tu reviens me voir pour que j’te parle de la suite, en figures imposées, et les figures libres vous les inventerez tous les deux.