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Le premier jouet

Ce soir-là, l’ambiance était très sensuelle et un parfum d’érotisme avait plané au cours du repas. Ils couchèrent les enfants comme d’habitude, ils s’effleurèrent, échangèrent quelques petits bisous, leurs mains se frôlèrent. La maison endormie, ils décidèrent d’aller se coucher.

C’est dans la salle de bains que les préliminaires commencèrent. Il se déshabilla et, nu, derrière elle, il l’enlaça, l’embrassa, ses mains parcouraient son corps encore habillé. Son sexe se dressa, elle le sentit et le caressa doucement. Elle se tourna et fougueusement plongea sa langue dans sa bouche. L’échange se prolongea, il bandait fort. Il la laissa se préparer et monta dans leur chambre.

Il savait que la soirée serait sensuelle et chaude. Il se coucha et laissa une lumière tamisée. Elle ne tarda pas à le rejoindre, elle baissa l’intensité, laissant juste une luminosité suffisante pour distinguer les formes sans les voir véritablement. Elle se glissa dans le lit. Il était allongé sur le dos et son sexe n’avait pas débandé, la main qui se posa sur lui ne fit qu’augmenter son désir. Il se tourna vers elle et ses mains commencèrent à parcourir son corps chaud. Il ne lui fallut que peu de temps pour découvrir qu’elle avait choisi une tenue en harmonie avec l’ambiance de la soirée. Une nuisette courte en dentelle et un string assorti. Ses mains commençaient à caresser ce corps qui, chaque fois, l’électrisait. Il embrassa ses seins au travers du tissu avant d’en sortir un de l’écrin de dentelles, pour titiller le téton qui se dressa sous ses doigts, sa bouche le goba et le jeu de sa langue sur le mamelon bandé provoqua l’effet désiré : elle se cambra et chercha de ses mains le sexe bandé pour le saisir.

Il se redressa pour faciliter les caresses qu’elle lui prodiguait. Elle était allongée sur le dos et lui était agenouillé sur son côté gauche à la hauteur de sa poitrine. Elle continuait à le caresser pendant que lui promenait ses mains sur son corps, l’effleurant comme un pianiste sur son piano. Ses doigts frôlaient le string, provoquant de légers spasmes et des gémissements de plaisir. Ils se faisaient maintenant plus insistants et l’humidité de son sexe était perceptible au travers du tissu. Il enfonça un doigt entre ses lèvres humides tandis que son autre main titillait les tétons sortis de la nuisette et qui, sous l’excitation, se dressaient fièrement. Son plaisir s’intensifiait, elle avait du mal à poursuivre la masturbation du pénis bandé par le plaisir donné et le plaisir reçu.

Ses doigts glissèrent sous le tissu du string qu’ils écartèrent. Entre les lèvres, ils saisirent son clitoris et quelques roulements entre ses doigts suffirent à déclencher une première décharge. Il lui ôta le string et écarta légèrement ses cuisses, ses mains caressèrent son entrejambe.

Il enfonça un doigt dans son sexe et commença quelques va-et-vient. Rapidement, un second doigt rejoignit le premier, puis un troisième. Son corps ondulait sous le plaisir, elle gémissait de plus en plus fort. Il accéléra le rythme, quatre doigts la pénétraient maintenant, s’enfonçant de plus en plus dans son bas-ventre. Elle ressentit une sensation inhabituelle, cela faisait plusieurs fois qu’il la pénétrait ainsi, déclenchant le feu dans son sexe. Elle avait envie de toujours plus, elle était complètement désinhibée, libérée, assoiffée de sexe. Son cerveau ne commandait plus son corps mais c’est ce dernier qui semblait commander son cerveau et il en voulait plus, encore plus, toujours plus. Elle ne se contrôlait plus et, alors qu’elle n’avait jamais osé, elle lui demanda :

• — As-tu toujours ce gode que tu avais acheté (*) ?

Il fut surpris de sa question à un tel moment.

• — J’en ai envie, là, maintenant, ajouta-t-elle.

Il n’avait pas cessé de la caresser et réfléchissait à l’endroit où il était rangé.

• — Ok, répondit-il.

Il ne lui fallut que quelques secondes pour récupérer l’objet, de bonne taille, et revenir auprès d’elle. Il déballa le pénis artificiel et, alors qu’il avait repris ses caresses, il le lui présenta devant la bouche en frottant ses lèvres avec le gland. Elle l’avala d’un trait, malgré sa taille, pour bien l’humidifier. La courte pause n’avait pas entamé sa soif et elle dévorait le gode avec une énergie au diapason de son envie. Il retira le gode de sa bouche, provoquant chez elle une certaine frustration, qui fut de courte durée. Il le présenta devant sa chatte humide et l’enfonça lentement, mais d’un seul mouvement.

Le sexe artificiel n’avait pas la même chaleur que celui qu’elle tenait dans ses mains, sa texture était douce et la pénétration lente et continue l’avait fait basculer. Son corps se cambra, ses cuisses se resserrèrent pour mieux le sentir, elle avait réussit à avaler le pénis humide de son homme et le dévorait avec une certaine voracité. Le gode continuait à s’enfoncer, il remplissait complètement son vagin et les mouvements, lents du début, s’accéléraient, provoquant une sensation jusqu’alors inconnue. Elle était en transe. Sa bouche avait avalé, englouti le pénis de chair largement bandé.

Il jouit dans la bouche, elle suça la semence, déchaînée, hystérique à l’idée d’en laisser une goutte. C’est à ce moment qu’elle sentit son corps traversé d’une décharge qui lui fit abandonner sa dégustation de sperme. Son corps se cambra et un orgasme d’une intensité inouïe la secoua. Les spasmes furent intenses et le gode englouti totalement dans son sexe ne ressortit qu’au bout de quelques secondes.

Elle mit quelques instants à recouvrer ses esprits, elle était épuisée. Elle avait joui comme jamais et cette nouvelle sensation avec un jouet artificiel la troublait. Pas autant que lui, qui l’avait fait jouir avec ce sexe de silicone et qui, heureux au terme de cette soirée pas ordinaire, s’interrogeait déjà sur l’utilisation d’autres accessoires…

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(*) Il l’avait acheté pour réaliser un scénario érotique, comme il en organisait régulièrement. Mais les sensations qu’elle avait ressenties n’avaient pas été très agréables et il avait renoncé à son utilisation. Elle n’avait pas oublié cette soirée et avait parfois cherché à retrouver le gode, dont la taille la faisait fantasmer.