n° 09577 | Fiche technique | 8893 caractères | 8893Temps de lecture estimé : 6 mn | 19/08/05 |
Résumé: Comment j'ai initié mon compagnon à des jeux érotiques avec fruits et légumes. | ||||
Critères: fh couple volupté fmast légumes ecriv_f | ||||
Auteur : Mireille (femme avec libido joyeuse et imaginative) Envoi mini-message |
« Offre-moi quelque chose de rare. Sois mon unique et plus belle salope », me dit un jour mon compagnon.
Sa demande ne me surprenait pas. Notre vie sexuelle était riche, bien qu’exclusive. Il était impossible pour lui d’envisager de me partager et nos jeux ou nos rites amoureux ne dépassaient pas notre couple. C’était d’ailleurs la seule limite fixée et cela me convenait parfaitement. Même si mon fantasme préféré me mettait en scène avec plusieurs hommes, j’aimais que cela reste un fantasme, de peur que la réalité ne soit décevante.
Ses désirs sexuels, assez conventionnels, laissaient toute liberté à ma libido enthousiaste, et sa raison, conjuguée à ma déraison, se complétaient fort bien. Il se contentait, si j’ose dire, de me gratifier d’érections magistrales chaque fois que je le sollicitais, ou non ; il lui suffisait de poser un œil sur moi pour se mettre à bander.
Et il attendait, un demi-sourire aux lèvres, dans quelle nouvelle situation érotique j’allais l’entraîner.
Je n’avais pas attendu de voir « 9 semaines et demi » pour improviser pour lui des strip-teases très hard dont il se délectait en se caressant, mes tiroirs étaient pleins de sous-vêtements colorés, dentelles, porte-jarretelles, bas à couture, guêpières.
J’adorais les soirées où, à plat ventre, je lui lisais des livres érotiques pendant qu’il me limait longuement, m’enveloppant de tendresse et de désir, jusqu’à ce que le livre me tombe des mains.
Peut-être allais-je tout simplement aux devants de ses désirs, ce qui lui évitait d’avoir à les formuler…
Il me demandait cette fois quelque chose de rare…
L’idée me vint tout bêtement en faisant les courses, le vendredi suivant. «Comment n’y avais-je pas pensé avant », me dis-je devant le rayon des fruits et légumes de mon supermarché habituel !
Là s’étalaient de magnifiques braquemarts, le vert luisant des courgettes, les aubergines lie-de-vin, les bananes striées… toutes les tailles, formes, grosseurs à ma disposition… Je fis ce jour-là un marché de végétarienne. Je caressais chaque légume avant de le choisir, imaginant à l’avance le plaisir qu’il allait me donner, terriblement excitée et amusée par la vision de ces godemichés naturels offerts à la consommation, en toute innocence !
Ce soir-là, le repas n’était pas prêt. Rien n’était prêt, en fait, à part moi et la surprise que je lui réservais.
Je lui mis une main sur la bouche dès qu’il arriva pour lui faire comprendre qu’il ne devait pas dire un mot. Je le pris par la main et le guidai vers ma chambre (ma chambre, pas la sienne car j’avais imposé dès le début de notre cohabitation d’avoir mon espace personnel et nos relations ne souffraient en rien de mon souhait de faire « chambre à part », au contraire).
J’étais nue, un verre de champagne dans une main, sa main dans l’autre, et je le fis asseoir dans le fauteuil. Au pied du lit, une corbeille pleine des objets de ma convoitise.
Je m’installai sur le lit et à partir de cette minute là, je ne le regardai plus, pour lui donner vraiment l’impression qu’il partageait à mon insu un moment très intime.
Je choisis une courgette très luisante, dont le fort renflement à un bout m’avait particulièrement séduite, et aussi sa légère courbure, et son beau diamètre, puisque j’arrivais à peine à en faire le tour avec la main.
Je la pris et la léchai, faisant passer ma langue tout autour de son extrémité, puis je m’allongeai et, écartant les cuisses, je commençai à la faire glisser le long de mon sexe, doucement, lentement, en appuyant délicatement sur mon clitoris, puis descendant, remontant, en un va-et-vient qui faisait grimper en moi une excitation nouvelle. Je me caressai ainsi un long moment, jusqu’à ce que le désir de sentir ce bel objet en moi soit incontrôlable. Ecartant mes petites lèvres (qui sont d’ailleurs chez moi, malgré leur nom, d’une taille indécente), je glissai la courgette dans mon vagin. Le contact de sa fraîcheur éphémère dans ma chair me procura un plaisir fulgurant. Je guidai le fruit docile, explorai mon vagin pour y découvrir des sensations nouvelles, le corps soulevé de soubresauts.
Hors du temps et du monde, et peut-être aussi hors de moi-même, je me mis à jouir, jouir, submergée par de longs spasmes interminables, le sexe dégoulinant de liqueur sur le magnifique légume qui restait dur, tandis que le va-et-vient, plus lent, accompagnait ma descente vers la réalité.
Mon spectateur n’avait pas bougé, me semblait-il. Mais au fur et à mesure que je reprenais conscience, je l’entendis gémir, me parler, sa voix était bouleversée : « Dieu que tu es belle, quel magnifique cadeau tu viens de me faire. Au fond, je m’en fous que tu ne dises jamais que tu m’aimes, on ne m’a jamais donné une aussi belle preuve d’amour. »
Je le regardai en souriant, apaisée, encore éblouie de ce que je venais de vivre, alanguie sur le lit, ma courgette préférée luisante à la main. Lui avait défait son pantalon, son superbe sexe dressé, turgescent, au bord de l’explosion.
Il s’approcha de moi, mit entre mes lèvres le bord de la coupe de champagne, en but lui aussi et nous restâmes quelques instants dans les bras l’un de l’autre, partageant ce moment de connivence, le savourant à sa juste valeur.
Lorsqu’il comprit que j’étais à nouveau en appétit, repue mais pas rassasiée, il se tourna vers la corbeille restée au pied du lit : « C’est à mon tour, maintenant, de choisir avec quoi ma belle salope va à nouveau s’envoyer en l’air ».
J’avais acheté plusieurs bananes, en prenant soin de varier leur degré de maturité et leur taille. Il en prit une, très grosse, qu’il pela à moitié, de manière à la tenir aisément sans qu’elle ne glisse de sa main et la posa. Se penchant sur mes seins, il se mit à en sucer les bouts, les mordillant, les léchant, les aspirant, avec tellement d’ardeur que la douleur était intimement liée au plaisir. Il se mit à me mordre les lèvres, à m’embrasser, sa langue dure dans ma bouche, exigeante. Débordée par son désir et par le mien qui revenait en longues vagues, je sentis qu’il glissait son bras sous ma taille, m’obligeant à me cambrer et, de sa main libre, il prit la banane à moitié dénudée et l’enfonça dans mon vagin. À nouveau la sensation de plaisir fut violente, différente de celle de la courgette, la texture de la banane étant d’une douceur plus moelleuse, plus troublante. Il me branla longuement, s’arrêtant pour coller sa bouche à mon sexe, plongeant sa langue à la recherche du goût du fruit mélangé au mien, l’introduisant à nouveau dans mon vagin en de longs va-et-vient qui m’arrachaient des cris de plaisir, reprenant mon sexe dans sa bouche, puis glissant à nouveau la banane en moi, déchaîné, jusqu’à ce que je jouisse encore, longuement, profondément, hors d’atteinte.
Quand je repris mes esprits, il était assis à côté de moi, le verre de champagne dans une main, la banane dans l’autre, et il la dégustait en me regardant, les yeux brillants, à demi fermés, un regard qui ressemblait à une provocation un peu salace.
Je le laissai finir, et le verre et la banane, pendant que la tension retombait un peu en moi. Mais son regard et ses paroles m’excitaient.
« Je vais te baiser comme tu le mérites, ma belle pute, je vais te rendre tout le plaisir que tu viens de me donner ; mais maintenant je vais gicler sur toi tout le foutre que tu as déclenché ».
« Non, tu ne vas pas t’en tirer à si bon compte. Tu m’as demandé quelque chose de rare, on continue », lui dis-je en riant.
Je le pris aux épaules, le renversai sur le lit, l’obligeant à se coucher à son tour. Son sexe tendu au maximum était décollé de son ventre, droit comme un mât, magnifique pieu que je n’osai pas toucher de peur qu’il n’explose à la moindre caresse. Je pris la peau de la banane qui était posée, vide, tout à côté, et délicatement, je recouvris la bite superbe, l’encapuchonnant dans cet étui inhabituel. Sous la douceur et la fraîcheur du contact, mon compagnon gémissait, criait, les yeux fermés, la tête ballant d’un côté et de l’autre, perdu dans un plaisir violent, et je n’eus besoin que de deux ou trois pressions sur l’enveloppe bananière qui emprisonnait son sexe pour le faire jouir, longuement, le corps arc-bouté, déversant son foutre dans l’étau soyeux que je serrais.