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Temps de lecture estimé : 18 mn
26/08/05
Résumé:  Un chalet isolé, la tempête et un poêle qui chauffe trop...
Critères:  ffh extracon vacances voir strip intermast fellation
Auteur : Claude Pessac            Envoi mini-message

Concours : Concours "La neige"
Blizzard

Le blizzard se déchaîne, le chalet geint sous les coups de boutoirs du vent furieux. Alors que la journée avait été magnifique, la tempête s’était levée brusquement, contraignant les skieurs à rejoindre précipitamment la station. Arrivés le matin même, Céline et Manu avaient profité des pistes jusqu’en début d’après-midi, puis s’étaient installés sur leur terrasse pour profiter du soleil. À huit cents mètres de la station, à l’écart des pistes et des chemins de randonnées, le chalet était suffisamment isolé pour permettre le bronzage intégral. Le couple avait donc lézardé au soleil jusqu’en milieu d’après-midi. Vers 16 heures, alors que le soleil déclinait déjà, des nuages s’étaient amoncelés avant qu’un vent glacial ne gonfle soudain, obligeant les tourtereaux à battre retraite dans le chalet.


Le temps de calfeutrer le chalet et de réactiver l’énorme poêle de la pièce principale, la tempête secouait déjà la maison de bois. La neige tombait si drue que Manu renonça à remonter les cent mètres qui séparaient la voiture du chalet.



Dans la douce chaleur du chalet, le couple bouquine tranquillement désormais lorsque des coups violents résonnent. Surpris, Céline et Manu échangent un regard inquiet : qui donc peut bien tambouriner contre la porte ? Peu rassuré, le couple se dirige vers l’entrée, hésite, mais les coups redoublent.

À peine ouverte, la porte laisse le passage à une forme vaguement humaine qui se précipite dans le chalet. Dans le vestibule peu éclairé, Céline et Manu découvrent un bonhomme de neige qui bredouille quelques excuses et remerciements précipités parfaitement incompréhensibles tant il claque des dents.


Céline le conduit dans la grande pièce, vers le poêle rougeoyant. Face à la chaleur intense dégagée, la glace et la neige accumulés sur les vêtements ne tardent à fondre en dégageant une forte buée. Le naufragé tremble et grelotte. Comme il se débarrasse rapidement de ses anorak et bonnet, Céline et Manu découvrent le rescapé : une charmante jeune femme que Céline reconnaît immédiatement. Un instant déstabilisée, elle reprend contenance :



Se tournant vers la donzelle, Céline demande :



Debout, dos au calorifère, la jeune femme reprend des couleurs. Toujours parcourue de frissons et de tremblements, Christelle explique qu’elle a été surprise par la tempête. Dans le blizzard, elle avait rapidement perdu tout repère et décidé de descendre à travers prés pour échapper au froid : c’est ainsi qu’elle était tombée, au sens littéral du terme, sur le chalet.


La chaleur infernale du poêle fait fondre la neige et la glace des vêtements qui dégoulinent désormais sur le plancher.



Sans se faire prier davantage, Christelle déboutonne son jean et s’en extirpe avec difficulté, le tissu trempé et raidi par le froid peinant à glisser sur ses cuisses. La jeune femme se débarrasse également de son gros pull en laine, dévoilant une brassière que l’humidité a rendue diaphane.

Lorsqu’elle se retourne, Manu ne peut cacher un petit sourire de satisfaction : l’étoffe du petit vêtement moule parfaitement les deux petits seins haut perchés, les tétons dressés transparaissent. Le ventre nu est plat et bien bronzé, le slip couleur chair tout petit, ses mailles ajourées ne dissimulent que très peu un petit buisson dont quelques boucles frisottées s’échappent d’ailleurs au-dessus de l’élastique.

Instantanément, Céline enlève son pull en laine et le tend à la jeune femme qui l’enfile prestement, toute frigorifiée qu’elle est encore.



De fait, l’énorme calorifère qui rougeoie dans la pièce diffuse une incroyable chaleur, il ne doit pas faire moins de 25 ou 26 degrés désormais. Dépité, Manu fait la moue en regardant Christelle, un peu perdue dans le pull trop ample et qui masque totalement ses avantages.

Se tournant vers son amie, il se console en remarquant les pointes hérissées de ses seins nus sous le léger tee-shirt, en fait un de ses vieux marcels à lui, très ample, complètement déstructuré et dont le coton un peu élimé est presque transparent ou pour le moins diaphane. Céline est vraiment très sexy.


A 28 ans, cette grande rousse est effectivement très appétissante. Rousse n’est d’ailleurs pas le terme approprié pour la décrire : sa formidable tignasse bouclée est auburn, un roux sombre, méché de blond et de marron. Ses bouclettes tirebouchonnées encadrent un visage gracieux : une frimousse souriante où pétillent des yeux très verts marqués de petites pattes d’oie, un petit nez légèrement en trompette et une bouche fine aux commissures optimistes. Contrairement à ses congénères poil-de-carotte, Céline a le teint hâlé en permanence, une belle peau dorée et tavelée de myriades de taches de rousseurs.

Une coquine donc, sympathique et avenante, que son père appelait souvent "Marlène" en référence à l’interprète délurée des "Mariés de l’An 2". Vive, spontanée, Céline a la bonne humeur communicative, même si sa décontraction rieuse lui attire parfois l’inimitié jalouse des femmes. D’autant que cette rousse pétulante promène avec grâce et décontraction une silhouette parfaite : longues jambes fuselées, hanches rondes mais fesses hautes, taille fine et poitrine plutôt arrogante. Sans être d’un volume extraordinaire, ses seins en pommes sont hauts, fermes et pigeonnent assez joliment dans les décolletés un peu provocants qu’elle arbore régulièrement.



Confortablement installé dans de grands fauteuils en rotin autour d’une petite table basse, le trio déguste à petites gorgées un vin chaud épicé. Après le stress de son aventure, Christelle retrouve son calme.

"Jolie fille" pense Céline en détaillant la jeune femme.


Ses cheveux bruns, incroyablement longs (ils lui descendent jusqu’au-dessus des fesses), encadrent une bien jolie frimousse : de grands yeux rieurs soulignés par de longs cils épais, un nez légèrement bourbon mais fin, une bouche aux lèvres bien dessinées, un sourire permanent qui découvre une belle rangée de quenottes blanches parfaitement alignées, un petit menton rond et des pommettes un peu saillantes qui se colorent rapidement sous l’effet de la chaleur et du vin chaud. Aucune trace de maquillage sur cette peau de pêche, fine et délicate, au teint éclatant et bronzé. Détendue, la jeune femme a l’air parfaitement à l’aise malgré sa tenue.


Manu, pour sa part, a noté avec satisfaction qu’elle ne s’escrimait pas à tirer sur son pull en s’asseyant. Bien calée dans son fauteuil, jambes sagement croisées, la jeune femme tient sa tasse à deux mains et sirote le liquide réconfortant à petites gorgées. Réconfortée, elle explique plus avant son aventure :



Céline s’interrompt et demande :



Comme la jeune femme acquiesce, elle poursuit :



Réalisant ce qu’elle vient de dire, la brune rougit et enchaîne précipitamment :



Amusée, Céline sourit de cette franchise et de ce langage sans concession aux bonnes manières. Se tournant vers Manu pour voir s’il partage le même sentiment, elle réalise que son homme n’a pas pipé un mot depuis bien longtemps.

"Il est bien calme, ce n’est pas son habitude !".

Remarquant son regard rivé sur les cuisses de la belle brune :

"Le matou guette sa proie", pense-t-elle amusée. "C’est bien lui ça !".


Manu, l’homme de sa vie… depuis sept ans, serait sûrement le compagnon idéal, si…

Plutôt grand, sportif et bien bâti, il est de ce genre d’hommes qui fait tourner la tête aux filles. Ses cheveux coupés courts, noir corbeau à l’origine mais qui, depuis deux ans qu’il a passé la trentaine, tournent au poivre et sel, son visage volontaire, sa barbe naissante, la petite fossette au menton et surtout ses yeux clairs et rieurs lui donnent de faux airs de George Clooney.


Inutile de préciser que les femmes tournent autour de lui comme des mouches autour du miel. Il y a longtemps que Céline s’est fait une raison. Pour le garder, elle est prête à pas mal de concessions et a fermé les yeux sur quelques incartades.

"Encore heureux qu’il soit tellement lisible. Quand une fille le branche, je le sais avant même qu’il ait succombé."


Et le fait qu’ils travaillent dans la même boîte lui a permis de limiter la casse : en définitive, les quelques filles qui sont passées dans son lit ne l’ont fait que parce qu’elle l’a bien voulu. C’est elle qui les a "autorisées" : cyniquement, elle les a choisies pour leurs beaux culs et leurs cervelles vides, histoire de ne pas prendre de risques. Que Monsieur se défoule, ok, qu’il tombe réellement amoureux, niet ! Et le stratagème a toujours bien fonctionné, du moins, jusqu’à il y a peu…


Souriante, décontractée, Christelle poursuit avec humour le récit de ses frasques ou plutôt de ses échecs successifs. Le récit est drôle, ponctué de mimiques expressives, d’allusions croustillantes. En conclusion, la jeune femme avoue :



Céline éclate de rire devant tant de franchise paillarde. Christelle sourit, visiblement contente de ses effets. Se calant profondément dans son fauteuil, elle relève sa jambe droite et cale sa cheville sur son genou gauche. Comme elle vient de passer ses bras derrière sa nuque, son pull s’est un peu retroussé.

En face d’elle, Céline a du coup une vision presque complète de son entrejambes. D’où il est, à gauche, Manu, lui, ne doit pas voir grand-chose :


"Il doit être furibard" pense Céline qui l’observe se tortiller dans son fauteuil. "Ce petit salaud bande" réalise-t-elle. "Et coincé comme il est dans son jean, ce ne doit pas être très agréable. Dix sacs qu’il va se lever sous dix secondes pour… chercher du vin chaud et surtout, se remettre les choses en place."


"Bingo ! Trois secondes- deux dixièmes !"


Céline triomphe intérieurement de si bien connaître son homme ! Et pouffe lorsqu’à son retour, Christelle refuse de se laisser resservir.

"Raté, le matou ne pourra pas se rincer l’œil en servant la souris !"


Laquelle souris soupire d’aise en s’étirant longuement :



Un air de défi dans les yeux, Christelle se lève, retrousse un peu son pull et, se déhanchant comme un mannequin, fait quelques pas d’une démarche plus mécanique que lascive, vire sur elle-même, s’arrête et s’expose, tourne encore sur elle-même pour bien présenter son petit cul, revient devant ses spectateurs avant de prendre la pose, un pied sur la table basse, une main sur la hanche, pull toujours retroussé.

Dans cette position son mini slip ne cache pas grand-chose de son anatomie. Les mailles lâches du filet marbrent les reliefs de son sexe, la corolle plissée de ses petites lèvres gonflées frisotte sous la fine bande de poils pubiens d’un mont de Vénus assez proéminent.


Perverse, Christelle passe deux doigts sur son sexe avant de les porter à sa bouche, où elle les suce avec une délectation exagérée. Puis, satisfaite de sa prestation, se rassied mollement dans son fauteuil, pose cette fois sa cheville gauche sur son genou droit, gardant ainsi les cuisses suffisamment ouvertes pour ne rien dissimuler de son entrejambe.

Manu s’essuie le front d’un revers de la main un peu théâtral :



Tout sourire, Christelle défie sa voisine :



Sans hésiter, Céline se lève, se détourne de son public et commence à déboutonner son pantalon. Exagérant ses gestes et prenant son temps, Céline exécute alors un véritable strip-tease : le pantalon descend, découvre le haut de son string, remonte et redescend pour dévoiler les haut de ses fesses où disparaît rapidement la ficelle du sous-vêtement.

La jeune femme ondule, les mains à plat sur les hanches, elle danse voluptueusement, synchronise ses mouvements à la mélodie lourde du vent mugissant, aux craquements sourds du chalet gémissant. Ses hanches balancent doucement, son corps serpente, son tee-shirt flotte comme une voile, ses mains rampent sur sa peau ou ses vêtements.


L’air s’électrise d’une charge d’érotisme quasi palpable, presque aussi puissante que la chaleur infernale des lieux. Céline fait glisser enfin son pantalon, s’en débarrasse avec grâce et, toujours dos à ses spectateurs, continue sa danse lascive.

Ses fesses exposées sont merveilleusement bronzées, le cordon du string disparaît entre les globes charnus de ses fesses. Pliant les genoux, la jeune femme se baisse, projette son bassin vers l’arrière et glisse une main entre ses cuisses : les spectateurs ne distinguent que les bouts des doigts qui caressent la motte ; ils aperçoivent les phalanges indiscrètes qui resserrent le string avant de le faire disparaître dans la fente du sexe : les grandes lèvres imberbes saillent de part et d’autre du tissu avalé par la moule cannibale, contours visiblement humides et gonflés où les doigts glissent avec indécence.


Céline se relève et, se tournant enfin vers son public, lui expose sa chatte à peine dissimulée par les quelques dentelles de son string resserré. Les lèvres débordent le tissu. Seules sa fente et sa motte restent dissimulés par le ridicule cache-sexe. Aucun poil n’est visible, ne dépasse de l’étoffe qui ne mesure pourtant pas plus de deux centimètres de large.

Parfaitement indécente, totalement impudique, Céline constate avec triomphe les effets de sa danse érotique : Manu s’est débarrassé de son polo, fait sauter le bouton de son jean et a glissé une main dans le pantalon pour se masturber plus ou moins discrètement.

Christelle, jambes ouvertes au maximum, complètement enfoncée dans son fauteuil, les fesses au bord du siège, se caresse l’entrejambe pendant que sa main gauche pétrit ses seins qui pointent insolemment sous le tissu élastique de la brassière.


Féline, Céline s’approche d’elle, se plante entre ses jambes ouvertes et continue à caresser d’un doigt léger les lèvres dévoilées de son sexe.



Glissant alors ses index sous le tissu, Céline rajuste son string, tire symboliquement sur son tee-shirt de toutes façons trop court, et annonce, péremptoire :



Bien décidée à pousser la jeune femme dans ses derniers retranchements, Céline continue de feindre l’étonnement :



Vaincue, Christelle se lâche :



Céline se régale de cette soumission mais feint de s’offusquer :



Céline glisse un regard à son compagnon et enchaîne :



Un quart de seconde d’hésitation, et Christelle, soumise et obéissante, fait voler ses vêtements, dévoile ses seins gonflés et son sexe ruisselant. La saisissant par les épaules, Céline prend un peu de recul, détaille le corps de sa proie, la fait tourner sur elle-même, histoire de jauger son cul et, comme un maquignon présentant une bête, l’oblige à faire face à Manu en demandant :



Ainsi nue et offerte, Christelle tremble légèrement, de plaisir et de peur. Se retrouver comme ça, exposée, détaillée, disséquée, la submerge de honte et la trouble délicieusement. Ces sentiments mêlés, ces sensations intenses et contradictoires lui font ouvrir des yeux écarquillés. Elle savoure sa soumission, se délecte de cette exposition si formidablement indécente. Son cœur bat à tout rompre, l’adrénaline se déverse à flots dans ses veines, sa respiration se saccade, ses jambes et ses bras tremblent sous l’effet de spasmes irrépressibles qui déclenchent également le déversement de flots de mouille au plus profond du delta de ses cuisses.


De son côté, Manu est estomaqué : s’il est stupéfait, d’ailleurs, ce n’est pas tant de voir Céline plonger sans réticence et si naturellement dans une partie à trois, et qui plus avec une inconnue, mais c’est surtout son langage et son attitude qui le sidèrent.

Oh, certes, la jeune fille "bien sous tous rapports" rencontrée sept ans plus tôt avait révélé rapidement un goût réel pour le sexe. Sans complexe, Céline a toujours comblé ses désirs sexuels avec entrain et sans faux-semblants. La jeune femme reconnaît aimer "ça", la douce et discrète jeune femme n’hésite à se transformer parfois en petite salope obéissante ; si le couple affiche un goût certain pour les séances câlines, les préliminaires langoureux, les amuse-bouches prolongés, Céline a accepté, au fil du temps, les petits jeux érotiques de son compagnon. Suffisamment fine pour interpréter les sous-entendus, elle aime le surprendre en montant des petits scénarios coquins, en usant quelque fois de mots très crus pour manifester son désir, en s’exhibant discrètement dans des circonstances incongrues.

Mais dans l’ensemble, Céline s’est toujours montrée assez soumise : la découvrir, là, autoritaire, dominatrice et vulgaire le sidère. Visiblement, sa compagne lui cachait des pans de sa personnalité !


Alors qu’elle fouille consciencieusement le sexe de sa victime, Céline décoche un regard et un coup de tête explicite à Manu pour l’enjoindre à finir de se déshabiller. Et comme l’homme enlève son jean et son slip, elle continue :



Nu, la flamberge au garde-à-vous, Manu rejoint les deux jeunes femmes et se plante devant Christelle. Abandonnant un instant la chatte qu’elle fouraille, Céline passe sa main par-derrière, sous les fesses de la jeune soumise, plante deux doigts dans la chatte béante et offerte et, avec son autre main, oblige sa victime à se baisser. Sans se faire prier, Christelle se plie en deux, fesses relevées, happe le membre tendu et le gobe.



Christelle pompe, suce, lape, lèche la queue offerte, se complaît dans son rôle de victime soumise, et décide de témoigner son intérêt à sa voisine : si d’une main, elle maintient les fesses de l’homme, elle utilise sa main libre pour glisser entre les cuisses de la douce maîtresse qui la branle si adroitement.

Celle-ci apprécie l’initiative et écarte ses cuisses, ouvrant le passage vers son sexe impatient. Les doigts de la brune se faufilent sous le string, rencontrent l’humeur chaude de la maîtresse excitée, s’insinuent dans les replis du sexe, titillent le bouton durci, et découvrent l’entrée de la grotte déjà béante et inondée. Alors qu’elle se régale de la bite qui tressaille dans sa bouche, elle fouille et farfouille la motte de Céline, s’étonne de découvrir sous ses doigts une petite touffe de poils drus (elle croyait la jeune femme totalement rasée), ses doigts se promènent dans le canyon trempé de la rousse, reproduisent les caresses que celle-ci lui prodigue si adroitement.



La voix de Céline est rauque, son souffle court. À cet instant, Christelle, qui sent bien qu’elle ne va pas tarder à être submergée par son propre plaisir et par le jus de l’homme impatient, ne souhaite plus qu’une chose : être assez experte, être assez adroite pour entraîner avec eux la femme responsable de l’orgasme à venir.

Car c’est bien elle, et non son compagnon, qui l’a excitée, transportée vers le bonheur immense qui se profile. Dieu sait pourtant qu’elle apprécie de sucer et pomper cette queue qui emplit sa bouche, Dieu sait que ses huit ou dix dernières nuits ont été tellement peuplées d’envies de bites, de foutre, de langues, de caresses, de baise, d’homme, que ses doigts, soir après soir, n’ont pas réussi à la faire décoller correctement. Elle avait rêvé de se faire baiser, de se faire prendre et de prendre son plaisir, mais là, aux portes de l’extase, son vœu, son envie, son besoin n’est plus que de donner, donner le plaisir, faire jouir cette femme incroyable qui l’a plongée dans cet océan de plaisirs débridés.


Alors, rassemblant ses dernières forces et parcelles de lucidité, Christelle tente le tout pour le tout : gardant l’index dans la foune de Céline, elle utilise son pouce pour branler le clito alors que son majeur plonge entre les fesses de sa maîtresse, vient agacer l’anneau serré du cul. Fourchette infernale qui fait réagir Céline instantanément : la femme se redresse un instant, comme pour échapper à cette caresse trop précise, puis, au contraire se penche et se tasse pour ouvrir la voie.


Alors que Manu commence à éjaculer dans sa bouche, Christelle retient son propre plaisir, force ces caresses, griffe la voûte de la vulve, écrase le clitoris excité et insinue une phalange dans le tréfonds de Céline qui, à cet instant, explose enfin.

Sentant la jeune femme vaciller, partir et s’abandonner, Christelle relâche enfin ses muscles, laisse le plaisir la gagner, glisse, grimpe, se catapulte dans l’orgasme, orgasme fabuleux, partagé, simultané, qui unit le trio dans les limbes éthérés du cataclysme radieux.




Dans le noir absolu de la chambre, Céline guette les assauts furieux du vent contre le chalet et revit cette journée si particulière.

Les retrouvailles avec la poudreuse, l’intimité du bain de soleil, l’inquiétude liée à la tempête, l’arrivée mélodramatique de Christelle, l’incroyable séance à trois, puis le repas érotico-gastronomique, la soirée câline…


Quelle journée ! Que d’émotions, de sensations, de découvertes. Que d’appréhensions aussi, d’angoisses, d’incertitudes. Après le choc de l’arrivée de Christelle, de quelle maîtrise de la situation a-t-elle fait preuve !

Céline se félicite d’avoir si bien manœuvré, elle s’étonne presque du sang froid dont elle a fait preuve. Une chose, une petite chose cependant l’intrigue, la travaille depuis un moment. Elle pourrait patienter, attendre quelques temps, finirait par savoir, mais finalement, décide de mettre les pieds dans le plat.

"On est plus à ça près".


Sur le grand lit, dans la chambre surchauffée (toute la chaleur du rez-de-chaussée est remontée par les trappes du plancher), le trio est étendu, immobile.

Entre Manu et Christelle, Céline, allongée sur le dos, nue, comme ses voisins, totalement découverte, cherche dans le noir les mains de ses compagnons. Celles-ci trouvées, la jeune femme prend une grande respiration avant de se lancer :