n° 09612 | Fiche technique | 13201 caractères | 13201Temps de lecture estimé : 8 mn | 26/08/05 |
Résumé: Epilation totale et conséquences... | ||||
Critères: fh couple fépilée volupté exhib cunnilingu pénétratio init ecriv_f | ||||
Auteur : Mireille (Femme avec libido joyeuse et imaginative) Envoi mini-message |
Petite fille curieuse, je me délectais des peintures et statues de nus dans les livres d’art de la bibliothèque familiale. Ces corps d’hommes souvent magnifiques mis en valeur par le marbre, ces images de femmes pulpeuses alanguies sur des divans de satin me troublaient bien plus que la confrontation à la nudité sur mes plages girondines.
Je cherchais, et trouvais, des réponses à mes questions d’enfant. La vue de ces corps était une porte d’entrée sur le monde mystérieux des adultes, leurs plaisirs, leurs tourments. J’apprivoisais doucement l’idée de ce que je deviendrais, plus tard.
Adolescente avide de vivre, impatiente et toujours curieuse, j’observais l’évolution de ma sœur aînée, comme la préfiguration de ce que je pouvais devenir un jour, et ses évolutions physiques, en particulier, retenaient toute mon attention. À la voir, je savais qu’il y avait toutes les chances que je devienne un jour moi aussi grande et mince et l’apparition de ses seins, l’achat de son premier soutien-gorge, m’avaient confortée dans ce que je pressentais : « Oui, être une femme, c’est une aventure excitante ».
Bon, une silhouette longiligne, de jolis seins, la taille fine, c’est parfait. Vivement que cela m’arrive. Mais le sexe ? Le sexe des adultes, c’est comment ?
Je trouvai la réponse un après-midi où, avec ma plus jeune sœur, nous discutions des transformations qui nous attendaient, vautrées sur nos lits. Ma sœur aînée prenait une douche et, à défaut d’entrer « par mégarde » dans la salle de bains, je pouvais bien regarder par le trou de la serrure. Ce que je fis. Et je revins, accablée, auprès de la benjamine.
La brutalité de la révélation m’avait rendue quelque peu excessive. Mon aînée n’était pas couverte de poils comme une femelle yéti, seule une petite touffe cachait son sexe, mais ma remarque traduit bien le choc subi ce jour-là. Des poils, des poils sur ma jolie peau douce d’adolescente, quelle horreur ! Et surtout, pourquoi ? Pourquoi cette vieille réminiscence du temps de la caverne ? Pourquoi là ?
Mon désir de devenir adulte en prit ce jour-là un sérieux coup…
Le choc suivant ne fut pas moindre. Deux années plus tard, en vacances à Saint-Jean de Luz, où je passais mes journées sur la plage, dans l’eau, à jouer au volley-ball avec des copains, à flirter devant les flippers, je me réveillai un matin les cuisses tâchées de sang. Oui, bien sûr, je savais bien que cela allait arriver, mais plus tard, pas ici, pas maintenant. Quand je serai prête, quand je le déciderai…
L’épreuve, c’était surtout de ne pas pouvoir me baigner, de me sentir gênée pour mes ébats sportifs sur la plage… Qu’allais-je dire à mes copains qui m’attendaient pour la baignade du matin ? Terriblement angoissée par ce problème qui me dépassait, je décidai que seule la maladie pouvait me fournir un prétexte crédible.
Oui, bien sûr, mais comment tomber malade, là, instantanément ? Un accident, la voilà la solution ! Je descendis dans la rue, prétextant d’aller acheter le pain, et je fis le trajet jusqu’à la boulangerie en sautant sur un pied sur le bord extrême du trottoir. Arriva ce qui devait arriver, et je me fis une entorse magistrale… Je l’avais, ma bonne raison de ne pas participer aux jeux habituels, j’étais tranquille jusqu’à la fin du séjour… Douloureux, mais radical !
Les vacances se terminèrent de cette manière piteuse et je repris le lycée en septembre, assez déprimée : mon joli triangle s’était petit à petit couvert de poils, et je m’y étais habituée, comme on accepte la fatalité, et il fallait maintenant accepter l’idée qu’il saigne.
Grâce à l’appétit de vivre et à la révolte qui caractérisent les adolescents en forme, et parce que cela faisait partie du prix à payer pour grandir, je m’accommodais relativement bien, dans les mois qui suivirent, de cette mutation qui, malgré ces petits inconvénients, était pleine de gratification : les garçons ne me proposaient plus de jouer au volley-ball ou d’aller à la piscine, mais m’invitaient à leurs fêtes… J’étais devenue une femme et ils s’en étaient aperçu…
Je gardais tout de même une sorte d’aversion pour les poils folâtres qui ornaient mon bas-ventre et je pris l’habitude de les couper, très ras.
Je devins ensuite une groupie des salons d’esthéticiennes, où j’expérimentai au fil des années les épilations traditionnelles, maillot-aisselle, à la cire, au miel, au sucre, à l’orientale ; et aussi bien sûr les crèmes et bandes épilatoires maison, les rasoirs à simple ou double lame, tous les gadgets électriques censés nous débarrasser du moindre duvet. J’ai tout testé. Que Choisir peut me solliciter, je leur fournis une double page critique dans l’instant.
Jusqu’au jour où je décidai de m’offrir une épilation totale. Je cherchai dans l’annuaire un cabinet d’esthétique qui assurait cette prestation et je pris rendez-vous.
Ah ! Le plaisir d’entrer dans un salon de beauté ! Il n’a d’égal que celui de pénétrer dans une parfumerie ou chez un libraire ou dans un grand restaurant…
Couleurs pastel, chaleur, odeurs de cire chaude, de crèmes sophistiquées… et la légèreté joyeuse d’une ambiance de femmes, lorsqu’elles assument leur part nécessaire de futilité et d’égoïsme.
A peine entrée, une jolie femme souriante m’accueillit et me conduisit dans une cabine, me proposant de me déshabiller pendant qu’elle mettait la cire à fondre sur un petit fourneau. Je m’installai nue sur le lit de soins et elle me couvrit d’une grande serviette douce et moelleuse.
Je profitai de ces quelques minutes pour me détendre, pour chasser mon anxiété, me persuadant que c’était la première fois pour moi, mais qu’elle, elle devait épiler des dizaines de clientes tous les jours, forcément elle avait l’habitude de cette situation ; après tout, c’était son travail. Et je m’en remis entièrement à son savoir-faire.
Elle revint vers moi, releva la serviette pour découvrir mon ventre et écarta mes cuisses. Son regard sur mon sexe ouvert était très troublant, ainsi que ses mains qu’elle maintenait sur mes cuisses. Délicatement, elle écarta mes grandes lèvres :
Avec une spatule en bois, elle commença à étaler la cire chaude, en remontant du périnée au pubis, du côté droit, puis du côté gauche. La sensation était délicieuse. Du plat de la main, elle appuya sur la bande de cire, pour en tester la température, puis la retira d’un geste sec et rapide, appliquant sa main sur la peau presque nette mais un peu meurtrie pour l’apaiser. La douleur, assez vive, du retrait de la bande fut aussitôt calmée par cette main douce et ferme.
Trois ou quatre bandes de cire plus tard, toutes posées et retirées avec douceur et fermeté, mon sexe apparaissait presque nu, rosi par la chaleur. Elle contempla son travail avec satisfaction, d’un œil professionnel dénué de toute ambiguïté, et je me sentais détendue, parfaitement à l’aise.
Regardant ma vulve de plus près, il lui sembla que le travail pouvait être amélioré et, saisissant de la main droite une pince à épiler, elle posa la gauche sur mes petites lèvres pour dégager quelques replis et entreprit d’enlever les poils récalcitrants, un à un.
Je sentais son souffle sur ma chair ouverte, son regard, ses mains, toute son attention concentrée sur mon intimité offerte, et je me demandai : « Que ferais-tu si elle posait ses lèvres ? ». La réponse était évidente : je fermerais les yeux et je savourerais la minute présente.
J’ai gardé un souvenir très précieux de ce moment d’extraordinaire intimité avec une inconnue que je ne désirais même pas, mais avec qui la situation particulière me liait d’une façon bien plus intime que je n’avais pu l’être avec certains amants.
Et très curieusement, il m’a aidé à comprendre quelque chose du désir des hommes, et pourquoi il peut être brutal et éphémère, à peine relié à celle qui le provoque.
Depuis, sauf à de rares périodes où les circonstances rendent impossibles ce toilettage particulier, mon sexe est lisse.
Les hommes qui le découvrent sont souvent très surpris, intimidés devant cette vision d’innocence qui contraste avec mes besoins impérieux.
L’homme qui partageait ma vie alors en a gardé, je crois, un souvenir torride.
De retour du salon de beauté, assez émoustillée par l’heure très troublante que je venais d’y passer, je ne me lassais pas de regarder mon sexe, une glace à la main, et d’en caresser l’extraordinaire douceur.
Je me mis au lit pour l’attendre. Me cherchant dans l’appartement dès son arrivée, il me trouva, étendue, nue sous les couvertures. Alors qu’il se glissait à mes côtés, je lui dis que j’avais une surprise pour lui et qu’il fallait qu’il la trouve, mais les yeux fermés.
Amusé par la contrainte que je lui imposais d’agir en aveugle, il commença à me caresser, effleurant les endroits très érogènes de mon corps - et ils sont nombreux - avec une prédilection pour le dos et toutes les zones où la peau est si fine et réceptive : le creux des bras, derrière les genoux, l’intérieur des cuisses. Lentement, il dessinait de la main les contours de mon corps, les yeux fermés, attentif aux sensations qu’il provoquait en moi et en lui, cherchant de quel ordre pouvait bien être la surprise annoncée, s’en doutant petit à petit, reculant le moment où sa main la découvrirait.
Sa main, à l’intérieur de mes cuisses, remontait doucement et, délicatement, effleurait mon sexe nu, provoquant en moi et en lui un trouble qui nous arrachait des gémissements. J’avais fermé les yeux pour savourer ce moment où je me livrais, plus nue que nue, à un homme, pendant que lui, n’y résistant plus, faisait voler le drap pour jouir du spectacle.
Il ne dit mot, contemplant mon ventre plat, tendre, parfaitement lisse du nombril au périnée. Ses doigts écartaient mes grandes lèvres encore colorées et chaudes de l’épilation, découvraient mon sexe de femme entièrement livré à son regard.
Du même que mon épileuse, quelques heures auparavant, il se pencha mais poursuivit le geste et glissa sa langue, l’appuyant sur mon clitoris, caresse circulaire qui me donnait un plaisir fou, descendant entre mes petites lèvres jusqu’à l’entrée du vagin, remontant, léchant le moindre millimètre de peau maintenant découverte.
Les yeux fermés, submergée de plaisir, passive, je me laissai explorer longuement. Sa bouche exigeante me prenait toute entière, mon sexe complètement livré à la voracité de cet homme qui jouait à l’engloutir, sa langue glissant fiévreusement dans ma moiteur, ses dents prenant mes petites lèvres, les étirant pour mieux les aspirer et se repaître de sensations, en un moment de dévoration amoureuse bouleversant.
Je me mis à jouir intensément, les cuisses ouvertes, le corps arc-bouté, mes mains tenant fort sa nuque, l’emprisonnant, pour augmenter la pression de sa bouche, pour que sa langue sente au fond de moi les palpitations et la coulée qu’elle provoquait.
Quand je relâchai la contrainte, que mon halètement se calma un peu, il prit son sexe gonflé dans sa main et le promena sur ma chatte, douce caresse de nos peaux imberbes et lisses, puis le glissa dans mon vagin, de toute sa longueur, en un seul coup puissant qui me cloua, entre douleur et plaisir, me faisant me soulever sur un coude pour essayer d’échapper à l’emprise.
Lui, la tête penchée, regardait le spectacle de son pieu luisant pénétrant cette vulve tellement nue, jusqu’à ce qu’un orgasme fulgurant le submerge et que, la tête en arrière, criant et gémissant, il explose au creux de mon ventre.
Et si l’érotisme servait justement à cela, retrouver l’innocence, la pureté et l’émerveillement de l’enfance ?
A suivre…