Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 09614Fiche technique14293 caractères14293
Temps de lecture estimé : 9 mn
26/08/05
Résumé:  Suite à une annonce sur Minitel, une femme s'exhibe longuement devant un homme, obéissant à ses ordres et à ses suggestions. Récits d'une découverte
Critères:  fh hplusag inconnu volupté voir exhib odeurs fmast fellation jeu uro init
Auteur : Attachant      
Exhibition d'une inconnue

Il y a quelques années et pendant quelques mois (presque un an ?), ça allait assez mal avec la femme que j’aimais et j’avais trouvé comme dérivatif d’entamer des correspondances érotiques avec des inconnues. C’était intéressant, il fallait s’adapter à chacune, proposer des fantasmes, répondre aux fantasmes de l’autre. Je préférais ça à la trahison de celle que j’aimais (une façon bizarre d’éviter le réel, disons). J’ai toujours démarré par le même récit, un récit d’exhibition totale…



Il y a environ trois ans, j’ai été très seul pendant tout un été. J’ai fréquenté un serveur de Minitel rose. Là j’ai répondu à une annonce d’une fille qui voulait s’exhiber (et uniquement s’exhiber). Je ne suis pas vraiment voyeur, mais l’idée m’a intéressé.


Après quelques échanges un peu compliqués (je suppose que je n’étais pas le seul à lui avoir répondu), nous avons pris un rendez-vous dans un café. J’avais réservé une chambre dans un tout petit hôtel juste en face du café. Nous tenions l’un et l’autre à ce que cette rencontre reste totalement anonyme.


Les règles du jeu avaient été très nettement fixées : elle ne voulait pas de relations sexuelles, pas de caresses (en un mot : « Pas touche ! »). Elle se dévêtirait devant moi, se caresserait selon mes instructions, se donnerait entièrement à voir, sans limite, selon mon plaisir. Comme une fille de peep-show, m’a-t-elle précisé. Comme une femme qui se soumet aux ordres qu’on lui donne, lui ai-je répondu.


Elle m’a demandé comment elle devait être habillée : jupe courte et tee-shirt (c’était le mois d’août). Avec sous-vêtements ? Oui, avec.


Au jour dit, j’ai vu arriver une très jeune femme, blonde, assez mince, et d’allure plutôt insignifiante. Nous nous sommes présentés (sous nos pseudos), et nous étions un peu gênés l’un et l’autre. Elle m’a dit que c’était la première fois qu’elle faisait ça, qu’elle accomplissait un très vieux rêve. Je lui ai répondu que j’étais heureux de l’accomplir avec elle et que j’espérais que nous en tirerions l’un et l’autre beaucoup de plaisir. Puis, pour ne pas prolonger la gêne, je lui ai dit : on y va ?


Une fois dans la chambre, je lui ai ordonné de retirer sa jupe, puis sa culotte (elle voulait ôter ses socquettes, mais je n’ai pas voulu) tout en gardant son tee-shirt, puis de s’asseoir au bord du lit et d’écarter les jambes. Il est difficile de raconter la sensualité qu’elle a mise dans ces gestes, la lenteur avec laquelle elle a enlevé ses vêtements, se caressant doucement l’intérieur des cuisses. Ses yeux brillaient d’excitation. Elle avait un sexe très peu poilu (une blonde !) et j’ai regretté qu’elle ne soit pas totalement épilée. Elle s’est tournée pour que j’admire ses fesses (de petites fesses rondes, qui donnaient envie d’être prises dans la main), puis elle s’est assise.


Elle a écarté les cuisses, très largement, et a relevé les genoux. C’était incroyable pour moi de voir cette inconnue se livrer à moi (à mon regard, en tout cas), de cette façon impudique et tranquille. Elle semblait, pour sa part, très émue et impatiente de continuer à se montrer.


Je me suis approché (j’étais assis sur une chaise), pour observer son sexe de très près. Elle commençait à mouiller un peu, et j’en sentais l’odeur (adorable et douce odeur, envie insupportable d’approcher mon nez encore, puis ma bouche… sauf que : « Pas touche ! ») Il était rose et nacré, très joli (les femmes savent-elles que tous les sexes de femme sont différents, que certains sont plus beaux que d’autres ?), avec les grandes lèvres pas si grandes que ça, justement, bien découpées et naturellement très écartées.


Sur mon instruction, elle les a écartées encore plus, pour se dévoiler toute entière dans son intimité. Des doigts elle a ouvert son sexe (j’en voyais l’orifice, la béance), puis a libéré le capuchon de son clitoris. Son souffle devenait court, rauque. L’expression de son visage se transformait : elle semblait à la fois inquiète de ce qui allait se passer et avide de réaliser son rêve. Mais ça lui semblait quand même difficile et très excitant en même temps d’accomplir le geste que je lui imposais.


Je lui ai dit de commencer à se caresser. Ce qu’elle a fait, passant d’abord lentement sa main dans la fente de son sexe, mouillant ses doigts au passage. Elle a fait entrer deux doigts dans son sexe, les a vite ressortis, et a commencé à frotter son clitoris, d’abord doucement, puis de plus en plus vite, dans un mouvement saccadé. De l’autre main elle se tenait les seins, à travers son tee-shirt. Je lui ai dit de mettre une main dans son sexe, d’enfoncer son doigt le plus profondément possible pendant qu’elle caressait son clitoris. Elle m’a obéi.


À un moment, elle a fermé les yeux. J’ai voulu qu’elle les ouvre, pour me regarder en train de la regarder. Je lui ai demandé à quoi elle pensait en se branlant (j’ai volontairement employé ce mot obscène et violent). Elle pensait à plusieurs hommes la regardant, elle pensait qu’elle était dans une pièce entourée de miroirs sans tain et que de l’autre côté, plein d’hommes et de femmes l’observaient en cachette et se branlaient aussi en la regardant.


Mon sexe était très dur, j’étais près d’éjaculer, mais je ne voulais pas. Je me suis bien gardé de le sortir de mon pantalon, ou même de le frotter. J’avais tout mon temps et ce n’était qu’un début.


Juste avant de jouir, ses jambes se sont refermées, comme par un réflexe. Je lui ai dit de les écarter à nouveau, le plus largement possible, et je crois que ce sont ces mots qui l’ont emportée dans une vague de plaisir d’une intensité inouïe, comme je n’en avais jamais vue. Une jouissance sauvage.


Elle a gémi, hurlé, s’est tordue, son sexe coulait à en mouiller la couverture du lit. Puis, d’un seul coup, elle s’est détendue et s’est allongée, comme évanouie.


(Le lendemain, elle m’a écrit que de tout notre après-midi, c’est cette masturbation devant moi, et sa jouissance avec un homme la regardant, regardant son sexe, regardant son visage, qui lui avait donné à la fois le plus de plaisir et le plus de honte).


Après quelques instants, elle a repris ses esprits. Elle a eu un geste pour protéger sa nudité (son sexe, en fait - je rappelle qu’elle avait gardé son tee-shirt). Je lui ai dit que c’était l’heure de la pause, et que nous descendrions boire un verre et nous reposer un peu, avant qu’elle recommence. Elle a eu l’air étonné, mais je lui dis : « Comme au peep-show : le spectacle continue »…


Nous sommes sortis de l’hôtel, nous avons traversé la rue (j’avais du mal à cacher la bosse de mon pantalon !). Elle avait l’air un peu défaite, très émue, attendrie. Au bistro, nous avons un peu parlé, devant une bière. Elle m’a remercié de ce que j’avais fait, je l’ai assurée que j’y avais pris un très grand plaisir, lui répétant que nous allions continuer. Elle m’a alors raconté qu’elle avait un ami avec qui elle vivait depuis deux ans et à qui elle ne pouvait pas parler de ses fantasmes, et encore moins les réaliser - elle voudrait faire l’amour en public, alors que lui éteint la lumière avant de commencer à la caresser ! Elle aurait voulu être danseuse nue, ou actrice porno : « Je m’imagine souvent à la place de ces filles : être vue par des milliers de gens qui vont faire l’amour en pensant à moi, ça m’affole ». Elle se contentait d’être étudiante en sciences-éco.


Et puis, un beau soir, à la faveur d’un coup de folie, d’un verre de trop, de la chaleur de ce mois d’août, elle avait passé son annonce sans rien dire à personne.


Je l’ai écoutée, elle a bu son verre de bière, puis un deuxième (sans doute pour se rassurer), et je lui ai dit : « On y retourne. »


Dans la chambre, je lui ai fixé ce programme : elle se déshabillerait entièrement. Ensuite, elle se caresserait le corps entier. Puis elle se mettrait sur le lit, à quatre pattes, et se caresserait à nouveau. Elle ne semblait plus très enthousiaste, l’envie lui était bien entendu passée avec la jouissance formidable de tout à l’heure. Mais je lui ai dit : « Tu as eu du plaisir, c’est à mon tour maintenant, et il faut que tu te montres pour que j’en aie. » Ces mots ont un peu ranimé son ardeur.


À nouveau, ça a été le déshabillage, lent effeuillage de strip-teaseuse. Mais, cette fois, elle s’est mise entièrement nue, et j’ai vu ses jolis petits seins, pointus comme des poires dressées. Elle se passait la main lentement sur tout le corps, sur ses seins, sur son sexe, sur ses fesses et son ventre, entre ses cuisses. Son visage avait pris une expression provocante et un peu vulgaire, excitante.


Parfois, elle passait sa langue entre les lèvres d’un air aguicheur, et c’était pour moi comme un supplice, parce que : « Pas touche ! ».


Elle s’est mise sur le lit, s’apprêtait à se retourner (à quatre pattes, le cul en l’air, comme demandé), quand elle m’a regardé en se tortillant un peu et m’a dit : « Il faudrait que j’aille au petit coin. Il y a un cabinet de toilette, non ? »


J’ai hoché la tête, elle m’a dit : « Je reviens tout de suite » et elle s’est levée. Je me suis levé aussi, et je l’ai suivie avant qu’elle ait le temps de fermer la porte. Elle avait l’air ennuyée que je sois là, presque choquée. Je lui ai répliqué d’un ton ferme : « Tu es là pour t’exhiber et moi pour te regarder. Exhibe-toi toute entière. » Je voulais aller au bout de la logique dans laquelle nous étions.


Elle m’a dit qu’elle n’y arriverait pas, et j’ai répondu :



Et ça ne venait pas, et elle a regardé ailleurs pour ne plus voir mon visage attentif, et enfin le long jet d’or a jailli, d’un endroit que d’habitude on ne voit pas (un minuscule volcan de chair entre le vagin et le clitoris). Comme une fontaine odorante et colorée (les deux bières de tout à l’heure…), qui jaillissait interminablement.


Elle s’est essuyée comme elle a pu, avec une serviette, et elle est retournée dans la chambre.


La suite serait fastidieuse à raconter. Que dire de plus que sa position, obscène et crue, les fesses relevées, le sexe ouvert, la main passée entre les cuisses, le doigt frôlant sa chatte, y entrant, en sortant. Puis effleurant lentement le trou des fesses, y entrant profondément à ma demande, en ressortant. Une très longue caresse, et son sexe se mouillant à nouveau. Que dire de plus que mes ordres, et son obéissance. Que dire de plus que ses gémissements qui reprenaient, mais ils étaient moins rauques, le souffle était moins court, et je crois bien qu’elle simulait un peu.


Je la regardais, mon sexe était tendu, raide, frémissant, se gonflant du sperme qui ne demandait qu’à jaillir. J’avais du désir jusqu’à en avoir mal. J’ai eu envie de la pénétrer d’un seul coup, sans qu’elle me voie venir. Je voyais son cul, je voyais son sexe ouvert et ce doigt qui glissait, tout trempé, dans ce sexe et ce cul auxquels je n’avais pas accès. Il y avait à nouveau cette délicieuse odeur mêlée à l’odeur de sa sueur… J’avais envie de la prendre brutalement, de lui faire mal, de l’avilir. J’avais envie de la baiser.


Ç’aurait été un viol : je ne suis pas un violeur. Mais me l’aurait-elle demandé que je l’aurais fait sans remords, tant j’étais excité à ce moment-là. Sauf qu’elle ne disait rien, elle continuait à se caresser pour le plaisir de mes yeux seulement, alors je lui ai raconté ce qui passait dans ma tête, ces images de violence qui me venaient tandis qu’elle se montrait à moi comme se montre une putain.


Ça l’a fait jouir que je lui dise ça, mais beaucoup moins fort que la première fois.


Après, elle s’est allongée sur le lit, puis elle s’est assise en me regardant. J’ai déboutonné mon pantalon, j’ai sorti mon sexe et j’ai commencé à me caresser devant elle. Et elle a fait un geste incroyable et merveilleux. Elle s’est agenouillée devant moi et a pris mon sexe dans sa bouche. Elle m’a léché, sucé, caressé de ses lèvres. Elle m’a pris dans sa bouche, et moi j’ai tenu sa nuque et j’ai usé de sa bouche comme si c’était un sexe de femme, allant et venant sans la laisser bouger. Je me suis caressé avec ses lèvres, et à la fin j’ai joui. J’avais l’impression qu’un torrent de sperme s’écoulait de moi et envahissait sa gorge. C’était un plaisir et une intensité d’orgasme comme j’en ai rarement connu.


Après, on s’est rhabillé tous les deux. Un peu confus, un peu gênés. Ce qui s’était passé cette après-midi-là était si étrange et si fort…


On est sorti à nouveau de l’hôtel, j’ai vu qu’elle se dirigeait vers le métro. J’ai préféré ne pas la suivre et partir de l’autre côté. Je lui ai proposé qu’on se fasse la bise avant de se quitter.


Tout à coup, j’ai été rempli de gratitude et de tendresse pour cette femme qui s’était donnée à moi comme nulle autre auparavant. On s’est embrassé sur la joue, très doucement, et j’ai dit à son oreille : « Comme j’ai envie de faire l’amour avec toi…» Elle a souri, elle n’a rien dit ; alors je me suis retourné et je suis parti.