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Temps de lecture estimé : 19 mn
03/09/05
Résumé:  Ma psy est une femme distinguée, tailleur Chanel, propre sur elle. Et moi, qui suis-je ?
Critères:  fh hplusag hagé extracon handicap bizarre sales soubrette cérébral exhib odeurs intermast fellation cunnilingu fdanus init ecriv_f
Auteur : Cobalt
L'enfer n'est pas celui qu'on croit

Je suis femme au foyer. Mais, depuis que les enfants sont grands, je fais un peu de bénévolat dans diverses associations caritatives.

En particulier, juste après la canicule, je me suis beaucoup occupée de personnes âgées. J’allais leur rendre visite, je faisais leurs petites courses, je leur tenais un peu compagnie… L’aspect « contact humain », « chaleur humaine » me plaisait beaucoup. Mais il y avait aussi, dans le cadre de cette activité, d’autres tâches un peu plus rébarbatives.



Un jour, je me suis retrouvée chez un vieillard particulièrement difficile.

Je crois bien qu’en fait de vieillard, il n’était d’ailleurs pas si vieux que ça, le père Junaut : soixante-cinq ans grand maximum. Par contre, il avait beaucoup souffert et n’avait pas été épargné par les maladies. On avait dû lui couper une jambe et l’autre n’était plus très valide. Il passait le plus clair de son temps dans un fauteuil roulant, allant de la fenêtre à la cuisine, de la cuisine à sa chambre et de sa chambre à la fenêtre, et ainsi de suite durant toute la journée. C’était une bien triste vie, particulièrement monotone.


Il me raconta qu’il avait été bûcheron, puis cantonnier et de nouveau bûcheron, quand on l’avait surpris bourré comme un clodo, avec deux ou trois bouteilles de « pinard » derrière la « cravate ».

C’était un être fruste, rustre et bougon, il avait vraiment tout pour plaire ! Jamais un sourire, jamais un remerciement, une mine perpétuellement renfrognée, il n’avait rien du petit vieux de bonne compagnie, il se plaignait sans cesse, de quoi vous décourager d’être gentille avec lui.



Un jour qu’il m’avait exaspérée pour une vulgaire histoire de serpillière :



Stupéfaite de sa réponse, j’ai tourné la tête vers lui.



« On se calme, on se calme ». J’étais en train de lui préparer tout un laïus dans ma tête, sur son grand âge, qui ne lui permettait peut-être plus d’envisager pareilles péripéties et sur le fait que les femmes n’étaient pas de vulgaires tas de viande à consommer… lorsqu’il ajouta :



Je n’en croyais pas mes oreilles. D’autant plus qu’il continuait à déblatérer ses sottises :



Je n’en revenais pas. Depuis que je le connaissais, il n’avait jamais été aussi bavard !



Inutile de continuer à discuter, je suis rentrée chez moi. J’avais presque envie de téléphoner à l’association pour leur dire que je ne retournerais plus là-bas, qu’ils n’avaient qu’à se trouver quelqu’un d’autre pour rendre visite à ce vicieux pervers.

Et puis, non, finalement, je me suis calmée, j’ai pris sur moi. Après tout, ce n’était pas si grave que ça, tous ces délires verbaux. Et si ça lui faisait plaisir de proférer des insanités, s’il n’avait plus que ce plaisir-là dans la vie, c’était toujours mieux que de tourner en rond entre la fenêtre et la cuisine. De toute façon, vu son état, je ne risquais pas grand-chose, je le voyais mal se jeter sur moi et me violer.



Le lendemain matin, je me prélassais dans mon lit. Mon mari était parti au travail et les enfants étaient à l’école.

J’étais un peu énervée. La veille au soir, Franck était fatigué. Ces temps-ci, ça lui arrivait de plus en plus souvent d’être « fatigué ». Toujours est-il que je me sentais frustrée ! Est-ce pour cela que je me suis caressée ? Cela m’arrivait de temps en temps, en général en pensant à des inconnus croisés dans la rue ou dans les boutiques.

Etait-il normal de penser à quelqu’un d’autre qu’à son mari, quand on faisait ces choses-là ? Les autres femmes réagissaient-elles aussi de cette façon ? Cela prouvait-il, au contraire, que je n’étais pas tout à fait normale, ou que je n’étais pas vraiment amoureuse de lui ? Autant de questions qui demeuraient pour moi sans réponse, mais que je m’étais souvent posées.


Or, ce jour-là, au comble de l’excitation, je me suis surprise à penser au père Junaut, à ce qu’il m’avait dit la veille au soir. Je repensais à ça, et aussi à la fois où il était tombé dans la salle de bains et où je l’avais aidé à se relever. Lors de cette épreuve, j’avais entraperçu son sexe, un engin impressionnant qui pendait bêtement entre ses cuisses. Je n’avais encore jamais vu un truc pareil. Je m’étais même posé la question de savoir ce que cela pouvait bien donner une fois en érection.


Et voilà que je me repassais toutes ces séquences dans ma tête en caressant mon minou, j’essayais d’imaginer les « bonniches salopes » de son enfance, je revoyais le visage lubrique de cet homme quand il me reluquait. Il n’avait pourtant rien d’un Apollon ! Bien au contraire, il était franchement laid, d’une laideur répugnante, un peu le style "homme des bois", un gros yéti poilu au visage profondément creusé par des rides ancestrales.

Paradoxalement, plus je pensais à lui et plus le côté primaire de l’individu m’excitait. Je m’imaginais tripotée sans délicatesse par cet être vulgaire. Je l’imaginais usant et abusant de moi comme d’une fille de mauvaise vie, comme d’une fille facile.


J’eus un orgasme fulgurant, d’une intensité inhabituelle, beaucoup plus puissant que ceux que j’obtenais généralement par ces simples caresses.


Tandis que la jouissance retombait lentement, je m’en suis vraiment voulu d’avoir fantasmé ainsi sur cet homme. « Mais, qu’est-ce qui t’arrive ? Tu deviens folle ? » C’est vraiment le genre de choses que je n’aurais jamais pu raconter à Franck, ni même à mes copines. J’aurais vraiment eu trop honte de moi !

J’ai préféré penser à autre chose pour me changer les idées. J’ai appelé une amie et nous sommes sorties toutes les deux faire du shopping.



Le lendemain, je devais retourner là-bas. En montant l’escalier, j’ai soudain été prise d’inquiétude. « Pourvu qu’il ne recommence pas comme hier à déblatérer ses insanités ! »

Mais non, il était devant sa fenêtre et ne disait pas un mot. J’ai fait un peu de ménage dans sa chambre, puis j’ai ramassé son linge pour faire une lessive.

Et là, je ne sais pas ce qui m’a pris… mais, alors que j’étais en train de remplir la machine à laver, j’ai porté ses slips à mon nez. Pouahhh ! Quelle odeur ! Surtout cette grande culotte qui était toute jaune. Mais cela ne m’a pas empêchée de recommencer. J’ai respiré ses nippes durant un bon moment, m’imprégnant au maximum de cette odeur de pisse. Et, ce faisant, je me suis mise à mouiller comme une damnée et j’ai senti mes seins durcir.


« Reprends-toi, ma fille, tu files du mauvais coton », a dit la petite voix qui me parlait à l’intérieur.


J’ai essayé de me contrôler. J’ai fermé la machine et je suis retournée dans la salle de séjour. André était toujours à sa fenêtre, statique et confiné dans son silence, complètement étranger à ma venue.



L’air frais m’a remise d’aplomb et, pour un court instant, j’ai eu les idées en place.

Pourtant, lorsque je suis rentrée chez moi, quelques heures plus tard, je me suis à nouveau caressée, cette fois-ci sous la douche, en repensant à l’épisode des slips jaunis. Et, à nouveau, j’ai joui, intensément, en l’imaginant en train de me toucher sur tout le corps avec ses mains calleuses.


Après ce court exercice libérateur, j’ai appelé ma psy. Je me sentais perdue. J’ai insisté pour avoir un rendez-vous d’urgence : tout de suite ou le plus tôt possible.



Mais non, elle n’a pas dit ça comme ça ! Elle a enrobé le tout dans de jolies périphrases, en me faisant comprendre qu’elle me faisait une fleur. Ça m’a un peu déçue. Ces derniers temps, les rapports étaient un peu tendus entre nous.


Franck avait horreur que je ne sois pas là pour le dîner. Je participais à son petit confort : il lui fallait sa petite femme, ses petits plats, sa petite télé et ses enfants rieurs. Rieurs, mais pas trop, car il y avait école le lendemain… et ce pauvre petit chou avait, lui aussi, besoin de se détendre après une dure journée de labeur !


Finalement, c’est ça que j’ai raconté à ma psy, pendant mes quarante minutes autorisées, avec une voix pleurnicharde :



J’ai déversé mon flot de banalités puis j’ai payé mon dû : mais pas un mot sur le père Junaut, et pas un mot sur mes masturbations adultérines. Rien, nada, je suis repartie avec tout mon mal-être.


La nuit venue, lorsque je me suis endormie, j’ai à nouveau pensé à Lui. Lui, lui et lui, je ne pensais plus qu’à lui ces derniers temps, ça me rendait malade.

Je ne comprenais rien à ce qui m’arrivait, je n’avais jamais été comme ça auparavant… jamais, avec personne. J’ai fermé les yeux, l’image de ma démence m’a hanté la tête pendant un long moment.



Le surlendemain, je devais passer le voir. Je n’y suis pas allée. J’ai prétexté une légère fatigue et j’ai demandé qu’on me remplace.

J’ai tenu bon encore plusieurs jours, espérant oublier jusqu’au souvenir de cet homme. Mais il me torturait à distance. J’ai revu dans ma tête l’épisode où j’avais mis cette petite robe d’été, peut-être un peu plus échancrée qu’à l’habitude, et où il m’avait regardée avec attention pendant toute la matinée. Et cette autre fois encore où, alors que j’étais aux toilettes, il avait ouvert la porte. Au lieu de s’excuser, il m’avait dévisagée comme ça pendant un bon moment. J’étais hyper gênée et j’avais hâte qu’il s’en aille, je m’étais sentie violée dans mon intimité par ce mélange de curiosité et de lubricité malsaine. Pourtant, j’avais subi cette inspection très passivement et sans protester.


Plein de petits détails me revenaient désormais en mémoire : je m’apercevais tout d’un coup que, durant toutes ces semaines, nos rapports avaient été souvent équivoques, en général de son fait, mais avec ma complicité passive. J’aurais dû être plus ferme, mettre les choses au point. Au lieu de ça, j’avais laissé filer, j’étais restée dans une parfaite ambiguïté.

A chaque fois qu’il me regardait, c’était avec des yeux plein de sous-entendus. Concrètement, visiblement, objectivement et sans aucun doute permis : il devait me trouver très à son goût pour me regarder ainsi.

Et, le reste du temps, c’était parfaite indifférence.



Je suis repassée à l’association et j’ai croisé ma « remplaçante », une belle jeune fille au regard très frais.



Finalement, j’ai accepté d’y retourner à sa place, par compassion, me suis-je dit pour me donner bonne conscience, pour que cette jeune femme fraîche et pure ne soit plus ennuyée par ce vilain grincheux. J’ai le sens du sacrifice !

J’y ai repensé dans la voiture, mais je me sentais surtout prête à faire de grosses bêtises…



Le lendemain matin, j’ai pris le temps de bien m’habiller. J’ai choisi soigneusement mes sous-vêtements, j’en ai essayé plusieurs pour finalement opter pour un ensemble en satin. Par-dessus, une jupe un peu courte et un haut, légèrement transparent. Je me suis regardée dans la glace. Je ne faisais vraiment pas aguicheuse, plutôt femme libérée, dynamique et bien dans sa peau. J’étais contente du résultat.

Les gens qui me croisaient dans la rue n’auraient pas pu supposer que j’étais en train de me rendre… chez un amant. Et pourtant, dans ma tête, c’était fort tumultueux. J’étais partie dans l’idée qu’il allait forcément se passer quelque chose.

En montant les escaliers, j’étais tout excitée, comme une jeune fille qui va à son premier rendez-vous galant. Pomponnée, parfumée, maquillée, j’avais mis tous les atouts de mon côté.


Lorsque je suis entrée dans la pièce, je crois qu’il a tout de suite perçu la différence. Je l’ai vu à son regard qui m’a déshabillée de la tête aux pieds.

Pour autant, il s’est mis à bougonner :



Je n’ai rien répondu. D’ailleurs, que répondre à cela ? Que nous étions tous volontaires, que nous faisions de notre mieux… que c’était faire preuve d’une réelle injustice que de dire des choses pareilles.

J’étais un peu déçue, je ne sais pas ce que j’avais imaginé dans ma tête, mais en tout cas je n’avais pas prévu ce genre d’accueil.


J’ai vaqué à mes occupations, sans trop d’enthousiasme, un peu désespérée.

Il m’a rejointe un peu plus tard alors que j’étais en cuisine :



J’ai accusé le coup. Je l’avais (peut-être) bien cherché.



J’étais incroyablement gênée, rouge de colère ou rouge de honte (à moins que ce ne soit tout simplement rouge d’envie), je sentais son regard insistant parcourir ma poitrine. Son air franchement vicieux : il évaluait ouvertement la marchandise.

Il a avancé son fauteuil vers moi, j’étais un peu coincée dans mon petit coin cuisine.



Pour moi, c’en était trop et j’ai fondu en larmes.

« Mais non, pauvre crétin, j’ai pas de p’tit coquin, c’est pour toi que je me suis faite belle ! Il est con, ce type, con, con, et CON. »


Je fulminais à l’intérieur. J’ai pris ma tête entre mes mains, mon visage était ravagé par les sanglots. Je ne pouvais plus m’arrêter de pleurer, comme si toute la tristesse de la terre s’était abattue sur moi.

Cela eut pour effet de lui clouer le bec. Quand j’ai rouvert les yeux, il n’en menait pas large. Comme quoi, il n’était peut-être pas si insensible que cela à mes sentiments personnels.


L’idée de me faire honteusement baiser par ce vieil homme laid et vulgaire m’a à nouveau traversé l’esprit. Le fait qu’il se soit calmé m’avait complètement débridée et donné plein d’entrain. Je me sentais toute… émoustillée et toute ragaillardie. Je n’ai même pas pris la peine de sécher les larmes qui roulaient en abondance sur mes joues. Je me sentais bien, franchement bien, beaucoup mieux que depuis des semaines et sûrement même que depuis des mois.

Le fait de savoir que j’allais faire une grosse bêtise, que c’était mon choix perso, que j’étais capable d’aller jusqu’au bout des choses : briser la coque de ce monde dans lequel je me sentais enfermée, confinée, prisonnière et finalement esclave…


« En définitive, je n’aurai peut-être pas besoin de tuer mon mari. »


Cette curieuse idée m’a traversé l’esprit… en référence à ce jour où, alors que j’étais en cuisine avec un grand couteau, en train de découper un rôti, j’avais eu des impulsions de meurtre. Mon mari était passé par là, je le voyais de dos. J’avais eu envie de m’avancer vers lui et de planter le couteau dedans…


Par la suite, j’avais tout raconté à ma psychiatre qui m’avait expliqué que c’était normal, que l’on avait tous envie, parfois, de tuer des proches… Sauf que moi, je revoyais clairement le moment précis où j’avais eu l’intention de le donner, ce coup de couteau. Et pas uniquement l’intention, car j’avais également déjà amorcé le geste !

Pour résumer : j’avais eu envie de tuer mon mari, et maintenant j’allais me donner corps et âme à un vieux cochon. Mais tout était normal, parfaitement normal, la petite vie ordinaire d’une femme tout ce qu’il y a de plus normal.

Ainsi soit-il !


Je ne savais donc plus trop ce que je faisais, ou alors je ne le savais que trop bien.

Mes seins étaient dardés, durs comme l’envie d’être possédée, durs comme l’envie de jouir.

J’ai soulevé ma jupe, franchement, sans fioriture, sans chichi inutile…



Culotte que j’ai aussitôt écartée pour lui montrer mon sexe. Il fallait voir comme il me regardait : j’avais vaincu la bête, maintenant hypnotisée par mon précieux joyau.

Mais plus j’en faisais et plus j’avais envie d’en faire. Alors je me suis approchée de lui pour me mettre à sa portée, lançant clairement l’invite pour tous les attouchements.

Il a compris le message.


Il a allongé le bras et a posé directement sa main entre mes cuisses avant de remonter lentement vers mon entrejambe. Le contact de sa main rêche contre ma peau me donna instantanément des frissons dans tout le corps. Je me sentis fondre plus encore. La cyprine coulait en moi, comme un torrent tumultueux qui dévale une pente abrupte.

Il arracha le petit bout de tissu d’un coup sec. Une culotte en satin que mon mari avait dû payer une fortune, et sa petite pute de femme n’en avait même pas pris soin. Elle céda sans résistance sous la force brutale de mon palpeur qui démasqua mon sexe brûlant.

C’est alors que je sentis les gros doigts d’André s’enfoncer dans ma grotte et que je gémis sous la caresse. J’attendais tellement ce moment, depuis quelques jours, j’avais tellement envie de me donner à lui.



« Oui, oui, oui, ça m’excite d’être une vicieuse, la pire des vicieuses, la plus socialement condamnable, la plus tordue, la plus immorale, la plus immonde ! Que toutes les avanies de la terre s’abattent sur moi. »


Ses doigts fouillaient grossièrement mon sexe. Cette sensation, pourtant rustique, me mettait dans tous mes états. Moi qui d’ordinaire appréciais plutôt la gentillesse et les caresses sensuelles, voici que j’étais honteusement et vulgairement fouillée par un vulgaire péquenot.

Appuyée contre l’évier, je propulsai mon bassin vers lui pour faciliter ses caresses. Jamais de ma vie je n’avais été aussi trempée. Jamais de ma vie je n’avais connu pareil désir.

Un de ses doigts est même rentré dans mon cul, maladroitement et sans préparation préalable. Je n’ai même pas réagi, je m’attendais de toute façon à ce qu’il le fasse. Je m’attendais encore à bien pire, je m’attendais à tout… et j’étais prête à tout.


Ensuite, il m’a fait relever et m’a attirée contre lui. J’ai retiré ma jupe et me suis mise debout, de profil, entre ses jambes, afin qu’il puisse mieux me toucher et mieux me masturber.

Il cracha vulgairement dans ses mains. Puis, une main devant, une main derrière, il recommença à me branler. Il le faisait sans délicatesse, avec une force et une vigueur auxquelles je n’étais pas habituée. Je me sentais transpercée, fouillée, inspectée, violée dans mon intimité la plus profonde. Je n’en pouvais plus, j’étais comme folle : j’ai mis la main sur mon clito et j’ai frotté de toutes mes forces, quelques petites secondes. Ça a déclenché en moi un orgasme fabuleux qui m’a traversée de part en part. J’étais comme tétanisée, d’autant plus qu’il continuait de me sonder.



J’ai retiré mon petit haut et dégrafé mon soutien-gorge. Je voulais être entièrement offerte, soumise à ses désirs, entièrement nue toute à ses pieds. Puis je me suis attaquée à son pantalon pendant qu’il torturait mes seins avec ses doigts calleux.

Avec un peu de mal pour le déshabiller : il ne m’aidait pas trop. Mais, à force de patience, je lui ai finalement enlevé son pantalon et son slip.

Son membre était encore un peu mou. Gros, imposant et noueux, il sentait très fort la pisse. C’était une horreur, mais ça m’excitait terriblement. Je l’ai senti un court moment puis je l’ai pris tout de suite en bouche. Je le suçais, je l’aspirais, je le faisais glisser entre mes lèvres. Ma langue parcourait son gland, excitait le gros méat puis glissait le long de la hampe, jusqu’aux couilles que je gobais, une à une, avant de retourner l’emboucher à nouveau.

Puis, tout en le branlant délicatement avec mes doigts, j’entrepris de le pomper avec entrain.

Lorsque je le sentis encore durcir dans ma bouche, j’en fus tout excitée et je me mis à le sucer d’autant plus fort.


Finalement, en érection, il n’était pas si gros que ça et il n’y avait pas tant de différence avec sa taille au repos. J’en fus un peu surprise, peut-être un peu déçue. D’autre part, cela me faisait vraiment bizarre de sucer un homme avec une jambe en moins, j’étais tout près de son moignon : cette impression de vide, inquiétante, douloureuse, et ce besoin de m’appliquer encore plus pour combler cette invisible souffrance.


Il m’avait pris la tête, il me guidait la bouche. Pour lui, je n’étais qu’une « suceuse de bite », une « avaleuse de foutre », une « pute », une « catin », une « traînée », une « obsédée », une « grosse vicelarde », un « trou à boucher ».

Je voulais bien être tout cela, et même bien plus encore. Entre deux insultes, je l’entendais gémir, ça me faisait du bien, je le sentais venir, c’était bien mieux encore. J’ai redoublé d’intensité sur sa « pignole », comme il disait. Il m’a maintenu fermement la tête pour que j’avale toute sa liqueur, j’ai presque failli étouffer en buvant son jus.



Le seul problème, c’est que moi j’avais encore envie. Alors je me suis remise debout devant lui et me suis branlée sans complexe, face à lui, tout en le regardant. J’avais envie qu’il me lèche, j’avais besoin qu’il me fouille. Je me suis assise, cuisses écartées, sur la table.

Il ne comprenait pas, il avait besoin que je sois explicite :



Il a approché son fauteuil et s’est glissé entre mes cuisses. Je me suis cambrée en arrière pour mieux offrir ma vulve.



Il n’y allait pas par quatre chemins, je sentais sa langue râpeuse m’investir l’entrecuisse et avaler mon con mouillé, une main posée sur chaque cuisse.

Il mangeait bien. Des années que l’on ne m’avait pas mangée ainsi, à pleine bouche. J’avais envie que ça dure longtemps, peut-être toute la journée, qu’il me fasse jouir à répétition avec sa bouche.

Il avait l’habitude de lécher les femmes, il n’oubliait pas mon petit bouton, il était plus doué pour ça que pour la branlette. Mais, quand il a ajouté ses doigts, ce fut encore bien mieux : je devins soudain « femme fontaine », je coulais sur lui en prenant jouissance. L’orgasme fut fulgurant, il but toute ma liqueur.


Etais-je rassasiée ? Je ne saurais trop dire. J’aurais beaucoup aimé que cela dure beaucoup plus longtemps, éternellement ! Je me suis allongée entièrement nue sur la table. J’étais à sa merci, le plat de résistance d’un gros festin paillard, il pouvait faire tout ce qu’il voulait de moi, il avait toutes latitudes.

Mais il s’est contenté de me toucher, de me palper un peu partout en me traitant de tous les noms. J’étais une moins que rien, une grosse salope qui aime se faire des vieux, une bonniche à piner.


« OUI, j’étais tout ça, j’étais cette sombre chose… et alors ? ».

Je voulais bien être tout, maintenant que j’étais enfin quelqu’un.


J’ai regardé la grosse pendule. Merde, je devais aller chercher ma fille au lycée, j’étais déjà très en retard. Je me suis relevée, heureuse et satisfaite, je me suis rhabillée en silence. Je lui ai laissé les résidus de ma culotte.

La bonniche vicieuse avait fini sa journée :




Le soir-même, nous avions un repas prévu entre amis. Nous étions invités chez des gens charmants, très mondains, qui adoraient la musique classique. Et je faisais bonne figure, comme le font tous les « aliens » qu’on parachute sur la planète, mais je vivais en secret dans un monde très à part.

Un peu l’impression d’être une ethnologue en mission dans un coin reculé, à l’écart de toute civilisation. Les autochtones de cette contrée riaient, buvaient, parlaient. Ils avaient parfois de drôles de mœurs.


Mon fils Gatien a piqué sa crise : l’adolescence dans toute sa splendeur ! Son père l’a remis fermement à sa place. C’est ce qui a déclenché le drame.

Car, Franck, un peu plus tard, en se tournant vers moi :



La discussion s’est envenimée jusqu’au fameux :



Va te faire quoi ? Je voulais dire quoi au juste ?


Les indigènes me regardaient, incrédules, ils n’avaient pas l’air content du tout. Tout ceci devait probablement être contraire aux coutumes du pays !



Dans la voiture du retour, mon mari avait ajouté :



C’est certain, il avait raison. Mon attitude était inqualifiable : Je m’étais fait baiser toute la matinée par un vieux cochon et le lendemain, j’allais recommencer.

C’est sur le lit que je voulais qu’il me pénètre, mon vieux satyre. Et je voulais qu’il m’engrosse, et je voulais qu’il m’encule, qu’il me défonce par tous les trous, comme la petite bonniche vicieuse que j’étais devenue et que je serais toujours…


Et je ferai tout ce qu’il y a de pire… pour bien choquer ma psy !