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n° 09656Fiche technique6461 caractères6461
Temps de lecture estimé : 5 mn
08/09/05
Résumé:  Texte érotique et poème romantique
Critères:  fh jeunes amour volupté revede fellation cunnilingu nopéné
Auteur : Oxmo Puccino  (Jeune auteur romantique)
L'éveil voluptueux

Je m’étais endormi.

De peine et de misère, car on ne s’endort pas aux côtés de Cléopâtre comme on dort avec son nounours en peluche. Tu as sombré dans les vapeurs du sommeil presque une heure avant moi, assoupie par la chaleur. Pour ma part je n’avais pu m’empêcher de regarder ton corps nu, à peine couvert par le drap blanc…

…Ton visage doux et endormi, ta chevelure foncée en cascade et ton sein à découvert, si beau et si alléchant…

Le reste de ton corps de déesse était caché par le drap, bien qu’impudiquement moulé par celui-ci. Je pouvais deviner ton sein voilé, la forme de tes cuisses, la courbe de tes hanches et de tes fesses, ainsi que la douceur de ton sexe et la fine toison noire qui le surplombe. Il m’aurait fallu penser à tous les Saints et au Pape lui-même pour ne pas être aguiché par ton érotisme somnolant.


C’est donc l’esprit et le corps troublé que je me suis endormi, avec en tête les douces et sensuelles images que ton corps m’avait laissées. Les songes qui m’assaillirent durant mon sommeil étaient d’un érotisme si foudroyant que mon esprit se réveilla en sursaut…



Quelques secondes me sont nécessaires pour prendre conscience de mon éveil. Mon sursaut te fait émerger aussi des limbes du sommeil et tu ouvres doucement les yeux. Mes songes émoustillants n’ont pas réveillé que mon esprit, une érection violente et même douloureuse ne fait que confirmer la nature des pensées qui possèdent tout mon être. Je ne peux m’empêcher de coller mon membre durci contre le bas de tes reins.

Tu tournes la tête vers moi et plonges un regard plutôt éveillé et suggestif, pour quelqu’un qui vient d’être tiré du sommeil. Mon sexe frotte maintenant contre tes fesses. Je commence à perdre mes moyens quand, sans dire un mot et toujours en me fixant du regard, ta main descend et saisit mon membre comme pour s’en rendre maître. Tandis que tu entames une masturbation adroite, mes lèvres s’emparent des tiennes, nos bouches s’entrouvrent et nos langues s’emmêlent dans un tourbillon à la fois féerique et indécent. Ma main attrape ta nuque et nous nous embrassons de la manière la plus sensuelle qui soit.

Tu te détaches de notre baiser et tu plonges ton regard dans le mien. Sans me quitter des yeux, tu viens poser tes lèvres sur mon torse et tu descends tranquillement le long de mon ventre en éparpillant coups de langue et baisers. Sans jamais me quitter des yeux, tu empoignes ma verge avec fermeté et, sans autre forme de procès, tu entames une fellation qui me fait perdre le peu de moyens qu’il me reste. Tes lèvres coulissent divinement le long de ma verge et ta langue ne cesse de cajoler le bout de mon gland. Tu m’arraches soupirs et gémissements et tes yeux, trahissant ta soif de plaisir, ne font qu’exacerber la jouissance qui s’empare de moi. Voulant te rendre la pareille, mais surtout parce que je suis affamé et impatient de me délecter de ton nectar, je te prends la tête à deux mains pour t’embrasser et, en moins en quelques secondes, je glisse la tête entre tes cuisses et je commence à caresser les abords de ton sexe du bout de la langue. Je dois user de contenance pour ne pas dévorer sans attendre ta douce pêche ainsi offerte. Cuisses ouvertes, tes mains contraignant ma tête de ne pas te laisser sur ta faim, tu ronronnes comme une petite chatte recevant une pluie de caresses.

Une main empoignant ta cuisse et l’autre caressant ton sein, je me délecte de ta liqueur d’amour et ma langue s’aventure hardiment vers le centre du plaisir. J’embrasse ta fente avec de plus en plus d’assurance et, lorsque ma langue trouve ta petite bille rose, un spasme te traverse le corps et un gémissement plus fort que les autres jaillit de ta bouche. En effet, ayant trouvé ce que je cherche, je ne ménage pas ton bourgeon humide. Je ne peux arrêter ma langue en tornade et toi tu ne peux cesser de te trémousser et de communiquer ton plaisir oralement. Nous sommes tous les deux pris entre l’extase du plaisir et l’envie de se donner l’un à l’autre, et l’on n’entend que des gémissements étouffés et des sonorités obscènes lorsque, soudain, tu te relèves brusquement, interrompant ainsi le bal des langues.

Tu rampes jusqu’à approcher ton visage du mien. Je t’embrasse tendrement pour ensuite te susurrer un « je t’aime » doux et sincère. Tu es étendue de tout ton long sur moi, tes seins collés à ma poitrine et ton sexe à quelques centimètres du mien. En guise de réponse, tu plonges un œil concupiscent dans le mien et tu me chuchotes : « Viens en moi, fais-moi l’amour ». C’est ainsi que je me retrouve le visage au-dessus du tien, tes cuisses enserrant mes hanches et mon membre dur aux portes de ta fente toute trempée. Totalement abandonnée à moi, confiante mais pas moins excitée, ton sexe florissant s’ouvre comme une rose au printemps…



Je t’aime plus qu’il est possible d’aimer, tu le sais mon amour.

J’espère que ton cœur sera mien pour toujours.

Si un jour tu doutes de mes sentiments,

Colle ton oreille contre mon cœur et écoutes-en les battements,

Chacun d’eux t’est destiné,

Car c’est dans ton cœur que je suis né.


Pardonne-moi, mon Ange,

Si pour une fois mon verbe change

De celui d’un écrivain romantique

À celui d’un esprit érotique.

Je n’y peux rien, je m’en excuse,

Ce soir mon fantasme est ma muse.


Quand je dis mon fantasme, c’est certain

Je parle de ton corps libertin.

Je ne veux seulement pas que tu croies

Que c’est le plus important pour moi.

N’oublie pas que, bien avant,

C’est d’amour que je suis ton amant.


Seulement je n’y peux rien,

Ton corps appelle le mien,

Des pulsions naissent en moi,

Et celles-ci ne concernent que toi.

Je te dois au moins

De t’en faire témoin.



Et c’est après ces mots que mon sexe pénétra le sien…


À vous d’imaginer la suite…