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n° 09660Fiche technique31454 caractères31454
Temps de lecture estimé : 19 mn
10/09/05
Résumé:  Pour avoir un chien, il faut parfois être un peu... chienne !
Critères:  fh couple fépilée amour chantage exhib lingerie hmast humour
Auteur : Sofie  (Jeune demoiselle essayant l'écriture)            Envoi mini-message
Abstinence : démon chéri...



Mon mari m’interrompt d’un geste de la main.



Mon mari se lève de table et se dirige vers le salon dans son fauteuil. Il saisit son journal et s’y plonge, en le chiffonnant à moitié dans un excès de colère. En langage de mari, cela veut dire "La discussion est close".


Sachant pertinemment qu’il est têtu comme un âne (or je veux un chien), je laisse tomber une fois de plus. Je débarrasse la table en silence. La soirée se poursuit, chacun plus ou moins dans son coin.


J’aime mon mari, on se connaît depuis le lycée et nous avons eu un coup de foudre réciproque dans le couloir, en allant en cours d’anglais. Je m’en souviens encore.

Bref, nous nous aimons très fort et notre couple est loin de battre de l’aile. D’autant que nous sommes totalement sur la même longueur d’onde sur tous les domaines et notamment pour les petits plaisirs de couple, ce qui a sûrement dû déranger plus d’un résident de la cité universitaire pendant les études de mon chéri… (Foutue cloison !) Enfin, là-dessus pas de problème, bien au contraire.

En revanche, pour la longueur d’onde concernant l’adoption d’un chien, là, il y a un problème de fréquence. C’est même totalement brouillé ! Cela fait trois mois que je lui demande de m’en offrir un. Et à chaque fois c’est non, suivi d’une dispute.


La soirée avance et la nuit commence. On se déshabille tous les deux mais chacun dans la salle de bain. C’est notre rituel lorsque l’on est fâché. Je suis dans le lit, en pyjama tout ce qu’il y a de non sexy, le drap remonté jusqu’au cou. Lui sort de la salle de bain donnant accès directement à notre chambre. Il est vêtu d’un caleçon et d’un vieux t-shirt délavé. Fini le temps, où il ne dormait qu’en boxer… Il s’installe dans le lit et nous lisons chacun de notre côté un livre, en prenant bien soin de n’adresser à l’autre ni parole, ni regard.


Au bout de longues pages d’attentes et de soupirs appuyés, mon voisin de lit claque son livre et se met sur le flanc pour saisir mon livre et m’obliger ainsi à l’écouter :



Je me retourne légèrement, remontant encore plus la couverture.



Il se rapproche de mon visage et me fait un baiser sur la joue puis le cou et il tente ensuite de m’en faire un sur la bouche. Je détourne la tête.



Je me couche bien au fond de mon oreiller et lui présente mon dos comme paravent. Mon homme hésite un instant puis s’exécute. Il me lance un « Bonne nuit » qui reste sans réponse.


Le sommeil ne vient pas, d’une part à cause de la colère déclenchée par son éternel refus, d’autre part car je déteste qu’on se dispute, et je sais que j’ai dû lui faire de la peine en le repoussant. Par conséquent, je rumine et, peu à peu, je réfléchis au moyen de le faire changer d’avis. Comment le faire craquer ? Comment le faire céder ?

La solution ne venant pas (Qui a dit que la nuit porte conseil ?), je décide de m’endormir. Par habitude, je me retourne et vais me blottir dans les bras de mon chéri. Je m’endors toujours dans ses bras. Sauf que cette fois-ci, je stoppe mon élan, car il est hors de question que je lui fasse ce petit plaisir et que je cède. Non : je veux mon chien et je jure que la prochaine fois, il me dira oui ! Et même mieux : il me l’apportera et me suppliera de le prendre. D’ailleurs, je crois avoir ma petite idée…


Le matin arrive et le réveil sonne douloureusement, d’autant plus que j’ai avancé le mien d’une bonne demi-heure. Ce que mon chéri, en regardant son réveil, ne tarde pas à me signaler.



À ces mots, je me blottis dans les bras de mon mari pour commencer un tendre câlin.



Il m’embrasse et me serre un peu plus dans ses bras.



Je glisse sous les draps et baisse le caleçon de mon mari sans trop de manières. Je commence à le masturber et bien vite, ma bouche entre en scène. Mon mari, bien sûr, démarre au quart de tour. Il ôte son t-shirt et ne tarde pas à avoir une bien belle érection. Ma fellation est torride, je le suce sans ménagement. Il soulève les draps pour satisfaire son plaisir de voyeur.

Il adore me contempler lors de mes caresses buccales. Voir mes fines lèvres entrouvertes autour de son gland, pour son plus grand plaisir…


J’accélère encore plus ma succion. Mon homme commence à gémir, à s’agiter sur le lit. Je décide de faire le grand jeu. Je le complimente sur son sexe, ses talents d’amant. Des mots, des incitations perverses fusent de ma bouche lors des rares moments de répit. J’essaye d’avoir la voix la plus langoureuse, la plus sensuelle possible. J’avale sa verge, en savoure les contours. Tant de ferveur et de dévotion font craquer mon mari. Il n’en peut plus, il est à point.



Je retire un bref instant son pénis de ma bouche.



Je le fixe dans les yeux d’un regard on ne peut plus explicite sur mes futures intentions. Il déglutit difficilement et parvient à prononcer :



C’est bon, il est prêt ! Je lâche sa verge et quitte le lit en prenant bien soin de regarder le réveil de manière très visible.



Je quitte définitivement la chambre et pénètre dans la salle de bain.


Mon pauvre chéri est tellement étonné qu’il ne réagit pas de suite. Puis lorsqu’il comprend la situation, je l’entends protester à travers la porte.



J’augmente le volume de la radio pour faire disparaître le reste de ses propos sans grand intérêt. La cible est atteinte. Il a compris la règle du jeu…


Dans la cuisine, je mange calmement mes biscottes et mon bol de lait. À l’opposé, mon mari paraît assez nerveux (ou excité ?) et me fait clairement la gueule. Il n’a pas apprécié le tour de ce matin. Tant mieux : c’est que mon plan marche à merveille !


La journée se passe sur nos lieux de travail respectifs, comme une journée ordinaire. Le repas du soir est assez consensuel. On se parle de tout et de rien, on se raconte notre journée, sans faire la moindre allusion aux les évènements du matin. Le soir passe normalement, dirons-nous. Même si je sens une tension palpable chez mon mari.


À l’heure du coucher, mon homme est dans le lit, en train de lire un livre. Livre qu’il lâche des mains à ma sortie de la salle de bain. J’ai pris soin de pousser la porte du plat du pied pour qu’elle s’ouvre en grand, me permettant de faire une entrée royale. Entrée d’autant plus remarquée grâce à mes efforts vestimentaires, ou plutôt sous-vestimentaires.


Je ne porte qu’une bien légère nuisette rose en satin, fort transparente, ne s’assombrissant qu’à certains endroits de mon anatomie. Pour corser le tout, cette nuisette a une fine couture en dentelle bombant mes seins de manière avantageuse.

Le tout avec un maquillage discret et efficace et un parfum emballant le résultat plus que satisfaisant. Comble du détail : ma bretelle gauche est malencontreusement tombée, dévoilant ainsi la naissance de la courbe de mon sein gauche.


Ma démarche se veut féline et lente. Je veux qu’il profite du spectacle le plus longtemps possible. Surtout que c’est tout ce qu’il aura ce soir. Je monte sur le lit par le bas et, à quatre pattes, je viens me mettre à ma place. Cette mise en scène ouvre grand ma nuisette et mon chéri a une vue imprenable de ma poitrine jusqu’à mon nombril et peut-être bien plus.


Je glisse dans les draps en entrant mes jambes une à une, osant une délicate caresse de mes orteils sur son ventre.

Mon voisin ne bouge pas. Ses yeux oui. Il reste de marbre. Enfin, c’est ce qu’il veut montrer. Pas une page de son livre n’est tournée pendant cinq bonnes minutes. Il veut faire celui qui ne voit rien, qui ne craque pas. Bien, qu’il en soit ainsi ! Le supplice n’en sera que plus douloureux et, par conséquent, plus efficace.


Le manège dure ainsi plusieurs jours. Le plus amusant reste la fierté qui le fait résister. Il ne veut même pas soulever le sujet. Au début, il râlait, pestait, maugréait contre mon comportement qu’il qualifiait de puéril, ridicule et inefficace. Pour les deux premiers qualificatifs, je veux bien plaider coupable, mais "inefficace", sûrement pas !


Maintenant, je multiplie les étourderies, comme une porte de salle de bain mal fermée pendant mes douches. Je sors aisément de cette même salle de bain, devenue mon quartier général, vêtue d’une simple serviette ou de légères pièces de sous-vêtements.

Petite précision : ma serviette est correctement nouée, car tout accès à ma nudité lui est interdit, dorénavant.

C’est également fou le nombre de jupes que je retrouve ! Les beaux jours arrivant, c’est encore plus facile d’en mettre, avec ou sans bas. J’aime beaucoup me déshabiller, le soir, devant lui. Otant la jupe et exhibant mes strings et mes bas, que j’enlève avec érotisme, le pied sur une chaise. Un show digne des plus grands cabarets, réservés aux yeux de mon imperturbable spectateur privilégié et exclusif.


En revanche, j’ai de gros soucis pour enlever ou mettre les fermetures Eclairs de mes robes ou jupes :il faut toujours qu’il m’aide… Il ne voudrait quand même pas rater l’occasion d’avoir d’une vue imparable sur mes nouveaux strings très brésiliens !


Ce petit manège dure une bonne semaine et les effets se font ressentir. Mon compagnon paraît de plus en plus nerveux, il se plonge plus qu’à la normale dans la lecture de son journal et de son livre. Pourtant, je vois bien qu’il met un temps fou à en tourner les pages, comme s’il ne pouvait pas lire correctement et tranquillement.

Mon stratagème a certains effets assez agréables. Il m’appelle tous les midis pendant sa pause déjeuner et que ce soit au téléphone ou à la maison, sa voix est plus câline. Il essaye d’être plus charmeur, plus élégant. Signe qui ne trompe pas : la nuit, pour dormir, il ne met qu’un boxer - assez sympathique, je dois bien l’avouer.

Bref, il essaye à tout prix de se faire pardonner et de nous réconcilier. Néanmoins, il m’en faudra plus pour céder, et il sait très bien ce que j’attends de lui.


Toutefois, j’ai certains remords concernant mon attitude. Je dois dire aussi que certaines envies me taraudent. Et toujours pas de chien ! Bref, il est temps de passer, la semaine prochaine, à la suite de mon stratège. On monte d’un cran…


Le lundi se déroule avec les mêmes tentations interdites et arrive le mardi. Toute la journée, je me fais plus tendre avec mon mari. C’est moi qui l’appelle au bureau le midi et une autre fois dans l’après-midi. Je lui propose de louer un film pour ce soir. En précisant bien : tous les deux dans le lit et qu’il me fasse confiance sur le choix du film.

Je sens dans sa voix une certaine impatience et il me dit "A ce soir", complété d’un « Je t’aime ».


Le soir, je lui mitonne un repas, en mettant les petits plats dans les grands. Je vois bien, à sa façon de me regarder et de bomber le torse, qu’il pense tenir sa victoire, supposant sans doute que je cède et que je tente, par le biais de délicatesses, d’obtenir son pardon.

Attends, mon chéri, attends…


Nous sommes tous les deux dans notre lit conjugal. Lui en boxer, moi en nuisette noire, ouverte dans le dos et on ne peut plus courte. Cette étoffe cache à peine mes fesses d’une liseret de dentelle. J’ai mis l’halogène, de manière à obtenir une luminosité douce et complice. Nous sommes allongés tous les deux, en face de l’écran de notre télévision. Je lui prends la main et commence à la caresser. Mon autre main saisit la télécommande et je mets en route le film.


L’écran s’allume. Les yeux de mon homme s’écarquillent.


J’ai fait en sorte que la cassette démarre sur un passage bien précis. Pas très difficile à trouver dans un film pornographique ! Une belle jeune femme prise en levrette par un homme qui a l’air très concentré. Je peux presque voir les reflets de la télé dans les yeux de mon chéri…

C’est le moment de porter la phrase-coup de grâce.



Dans la pièce résonnent les cris enjoués de l’actrice, m’obligeant à parler à voix forte, pour couvrir tous ces hurlements obscènes.



Il se lève précipitamment du lit, ouvre la porte de la chambre et la referme violemment.

Le seul détail qui brise son effet théâtral, c’est la bosse déformant son boxer, bien trop petit pour tant d’émotion et d’abstinence…

Aussitôt qu’il est parti, j’éteins le magnétoscope. Je ne lui laisse pas une semaine avant qu’il me donne le choix de la couleur de notre labrador.


Je m’endors promptement. Dans la nuit, j’entends un bruit qui me réveille. Je ne le distingue pas bien, et je tends l’oreille pour comprendre ce qui se passe. Une porte grince et un bruit que je crois identifier, comme un interrupteur de lumière, me met la puce à l’oreille.

Mon cher squatteur de canapé n’a pas le sommeil facile…

Discrètement, j’entrouvre la porte et jette un œil furtif dans le couloir, pour voir d’où vient toute cette activité. Dans le couloir, une porte fermée laisse filtrer un rayon de lumière sur le sol. À pas de louve, je m’en approche et je colle mon oreille dessus. Il s’agit de la porte des toilettes. J’écoute très rapidement, juste pour de me faire une idée de ce qui se trame, surtout qu’un doute m’assaille.


Le bruissement que j’entends ne laisse planer aucun doute. Et les commentaires à faible voix de mon pauvre mari sont clairs :



Je n’ai pas besoin d’écouter davantage de ce monologue. Il le dit lui-même : il en a marre. Tant mieux ! Mais ce n’est pas assez. D’ailleurs, il vient de me donner une idée…


Les quarante-huit heures suivantes ont été très succinctes en paroles échangées. Visiblement, mon mari commence à trouver le temps long et dans sa tête, cela doit pas mal gamberger. Le vendredi après-midi, nous sommes tous les deux à la maison profitant de nos aménagements de temps de travail. Je suis occupée à l’étage lorsque la sonnette retentit. Je demande à mon homme de bien vouloir ouvrir la porte à ma place. Je continue mon activité, quand j’entends la voix de mon amour me demander de descendre, car c’était un livreur venu m’apporter un colis. Je descends quatre à quatre l’escalier et je vois le colis posé sur la table du salon. C’est un petit colis en carton aux couleurs d’une célèbre entreprise de vente par correspondance en vingt-quatre heures chrono.


J’ouvre le carton, sous le regard curieux de mon mari. Une fois le carton défait, j’en sors une boîte en métal, assez jolie. Il s’agit en fait d’un étui. Je baisse le fermoir et enfin ouvre. À l’intérieur, sur un magnifique présentoir rouge, deux objets aux formes phalliques. J’en prends un dans la main et dis :



Mon homme fait demi-tour, le regard étrangement dans le vide.


Le soir-même, j’ai pris un malin plaisir à faire marcher le vibro en mode maximal et ensuite à le poser sur la table de nuit pendant que je me démaquillais. Poussant parfois des petits soupirs et gémissements retenus - bien forts, pour être sûre que mon mari entende tout dans la chambre à côté.

Lorsque j’apparais dans la chambre, il est déjà au lit, la tête dans l’oreiller et me demande de me dépêcher de tout éteindre pour qu’il puisse dormir. Le plan marche parfaitement, j’en suis sûre…


Enfin, la fin de semaine, la période idéale pour se détendre et évacuer le stress de la semaine. Et aussi marquer de nouveaux points dans la balance. Je m’amuse à semer un peu partout des magazines féminins abordant les thèmes des massages, des « 1 000 solutions pour un vrai orgasme » ou, lorsque je ne trouve pas d’articles, je fais tomber la revue sur une page vantant les mérites d’un parfum, c’est-à-dire une page où l’on voit une belle femme mannequin totalement dévêtue.


Pendant l’après-midi, je lis mon nouveau livre, aux côtés de mon chéri : "Le Kama-Sutra pour couple". Nul besoin de préciser l’état de mon compagnon, qui ne cesse de trouver moult activités pour éviter tout rapprochement avec moi. Dommage, j’ai pourtant mis un micro short en jean, avec une malheureuse déchirure au niveau de ma fesse droite, montrant que je ne porte pas de culotte. En plus, j’ai fait un effort pour que mon top aille avec ce short. Certes, mon top est un peu court, il ne couvre pas mon ventre… mais il est quand même très joli… mais, le blanc, c’est transparent et ça ne permet pas de cacher mes tétons qui veulent percer ce faible bout de tissu. Ce n’est vraiment pas de chance !


Vers 17 heures, comme tous les samedis, je décide faire ma gym. En position ! Dans le salon, pour avoir plus de place. Un tapis par terre : je suis prête. En plus, je vais pouvoir mettre à mal ma nouvelle tenue, toute en stretch, bien moulante, rehaussant mes seins à souhait et mettant en valeur mes jambes et mes fesses fermes et musclées. Je mets en route la musique et c’est parti.


En haut, en bas, en haut en bas ! Pour le dos, rien ne vaut de toucher le sol avec ses mains.

Mon petit mari ne perd pas une miette de ma séance. Il est assis juste sur le canapé, non loin de moi. Il est certes dans mon dos, pourtant je sens son regard qui ne se détache pas de mes fesses. Mes étirements se poursuivent et le comportement de mon homme est de plus en plus clair. Maintenant, il ne fait même plus semblant d’être absorbé par son nouvel ami, son livre qui décidément n’avance pas ! À chaque nouveau mouvement, j’en rajoute, caricaturant mes courbures et mes déhanchements. Il bave et il en bave, c’est parfait !


Pour terminer, voyons un peu la souplesse de mes jambes. Je réalise sous l’attention de mon chéri, un grand écart. D’abord facial, puis axial, les jambes sur le côté. Pour celui-ci, je décide plaquer mon corps sur le sol, ainsi mes fesses sont mises on ne peut plus en avant. Bon, le spectacle est fini - enfin, je veux dire : l’entraînement est fini.


La soirée de samedi est identique aux autres, tout comme le coucher, dans un petit shorty rouge et un t-shirt que je retire une fois installée dans le lit. Je feins de m’endormir et, comme depuis quelques jours, au bout d’un moment, mon amour se lève discrètement pour faire ses désormais rituelles escapades aux toilettes. Il est mûr. Passons à la dernière phase.


Je suis contente quand même de sentir qu’il craque car, outre le fait de percevoir un malaise et de la tristesse dans le regard de mon mari, je dois dire que tous ces jours d’abstinences commencent à me titiller moi aussi.


Le dimanche, je reprends mes habitudes de lectures informatives sur le bonheur sexuel. Au repas : huîtres, viande sauce gingembre et chocolat en dessert. Tout pour rassasier un appétit. En plus, le dimanche c’est le jour de "30 millions d’amis" ! Je regarde l’émission, le son de la télé plus fort qu’habituellement - enfin, d’après lui…


Le soir, mon mari est au lit, prêt à se coucher, il se couche plus tôt ces temps-ci, bizarre, je ne vois pas pourquoi.

Alors que je suis enfermée dans la salle de bain depuis une petite demi-heure, j’entends mon amour me crier à travers la porte de venir me coucher une énième fois.



Je sors avec une nuisette devenue habituelle à présent, je suis debout à côté du lit, prête à m’asseoir.



Il me regarde aussi curieux qu’inquiet.



Au même moment, je soulève un peu ma lingerie et dévoile mon fruit défendu tout lisse et vierge de poil. Mon mari fixe mes lèvres, toutes timides, sans la moindre pilosité. Son regard paraît figé, presque mort, sa bouche s’entrouvre légèrement, il ne bouge plus. Je continue ma réplique, après un silence qui en dit long.



Je passe un doigt sur mon pubis rasé pour confirmer mes dires et je frôle mes lèvres intimes et remonte une fraction de seconde sur mon clitoris. Puis je lâche ma pièce de tissu qui retombe comme un rideau sur la scène. Ensuite, je me couche et éteins la lumière de mon côté :



Pour unique réponse, je n’ai qu’un drap qui s’agite et qui le recouvre.


Le lendemain matin, je fais la grâce mat’, vu que mon mari et moi avons pris notre lundi en RTT.


Il est onze heures quand je me réveille, seule dans le lit. Mon homme est sans doute déjà levé. Je descends à la cuisine et profite de cette solitude pour prendre mon p’tit dej’ tranquillement. J’ai presque fini lorsque la sonnette retentit de nombreuses fois de manière appuyées. C’est mon homme qui revient, sans ses clefs je présume. Je ne peux pas lui en vouloir d’avoir la tête ailleurs ces derniers temps ! Je traverse la maison et ouvre la porte. Aussitôt, un bouquet de roses me tend les bras et, instinctivement, je tends les miens. Puis j’entends la voix de mon chéri me dire :



Il prend lui-même le bouquet dans ses mains et les dépose sur le meuble d’entrée. Il recule un court instant semble se baisser puis revient un peu plus dans l’ouverture de la porte et là…


Un magnifique petit chiot, un tout petit bébé, tout mignon court à mes pieds. Immédiatement, je me mets à genoux et il saute dans mes bras. C’est un petit labrador beige, il est vraiment trop mignon. Il est très excité. Avec ses pattes, il tente de grimper sur moi et il me lèche le visage avec tellement d’enthousiasme que je tombe à la renverse et me retrouve sur le dos, les quatre pattes en l’air, si j’ose dire. Mon chéri a refermé la porte et, me voyant si heureuse, me demande :



Je donne une légère intonation autoritaire avec une pointe sur la fin plus suave. Il exécute.


Je délaisse le chien et m’approche de mon chéri. Debout, je l’embrasse à pleine bouche. Ce contact me manquait tellement. Mes mains empoignent ses fesses à travers son jean. Puis elles retirent sa ceinture.



Une fois ses mots déposés dans son oreille. Je me colle au plus près de lui.



Je le tire par la manche.


Arrivés dans la chambre, je déboutonne sa chemise sauvagement, puis nous nous écroulons sur le lit. En une poignée de secondes et de caresses, nous sommes nus l’un sur l’autre. Le désir se trahit dans nos yeux, nos respirations. Blottie dans ses bras, au-dessus de lui, je regarde les yeux de mon amour et lui susurre :



Mon mari me regarde étonné, puis de son visage apparaît un visage béat.



Nous roulons amoureusement sur le lit et glissons sous les couvertures…