n° 09677 | Fiche technique | 15139 caractères | 15139Temps de lecture estimé : 10 mn | 15/09/05 |
Résumé: Un message énigmatique sur son ordinateur... Célia décide de jouer sa nuit sur un coup de dé. | ||||
Critères: fh telnet volupté intermast fellation cunnilingu jeu yeuxbandés | ||||
Auteur : Versatil (Noctambule de l'irréel) |
Célia s’était endormie de bonne heure, juste après avoir programmé son radio-réveil en pestant à propos de sa future journée de travail.
Elle avait immédiatement trouvé le sommeil, ce qui n’était pourtant pas courant chez elle. Il était environ minuit quinze lorsqu’elle se rendit compte qu’elle venait de sortir de son sommeil, tout en restant maintenue à la surface de ses rêves, comme si elle flottait entre deux mondes. L’un éclairé par le clair de lune au travers de ses volets, animé par le bruit lointain de la ville et l’autre plus enchanteur où elle conduisait une énorme moto qui volait au-dessus de la circulation, dans un silence total.
Elle bascula du côté réel à cause d’un incessant clignotement provenant de l’écran de l’ordinateur, à la manière des éclairages hachés des vieux néons "Motel" que l’on voit dans ces anciens films.
Elle s’extirpa péniblement du lit pour aller assommer l’ordinateur et en profiter pour boire un verre d’eau. Sachant qu’elle comptait ainsi traverser l’appartement, elle préféra couvrir sa nudité d’un peignoir de bain qui se trouvait à portée de main…
Elle essaya tant bien que mal de cligner des yeux pour retrouver une vue normale dans l’ambiance tamisée et chasser ce brouillard de rêve qui persistait. Une fois devant l’ordinateur, elle fut tout d’abord éblouie par ce carré blanc clignotant, puis fut rapidement piquée au vif en lisant le message affiché qui disait : "J’ai fait 5 aux dés. Lance le tien et si tu perds, déverrouille ta porte d’entrée."
Elle sortit presque instantanément de son état hypnotique et s’interrogea sur la réalité de ce message. Sortait-il de son esprit ? À quelle heure était-il arrivé ? Etait-ce une blague de son internaute préféré avec qui elle passait beaucoup de temps à bavarder ?
L’envie dépassa la raison et elle n’avait rien à perdre. Son côté joueur l’incita à retrouver son dé dans sa table de nuit et à le lancer, tout en revenant à la cuisine pour chercher un verre d’eau. Il ricocha alors le long du couloir et vint se loger sous la table. Elle s’accroupit et soupira en se disant : "Mais à quoi je joue, là ? Aux dés toute seule, à presque une heure du matin ?"
Elle se courba lestement et fit glisser le dé jusqu’entre ses pieds. Il arborait fièrement trois petits points noirs.
Elle sourit alors et fut étonnée de sentir son cœur battre la chamade. Est-ce possible que tout cela soit réel ?
Elle se releva et remplit son verre d’eau avant de repasser devant la porte en esquissant un sourire. Elle tourna la clé pour déverrouiller la porte et l’entrouvrit de quelques centimètres.
Fort interloquée par ce message, elle décida de s’asseoir quelques instants dans son fauteuil en osier tout en sirotant son verre d’eau. Son besoin de sommeil s’évanouissait au fur et à mesure que d’autres idées et sensations parcouraient son échine.
Si c’était réellement lui, comment pouvait-il connaître précisément son adresse ? Plus les minutes passaient et plus elle se trouvait ridicule de l’avoir ainsi cru, elle se demandait d’ailleurs ce qu’elle allait lui répondre dans son prochain message. Elle n’eut pas le temps d’y réfléchir très longtemps qu’un craquement se fit entendre, à la manière du brin d’osier qui cherche sa place dans l’enchevêtrement complexe des tiges naturelles composant le fauteuil. Elle en eut la respiration coupée et tenta de déterminer l’origine du bruit dans la pièce. Elle n’entendait plus que son cœur et n’arrivait à discerner aucune forme commune dans la pénombre.
Puis ce fut le déplacement d’une chaise qui trahit une présence dans la pièce… Elle n’était pas tranquille, jusqu’à ce qu’elle reconnaisse une jeune voix familière lui chuchoter : "La chance aux dés ne t’a pas souri ce soir ?"
La tension de Carole retomba et elle soupira profondément avant de répondre : "Tu passais en tapis volant dans le coin et tu t’es dit que tu allais vérifier si je dormais vêtue ?"
Elle n’eut finalement pas sa réponse, mais sentit un tissu recouvrir ses yeux, ce qui la plongea dans le noir…
Sans mot dire, il la prit par la main et la guida à tâtons jusqu’au canapé. Il l’aida à s’allonger avant de pousser légèrement le variateur de l’halogène jouxtant le salon, pour obtenir un peu de clarté. Les contours du mobilier de la pièce se dessinèrent alors sur la rétine du jeune homme. Il en profita pour appuyer sur la touche Play du lecteur de CD mural BO… Quelques instants plus tard, l’artiste préféré de Célia entamait l’une des chansons favorites de la propriétaire du peignoir.
L’ambiance était à la détente et elle se demandait encore si tout cela était réel. Elle ne cherchait plus à écouter ce qu’il se passait dans la pièce et se relaxa complètement. Elle se rappela qu’elle avait découvert les talents de ce chanteur grâce à lui et laissa son esprit suivre les paroles envoûtantes… Puis elle sentit qu’il lui ouvrait la main et reconnut un dé. Il lui dit : "Un chiffre au-dessus de 4 et je repars comme je suis venu. Un chiffre égal ou en dessous et tu devras t’abandonner… Go Célia."
Elle sourit et laissa choir l’objet sur le parquet.
Comble de chance (ou de malchance), le chiffre 4 apparut sur le dé. Elle eut du mal à le croire, mais aurait trouvé dommage qu’un autre chiffre soit apparu…
Il rajusta le voile sur les yeux de sa compagne de jeu en lui disant : "Excellent choix, Madame" et prit l’initiative de défaire la ceinture du peignoir. Elle avait les deux pieds qui reposaient par terre et sentit que la seule barrière à sa nudité était en train de s’écarter en glissant sur chacune de ses jambes. Elle ne s’était encore jamais retrouvée dans ce genre de situation et se trouvait pourtant à son aise. Elle stoppa la lente déchéance de son peignoir par un mouvement de la main. Le jeune homme lui prit alors les deux mains et les lui plaça derrière la tête, tout en maintenant du coude le peignoir à mi-cuisses, à l’endroit où elle l’avait arrêté. Il prit le temps de contempler la vision offerte et posa ensuite sa bouche sur sa cuisse gauche, à la frontière du tissu du peignoir.
Il sentit la chair de poule gagner l’ensemble du corps taquiné, avec un léger soupir en compensation. Il continua son baiser en le déplaçant, pour laisser ses mains suivre le même cheminement que ses lèvres.
Ses mains massaient maintenant la limite haute imposée par le peignoir, en glissant par moment avec délicatesse sous le tissu.
Célia sentait une chaleur l’envahir, et espérait maintenant que le peignoir n’allait pas empêcher l’ascension de cette bouche curieuse. En signe d’abandon, elle prit une profonde respiration et écarta doucement ses pieds. Elle sentait ces mains qui suivaient le peignoir qui s’entrouvrait et cette bouche qui avançait inéluctablement vers la source du plaisir. Cette fois, ce furent les doigts qui glissèrent de l’aine vers chaque côté du fruit défendu, pour se retrouver au-dessus du triangle dessiné par une épilation minutieuse.
Puis les mains glissèrent plus loin sous le peignoir et atteignirent le dessous de ses seins. Il passait ses mains avec beaucoup de volupté sur ses formes arrondies et elles avancèrent vers ses mamelons. Il sentit au toucher que tout ce petit monde implorait qu’on le prenne en considération.
Le jeune homme fit alors pression sur le haut du peignoir qui libéra comme par magie les joyaux qu’il cachait.
Il ne voulait pas trop faire languir la perdante aux jeux de hasard, et espérait qu’elle allait trouver dans ce jeu un plaisir troublant, mais il prit cependant le temps de faire le tour du canapé pour venir au-dessus de la tête de Célia. Il fit alors glisser le foulard qui masquait ses yeux et le porta à ses poignets jusqu’à les enrouler légèrement à la manière d’une menotte.
Elle prit alors conscience de la position troublante dans laquelle elle se trouvait, et n’eut pas d’autre choix que de laisser son bourreau exécuter la sentence imposée par les dés.
Il était toujours au-dessus d’elle et se pencha en avant jusqu’à pouvoir prendre la pointe de son sein droit en bouche, le titillant de la langue avec douceur dans un combat sans fin. Puis ce fut au tour du sein gauche, avec deux mains qui arrivèrent en renfort sur la poitrine pour aiguiser la sensibilité des mamelons. Le temps semblait avoir perdu ses repères en ces instants. Il pouvait entendre des soupirs de plaisir et continua ainsi de longues minutes à maltraiter son buste offert.
Malgré l’attention qu’il lui portait, elle prit l’initiative d’interrompre le déroulement de la séance pour négocier un autre lancer de dé, indiquant qu’elle souhaitait voir son bourreau se retrouver en tenue d’Adam pendant son exercice linguistique favori s’il perdait. Mais il ne l’écoutait qu’à demi-mot et ses seins continuaient à apprécier les massages dispensés. Elle ne pouvait parler clairement, ce qui lui valut de risquer uniquement un pari sur un bourreau possédant tout de même son dernier rempart à la nudité.
Alea Jacta Est ! Zouip… Mais le dé fut cette fois du côté de la victime…
Elle ne mit que peu de temps à réaliser un rapide demi-tour sur le canapé, tout en laissant toujours ses atouts dévoilés. Elle enleva rapidement le T-shirt noir du bourreau, sans manquer de lui effleurer la peau de ses doigts, puis s’accroupit et s’attaqua à déboutonner le jean et la ceinture.
Le jeune joueur, atterré par le renversement de situation, se mordit les lèvres lorsqu’elle fit glisser son pantalon à mi-cuisses, en marquant un temps d’arrêt agrémenté d’un sourire, probablement lorsqu’elle vit apparaître un caleçon moulant un peu distendu par ce qu’il contenait.
Elle déposa un baiser sur son nombril en enlevant le jean devenu inutile. Elle lui fit un baiser appuyé et glissa sa langue sur l’élastique du caleçon, puis prit l’initiative de tirer vers le bas chaque côté du rempart textile de la nudité du bourreau. Ceci eut pour effet de dévoiler la naissance de sa pilosité et déformer un peu plus le tissu. Le jeune homme sentit que la situation lui échappait et qu’elle était en train de transgresser les règles du jeu !
Il voulut reprendre le contrôle de la situation en rattrapant les mains de sa partenaire qui continuaient leur descente, mais c’est finalement de sa bouche qu’il aurait dû se méfier, puisqu’elle tira vers elle le tissu du caleçon en le tenant entre ses dents…
L’exercice était difficile, mais elle eut gain de cause, puisqu’elle vit le sexe du jeune initié se glisser au-dessus du caleçon, juste face à ses lèvres. Une fois le tissu relâché, elle n’eut pas de mal à glisser sa bouche sur le haut de son membre dont l’état ne laissait aucune place à un quelconque doute sur son excitation.
La chaleur douce qui l’envahissait ne l’empêchait pas de constater qu’il avait été doublé dans son jeu de découverte corporelle réciproque, et il reprit rapidement les commandes en luttant pour ne pas s’abandonner au plaisir. Il releva Carole qui arborait un sourire narquois en lui rajustant son caleçon. Ils décidèrent de faire une pause au milieu du jeu, le temps de retrouver les dés et de se diriger vers la salle de bains. Il lui retira complètement son peignoir et la pria de gagner la douche. Il conserva son caleçon et se colla contre elle pour ouvrir l’eau chaude… Il entreprit de la couvrir de gel douche et lui fit un massage "aquatique" en partant des chevilles, puis en remontant jusqu’au fruit encore mystérieux, où ses doigts se firent alors plus curieux que lors de l’épisode canapé…
La réponse ne se fit pas attendre très longtemps et elle lui pria d’arrêter pour continuer la découverte dans un endroit plus adapté. Elle profita de le voir se relever pour chasser à nouveau le caleçon négocié, et put glisser sans peine cette fois ses mains sur l’objet convoité. Elle posa sa main sur le haut de son sexe et entreprit un massage circulaire à l’aide de son pouce. Le jeune homme était ainsi en proie à sa victime et elle vit qu’il ne tiendrait pas longtemps le supplice. Elle lui baissa alors complètement le caleçon et lui imposa sa bouche à la place de sa main. Il chercha à se dégager pour éviter d’atteindre le point de non-retour, mais le jeu de langue de Célia eut raison de lui et il fut contraint de s’abandonner dans son plaisir. Il n’entendit plus que le bruit de l’eau qui ruisselait avant de se sentir imploser sous l’action extérieure experte.
Le bourreau devint alors la victime et le flacon de gel douche changea ainsi de main.
Une fois les esprits retrouvés, il laissa peu de répit à cette joueuse improvisée.
Il la reconduisit sur son canapé et prit l’initiative de lui demander d’avancer sa poitrine sur le siège, tout en gardant les genoux au sol et à bonne distance. Elle savait ainsi comment elle allait se voir consommée et ferma les yeux lorsqu’elle le sentit se glisser sous elle.
Elle devinait que ses deux mains étaient en train de se rapprocher doucement de son sexe, en effleurant le dessus de son pubis pendant qu’un souffle se faisait sentir sur son ventre.
Puis elle eut la surprise de sentir ses chairs s’écarter doucement, comme étirées par un étau qui s’ouvre, le contact suivant fut électrique lorsque sa langue parcourut lentement son intimité. Il prenait soin de découvrir chaque repli de son sexe. Chaque nouveau mouvement engendrait des soupirs.
Elle sentit ses chairs se faire aspirer par un petit animal chaud qui allait et venait entre ses cuisses, sa température montait et commença à devenir critique lorsqu’elle sentit son bouton d’amour pris à partie par un bout de langue insistant qui passait son temps à tourner de plus en plus vite sur sa proie.
Puis les doigts de son jeune bourreau s’insinuèrent au plus profond d’elle-même, il prit en même temps l’avantage sur son clitoris après avoir synchronisé sa langue et ses lèvres sur les mouvements de son bassin qui trahissaient son plaisir montant. Quelques instants plus tard son corps se cambra et entama une transe qui implorait qu’on relâche ses chairs devenues sensibles. Lorsque les étoiles filantes disparurent de son esprit, elle prit une profonde respiration et se mit en tête de reprendre les commandes du jeu.
Mais c’est une autre histoire…