n° 09705 | Fiche technique | 7940 caractères | 7940Temps de lecture estimé : 6 mn | 21/09/05 |
Résumé: Mon ami m'offre un amant. | ||||
Critères: fhh anniversai volupté massage | ||||
Auteur : Pierre B (Rêveur impénitent..) |
C’était vendredi… Le vendredi, depuis longtemps, c’était le jour où je rencontrais mon ami Paul, mon aviateur d’amant. Nous avions l’habitude de nous donner rendez-vous pour une nuit câline dans un hôtel du vieux Bastia, une simple chambre sous les toits.
Ce jour-là, Paul n’était pas comme d’habitude. Passe encore qu’il n’ait pas pensé à mon anniversaire, mais ne pas s’occuper de moi ! Je commençais à être en pétard. Remarque, il s’occupait de moi, mais pas comme à l’accoutumée. Il m’avait conduit à la salle de bains et, au lieu de m’y faire l’amour, il s’était contenté de me laver très doucement. Mon Dieu, qu’il avait les mains douces !! Il me lavait comme une mère lave son enfant, insistant même aux endroits les plus délicats de mon anatomie. Sans un mot, il enveloppa mon corps frissonnant dans un peignoir, vaporisa quelques gouttes de parfum et me conduisit par la main dans la chambre.
Dring…! La sonnette, j’eus un mouvement de recul. Paul s’approcha de moi, debout contre mon dos, déposa un tendre bisou au bas de mon cou et murmura :
La porte s’entrouvrit un court instant et une silhouette pénétra dans la pièce. Je compris subitement : c’était Pierre, ce correspondant un peu coquin avec qui j’avais longuement échangé des missives enflammées sur le Net. Celui avec qui nous avions maintes fois fait l’amour en pensée. Il était là. Comment Paul avait-il pu savoir ? Je l’ignorais, mais ce que je savais, c’est qu’ils étaient tous les deux au courant de mes fantasmes et là, ils m’offraient un de ceux dont j’avais tant rêvé. M’abandonner aux caresses de deux amants… Hum ! Ma respiration devint plus courte et je frissonnai de bonheur.
L’ombre s’approcha de moi, lentement, toujours sans un mot. Pfff ! Paul venait de défaire la ceinture de mon peignoir qui glissa sur le sol. Il posa les deux mains sous mes seins et les souleva, présentant ceux-ci en offrande à Pierre. Leurs mains se rejoignirent sur ma poitrine, enserrant mes seins dans un écrin de douceur. Les mains de Paul, lentement, descendirent sur les côtés de mon corps, dessinant le galbe de mes hanches, cernant l’objet de désir que j’étais devenue… Les mains de Pierre, tellement douces, se promenaient maintenant à la surface de mon corps, sur mes seins, sur mon ventre… Elles s’aventuraient maintenant sur mes cuisses, rejoignant celles de Paul, puis remontant toutes deux dans un frisson délicieux. Hummm ! Les mains de Paul glissèrent depuis mes hanches jusqu’à mes cuisses et d’une poussée douce et ferme les écartèrent. J’étais pétrifiée de désir, chaude et vibrante, humide et douce, attendant de doux assauts au plus profond de mon intimité.
Et puis… Tout s’arrêta, les mains de mes deux amis quittèrent mon corps, je sentais juste leurs souffles chauds tout près de moi. Et comme un petit point humide, presque comme une brûlure, je sentis quelque chose au bas de mon cou, non pas une, mais deux petites taches humides qui commençaient à descendre le long de mon corps… C’étaient leurs bouches qui me caressaient, caresses délicieuses, juste un peu humides, faisant vibrer ma chair. Elles s’attardèrent sur mes seins, goûtant leurs mamelons déjà érigés, descendirent le long de ma colonne vertébrale. Et là, maintenant, toutes deux si près de mon sexe, une au ras de ma toison et l’autre juste sur les fossettes, en haut de mes fesses. Malgré moi, je sentis mes jambes s’écarter un peu plus. Ils avaient compris. Leurs bouches, millimètre par millimètre, reprirent leur cheminement vers mon plaisir. Une petite langue descendait entre mes fesses et l’autre commençait à ouvrir ma fente d’amour. Hummm !! Elles se rejoignirent presque, s’arrêtèrent un instant, humectèrent ma peau et remontèrent. Délicieux va-et-vient ! J’avais du mal à garder mon équilibre. Tels le flux et le reflux, des frissons de plaisir parcouraient le bas de mon corps au rythme de leurs bouches. Le rythme s’accéléra, les bouches devenaient plus gourmandes, s’ouvrant pour mieux happer les plis de ma chair, mordillant, suçant, léchant… J’étais au bord de l’orgasme… Mes mains caressaient leurs cheveux, leur demandant un rythme toujours plus soutenu… Soudain : ouiiiiiiii !!! Un grand frisson me parcourut, un double éclair partit de mon ventre et je me tordis en me mordant les lèvres. Secondes délicieuses. Tout s’apaisa, ils se relevèrent et chacun à tour de rôle déposa un court baiser sur mes lèvres.
Ils me prirent chacun par une main et me conduisirent vers le grand lit où, épuisée par mes émotions précédentes, je m’allongeais sans me faire prier… Une main déposa un peu de liquide sur mon ventre et commença à l’étaler doucement, une huile de massage onctueuse et douce. Hummm !! Je décidai de faire semblant de dormir et de m’abandonner… Une autre main, bientôt suivie de deux autres s’appliquaient maintenant à m’enduire d’une fine couche d’huile, des mains me retournèrent pour en faire profiter mon dos et mes reins. Délicieuse sensation que cette caresse qui glissait sans retenue sur ma peau ! J’étais toute lisse : mes seins, mon ventre, mon dos et même mes parties les plus intimes furent bientôt enduits par ces mains qui ne laissaient pas un seul recoin de ma peau inexplorée. Mon corps n’était que douceur, ma peau que frissons, mes idées que sensualité et excitation… Maintenant des mains me soulevaient de ma couche et un corps (était-ce Paul ou toi Pierre, je ne sais…) s’insinuait sous le mien. Mon dos huilé reposait sur un ventre dont je sentais le désir dardé et des mains prenant mes hanches imprimaient un délicieux mouvement de va-et-vient à mon corps, nos corps glissaient l’un sur l’autre.
Douceur de ta peau, dureté de ton sexe… J’avais compris ton désir et lentement, l’huile lubrifiait nos corps et notre intimité devenait de plus en plus étroite. Etais-tu hors de moi ou en moi ? Seul le petit cœur qui battait tout en bas de moi au rythme de tes hanches me disait que je ne rêvais pas. Nous étions soudés l’un à l’autre par nos désirs exacerbés. Et maintenant, doucement, une ombre suave se posa sur moi, lequel de vous deux, me caressait le devant du corps de son propre corps ? Je ne sais… Lui aussi glissait et son désir n’était pas moins vif que le tien… Délicate sensation de ton gland en maraude sur mon ventre, mes cuisses, lente remontée et ouiiiiiii… Mon sexe te captura, je t’aspirai toi aussi… Ah mes cocos, je vous tenais en moi ! Nos corps répondaient les uns aux autres, une secousse de l’un était bientôt relayée par le mouvement des hanches de l’autre. Plus ce petit jeu durait, plus nous nous accordions, vos sexes à l’unisson me pénétraient, m’arrachant des soupirs de contentement. Je ne sais où commençait mon corps et où finissaient les vôtres. Vous n’étiez que sexes me pénétrant, mon corps n’était que votre réceptacle…
Je haletais, le rythme s’accélérait, mon corps pesait sur toi, et lui pesait sur moi. Où était mon dedans ? Où finissait mon dehors ? Je ne savais. Plus vite, plus fort. J’allais jouir, nous allions jouir ! Hummm ! Lequel de nous trois commença ? Je ne sais. Nos corps se tordirent dans une gigantesque étreinte. Vous vous répandiez en moi au rythme de mes halètements et des vagues de mon plaisir. La houle de vos hanches s’apaisa peu à peu. Le silence revint. Combien de temps restâmes-nous ainsi ? Peu importe, le jour venait de poindre et nous étions tous les trois tendrement enlacés…