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n° 09706Fiche technique8181 caractères8181
Temps de lecture estimé : 6 mn
21/09/05
Résumé:  Premier amour charnel lesbien.
Critères:  ff parking init ecriv_f
Auteur : Femme            Envoi mini-message
Mon premier amour saphique

Ce soir-là, tu avais dû décider de t’offrir. J’avais déjà perçu dans tes yeux cette petite lueur maligne, ton regard se voulait coquin et tendre à la fois. J’étais naïve, je ne comprenais pas tout…


Nous buvions tranquillement un verre, entourées des tiens, nous parlions des choses de la vie de tous les jours. Je me sentais bien, en paix. Lorsque tu m’as pris la main, me faisant comprendre qu’il était grand temps que l’on se sauve, que l’on se retrouve surtout, ta peau toujours si fine, si tendre comme toujours, m’a émue. Je suis amoureuse de chaque cellule de ton corps.


En voiture, à mes côtés, tu avais posé la main sur ma cuisse, instinctivement, naturellement, tout simplement. Ce geste familier, doux, chaleureux m’est si cher ! J’aime quand tu poses cette main délicate sur ma jambe trop longue. J’aime sentir la chaleur qui s’en dégage, les pressions significatives que tu me fais subir, petite caresse anodine ô combien précieuse!


Parfois je tournais la tête, pour te voir, plutôt pour te contempler, mais la situation ne s’y prêtait pas. Nous faisions somme toute du 140 km/h sur ce tronçon d’autoroute !


Je me suis garée, toujours naïvement, sur ce grand parking, où je comptais abandonner ce qui deviendrait le lieu de nos premiers ébats : ma voiture. Mais, alors que je coupais le contact, tu prenais déjà mon visage dans le creux de tes mains tendres, me glissant un "je n’ai rien sous mon pantalon…" très coquin, à l’oreille.


Jamais je n’aurais cru qu’une simple phrase puisse me faire autant d’effet, du moins aussi rapidement.

Si je ne m’étais pas contrôlée, je t’aurais arraché les vêtements, j’aurais fait sauter les boutons de ta chemise. J’aurais empoigné ta poitrine, pour la massacrer un peu, la câliner ensuite, j’aurais voulu ton sexe béant déjà, sans pantalon, pour y plonger mes doigts, sans douceur, pour t’arracher les cris, d’abord de frayeur, de douleur un peu, puis de bonheur. Cette phrase, mon amour, ma déesse, cette phrase m’a rendue folle !


Je crois qu’au bout d’un certain temps, nous nous sommes décidées à déplacer le véhicule dans un endroit plus discret. Ce faisant, je pensais à ton corps affolé déjà et affolant aussi. Je rêvais de ta peau sous mes lèvres, du contact de nos deux corps, je voulais découvrir ce sexe, nouveau, connu et inconnu.


Après maintes tendresses et nombreux baisers tous plus fougueux que les précédents, je t’ai attirée contre moi, je voulais que tu me tournes le dos, que tu sois presque allongée, j’aurais voulu le plus grand confort pour t’offrir notre premier plaisir que je devinais grand.


J’ai parcouru ton ventre, tendre, moelleux, doux aussi. Je prenais tes seins, un dans chaque paume, je m’amusais à les presser, les serrer, les goûter. Tu te cambrais, je sentais ton corps se décoller du mien, j’imaginais les vagues de chaleur qui devaient envahir ton ventre, ta chatte, je rêvais de la nacre qui devait scintiller entre tes cuisses.


Tu roulais de la tête sur mon épaule, je pouvais t’embrasser, caresser ta joue de la mienne, de mes lèvres, fouiller ton cou, parfois une main abandonnait un de tes beaux fruits, pour s’attarder dans tes cheveux, pour les tirailler, pour te faire cambrer plus encore.


Tu soulevais ton sexe, tu entrouvrais la bouche pour laisser échapper de petits gémissements, tu redevenais timide et comme j’aimais cette timidité, comme j’avais envie de la bafouer tout en te câlinant !


Alors que ton corps se faisait raide, que ton ventre se crispait, mon sexe se liquéfiait, était trop vide et avide de toi. Mon con pompait, j’aurais voulu ton doigt, tes doigts, ta main, je ne sais pas, je ne sais plus.

Mais moi aussi, j’ai mes timidités à vaincre. Vierge de toute femme, il me fallait du temps pour être à même de m’offrir, sans vergogne et tel que je le souhaitais. Et surtout ! mon bonheur résidait surtout dans le tien. Donc, me voilà comme un petit soldat chargé d’une mission et d’une tâche divine : obtenir ta jouissance, tes cris, tes cambrures, tes odeurs…

Je voulais tout découvrir, tout apprendre et tout prendre, et surtout, mon bel amour, t’entendre, te voir aimer, vouloir encore, t’oublier.


Maladroitement, et sûrement trop brutalement, j’ai réussi à te retirer ce maudit pantalon que j’avais trouvé pourtant sexy, et que je détestais d’un coup, tant il me gênait dans l’exploration de ton corps.


J’ai vu, j’ai aimé ! Ton sexe si doux, tes lèvres fines recouvrant à peine ton bouton d’amour, puis ta nudité, que j’écartais pour découvrir l’orifice sacré. Je n’osais pas trop m’y aventurer, alors que j’avais tant rêvé de découvrir toutes tes intimités. Effleurant ta corolle si douce, si rose, j’ai préféré la titiller un peu, je te voulais plus soumise, plus désireuse. Puis, sans m’en apercevoir, ma main glissait déjà vers l’obscurité de ta belle grotte, chaude, humide. Non, pas humide, trempée !


Ce contact, la découverte de ton plaisir et l’onctuosité des débordements de ta fontaine : quelle merveille ! De fait, je crois que c’est à ce moment-là que j’ai complètement oublié que tu avais un corps, je crois que, guidée par mon propre désir, je me suis plongée dans ton sexe pour te donner, te donner encore, pour t’arracher des cris… J’aurais voulu que tu gueules.


Grande pucelle et comme gamine face à un sexe si beau et si inconnu, ne sachant que faire, ou surtout comment, je voulais juste te manger, te dévorer même, te mordre, te boire, t’aspirer, te goûter, te croquer, je voulais te lécher, te lécher partout, découvrir tes odeurs intimes et affolantes, ces odeurs qu’on cache…


Je voulais que tu m’appartiennes, que tu sois mienne, je voulais que tu meures dans mes bras, sous mes va-et-vient plus aussi tendres que mes doigts t’infligeaient, sous ma langue que j’aurais souhaité glisser partout autour de ton sexe, dans tes poils ras, dans tes aines, entre tes cuisses, là où c’est si tendre, sur tes lèvres que j’aurais mordues, dans ta fente que j’aurais forcée, sur ton bouton de rose qui te fait décoller. J’aurais voulu te retourner, empoigner tes fesses, te griffer le dos, j’aurais voulu immiscer ma langue dans tes petits recoins tabous, ou presque.


Je rêvais de toi, mon amour, je mouillais mon string comme jamais, tes cris plus forts et ta respiration accélérée me rendaient folle, déchaînée. Je devenais sauvage, mais tu t’es tendue, presque rendue. Je ne me suis pas arrêtée, je n’allais pas te torturer, plus maintenant, c’eût été criminel, alors je n’ai pu te voir et, comme mes doigts étaient en toi et que j’entendais le soupir déterminant, le soupir de l’abandon, le cri de la mort, ta chatte m’a avalée, gobée : j’ai coulissé encore plus profond, tu as éveillé des désirs bestiaux, j’aurais… je ne sais plus…


Je sais juste que tu étais si belle, magnifique, ton odeur était divine, j’ai tellement aimé te manger, ton clitoris était magnifiquement devenu gros, dur, excitant, tes cuisses si symétriquement tendues, ta nuque dégagée, tes yeux brillants, tes lèvres affamées des miennes, les miennes de mes doigts pour ne rien perdre de ta joie, tes seins si pleins, si ronds, si fiers, et tes fesses !


Je n’avais jamais vu le corps de la femme ainsi. Jamais imaginé sa beauté, ses douceurs. Tu étais tendre et romantique, chienne et sauvage, tu murmurais des choses incompréhensibles, je me disais que tu devais être perdue entre conscience et inconscience, tel un oiseau en plein vol, tu devais planer au septième ciel.


Petite princesse, j’ai toujours aimé donner. Mais toi, en me laissant te donner cette nuit-là, sur ce parking, c’est toi qui m’as donné. Tu m’as donné la plus belle chose que je puisse espérer..