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Temps de lecture estimé : 11 mn
22/09/05
Résumé:  Femme seule sur la plage, tôt, le matin. Trois hommes se promènent, un couple arrive. La suite est pour le lecteur...
Critères:  fhhh inconnu vacances plage nudisme cunnilingu pénétratio
Auteur : Lacducoucou  (Humble mais intéressé)            Envoi mini-message
Matutinale

Matutinale


Un morceau de plage déserte entre deux avancées rocheuses ; un ressac paresseux coiffé par une brise légère. Et déjà la chaleur des tous premiers rayons du soleil. Allongée sur une natte, les coudes en appui, elle laissait vagabonder ses pensées, les yeux au loin.

Son regard fut attiré par le petit groupe de promeneurs apparu au détour d’un monticule, à quelques dizaines de mètres. Trois hommes. Ils déambulaient paisiblement en bavardant. En apparence, et de loin, de braves pères de famille. Mais un détail la frappa, sans qu’elle en saisisse immédiatement le sens : ils étaient nus. L’étonnement succéda à la surprise. Puis il lui revint que c’était ici la portion de plage réservée aux nudistes…

Elle en éprouva comme un sentiment de culpabilité, se redressa pour défaire son soutien-gorge avec des gestes précipités, comme si elle voulait à la hâte se faire pardonner sa négligence du statut des lieux, et son mouvement attira leur attention. Cela la fit pouffer de rire. Il lui restait à enlever le bas du maillot. Courte hésitation. Elle jeta la serviette de bain sur son ventre et, en se tortillant, fit glisser le tissu indésirable à ses pieds. Puis elle reprit sa position initiale.

Elle s’amusa à relever qu’elle venait ainsi de commettre deux erreurs. La première fut d’accrocher l’attention de ces messieurs ; la seconde fut d’aiguiller leur curiosité. Quoique… erreurs ? À voir ! Le trajet des pères tranquilles s’infléchit dans sa direction. Une rougeur équivoque monta vers ses pommettes. Pourtant, elle ne se sentait coupable de rien. Elle les regarda, curieuse, venir à elle.

Maintenant qu’ils étaient proches, elle leur accorda plus d’attention encore, l’esprit bien en éveil. Sa première impression fut confirmée. Des hommes mûrs, d’aspect cordial et au physique avenant. Des mâles comme elle les aimait. Qui plus est, nus ! Elle avait toujours nourri une attirance inavouée pour le spectacle des attributs masculins. Il lui revint une foule d’images. Celle de son beau-frère surpris sous la douche, celle du fiancé de sa meilleure amie, à l’occasion d’un week-end commun, l’émotion qu’elle avait ressentie lorsque le couple, ignorant sa présence, s’était livré à des jeux intimes. Et bien d’autres images encore… Elle ne put ou ne voulut empêcher son regard de s’attarder sur les membres dénudés. Cela ne leur échappa point. Ils sourirent.



Des rires complices.



Ce fut plus fort qu’elle, son regard persévéra. Plusieurs fois, en alternance, il passa de leurs visages à leurs sexes. Elle paraissait fascinée par le spectacle de ces membres offerts. Ses yeux brillaient, elle eut conscience de les provoquer.



Elle avait de beaux seins, bien ronds et fermes. L’idée d’y porter ses mains pour les dissimuler ne l’effleura même pas. Toute son attention restait polarisée par les trois membres virils. L’un d’eux, progressivement, se gonfla à demi, suscitant en elle des images inavouables. Ses pensées s’entrechoquèrent. Elle n’imagina que trop bien dans quelle situation elle risquait de se fourrer.


Depuis son mariage, il lui était certes arrivé, à l’occasion, de tromper son mari. Non pas qu’elle vouât un culte à l’adultère ou en fît l’objet d’une quête, mais plutôt par curiosité et opportunité. Elle en avait conclu que le changement de partenaire pouvait apporter une sérénité que le quotidien n’offrait pas forcément. Sans compter les satisfactions charnelles, indéniables. Bonne épouse, elle payait de sa personne au retour de ses rares escapades, en mettant un point d’honneur à s’en faire pardonner auprès de son conjoint. Un mari ignorant du délit, mais surpris et ravi de l’aubaine que cette soudaine explosion de libido lui servait sur un plateau. Une fois, cependant, un de ses amants lui avait proposé de faire l’amour à plusieurs, évoquant le renfort d’un collègue de travail. Elle avait refusé avec tant de véhémence qu’il n’en reparla jamais. Elle le perdit d’ailleurs de vue. Par la suite, il lui arriva souvent d’y repenser et, elle dut s’en faire l’aveu, avec une pointe de regret. Sans doute s’était-elle emportée un peu rapidement… Avec plusieurs, avait-elle calculé, avec plusieurs… et pourquoi pas ? Ce serait une expérience à tenter. La réalité la ramena au pied du mur : devant elle, maintenant, ils étaient plusieurs. Une situation ou une occasion qui, peut-être, ne se représenterait jamais !

Elle rouvrit les yeux et enregistra la surprise : plusieurs, oui, mais seuls, non…


Un homme et une femme venaient de faire leur apparition sur la plage, chacun arrivant d’un côté opposé. Ils couraient l’un vers l’autre. Visiblement, ils se connaissaient et s’étaient donné rendez-vous. La femme se précipita dans les bras de l’homme. Le couple s’embrassa quelques secondes puis tomba sur le sable, à quelques dizaines de mètres, près du petit monticule. Voyons : ils n’allaient pas ?… Si ? Devant eux ?… Si ! Sans la moindre retenue, ils s’étreignirent avec frénésie. Cela ne dura pas : l’homme se coucha sur la femme. Elle poussa un cri lorsqu’il la pénétra… Le mouvement des reins, seul visible de loin, s’accéléra…

Elle n’en croyait pas ses yeux. Situation ahurissante, sinon irréelle. Ses trois compagnons contemplaient la scène avec attention, le sourire aux lèvres. Leur groupe était scotché au spectacle. Une remarque fusa :



Le plus proche se tourna vers elle :



Son voisin :



Elle ne répondit pas. Son regard restait rivé aux membres dressés maintenant. Elle ne réagit même pas lorsque son interlocuteur retira le plus naturellement du monde la serviette posée sur son ventre. Elle se laissa faire avec l’excuse de la plage pour nudistes et du couple affairé plus loin. En réalité, elle attendait ce geste, le recevant dans la logique du désir montant en elle. Un déshabillage plus que bienvenu. Le regard des hommes se fixa sur son mont de Vénus. Ses yeux se fermèrent deux secondes : savourer la délicieuse sensation ! Lorsqu’elle les rouvrit, les trois verges étaient contre son visage : luisantes, tendues, et… tentantes. Cédant à une irrésistible pulsion, elle eut alors un geste dont elle ne se fut jamais crue capable avec des inconnus : sa main droite se ferma sur l’une d’elle, sa bouche s’ouvrit… Cela opéra comme un signal. Ils se jetèrent sur la proie offerte. Tétanisée, elle s’abandonna à la déferlante. D’abord, leurs mains. Une multitude de mains sur le royaume de son corps, une furia de mains explorant les moindres territoires de sa peau. Des mains si douces et si fermes à la fois, dans ses cheveux, sur ses joues, dans sa nuque, sur ses seins, sur son ventre, le long de l’intérieur de ses cuisses.

Ensuite des lèvres qui effleuraient sa peau et le parfum de leur sueur et leur salive. Enfin, des doigts habiles qui se saisirent de ses mamelons, les roulant doucement ; d’autres qui pénétrèrent dans le creux de ses oreilles, caressant le lobe ; d’autres enfin, qui s’attaquèrent au trésor de son intimité. Une savante caresse du clitoris lui cisailla le bas-ventre. Son souffle s’accéléra. Un vertige sensuel la chavira. Sa chatte mouilla d’abondance. Elle sentit son ventre irradier de chaleur. Son regard buta contre le couple affairé…. Et ce spectacle lui fouetta les entrailles, décuplant la pulsion qui montait en elle. Le doigt agile titillant son clitoris la rendit folle. Impossible de contenir un mouvement involontaire du bassin d’avant en arrière. Deux mains écartèrent ses genoux pour offrir son sexe à leurs regards brûlants.



Cette liberté de langage la choqua ; la suivante plus encore :



Des mains lui tenaient fermement la tête. Deux verges raides pointèrent son visage jusqu’à toucher ses lèvres.



La voix chavirée :



Une bouche se plaqua sur son sexe. Le contact de la langue sur son clitoris l’électrisa. Cette minette la rendit folle. La savante caresse déchaîna une tempête sur des falaises de plaisir. Des doigts investirent son vagin et son anus. Sa bouche engloutit un membre dur et pulpeux. Elle respira profondément en soulevant sa poitrine, offrant des mamelons durcis aux lèvres avides. L’orgasme qui la surprit fut d’une intensité rare. Le flot de jouissance fit divaguer son corps en tous sens, buté aux trois hommes qui se pressaient contre elle.



Ils changèrent de place. Elle resta étendue sur le dos. Deux des hommes, se plaçant de part et d’autre de sa tête, lui relevèrent les jambes pour lui plaquer les genoux contre les épaules. D’autorité fut confiée à chacune de ses mains une triomphante érection. En posture de soumission, ouverte et offerte, elle vit son premier assaillant se pencher vers elle, la main sur sa hampe. Il caressa d’abord de bas en haut, amoureusement, la fente pulpeuse et mouillée puis, sans forcer, à petits coups, la pénétra. Sa chatte trempée accueillit cette épée rigide comme un bonheur. L’homme acheva son mouvement sur un coup de reins décidé qui lui arracha un cri. Puis il l’agrippa aux hanches et s’activa d’avant en arrière, sur un rythme de plus en plus rapide et puissant. Elle prit son pied avec fureur, les pensées soudées au va-et-vient de ce membre dur dans son nid embrasé. Elle gémissait à chaque coup de boutoir. L’éjaculation, trop précoce à son gré, lui arracha un cri. Ils la caressaient toujours : le visage, les seins, le ventre, le cou, le lobe des oreilles, elle en avait le tournis. Son premier assaillant se retira au profit du second. Il se coucha sur le dos. Elle fut soulevée par les deux autres puis assise sur le membre dressé de l’homme allongé.

Droite et tendue sur ce pieu de chair elle bredouilla des mots sans suite qu’une fellation agressive fit taire, le membre allant et venant dans sa bouche. Ses pensées se perdirent dans un vertige de sensations. Son bassin prit le rythme de lui-même. Ses coups de reins se firent rageurs. Sa bouche suçait avec avidité, passant d’un membre à l’autre. Les traits tordus, les yeux exorbités, les cuisses saisies de tremblements, elle enfonçait son corps de toutes ses forces sur le membre impitoyable. L’homme se crispa brusquement : une longue et chaude giclée de sperme l’envahit comme un flot de lave. Elle souhaita se liquéfier pour mieux savourer encore la fermeté du membre qui l’empalait.

Petit à petit, l’étreinte se relâcha, puis cessa. Elle respirait à grandes inspirations. Retour sur terre au milieu des sourires chaleureux des trois hommes. Ils continuaient à lui prodiguer des caresses toutes de douceur.



Il ajouta :



Il ajouta sur un ton plus confidentiel :



Elle approuva du chef, en silence, étendue sur le dos, vidée de toute énergie. Les deux assauts furieux l’avaient anéantie. Nonobstant, un regain de curiosité malsaine ramena son attention vers l’homme qui ne l’avait pas encore prise, celui dont le sexe était entré le premier en érection, une verge qui l’avait impressionnée par ses dimensions. L’homme la regardait droit dans les yeux, puis il lui désigna du doigt l’instrument monstrueux. Il l’interrogea du regard. Elle hocha la tête en signe d’assentiment.

Obnubilée par l’énorme engin, elle se redressa. Il attirait sa bouche comme un aimant. Sa langue tourna autour du gland plusieurs fois avant qu’elle n’avale l’engin au plus profond de sa gorge. La crainte d’être étouffée fut balayée par le plaisir savoureux de la fellation. Sa tête alla d’avant en arrière, lentement, longuement, avec une langoureuse application, tandis qu’il lui caressait le lobe des oreilles, la nuque, puis les seins.

Une main anonyme reprit possession de sa chatte. Un seul doigt, un seul, titilla son clitoris. Il effleurait à peine le bouton mais à une vitesse folle. Elle crut mourir dans le plaisir insupportable que cette masturbation lui procura. Explosa. Ses forces l’abandonnèrent brutalement. Elle s’affaissa, trempée, avec des spasmes de jouissance.

Elle ne réagit même plus quand l’homme au membre si gros se coucha sur elle et écarta ses cuisses tendres. Elle attendit, folle d’impatience. Toutes ses pensées se figèrent lorsqu’elle sentit le monstrueux épieu l’envahir. Son esprit s’embrasa. Elle ne fut plus qu’une femelle folle rivée à ce cylindre de béton qui lui défonçait le bas-ventre sur un rythme endiablé. Ses jambes et ses bras s’agitèrent en tous sens, ses ongles griffèrent le dos et les épaules du taureau humain. Il la clouait au sol comme une proie vaincue. Jamais elle n’avait été baisée par un tel calibre et avec une telle violence. Elle ne vit même pas que le couple qui avait fait l’amour plus loin en avait terminé et venait en spectateur. Les orgasmes s’enchaînèrent sans discontinuer. Sa chatte explosa sous l’effet de l’éjaculation. Elle perdit toute notion des choses, longtemps…


Peu à peu, les pensées revinrent. Elle se redressa. Seule… La plage était vide. Aurait-elle rêvé ? La délicieuse douleur qui monta de son ventre et ses cuisses maculées de sperme et de sable l’assurèrent du contraire. Une ondée de nostalgie heureuse traversa son esprit. Puis une certitude s’y installa.

Cet après-midi, la plage serait à nouveau au programme, avec mari et enfants. Mais surtout, oh oui, surtout : tôt demain matin, sans mari, sans marmaille ! Rien que pour… euh… le plaisir !