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n° 09727Fiche technique6683 caractères6683
Temps de lecture estimé : 5 mn
28/09/05
Résumé:  Deux amoureux vivent loin de l'autre... La femme fait une surprise à son amant...
Critères:  fh fépilée volupté strip fmast 69
Auteur : Lascif  (Jeune coquin)      
Laisse-toi faire

Sur le trajet qui le ramenait chez lui, il pensait toujours à elle. Ne se voir que tous les six semaines devenait trop dur. Arrivé devant chez lui, il fut très surpris de trouver la porte de son appartement non verrouillée, il était pourtant certain de l’avoir fermée à clé. Il entra donc avec appréhension en se demandant ce qui l’attendait. Tous les rideaux étaient tirés et des dizaines de bougies éclairaient sensuellement son studio.



Il lui vint bien une idée, mais il n’osa y croire. Sur le sol, il vit une enveloppe avec la simple mention « pour toi ». L’écriture familière suscita en lui un tendre raz de marée. Sans chercher à comprendre, il se laissa submerger par une vague de bien-être et d’excitation.


« Mon amour, ce matin en me levant, je me suis dit que je n’en pouvais plus d’être sans toi. Trois semaines sans te toucher et encore presque autant à attendre. J’ai pris le premier train pour venir te voir. Assieds-toi sur le fauteuil et ferme les yeux pendant trente secondes. Laisse-toi faire. Je t’aime. ».


Il obéit aveuglément et compta en savourant chaque seconde qui le rapprochait du bonheur. Quand il rouvrit les yeux, il l’aperçut, de dos. En appui sur une jambe, elle dévoilait l’autre par la fente de sa longue robe noire. Ses hauts talons l’élançaient superbement. Sur la cuisse, quelques points de dentelle suggéraient de ravissants bas qui ne tenaient certainement pas tout seuls. À ce moment, la voix chaude de Keane se fit entendre.


« I don’t know your face no more, I feel the touch, the higher touch. We might as well be strangers in another time. We might as well be living in a different world. ».


Elle commença à se déhancher, attirant fatalement le regard sur le bas de son dos. Un miroir habilement déplacé lui permettait de contempler son superbe décolleté. Ses mains effleuraient sa poitrine pendant qu’elle continuait sa danse langoureuse. Il ne pouvait qu’admirer cette apparition angélique aussi miraculeuse qu’inattendue. Les reflets des bougies caressaient ses formes délicieuses. Quand elle défit la fermeture de sa robe, il sentit que son coeur s’accélérait imperceptiblement. Elle laissa glisser lentement son vêtement, dévoilant une guêpière noire qu’il adorait. Les porte-jarretelles dessinaient finement ses fesses. Toujours de dos, elle écarta un plus les jambes et ses mains s’égarèrent sur ses cuisses. Pour lui permettre de deviner le sexe convoité depuis si longtemps, elle joua délicatement avec son string. String qu’elle fit ensuite descendre avant de le lui lancer d’un petit coup de pied…


Elle s’approcha de lui et l’embrassa langoureusement. Il tenta d’approcher ses mains, mais elle les retint, préférant diriger elle-même. Elle lui murmura dans le creux de l’oreille :



Il s’exécuta et sentit son sexe tendu. Elle enleva un par un les boutons de sa chemise en prenant soin de frôler tendrement sa poitrine. Pendant tout ce temps, il fut incapable de respirer. Elle l’embrassa à nouveau et lui mordilla les lèvres avant de descendre dans son cou. Elle effleura son buste avec ses seins en plaçant sa main sur son entrejambe. À ce moment, elle prit conscience qu’elle était trempée et qu’elle le voulait en elle. Mais sa volonté de l’enivrer de désir l’emporta.


Il ne savait plus s’il pourrait se contrôler encore longtemps. Se laisser faire constituait la plus tendre des tortures. Cela faisait tellement longtemps qu’il ne l’avait pas touchée. Il la sentait si proche de lui et elle lui imposait une si grande distance…

Plaquer son corps contre le sien, lécher chacune des parties de son corps, titiller chaque millimètre de peau. C’est ce dont il devait se garder malgré l’ivresse de ses sens. Chaque fois qu’il sentait la caresse de ses seins sur son ventre, il perdait son souffle. Ses ongles s’enfonçaient dans les paumes de ses mains.


Elle varia alors sa façon de le tenter. Elle s’accroupit au-dessus de son visage et plaça son index sur son bouton de rose. Ce contact chaud et humide la surprit elle-même et elle se sentait de moins en moins sûre de vouloir lui refuser le droit de l’enlacer. Encore quelques instants… À la vue de son sexe délicatement épilé, il se sentit hypnotisé. Il désirait plus que tout le prendre à pleine bouche, mais elle prenait soin de rester hors de portée. Tantale délicieusement supplicié, il contemplait le fruit de ses fantasmes les plus fous. Elle abaissa tout doucement son bassin, attendant fiévreusement le contact du bout de sa langue. L’attente lui paraissait interminable. Dans quelques instants, il goûterait le nectar de son intimité. Le petit cri qu’elle poussa lors de l’union lui parut divin. Chacun de ses sens se délectait, ce qui poussait l’excitation au paroxysme. Les contractions de son ventre marquaient la volupté qui montait en elle. Elle se retourna alors pour se saisir de son membre. Maladroitement, elle défit sa ceinture et baissa son pantalon. Son sexe durement dressé par le désir l’attendait. Elle commença par quelques légers coups de langue puis le prit dans sa bouche. Il aurait voulu que cela ne s’arrête jamais. Il adorait la lécher de cette façon en contemplant ses fesses. Chacun exprimait à l’autre la gratitude du plaisir reçu, décuplant ainsi ce plaisir. Elle s’arrêta brusquement de le sucer, emportée par un orgasme fulgurant qui lui fit hurler son bonheur. Il lui agrippait furieusement les fesses pour s’abreuver à cette fontaine de jouissance. Un peu étourdie, elle s’allongea contre lui et l’embrassa tendrement. Son petit sourire mutin et l’éclat de ses yeux exprimaient merveilleusement ses sentiments pour lui…


Elle n’avait plus le courage de résister ni même de contrôler quoi que ce soit. Il la retourna et la chevaucha fantastiquement. Sentir sa présence si forte en elle après avoir tant ressenti son manque la suffoqua. À la tendresse succéda une ardeur furieuse. Les mouvements brusques de son bassin déchaînaient des vagues de plaisir et ses cris résonnaient dans l’appartement. Après une si longue attente, il sentit la jouissance l’envahir à son tour et il hurla de bonheur…


Ce n’était que l’un des premiers orgasmes qui inspireraient probablement beaucoup de voisins cette nuit-là !