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Temps de lecture estimé : 25 mn
29/09/05
Résumé:  Mélanie change de vie en entrant comme infirmière dans les ordres, mais l'institution religieuse qui l'accueille est pleine de surprises...
Critères:  fh ff hh hplusag religion
Auteur : Christine      
Au service du Père Guy

Découvertes



Mélanie s’arrêta, presque hors d’haleine, devant la lourde porte de chêne qui barrait l’entrée de l’imposant monument. Son corps frêle paraissait dérisoire devant l’aspect majestueux et le respect immédiat que pouvait inspirer ce couvent du XVIème siècle. Elle posa sa lourde valise, en ayant une courte pensée néfaste : sa vie tenait désormais dans cette valise et elle se força à ne plus penser à sa vie d’étudiante et à tous ses actes manqués. Sa main, un peu fébrile, actionna le lourd loquet de la porte et elle frappa de toutes ses forces pour déplacer l’imposant dispositif. Trente bonnes secondes s’écoulèrent avant qu’un visage apparaisse par la lucarne de métal usé.



La lourde porte bougea lentement, comme si on déplaçait des siècles d’histoire.



La sœur qui lui avait ouvert la porte offrait un visage impassible, froid. Elle la suivit à travers un long dédale de couloirs et de portes, jusqu’à une dernière séparation, impersonnelle. Elle frappa, puis l’ouvrit et s’éclipsa en un instant devant sa supérieure.



La voix était un savant mélange de politesse, d’autorité et de distance. L’entretien fut professionnel et approfondi, prenant en compte les motivations de Mélanie pour le service médical, ses études, mais surtout la rigueur et les exigences du service de l’église et toutes ses contraintes. Mélanie avait pris sa décision, ainsi fut-elle des plus convaincante envers la mère supérieure, qui, après une longue inspiration, la regarda droit dans les yeux.



Mélanie accueillit cette perspective comme une bénédiction. Elle avait la garantie d’une vie simple, d’un bon travail et surtout de rester loin de ses vieux démons de la vie civile. Ce havre de paix devrait l’aider à se reconstruire sur le plan affectif et la foi serait, pensait-elle, une bonne compensation des quelques désagréments de sa future solitude affective envers les hommes.


Mélanie venait de fêter ses vingt-trois printemps et terminait sa dernière année d’école d’infirmière, un métier qui la passionnait et qui s’inscrivait dans une longue tradition familiale. Elle pourrait être la plus heureuse des jeunes femmes, mais Mélanie nourrissait depuis longtemps un complexe avec son corps et les plaisirs de la chair. Sans être vraiment un canon de beauté, elle avait pourtant des avantages, ses 1m70, un corps fin et musclé par ses dix ans de danse, bien proportionnée et surtout une lourde et puissante poitrine héritée de sa mère. Bien sûr, Mélanie avait connu quelques hommes, mais depuis sa plus tendre adolescence, elle cultivait un problème pour affirmer son corps et ses plaisirs.


Tout avait commencé à son entrée à l’école d’infirmière et à cette journée de bizutage avec les garçons de deuxième année. La soirée passant, elles étaient, avec ses compagnons d’infortune, alignées en sous-vêtements et exposées aux railleries de la bande de joyeux lurons. Ils leur avaient accroché des grappes de raisins aux rebords de leurs petites culottes et des garçons de première année, bizuts eux aussi, devaient croquer les raisins avec la bouche pour gagner leurs galons. Et là, un des garçons avait profité de l’ambiance générale et de la joyeuse mêlée pour glisser un doigt dans la culotte de Mélanie. Il avait caressé un peu sa toison et ses grandes lèvres, elle avait instantanément mouillé sous la divine caresse, rougi et laissé aller pour la première fois ses instincts de femme envers un membre du sexe opposé. Mais le jeune homme était trop lâche et timide et il avait fini par s’éclipser dans la meute, la laissant en plan avec son désir de femme. Elle s’en était sentie franchement humiliée, elle qui l’avait laissée faire en lui souriant. Cela avait été son tout premier contact avec le sexe et les hommes, et sa première frustration.


Puis il y eut Benoît, un interne en médecine avant la fin de sa première année, il l’avait draguée pendant les cours de parrainage et de soutien. Il l’avait invitée à venir travailler dans sa chambre. Mélanie n’était pas dupe, mais flattée par cette attention de la part d’un joli jeune homme. Ils avaient un peu bu, beaucoup plaisanté. Elle avait mis pour l’occasion son petit ensemble de dentelles bleues espérant découvrir enfin l’amour physique pour ses vingt ans. Tout avait merveilleusement commencé, ils avaient ri, puis s’étaient embrassés tendrement, il avait osé une main à travers sa robe rouge, celle qui détaillait ses hanches et son buste, il avait caressé et soupesé ses seins lourds à travers la dentelle. Elle avait fermé les yeux, laissant faire. Enfin sa main puissante, était passée sous la robe, précise et experte, avait autoritairement écarté la petite culotte et avait caressé son entrejambe. Elle avait mouillé fort, comme quand elle se masturbait, commencé à gémir. Il avait, de son autre main, commencé à déboutonner sa robe sur le devant pour la déshabiller. Elle s’apprêtait à lui dire qu’elle lui faisait confiance, que ce serait sa première fois. Ce rapport si longtemps imaginé prenait enfin forme et elle était prête. Soudain, la sonnette de la porte d’entrée avait retenti, une voix féminine avait appelé. Benoît, paniqué, avait enlevé sa main, refermé la robe et sa braguette et étalé les livres de sciences sur le canapé, puis ouvert précipitamment la porte et embrassé la fille qui était entrée. Une grande jeune femme blonde était apparue, majestueuse de corps et de classe, des yeux bleus fascinants, une beauté insolente.



Mélanie avait été immédiatement complexée devant cette jeune femme belle et pleine d’assurance, elle interpréta le regard de la belle comme supérieur et moqueur, il n’en était rien. Benoît l’avait ensuite fuie comme la peste et lui avait juste confié qu’il avait failli faire une terrible erreur et qu’il le regrattait. Cela avait été pire que de faire l’amour à un homme infidèle, car il la rabaissait, elle, au lieu de lui avouer sa légèreté. Elle était à la fois effondrée et trahie.


Enfin Fernand en avait fait une femme, au bal de fin de deuxième année, il n’était pas le plus brillant, il n’était pas le plus beau, mais il avait bien voulu la prendre comme cavalière. Elle lui avait ouvert les cuisses le soir même, d’impatience, de résignation ou dans le prolongement d’une soirée où elle avait trop bu. Elle était restée avec lui pendant quatre mois, mais Fernand n’était pas très porté sur le sexe alors que Mélanie avait des besoins de jeune fille, bâtie sur des années de frustration. Même sa première fois, elle avait dû le pousser, le déshabiller, il s’était effondré sur elle, l’avait à peine préparée et avait défloré cette intimité si longtemps préservée en espérant le prince charmant. Elle en était sûre, il ne prenait aucun plaisir, refusait parfois, il était pour elle un amant de devoir de plus en plus distant et la tête ailleurs. Pour couronner le tout, Justine, une autre reine de beauté de son école, s’était moquée d’elle récemment en déclarant qu’elle était la seule fille de l’école à coucher avec un homosexuel.


Le doute dans l’esprit de Mélanie la torturait, ses envies de femme la tenaillaient. Elle retrouvait ses plaisirs de jeune adolescente en se caressant le soir dans sa chambre et s’était surprise à mouiller un peu en prenant une douche à la piscine avec sa meilleure amie, Sophie. Sa volonté de tout changer s’était forgée, l’annonce pour le recrutement au service médical du couvent s’était muée en une opportunité tant personnelle que professionnelle à saisir.


Elle découvrit pour son premier jour, la partie médicale du bâtiment qui abritait les salles de soins et les salles de repos. Le service s’apparentait donc autant à une maison de retraite qu’à un hôpital de jour. Cette partie était juxtaposée au bâtiment où vivaient les sœurs. La deuxième partie du périmètre était dédiée à une petite chapelle et un deuxième ensemble dévolu aux frères qui composaient le reste de la population ecclésiastique. Le travail à accomplir était fort simple pour une infirmière diplômée d’Etat comme Mélanie et ses compétences la démarquaient immédiatement des autres sœurs, présentes au fil des années et formées sur le tas par les médecins. Elle fut appelée pour rejoindre la sœur intendante au magasin général. Là, la sœur mesura avec application l’ensemble de ses mensurations en les écrivant sur un petit carnet. Elle sélectionna sur les étagères quelques vêtements de culte et quelques blouses médicales.



Cela ressemblait plus à un ordre qu’à une invitation. Devant sa première hésitation, la sœur releva le regard et son visage se referma.



Mélanie était un peu gênée, elle dégrafa sa chemise et libéra son opulente poitrine. Elle n’avait jamais aimé son corps : des hanches et des cuisses très fines, des épaules menues pour son mètre soixante-dix ; elle avait le corps d’une adolescente de quinze ans, mais venait bien de fêter ses vingt-trois printemps que seule la déformation gracieuse, mais massive de son buste trahissait.



Elle fut tirée de sa rêverie par la sœur et elle termina de poser sa jupe de tailleur. Elle enfila prestement la robe de sœur et tenta de l’ajuster. Si le vêtement était bien découpé, il serait fort sa poitrine qui déformait le vêtement.



Elle l’enfila et jugea ses jambes trop maigres dans ce vêtement. Même sentence : si la blouse s’accommodait très bien de son corps long et fin, elle était serrée au niveau des épaules.



La sœur attrapa ensuite une poignée de sous-vêtements sous film.



Mélanie ramassa les tenues avec soin.



Mélanie monta à l’étage où elle fut accueillie par trois de ses nouvelles connaissances, sœurs Mathilde, Jeanne et Marion. Les chambrées du couvent étaient organisées par quatre, les présentations furent chaleureuses et Mélanie fut tout de suite charmée par la simplicité et la gentillesse des sœurs. Elle était bien loin des hypocrisies et des mesquineries de ses copines ou amies de l’école d’infirmière ou de la faculté de médecine. Mathilde et Jeanne étaient de son âge et entrées par la même voie qu’elle, cinq ans auparavant. Seule Marion, plus jeune avec ses dix-huit ans, était issue de la filière interne, enfant abandonnée, elle n’avait connu que l’institution et les ordres en terme d’éducation. Elle attira tout de suite la sympathie de Mélanie, touchée par sa timidité et son apparente fragilité.


L’heure de la prière arriva et les quatre sœurs, toutes habillées de la tenue réglementaire, rejoignirent la petite chapelle. Le frère Jean les accueillit de façon joviale, mais stricte, il demanda son prénom à Mélanie. Elle crut, à travers le bref regard qu’il lui porta, trahir un coup d’œil vers son imposant et malhabile corsage. Mais elle chassa bien vite cette idée de sa tête.




Révélations



L’été 2003 arriva, avec ses chaleurs caniculaires, et Mélanie avait pris ses marques aussi bien du côté des compétences médicales que dans la vie religieuse, où se succédaient prières et lectures. Ses relations avec la hiérarchie et les autres sœurs étaient bonnes et elle partageait déjà une bonne complicité avec ses trois voisines de chambre. Marion en particulier, pour laquelle elle devint vite protectrice et confidente.


Cette nuit-là était des plus chaudes, Mélanie ne trouvait pas le sommeil, terrassée par la chaleur. Elle décida d’aller se rafraîchir et se glissa avec une précaution infinie hors de sa couche. Sur la pointe des pieds, elle longea le grand couloir et se dirigea vers les sanitaires situés en sous-sol, près de la chaufferie. Au moment où elle arriva près des douches et qu’elle longea les débarras, elle perçut comme des murmures, ou des respirations étouffées. Intriguée, elle tendit l’oreille. Les sons semblaient provenir d’une petite pièce jouxtant les douches. Sans bruit, elle entra dans la douche collective, saisissant un tabouret, elle le plaça sous la fenêtre intérieure qui donnait sur la petite pièce.


Un premier coup d’œil lui permit d’apercevoir des matelas entassés. Il devait sans doute s’agir d’un amas de matelas des dortoirs qui n’étaient plus utilisés. L’angle d’une armoire lui cachait la vue d’une partie de la pièce. Elle perçut cependant la lumière d’une petite lampe. De plus en plus intriguée et piquée par la curiosité, elle se demanda ce que pouvait bien faire une personne dans cette pièce à pareille heure de la nuit. Elle déplaça le tabouret pour se donner le maximum d’angle. Cette deuxième manœuvre lui dégagea le reste de la pièce et là, elle écarquilla les yeux de surprise : deux corps de femmes se lovaient dans un ballet harmonieux et tendre. Que leurs caresses semblaient douces !


Elodie reconnut deux sœurs de la chambrée d’à côté. La première avait juste gardé une petite nuisette, la deuxième complètement nue gémissait doucement. Sœur Yvonne, fille de la campagne, venait juste de plonger sa tête entre les jambes de sœur Anne. Cette dernière écarta ses grands compas au maximum pour recevoir la caresse. Doucement la bouche de la sœur entreprit de lécher l’entrejambe ruisselant de sa partenaire. Les gestes étaient doux et sans vulgarité. Sa langue vient bientôt flatter l’entrée de la grotte humide, elle osa un doigt et sœur Anne se cambra. Puis la langue se faufila dans l’entrée du vagin humidifié. Sœur Yvonne s’appliquait à sucer et lécher ce sexe à moitié rasé avec application et délectation.


Elle vint enfin flatter le petit anneau et sœur Anne eut un moment de surprise, avant de laisser faire les doigts de sa complice. Avec tact et patience, cette dernière partagea ses doigts entre les deux orifices et commença un lent va-et-vient. Les joues de sœur Anne devinrent rouge vif et ses yeux se mirent à pleurer. Elle plaqua ses deux mains sur la tête de l’autre sœur et elle recommença à gémir de plus belle. Dans un spasme de plaisir, elle saisit les deux tétons de sa bienfaitrice pour les caresser doucement, puis au fur et à mesure que son plaisir montait, elle caressa avec plus d’insistance et pinça violemment les pointes. C’est le moment que choisit sœur Yvonne pour entrer à fond sa main dans l’orifice complètement dilaté de sa partenaire. Elle fista l’entrejambe avec vice et douceur à la fois. Anne ainsi prise et comblée, gémissait bruyamment à mesure que la main de sa camarade, enfoncée jusqu’à la gaine, éclatait son intimité.


Mélanie avait le souffle court, elle n’avait plus été en contact avec le sexe, à l’exception de ses soins personnels, depuis le dernier assaut pathétique de Fernand. Mais elle était surtout intéressée par l’expérience des choses de l’amour et du sexe que sœur Yvonne semblait maîtriser. Elle se tenait maintenant debout et avait bloqué la tête de Anne entre ses cuisses. Cette dernière prise par les cheveux, lapait consciencieusement le sexe de l’autre sœur. Mélanie vit sœur Yvonne, bien que fort occupée à recevoir les caresses orales de sa partenaire, fouiller dans ses vêtements au sol. Elle en sortit un large cierge de cérémonie. L’objet à la fois court et large intrigua Mélanie. La sœur fourragea à nouveau et en sortit un petit pot de crème. Alors que la deuxième sœur continuait à fouiller de sa langue sœur Yvonne, celle-ci commença à rependre de la crème sur le cierge. De plus en plus absorbée, Mélanie pouffa pour elle-même quand elle comprit ce que préparait sœur Yvonne. Certainement pas une prière de jeune fille.


Enfin repue de caresses vaginales, sœur Yvonne tendit le gros cierge à sœur Anne. Cette dernière, après lui avoir fait faire un ou deux allers-retours dans sa bouche, entreprit de positionner Yvonne. La sœur se mit à genoux, courbant le fessier vers l’arrière pour faciliter la pénétration. Les deux sœurs échangèrent un regard complice et un petit rire. Enfin, sœur Anne poussa le gros cierge dans l’intimité de sœur Yvonne. Cette dernière l’accueillit un bref instant en se crispant, puis sembla fort bien s’en accommoder. Le vice de sœur Anne ne semblait rien à avoir à envier à sa compagne de prière, car elle imprima bien vite un puissant va-et-vient en enfonçant presque intégralement le gros organe de cire. Sœur Yvonne n’y tenait plus, elle commença à gémir très fort et la main puis la bouche de Anne vinrent étouffer son plaisir.


Mélanie ne perdait pas une seconde du spectacle et, malgré sa posture fort peu agréable, elle parvint inconsciemment à glisser une main sous son petit jupon. Elle accompagna à sa façon les coups de butoir de sœur Anne qui pilonnait maintenant sans retenue son amante. Puis il sembla y avoir une courte pause, sœur Anne s’assit à califourchon contre sœur Yvonne de manière à placer les sexes des deux sœurs l’un contre l’autre. Ainsi rapprochées, elles se frottèrent ensemble et commencèrent à jouir. Puis, les yeux brillants, sœur Anne positionna le cierge juste à l’entrée de deux sexes. Elle prit bien soin de placer la partie la plus large de son côté. Dans un geste à la fois précis et sûr, elle travailla l’inclinaison du cierge pour qu’il puisse pénétrer les deux sœurs grâce à un petit mouvement de ventre. De part et d’autre, les ventres se contorsionnèrent pour imprimer un rythme délicieux et partager le plaisir. Le manège plein de vice et d’harmonie se prolongea jusqu’à ce que sœur Yvonne, en mordant ses lèvres, explose dans un premier orgasme fort et plein.


Mélanie, elle, se masturbait doucement avec deux doigts, gardant une main en appui pour se tenir. Quelques gouttes de plaisir ruisselèrent le long de sa cuisse droite. Les deux sœurs rassasiées s’étaient assises l’une face à l’autre et échangèrent un baiser profond et gourmand. Sœur Yvonne commença à prendre les seins de sœur Anne à pleines mains et à les embrasser fougueusement. Elle plaça le cierge entre, en simulant un pénis. Sœur Anne était aux anges.


Enfin Mélanie devina que cet instant de plaisir touchait à sa fin. Elle retroussa son jupon, suça rapidement ses deux doigts humides et remit en place le tabouret. Tant pis pour la douche, elle avait eu doit à la place à un merveilleux spectacle. Elle remonta dans sa chambre et ne parvint pas à s’endormir. Elle avait en tête ces merveilleuses caresses de femmes et en ligne de mire les petites fesses serrées de sœur Marion, qui avait trouvé le sommeil hors de ses draps.


Le lendemain fut dur, surtout pour les trois sœurs noctambules. Beaucoup de patients à soigner. Mélanie fut appelée en renfort sur tous les fronts et finit sa matinée de service exténuée. Une sœur s’approcha d’elle et lui tendit un mot. Il s’agissait d’un billet du médecin en chef, Père Guy, qui l’invitait à assister à une de ses interventions médicales dans le pavillon des hommes pour treize heures. Après s’être renseignée auprès de sa supérieure, elle apprit qu’il s’agissait d’un privilège rare et elle s’avança triomphante vers le bâtiment des hommes. Flattée par cette attention, sœur Mélanie fut conduite dans une petite salle d’attente. Après quelques minutes, elle entendit des voix et des railleries dans la pièce jouxtant celle où on l’avait introduite. Il n’y porta pas attention au premier abord. Puis, lassée d’attendre dans cette pièce exiguë et énervée par ces bruits, elle s’approcha de la porte. Elle semblait lourde et était fermée. Elle remarqua une large serrure métallique qui permettait de regarder à travers le trou de la serrure. Elle osa un œil et son cœur manqua de s’arrêter net.


Couverts de tâches de vin, le visage trahissant la boisson et la bonne chère, six frères de prière, la soutane défroquée se tenaient serrés en file indienne et avançaient en braillant. Mélanie comprit, horrifiée, que chacun était relié à l’autre par son sexe dans une joyeuse et festive enculade. Elle s’éloigna d’abord de la porte devant sa surprise et sa consternation. Puis, poussée par la curiosité, elle replaça son œil. Deux frères suçaient avec délectation le gros sexe tuméfié du frère Jean, pendant qu’un de ses jeunes assistants, à la queue fine, mais raide, pilonnait sans crier gare son arrière-train. Les trois autres frères, n’y prêtant pas attention, continuaient leur farandole à grands coups de reins. Mon Dieu, que ces pénétrations bestiales et cette beuverie paraissaient rustres à côté des douces caresses des deux sœurs de la nuit dernière. Mélanie ne pouvait cependant détacher ses yeux de la sodomie méthodique que le jeune assistant s’appliquait à faire apprécier à son supérieur. Celui-ci le lui rendit quelques minutes plus tard en explosant de plaisir et de semence sur le visage imberbe et ravi du jeune frère. Recouvert de sperme gluant, ce dernier fut débarbouillé de façon gloutonne par deux autres complices.


Bientôt les frères se rhabillèrent et le chef, jovial, déclara que le chirurgien et un patient les attendaient aux soins. Quelques minutes plus tard, des pas approchèrent et sœur Mélanie eut tout juste le temps de reprendre consistance et de s’asseoir sur une chaise. Un frère entra dans la pièce, et elle reconnut, non sans une gêne certaine, le jeune assistant qu’il l’invita à le suivre.



Elle entra dans une vaste salle de soins, où tous les frères défroqués avaient pris position autour d’un lit. Ils se retournèrent à son arrivée et dix yeux la fixèrent intensément.



La voix tonnante et sûre émanait d’un homme d’une cinquantaine d’années. Les regards lubriques de deux des frères lui confirmèrent que non. Les six frères avaient revêtu les fines tenues médicales de bloc opératoire et Père Guy invita sœur Mélanie à aller se changer à côté. Celle-ci s’exécuta rapidement, mal à l’aise. Elle garda ses sous-vêtements, toujours trop serrés pour ses formes généreuses et enfila une robe de bloc en crépon blanc. La tenue était douce, mais lui sembla très légère. Idéale pour les microbes, mais pas vraiment pour assister à une opération au milieu de six frères sevrés de femmes, même s’ils semblaient avoir développé des jeux de substitution. Du moins, le pensait-elle. Elle refit son apparition dans la pièce et surprit un ou deux sourires narquois à son arrivée.



Elle fût invitée à s’approcher au maximum du lit, ce qu’elle prit pour de la galanterie. Mais la présence à quelques centimètres de deux frères derrière elle lui donna la chair de poule de gêne et d’excitation mêlées. Elle n’avait pas senti le souffle d’un homme si proche depuis maintenant neuf mois. L’intervention se prolongea et sœur Mélanie prit soin de ne trahir aucun signe de dégoût devant les viscères de l’opéré. Elle en avait vu d’autres pendant sa formation. Elle s’accommodait en revanche fort mal du regard insistant du jeune assistant sur les deux bosses qui déformaient son buste. Une main calleuse vint se poser sur son épaule, elle en eut des frissons dans tout le dos.



La phrase émanait d’un frère joufflu et jovial qui lui sourit. Elle lui sourit aussi, jusqu’à ce qu’elle se souvienne qu’un quart d’heure avant, il culbutait sans vergogne l’anus d’un de ses compagnons.



L’invitation venait de Père Guy, qui lui détailla par la suite, une action médicale avant de lui prendre la main et d’y placer une pince de maintien. Elle eut alors le rare privilège d’assister le Père chirurgien jusqu’à la fin de son opération. Enfin, l’opération prit fin et les six frères s’éclipsèrent de la pièce. Père Guy invita sœur Mélanie à attendre un bref instant. Il les raccompagna. Revenant sur ses pas, il s’approcha tout près d’elle :



Il avait à nouveau pris sa main et il la fixa dans les yeux.



Elle lui sourit et celui-ci eut le cœur qui fit des bonds. Cette sœur n’était pas seulement une professionnelle brillante, elle avait des formes délicieuses, un charme certain et son côté timide excitaient encore plus le vieux Père. Une érection monstrueuse brûla son ventre. Sœur Mélanie perçut bien une légère crispation, mais elle serra sa main en guise d’acceptation de sa nouvelle affectation. Le souvenir de la joyeuse partouze homosexuelle des six frères était déjà oublié. Elle rentra, aux anges, dans le dortoir des sœurs.




Au service de Père Guy



Père Guy tint parole, ainsi fut-elle convoquée par la Mère supérieure qui l’informa, outre sa nouvelle affectation, de la confirmation définitive de son embauche. Père Guy avait tenu à ce que sœur Mélanie soit transférée dans le bâtiment des frères, notamment pour les urgences de nuit. Elle n’aurait pas ainsi à traverser l’ensemble du bâtiment. Sœur Mélanie avait rechigné, mais le vieux Père, magnanime, lui avait proposé d’être accompagnée de la sœur de son choix. Elle aurait à la fois une compagne de chambrée et elle trouverait par la même un renfort pour les journées de pointe au bloc opératoire. Sœur Marion fut bien sûr choisie par sœur Mélanie. L’affaire fut ainsi entendue. Au grand bonheur des deux sœurs qui renforcèrent encore leur complicité. Sœur Mélanie accueillit son amie dans sa chambre. Assise sur le lit, sœur Mélanie consentit enfin, après une longue hésitation, à relater la folle scène des douches. Elle vit alors sœur Marion rougir violemment.


Interrogée sans relâche sur les raisons de ce trouble soudain, sœur Marion confessa qu’elle avait déjà surpris les deux sœurs dans leurs jeux nocturnes et que le cagibi des douches était connu de toutes les sœurs de la chambrée. C’était, dit-elle une certaine façon de compenser l’absence de relation avec les hommes. Mélanie sourit, cette institution, d’apparence si prude, était décidément pleine de surprises.



Marion rougit encore plus, la fragilité de la jeune sœur attendrit encore plus sœur Mélanie.



Sœur Marion baissa la tête, honteuse.



Sœur Mélanie lui sourit et lui déposa un petit baiser sur la bouche.



Les deux sœurs se quittèrent ce soir, la plus jeune à regret tant ces révélations à son aînée et le charme de cette dernière avait failli lui faire faire le premier pas. La deuxième, attendrie, n’en avait pas moins le cœur et les sens retournés.


Une semaine s’était écoulée et sœur Mélanie faisait des merveilles comme assistante de Père Guy. La jeune fille était à la fois admirative des compétences et de la maîtrise mentale du vieux Père, mais aussi attirée par son charisme et sa forte stature. L’équipe avait été appelée pour un petit accident vasculaire sans conséquence du Père Jacques, président honoraire de l’institution et une rapide intervention permit de stopper les effets cliniques limités. Sœur Mélanie rejoignit la salle de désinfection et s’apprêtait à ôter sa protection de flanelle. La sœur intendante lui avait enfin trouvé un soutien-gorge permettant de soutenir avec maintien et confort son 90C. Un vrai soulagement. Au même moment, la porte s’ouvrit derrière elle, et Père Guy entra.



La sœur saisit le registre et se retourna, absorbée par sa tâche. Le Père combattait ses démons intérieurs, il n’avait pas manqué de remarquer le nouveau corsage de son assistante, bien que plus esthétique, il offrait une vue moins saisissante des formes de la belle. Père Guy s’approcha encore, pria dans sa tête le Seigneur pour le pardonner. Tant de vies sauvées valaient bien quelques péchés. Cette sœur venait de la vie civile et il ne doutait pas, devant sa relative assurance, qu’elle ait déjà connu une vie sexuelle antérieure. Il se mit derrière elle, de façon à ce que son souffle caresse la nuque de sœur Mélanie. Cette dernière détecta sa présence, ses instincts lui évoquèrent l’heure tardive et leur solitude dans le bâtiment, le registre qui devenait soudain urgent et les drôles de regards du Père quand elle lui passait les outils chirurgicaux. Ce sentiment lui faisait à la fois peur et envie. Il lui rappela de façon étrange, pensa-t-elle, la tension dans son ventre quelques secondes avant que Fernand ne la déflore. La main calleuse du Père vint sur son épaule et son souffle chaud se fit plus présent, elle frissonna.



Elle perçut la tension dans la voix, la respiration qui s’accélérait chez son supérieur. Une deuxième main vint lui tenir les épaules, puis le cou, autant pour le contact que pour une caresse. Le souffle chaud se transforma en baiser humide, elle ferma les yeux et bascula la tête en arrière. Le corps du Père était maintenant collé au sien et elle détecta au creux de ses reins, la virilité du Père qui pointait déjà fièrement à travers sa soutane. Les baisers se firent plus tendres, plus précis aussi et les deux mains vinrent emprisonner les lourds tétons de la sœur. Elle gémit doucement. Il lui prit la main et l’invita à le suivre avec un sourire presque paternel, mais ses yeux brillaient et trahissaient le désir d’un amant. Il la guida vers le bloc et l’allongea sur la table de consultation. La respiration saccadée de la sœur déformait généreusement sa frêle tenue de protection. Le frère saisit un bistouri, la sœur eut un bref moment de surprise avant de voir, avec des gestes précis, le Père découper de tout son long l’éphémère vêtement. Il accompagna cette progression d’un sourire rassurant et de caresses apaisantes. Sœur Mélanie était déjà toute abandonnée à son désir.


Enfin la belle apparut à lui, juste ornée des sous-vêtements stricts de l’institution. Cette culotte blanche et sage et ce puissant corsage blanc révélaient encore plus sa fraîcheur et sa jeunesse. Il ne put s’empêcher de l’embrasser à pleine bouche. Elle lui rendit son baiser. Le petit bistouri réapparut et il trancha avec une infinie précaution les deux parties latérales les plus étroites de la culotte, découvrant ainsi l’intimité de la sœur. La trouvant trop fournie, il attrapa un petit rasoir spécial pour dégager les plaies et tailla la moitié inférieure du sexe, désormais luisante. Un peu de salive du Père vient apaiser la légère brûlure de l’opération. Sœur Mélanie ne put retenir l’humidification de son sexe devant cette attention. Elle en était maintenant sûre, elle avait envie du Père en elle, alors qu’un tel désir semblait l’avoir abandonné depuis des mois.


Son corps se rappelait au bon souvenir de sa tête. Elle sut que le premier l’emporterait. Il osa un doigt pour tester sa réaction, elle gémit faiblement. Ainsi encouragé, le Père écarta largement les jambes de la sœur et commença à lécher son intimité, d’abord grossièrement, puis sa caresse devint plus précise. Il flatta à la fois les grandes lèvres et s’attarda sur le clitoris, sensible à l’extrême, sœur Mélanie pleurait. Cette dernière tentative déclencha des gémissements plus prononcés et le ravit. La petite barbe grisonnante caressait les lèvres déjà rougies de plaisir de sœur Mélanie et chaque contact réchauffait encore son ventre et faisait monter son plaisir. Son sexe si longtemps délaissé, menaçait maintenant d’exploser prématurément. Heureusement, le Père le délaissa un moment pour attaquer le corsage, il découpa avec précision les deux bretelles et dans un geste presque cérémonial, ôta les deux bonnets. Il ne s’était pas trompé. Les seins n’étaient pas seulement lourds, ils étaient fermes et pointus comme il en rêvait. Des vrais seins de sainte femme, il ne put résister à les presser et les maltraiter un peu.


Ce répit ravit sœur Mélanie qui tentait de calmer son ventre. Ils recommencèrent leurs baisers, beaucoup plus animés cette fois. La tête du Père plongea entre les seins de Mélanie, il s’enivrait à gober, embrasser et presser ses gros seins gorgés de plaisir, il suça les pointes, les pinça jusqu’à la faire couiner, puis les lova à nouveau. Il n’y tenait plus, il fallait que sa virilité puisse tester ce canal d’amour et de chair. Il défit sa soutane et dégagea son sexe puissant. Lorsqu’il présenta ses attributs d’homme, sœur Mélanie écarquilla les yeux devant ce sexe gros et fier et surtout ses énormes couilles violacées de désir. Le Père monta sur la table, se plaça au-dessus de sœur Mélanie et présenta son mât de chair entre les deux mamelons resserrés. Devinant son désir, la sœur enferma et écrasa la grosse courge entre ses mamelons durcis. Le chirurgien commença à donner des coups de reins imaginaires. Que ce fourreau était doux et chaud ! Tous deux regardaient avec plaisir le gland émerger par intervalles successifs. Père Guy commença à gémir bruyamment. Sœur Mélanie osa une main pour saisir les bourses de son supérieur et commença à les caresser. Leur dimension donnait une impression de virilité masculine incroyable. L’action combinée de ses seins et de sa main arrachait au Père des grimaces de plaisir. Dans un râle bruyant, le gland cracha deux premières giclées de sperme tiède, la troisième souilla le menton de la sœur, elle pointa sa langue pour goûter le précieux et amer liquide. Dieu que cette éjaculation était généreuse. Le sexe dégagé, sœur Mélanie passa sa main entre ses seins et se lécha les doigts en souriant à son amant.



En guise de récompense, Père Guy approcha son gland souillé de la bouche de la sœur. Celle-ci ne résista pas à la tentation de l’enfourner et elle commença à essayer de lécher le gros gland. D’un coup de rein, le Père envahit toute sa bouche. Sœur Mélanie ne parvenait pas à offrir les services de sa langue, tant le sexe imposant bourrait sa bouche. Père Guy considéra que ces préliminaires avaient assez duré. Il fit installer la sœur en levrette et admira avec joie ses jambes fines et ses jolies petites fesses roses. Le con paraissait assez serré, mais il se dit, non sans malice et vice, qu’il avait des arguments de poids pour l’élargir et combler la belle. Mélanie vit avec regret le gros sexe fuir sa bouche. Elle eut un moment de doute en songeant à la grosseur du sexe du Père dans son ventre, mais Père Guy était malgré ses vœux de chasteté, un homme d’expérience. Cette petite avait certes le minou plus serré que la Mère Supérieure, mais sa chair était bien plus agréable.


Sœur Mélanie était maintenant positionnée et Père Guy introduisit d’abord un doigt qu’il mouilla au préalable de sa bave, puis un deuxième vint le rejoindre. Il mourait d’envie de fister sans merci la petite chatte arrogante, mais sa grosse queue le tenaillait trop. Il plaça ses deux grandes mains de chaque côté de ses fesses, écarta au maximum les deux rondeurs et présenta son gland violacé. Il poussa tout d’un coup. Une brûlure aiguë déchira le ventre de la jeune sœur, son corps n’avait maintenant plus vu de sexe depuis des mois. Ses grimaces et supplications décuplèrent les instincts du Père qui poussa encore jusqu’à avoir entièrement introduit sa virilité. Sœur Mélanie eut la sensation d’être entièrement fourrée. Le Père, après avoir laissé quelques secondes de repos à sa partenaire, commença un va-et-vient régulier, rythmé par les gémissements appuyés de sœur Mélanie. Elle était aux anges, elle était enfin satisfaite par un homme, un vrai, plus d’amants de devoir et de préliminaires en catimini. Tout son corps semblait s’en accommoder, son intimité, bien qu’écartelée, mouillait abondamment pour accompagner avec une fluidité parfaite les mouvements de son amant. Lentement, elle sentait naître dans son ventre les prémices d’un orgasme violent, si longuement rêvé.


Père Guy était maintenant bien scellé, ses lourdes couilles venaient taper contre les fesses de sœur Mélanie et ses mains avaient généreusement cramponné son opulente poitrine. Dieu que ce corps de femme avait des avantages, à la fois mince et frêle pour les cuisses et les jambes et généreux pour la poitrine : une bien belle créature de Dieu. L’excitation du religieux était à son comble, il pilonnait frénétiquement l’entrejambe de la sœur, celle-ci lui répondait par des « Oh oui ! » maintenant sans retenue.


Le Père, enjoué, décida que cette petite méritait toutes ses attentions et son savoir-faire. Il se désengagea du sexe rougi de la belle et saisit un écarteur d’opération. Correctement positionné, l’instrument permettait de garder grand ouvert le sexe de la sœur sans la blesser. Il plaça l’objet avec malice. Sœur Mélanie intriguée, mais confiante, eut une sensation délicieuse quand le froid du métal vint se mélanger à la chaleur de son orifice. Mains et sexe libérés, le Père cramponna la sœur pour bien cabrer ses reins et libérer son petit anneau au-dessus de l’écarteur. Il cracha dans son petit trou et entreprit de le malaxer avec ses doigts, la mouille de Mélanie coulait le long de ses cuisses grâce aux bons offices de l’instrument. Père Guy pénétra le petit anneau avec un doigt correctement humecté et actionna un petit va-et-vient. La sœur gémit longuement. Mise en confiance par cette réaction, il en osa un deuxième et accéléra. Malgré la brûlure de cette pénétration, l’esprit de sœur Mélanie lui commandait de faire confiance à l’expérience du Père dans les plaisirs sexuels.


Celui-ci ne se départit pas, il saisit un nouvel instrument contendant dans le manche n’était autre qu’un fin cylindre de métal froid. Il déboîta la partie amovible pour ne conserver que le manche et entreprit de l’enfourner dans le con grand ouvert de sœur Mélanie. Ainsi lubrifié, l’objet serait parfait pour une bonne sodomie. La sœur réalisa son projet juste à temps pour crier, quand il enfonça le cylindre dans son orifice étoilé. Il actionna l’objet jusqu’à ce qu’il glisse correctement dans son trou et un fois satisfait, il éleva l’écarteur. Enfin, il put mettre en pratique son fantasme d’occuper les deux orifices de sa jeune assistante. Après quelques secondes de cette combinaison, la sœur, exténuée, explosa dans un violent orgasme.


Père Guy en fut ravi, car, malgré ses déviances sexuelles, il aimait à partager son plaisir avec ses partenaires. Ses frères en savaient quelque chose, même s’il se dit que décidément, la tiédeur de l’intimité d’une sœur valait toutes les orgies homosexuelles du monde.


En guise de bouquet final, il enfourna à nouveau son gros membre dans la bouche de la sœur et explosa en elle une deuxième fois. Sœur Mélanie, bien que très attentive à conserver la précieuse liqueur dans sa bouche, fut obligée d’en recracher une partie qui se superposa à la première jouissance du Père. Elle s’allongea bras en croix, exténuée et comblée par son premier vrai rapport d’adulte. Plein. Fort. Jouissif.


Le Père la porta sous la douche et entreprit de la laver de son péché avec tendresse et attention. Les deux corps serrés, les deux êtres, que tout opposait physiquement, se lovaient l’un contre l’autre. Ils ne prêtèrent aucune attention à la porte de la salle adjacente qui se refermait doucement. La Mère Supérieure, bien que le ventre mouillé par la contemplation du spectacle, avait la rage en elle. Elle se le promettait en se mordant les lèvres, sa vengeance sur l’infidélité du Père Guy et sur l’insolence de cette jeune mijaurée d’infirmière serait terrible. Déjà, un plan machiavélique germait dans son esprit…