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Temps de lecture estimé : 10 mn
01/10/05
Résumé:  Un ado amoureux de sa prof.
Critères:  h fplusag jeunes profélève école amour cérébral revede hmast nopéné
Auteur : Balou  (Amoureux des femmes)            Envoi mini-message
Pour l'amour du français

J’avais 16 ans en 1979, jeune collégien, grand échalas, timide avec les filles. Ma prof de français s’appelait Catherine. Jeune femme célibataire que nous soupçonnions, mes copains et moi, de coucher avec le prof de math. On se fait souvent des idées lors de l’adolescence, non ?


Catherine était une femme élégante, grande et élancée, la trentaine, cheveux châtain foncés. Je devinais ses rondes formes sous les vêtements qu’elle portait.


Elle nous faisait apprendre le Bescherelle par coeur, maniaque de la grammaire qu’elle était. Puis nous devions conjuguer devant la classe le verbe et le temps qu’elle avait choisis, pour ensuite écrire au tableau noir les réponses attendues par ses soins.


De part ma haute taille et ma cancrelardise, je m’autorisais à m’asseoir au fond de la classe près des radiateurs et des fenêtres, dans toutes les matières sauf en français. J’aimais être proche de Catherine pour admirer sa silhouette, reluquer ses jambes, voir ses doigts manier avec agilité la craie blanche sur le tableau. Je prenais un soin tout particulier à apprendre ses leçons, j’aimais me faire remarquer à ses yeux. Lorsqu’elle me souriait, je rougissais comme le puceau que j’étais (mon dépucelage n’aurait lieu que deux mois plus tard). Elle portait souvent de longues robes comme c’était à la mode vers la fin des 70’s. En plein cours, je m’imaginais, agenouillé sous sa tenue, respirant les effluves de son entrecuisse, ma langue parcourant ses cuisses et léchant sa douce peau.


Souvent une violente érection survenait lorsqu’elle passait près de moi pour déposer les copies corrigées ou faire la dictée. Je regardais la feuille devant moi, je savais que ses doigts en avaient touché le papier, ses douces mains l’avaient tenue comme elles tenaient ma verge d’adolescent entre elles. Catherine hantait mes pensées, et la nuit seul dans ma chambre je me masturbais longuement avec elle.



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Un matin, je roulais sur mon vélo en filant vers le collège. Sur le bord de la route je vis de loin une R14 arrêtée sur le bas-coté. Mon sang ne fit qu’un tour. Ma prof de français était en panne. J’accélérai mes coups de pédale pour lui porter secours. Un peu essoufflé, je freinai brutalement devant la voiture.



D’autorité, je lui pris le cric des mains.



Elle ne pipa mot. Je m’agenouillai sur le bitume et avec la manivelle je dévissai les écrous de roue. Ensuite je calai le cric sous le bas de caisse pour soulever le véhicule. Et je continuai à dévisser entièrement les écrous pour retirer la roue défectueuse.


Pendant toute l’opération, je sentais le regard de Catherine posé sur moi. Nous ne disions rien. Sur cette route de campagne, seuls les oiseaux sifflaient au loin. Ce mois d’avril était pluvieux. Mes genoux me faisaient un peu souffrir sous mon jeans car j’étais obligé de me caler sur le macadam pour dévisser ces satanés écrous qui me résistaient, l’oxydation aidant.


Enfin au bout d’une petite demi-heure, je rangeai au fond du coffre les outils et la roue à réparer.



Je me tenais gauchement devant elle, ne sachant quoi dire. Soudain elle s’approcha de moi, nous avions la même taille, et sa main caressa tendrement ma joue, puis elle me fit deux bises.


Ses lèvres, ses doigts, provoquèrent de divins frissons en moi.



La voiture démarra. Je me retrouvai seul avec mon vélo. Une puissante érection se développa. Je me sentais à l’étroit dans mon pantalon serré. J’avais terriblement envie de Catherine. J’avisai un petit bosquet non loin. Mon vélo caché, je me débraguettai, et m’empoignai pour une masturbation explosive derrière les arbrisseaux. Je pensais à ma prof. Elle portait une jupe beige, des bas couleur chair, ses cheveux châtain voltigeaient dans le vent. Elle était belle Catherine. J’imaginais que sa bouche me suçait, que ses doigts allaient et venaient sur ma hampe. Je voyais sa chevelure soudée à mon bas ventre, je la caressais tendrement.


Cette vision m’arracha un cri, le plaisir monta rapidement en moi et j’éjaculais dans l’herbe à longs jets de laitance blanche. Mon érection n’avait pas faibli, je voulais encore jouir ainsi. Je portai mes doigts maculés à ma bouche, de mon autre main je continuais à me caresser. Ma langue lécha les restes de sperme, je m’en délectais, c’était bon. J’embrassais Catherine à pleine bouche pour partager ma sève avec elle. Sa bouche était chaude, sa langue se mêla à la mienne.


Un gémissement.


Je jouis une seconde fois, en éjaculant abondamment.



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Assis en cours de bio, au fond de la classe je rêvassais en pensant à l’aventure de ce matin. Mon pote Roland me regardait d’un air moqueur, il me chuchota :



Le prof de bio m’énervait, il était myope et portait des hublots sur son pif d’alcoolo. En plus il était bourré de tics, c’était marrant de le voir gesticuler en écrivant au tableau. La craie crissait horriblement à nos oreilles. Seul Martin debout au coin, s’en foutait.


Ah Martin, on lui en avait déjà fait des vertes et des pas mûres. Ce matin on lui avait fourré une craie entre les dents comme s’il fumait. Et le prof qu’on appelait Elmer, n’avait rien remarqué, comme d’habitude. Il avait de belles dents, Martin, bien conservé par son âge, le gus.


Ses os blancs nous narguaient, un squelette avait-il des pensées ?


Oui j’étais amoureux de ma Belle prof, j’avais envie de vite la retrouver en cours.



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Roland était un grand blond, au regard bleu azur. Il avait les cheveux coupés courts pour l’époque, presque en brosse. Je le soupçonnais d’avoir des tendances gay. Il était aussi grand que moi. Nous étions de vrais amis. Il m’avait franchement avoué qu’il était attiré par les garçons et qu’il se branlait souvent en pensant au prof de math, le petit ami de Catherine. À mon égard, il n’avait jamais rien tenté, mais parfois à la piscine il me frôlait d’un peu trop près en laissant ses mains traîner. Dans les vestiaires, il regardait mon bas ventre, et il cachait son érection avec la serviette pour que les autres gars ne voient rien. Je savais, et lui aussi qu’il agissait ainsi par jeu. Il avait une belle toison blonde où dardait un sexe de bonne taille, au gland rose.


J’étais plutôt attiré par sa mère qui frisait la quarantaine. Une femme blonde, sportive, fan de tennis. Elle ressemblait à Chris Evert la star du tennis mondial. C’est elle, d’ailleurs, qui m’a initié à l’amour par un après midi torride de juin. Roland n’en sut jamais rien, c’était notre jardin secret.


Maintenant je suis un quadra mûr, et Mireille, mon initiatrice, est à la retraite. Nous n’avons couché qu’une fois ensemble, mais j’en garde un souvenir ému. Elle également, car lorsque nous nous rencontrons, je sens bien qu’elle pense souvent à moi. Mireille est restée très fine, bronzée toute l’année, toujours aussi séduisante.



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Je me retrouvai donc en cours de français, seul à mon pupitre. Roland acceptait que je fasse mon intéressant en grammaire et orthographe. Il savait maintenant que j’en pinçais pour Catherine. Je lui avais raconté l’épisode de ce matin. Il s’était gentiment moqué de moi en m’avouant « j’aurais bien aimé être avec toi et te voir te branler ». J’avais esquissé un sourire et dit « ta mère aussi est une belle femme ».



Ma répartie l’avait calmé.


Durant les deux heures de cours de Cathy, je restai studieux et respectueux. Je jetais des regards noirs aux autres cancrelats qui chamaillaient. À la récré j’en ferai mon affaire. Roland, lui, se tenait à carreau. Les mecs savaient que j’étais fort en distributeur de baffes, sans pour autant ressembler à notre Obélix national. J’étais un garçon de la rue, et se battre était facile pour moi. Je protégeais les petits car j’avais en horreur que les plus grands fassent chier les jeunes pousses. Mais je me faisais payer en monnaie sonnante et trébuchante pour fournir les devoirs de français aux analphabètes de la classe.


Un jour, n’y tenant plus, je remis entre les copies de Cathy une petite prose que j’avais pondue pour ma belle. J’espérais secrètement qu’elle aurait envie de moi. Je dois avouer que ce texte comportait des métaphores assez osées.


Hélas les jours passaient, les vacances approchaient. Cathy ne me fit aucune remarque, elle restait égale à elle-même. Je me demandais si mon enveloppe ne s’était pas égarée dans la multitude de documents.


Au début juin, à la fin du cours Cathy me demanda de rester quelques instants en sa compagnie. Mon coeur battait la chamade, j’avais subitement trop chaud. Ce jour-là ma prof adorée portait une robe bariolée qui mettaient en valeur ses mollets nus. Un chemisier assorti moulait également sa voluptueuse poitrine. Elle avait jeté aux orties ses amples vêtements pour en porter de plus collants.


Cathy était assise à son bureau, jambes croisées, que j’admirais. J’étais debout à côté d’elle. Je levai mes yeux vers son doux visage, elle souriait, ses blanches dents que dévoilaient ses lèvres, étincelaient. Ses yeux verts brillaient, ses joues rosirent lorsqu’elle dit :



Elle continua de plus belle :



J’étais affreusement mal à l’aise mais elle m�avait appelé « beau soupirant ». Rouge de honte et confus, je balbutiai :



« Bon sang, me dis-je », elle pense à nouveau à son prof de maths. Je me lançai :



J’étais estomaqué, elle me causait de branlette. Je sentais une délicieuse chaleur irradier mon ventre. Cathy vit mon érection, elle cligna des yeux, puis lâcha, comme à regret :



Sur ces belles paroles, elle se leva et me déposa un doux baiser au coin de ma bouche. Dans un coup de vent, elle quitta la salle de classe, elle semblait légère et danser comme une ballerine. Je respirais son parfum de rose, debout, seul et abandonné.


Je quittai la salle à mon tour, dépité mais heureux à la fois. J’avais réussi à captiver l’attention de ma bien-aimée. Puis je m’enfermai aux toilettes pour pleurer comme un gosse.



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Le dernier jour de l’année scolaire, Cathy m’annonça qu’elle ne serait pas présente à la rentrée, elle était mutée à La Rochelle à l’autre bout de la France. Tout s’écroulait autour de moi.


Vers 16 heures, la cloche sonna. Tous les élèves quittèrent le collège en vitesse. Moi, je me traînai vers le parc à vélos.



Cathy m’appelait, elle était assise sur un banc et fumait une cigarette mentholée. Il faisait chaud, elle portait une espèce de t-shirt violet taillé en V sur un pantalon de toile blanche. Je me rapprochai d’elle en poussant ma bicyclette.



C’était la première fois qu’elle me tutoyait, elle vouvoyait toujours ses élèves. Je pris cela comme un privilège, une forme d’intimité s’installait entre nous.



Je la regardai, ahuri, bouche bée.



Je buvais ses paroles, je m’imprégnais de son parfum, je savourais sa présence à mes cotés. Nous devisions déjà de longues minutes lorsqu’elle me prit la main entre les siennes. Elle baissa la tête et déposa un doux baiser sur ma paume.



Elle se rapprocha de moi, me prit par les épaules, je me noyais dans ses yeux verts. Nous nous regardions, chacun souriait. Puis sans que je m’en rende compte, Cathy posa rapidement sa bouche fraîche sur mes lèvres, dans un chaste baiser.


« Je me rappellerai toujours de ces moments magiques », dis-je en regardant la R14 disparaître au loin. Mes yeux fixaient encore l’horizon alors que la tache blanche de la voiture avait disparu depuis longtemps.


Je ne l’ai jamais revue.


Cathy m’a donné l’amour du français, des belles phrases, et de la lecture.


J’ai longtemps hésité à poster ce texte ici, j’ai simplement changé les prénoms. Peut-être qu’elle se reconnaîtra si elle navigue sur des sites de ce type. Cathy doit avoir presque 56 ans maintenant, est-elle à la retraite, grand-mère ?