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n° 09758Fiche technique9089 caractères9089
Temps de lecture estimé : 6 mn
08/10/05
Résumé:  Complicité de deux amis, qui se dévoile dans un jeu de voyeurisme et d'exhibition.
Critères:  hh jeunes forêt volupté voir exhib hmast nopéné init
Auteur : Croq  (Toujours quelques souvenirs...)      
Vincent et Michel, souvenirs de printemps...

Une nouvelle fois, Vincent s’était fait dépasser par Michel qui courait un peu plus vite.


Les deux garçons allaient bientôt terminer leurs études dans ce pensionnat du sud de la France. Ils venaient d’avoir dix huit ans, le bac les attendait dans quelques semaines, puis après… Après, ils verraient.

L’internat était beaucoup trop éloigné de leur domicile respectif pour qu’ils puissent rentrer chez eux le week-end. Alors ils partageaient leur temps libre entre le travail et le sport. Leur distraction favorite, lorsqu’il faisait beau, était de courir ensemble sur le chemin de la colline pour s’enfoncer ensuite dans la forêt et arriver enfin sur la falaise qui surplombait un magnifique lac bleu.


Un parcours de six kilomètres.


L’aller était toujours puissamment couru et une sorte de compétition s’était instaurée.


Avec la fin du printemps, la chaleur devenait écrasante et Vincent peinait sous l’effort. Plus grand, plus massif, il regardait Michel courir devant lui de sa façon à la fois souple et légère. Il faut dire que Michel était nettement plus petit en taille, plus fin et extrêmement performant en course de fond.


Arrivés sur la falaise, les deux garçons essoufflés poussèrent un « Ouf » en rigolant. Ils ruisselaient de sueur. Après avoir repris leur respiration en admirant le paysage, ils s’installèrent à l’ombre d’un grand pin maritime, sur une plaque de calcaire particulièrement plate qu’ils avaient découverte en contrebas, loin du chemin. Là, ils ôtèrent T-shirt, chaussures et chaussettes qu’ils laissèrent sécher au soleil et, comme d’habitude, ils se mirent à discuter librement.

Car Vincent et Michel s’étaient découverts depuis peu bien des affinités : leur situation d’internes éloignés les avait rendus très proches et ils étaient vraiment devenus amis. L’exigence de leur âge avait fait tomber certains tabous et la masturbation en faisait naturellement partie. Ils en parlaient parfois, la pratiquaient souvent, chacun de son côté, avec « Newlook » comme support favori. Ils s’échangeaient le magazine parfois plusieurs fois dans la même journée.


Mais depuis quelques temps, leur complicité s’était transformée en quelque chose de plus exigeant qu’ils n’osaient pas s’avouer.

L’autre jour, dans les calanques de Cassis, Vincent avait détaillé avec un plaisir certain le corps musclé et bronzé de Michel. Jamais il n’avait réalisé à quel point son ami était blond et quand il s’était mis à bander, il ne savait pas si c’était à cause des seins nus des jeunes femmes qui se faisaient bronzer ou bien à cause du sexe de Michel, bien dessiné dans un maillot noir.


Ses poils étaient-ils aussi blonds en bas ? Le soir, Vincent s’était masturbé sans les filles de « Newlook ». Pour la première fois il avait pensé au sexe de Michel et cela, il ne lui avait pas dit…


Les deux garçons se sentaient bien, à l’ombre du pin. Vincent s’était adossé contre le rocher et Michel s’était allongé sur le dos juste en face de lui, tourné vers le lac. Ils étaient dans la même situation que l’autre jour et en plus ils étaient absolument seuls. Cela troubla Vincent qui se mit à observer le corps de son ami sans avoir à être discret.

Les pectoraux étaient bien dessinés avec des seins vraiment petits, les abdominaux saillaient également, les cuisses étaient musclées, les pieds, jolis pour un garçon.

L’ensemble blond et bronzé était vraiment saisissant.


Vincent sentit son sexe se gonfler. Les réponses qu’il faisait au discours de Michel devenaient de plus en plus évasives. Après que Michel se fut un peu déplacé pour trouver une position plus confortable, Vincent remarqua avec stupeur que le short de Michel s’était complètement détendu et qu’il bâillait sur son ventre.

Libre de tout slip, la verge était visible, reposant sur un lit de poils blonds. Le sexe raidi de Vincent se contracta presque douloureusement. Bien décidé à profiter coûte que coûte de cette vue inespérée, Vincent dégagea son gland et entreprit de le branler entre deux doigts.


Tout à son activité, il ne se rendait pas compte que sa respiration haletante, amplifiée par les rochers alentours, entrecoupée par ses réponses de plus en plus brèves et incohérentes avait alerté Michel.

Après s’être rendu compte par un rapide coup d’œil que le baillement de son short laissait voir son sexe, Michel avait vite compris, à ce qu’il entendait, que Vincent était en train de se masturber en le matant.

Cette idée le paralysa d’abord puis un trouble étrange l’envahit lui aussi. Son sexe se mit à frémir. Michel décida alors de le laisser gonfler sur son ventre, hors du short, tout en restant immobile. Il se tut.


Vincent avait assisté, stupéfait à l’érection du sexe de son ami et maintenant il en admirait la forme, observant le gland à moitié découvert. Il avait tellement envie de le toucher…


Vincent sentit que l’éjaculation n’allait plus tarder quand, soudain, Michel qui n’avait toujours pas bougé demanda brusquement :



Et, sans attendre la réponse qui tardait, Michel rabattit son short et le bloqua sous les testicules, offrant ainsi à la vue de Vincent l’ensemble de son sexe bandé. Puis, légèrement, il fit aller son index sur la tige raidie.

Le début d’orgasme de Vincent s’était éteint en une fraction de seconde. Il avait senti son sperme refluer au plus profond de lui au moment où Michel lui avait adressé sa question. Sa verge était cependant restée dure et dressée. Il n’avait pas répondu et avait regardé avec stupéfaction les gestes provocants de son ami.


Celui-ci avait visiblement décidé de s’exhiber dans une masturbation aveugle et muette.


Aucun des deux garçons ne se décida à bouger vers l’autre ou même à parler.

D’une manière extraordinaire, Michel se masturbait délicatement avec un doigt, ce qui correspondait bien à la finesse du garçon. L’index se positionnait sur le filet du gland, maintenant dégagé de sa fine enveloppe de peau et tournait lentement, de façon appuyée, puis descendait tout le long jusqu’aux testicules, entraînant la tige avec lui, remontait en douceur et recommençait.

Vincent était bouleversé.



Sa propre masturbation lui parut grossière. La délicatesse de Michel l’hypnotisait. Il reprit lentement sa caresse, s’efforçant lui aussi à une certaine légèreté. Mais comment rivaliser avec la grâce de son ami, dont la féminité évidente se révélait aussi brusquement ?


La tête de Michel était rejetée en arrière et ses lèvres, entrouvertes. Des gouttes de sueur perlaient sur son torse. Sous son bras gauche rejeté en arrière des poils blonds très fins luisaient au soleil. Ses seins de garçon, encore plus petits sous l’effet de l’excitation pointaient de façon incroyable. Les jambes repliées et les pieds bien à plat sur la roche permettaient au bassin de bouger librement. Parmi les doigts refermés, seul l’index accomplissait cette caresse extraordinaire. Et à la vitesse toujours accrue du doigt, à la précision du toucher, Vincent comprit que Michel allait se rendre, que l’œuvre entreprise sous ses yeux allait s’achever dans une éjaculation qu’il imaginait régulièrement depuis quelques temps déjà et à laquelle il allait assister.

Lui-même accentua ses mouvements, et, au moment où il sentit sa semence monter irrésistiblement, il vit l’index de Michel vibrer à toute vitesse sur la base du gland découvert puis appuyer fortement. Lorsque le doigt relâcha sa pression, le sperme jaillit en longs jets que Michel ne chercha pas à contrôler. Sa peau bronzée accueillit les gouttes blanches qui s’égaillèrent en pétales, réfléchissant le soleil.

Le sexe se vida totalement.

Alors le doigt trempé et glissant reprit son rythme sous le gland qui se mit à pulser sans que plus rien n’en sorte.


Michel jouit dans un long soupir, tous les muscles saillant.

Vincent à son tour fut emporté dans le tourbillon de l’orgasme. Il se plia en deux. Il avait éjaculé au même moment que Michel sans même s’en rendre compte. Bouleversé par le spectacle, il n’avait pas senti son sperme se répandre et seule la force des contractions profondes de son propre orgasme l’avait détourné du plaisir de son ami.


Lorsqu’il se redressa, Michel s’était retourné et le regardait en souriant.

Ebloui par ce regard tout neuf, jamais Vincent n’aurait imaginé avoir un jour autant envie d’embrasser un garçon…