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n° 09784Fiche technique33406 caractères33406
Temps de lecture estimé : 20 mn
16/10/05
Résumé:  Un week-end chez mon patron, avec ma meilleure amie, c'est le plaisir qui se conjugue au masculin et au féminin.
Critères:  fhh hbi hplusag jeunes copains collègues campagne fellation anulingus 69 pénétratio hsodo
Auteur : Toubab  (Erotomane mettant une pincée de réel dans ses récits)            Envoi mini-message
Plaisir bisexuel

À quatre pattes sur le lit, je ferme les yeux pour mieux profiter du plaisir immense que me procure mon amant. Chaque va-et-vient me rapproche un peu plus de l’orgasme. Tout mon corps est parcouru de frissons, il ne m’appartient plus vraiment. Ses mains tiennent fermement mes hanches pendant qu’il investit mes reins avec une vigueur délicieusement bestiale.


J’enfouis mon visage dans l’oreiller pour ne pas crier. Mais lui ne l’entend pas ainsi : nous sommes seuls, pourquoi se retenir ? Il me tire à lui pour que je me redresse. Ce changement de position rend la pénétration plus profonde, plus jouissive et j’exprime mon surplus de plaisir par de longs feulements. Désormais, il peut caresser ma poitrine, mon ventre et mon sexe tout en continuant son pilonnage. Il m’embrasse dans le cou et chuchote des mots obscènes qui accroissent mon excitation. Je me laisse aller complètement, je crie, je gueule mon plaisir de me faire prendre par ce jeune maître baiseur. Je l’encourage à venir, à jouir en moi. Ses coups de butoir se font plus rapides et plus profonds. Je lance mes fesses à la rencontre de son sexe et me cambre au maximum. Je sens, je sais qu’il va exploser en moi et que cela provoquera mon propre orgasme.


Et c’est là, juste au moment où j’allais vraiment partir, que je vois par mes yeux mi-clos le visage effaré de ma mère dans l’encadrement de la porte. Je veux me dégager de l’étreinte de mon ami, mais c’est trop tard : il se raidit et se répand en moi. Incapable de me contrôler, j’orgasme à mon tour sans quitter l’intruse du regard. Le temps est comme suspendu, les seuls bruits qui hantent la chambre sont ma respiration et celle de mon amant. Je ferme les yeux quelques instants. Quand je les ouvre à nouveau, elle a disparu.



* * * * *



Deux mois ont passé depuis le drame. Ma mère ne m’en a jamais reparlé, mais une chape de plomb est tombée sur la maison, le malaise était palpable jusque dans le moindre silence, la honte ressentie chaque fois que son regard accrochait le mien…


Tout cela a conduit à mon installation chez Mélanie, ma meilleure amie. Je comprends l’hébétude de ma mère. Comment en serait-il autrement ? Elle a surpris son enfant, son fils chéri, en plein coït avec un autre garçon. Un accouplement contre-nature, pour le plaisir. J’aurais voulu trouver les mots pour lui expliquer, la rassurer, dédramatiser la situation. Mais je ne les ai pas trouvés et, de toute façon, je n’aurais jamais eu le courage d’une explication les yeux dans les yeux. Comment lui expliquer que j’aime les garçons autant que les filles ? Comment le lui dire, alors qu’elle ignore la signification du mot bisexuel ?



* * * * *



Après une longue journée de travail à la librairie, je me prélasse dans mon bain. La musique de John Coltrane et le cannabis m’aident à me détendre et à me relaxer. J’attends avec impatience le retour de Mélanie, car j’ai une annonce à lui faire.


Cet après-midi, Denis, mon patron, m’a proposé de passer le week-end de l’Ascension dans sa résidence secondaire. Il a expliqué son invitation en disant qu’il y aurait une de ses amies, une artiste pour laquelle nous pourrions poser tout en profitant de l’air pur de la campagne. Poser m’intéresse, mais je sais bien que sa motivation profonde est ailleurs : Denis a une idée derrière la tête et cette idée me plaît bien.


Depuis que je travaille avec lui, j’ai remarqué que son attitude à mon égard dépassait la simple gentillesse : il n’est pas insensible au charme de son jeune employé, qu’il drague subtilement et moi-même, je trouve qu’il est attirant et porte bien sa petite quarantaine d’années. Ce week-end pourrait être l’occasion de nous rapprocher un peu plus, de donner corps à notre attirance mutuelle. C’est pourquoi j’ai accepté l’invitation, non sans avoir demandé si ma colocataire pouvait m’accompagner.


Des bruits de pas dans le couloir m’indiquent le retour de Mélanie. Comme à son habitude, elle entre dans la salle de bains sans toquer.



Je réponds par l’affirmative et lui retourne la question. Elle n’y répond pas, tire quelques bouffées sur le pétard et commence à se déshabiller pour me rejoindre dans l’eau.


J’aime quand elle me dévoile son corps. Ses seins sont plutôt petits, pointus, tendus vers l’avant et surmontés de tétons rosés très développés. Sa peau est d’une blancheur qui tranche avec le noir de ses cheveux et de ses yeux. Lorsqu’elle se tortille et se penche en avant pour défaire son pantalon, je profite pleinement du spectacle de ses hanches et de ses fesses. C’est vraiment la partie de son corps que je préfère. Sa taille fine s’évase nettement pour donner naissance à des hanches larges et très féminines. Quant à ses fesses, qu’elle trouve trop grosses, elles sont simplement rebondies, accentuant la cambrure de ses reins. Son derrière est à croquer, à caresser, à embrasser, à lécher…


Voyant que je ne la quitte pas des yeux, elle se met bien face à moi avant de faire glisser son tanga le long de ses jambes. Sa toison forme un triangle parfait, noir et dense. Mélanie aime la fourrure de son mont de Vénus et elle ne la sacrifiera jamais sur l’autel de l’épilation intégrale - tout au plus consent-elle à en limiter les débordements pour pouvoir la cacher sous ses dessous. Moi, ça me convient bien : j’adore la toison de Mélanie, car je sais les trésors qu’elle cache.


Il y a deux semaines, c’est dans cette baignoire que nous avons fait l’amour pour la première fois. Nous avions tous les deux envie de prendre un bon bain, ce que ne nous permet pas la contenance du ballon d’eau chaude. Alors, nous avons convenu de le prendre ensemble, comme deux amis, comme un frère et une sœur pourraient le faire. Sur le moment, je pense que ni l’un ni l’autre n’était dupe. J’avais envie d’elle à force de la voir déambuler les matins en culotte et t-shirt. Elle-même me considérait autrement depuis quelque temps et sans doute voulait-elle savoir quel amant j’étais. À un moment, prétextant avoir un peu froid, elle est venue coller son dos contre mon ventre, écrasant délicieusement mon sexe bandé contre le moelleux de ses hanches. Ensuite, prenant mes bras pour que je l’enlace, elle m’a demandé si j’avais envie d’elle. J’ai répondu oui. Elle a fait glisser mes mains sur ses seins. De caresses en caresses, de baisers dans le cou en baisers sur le sexe de l’autre, elle s’est retrouvée sur moi, se faisant danser sur mon membre jusqu’à provoquer notre commune jouissance.


Faire l’amour ensemble n’a pas fait de nous un couple pour autant. Mélanie et moi nous ressemblons trop pour pouvoir vivre ensemble. Nous nous aimons d’une amitié profonde et forte, mais ce n’est pas de l’amour.



* * * *



Denis est venu nous chercher ce jeudi matin pour rejoindre sa maison perdue en rase campagne. Camille, son amie artiste, nous y attend et a préparé le déjeuner : elle habite à quelques kilomètres de là et s’occupe de la maison lorsque Denis est en ville. À voir la façon dont elle m’entraîne avec Mélanie pour visiter la maison, on pourrait jurer qu’elle en est la propriétaire.


Mis à part la chambre de notre hôte, il n’y a qu’une chambre d’ami avec un grand lit. Camille nous demande si nous sommes ensemble ou s’il faudra préparer le canapé.



La réponse de Mélanie déclenche un large sourire sur le visage de Camille qui, passant le bras sous le sien, la fait entrer affectueusement dans la chambre qu’elle occupera.


Sa remarque, bien que vraie, me met mal à l’aise. Lorsque je lui ai fait part de l’invitation de Denis et du désir que je ressentais pour lui, Mélanie m’a promis de rester dans le simple rôle d’une copine et de ne rien faire pour me contrarier dans ma tentative de séduction de mon beau patron. Elle paraissait même heureuse pour moi et prête à tout pour m’aider. Et là, à peine sommes-nous arrivés, qu’elle dévoile la nature exacte de nos relations.


Après le déjeuner, Camille nous montre quelques-uns de ses dessins. Je les trouve très beaux et suis enchanté de poser pour elle. Aussi, pendant que Mélanie monte passer son bikini pour prendre un bain de soleil, Denis et moi suivons Camille dans le salon où elle a déjà installé son matériel.


Toute l’après-midi, nous posons à demi nus pour Camille. Elle dessine très vite et nous fait prendre une multitude de poses. À chaque fois, je passe le temps en détaillant le corps de Denis en boxer. Mis à part la peau mate et le torse imberbe, je constate qu’il est très différent de moi : il est maigre et longiligne tandis que je suis petit et musclé. Son sous-vêtement généreusement garni laisse deviner un sexe de belle taille qui aimante mon regard. J’ai une envie féroce de mettre à nu son sexe pour l’admirer dans toute sa splendeur.



* * * *



Pour la dernière pose, Camille me demande de m’agenouiller et de prendre Denis contre moi, comme s’il agonisait dans mes bras compatissants, à l’image d’une Mater Dolorosa. Pour assurer une position confortable, il pose une main sur ma hanche et colle sa poitrine ainsi que son visage contre mon ventre. Intérieurement, je remercie mille fois l’artiste de me permettre de sentir cette peau contre la mienne. Sa chaleur se diffuse à l’ensemble de mon corps et mon sexe gonfle sans toutefois être en érection.


La pose dure plus longtemps que les précédentes. J’ai l’impression que la main de Denis posée sur ma hanche me caresse. Je me fais peut-être des idées, il se peut que ce soit fortuit. Mais je m’en fous et ferme les yeux pour en profiter pleinement. En même temps, je ressens plus fortement son souffle contre mon ventre.


Mon excitation va crescendo, les images qui traversent mon esprit sont celles d’un corps à corps torride. Je tente, tant bien que mal, de cacher mon trouble ; mais mon sexe n’en peut plus du stoïcisme que je lui impose. Il se gonfle et s’étend pour venir buter rigidement contre le flanc de Denis. Je ne fais rien pour l’en empêcher : je veux qu’il sache qu’il me plaît, m’excite et me fait bander.


Quand j’ouvre les yeux à nouveau, son regard et son sourire m’indiquent qu’il a compris le message. D’ailleurs, il recule légèrement sa poitrine pour laisser mon sexe se dresser à son aise et ensuite mieux l’emprisonner entre nous. Maintenant, il me caresse franchement la hanche et cela m’électrise totalement. J’ai vraiment envie de me jeter sur lui.


Je n’en peux plus d’attendre quand, enfin, Camille annonce qu’elle a fini et que nous pouvons nous relever. Aussitôt, Denis se redresse sur ses genoux, face à moi, et prend ma tête à deux mains pour coller sa bouche à la mienne. J’ai tellement attendu ce baiser qu’il me semble irréel. Nous nous dévorons l’un l’autre, les corps soudés. Un bruit nous rappelle la présence de Camille. On se sépare, les yeux pétillants et le rouge aux joues, pour aller reprendre nos vêtements posés sur le sofa.



* * * *




Telle est la réaction de Mélanie lorsque je lui ai dit que je venais d’embrasser Denis. Est-ce pour cela qu’elle est allée se coucher bien plus tôt qu’à son habitude ? Peu importe.


Denis et moi nous retrouvons seuls et, en peu de temps, nous tombons dans les bras l’un de l’autre. Allongé sur lui, je m’empresse de déboutonner sa chemise pour poser ma bouche sur ses tétons. J’alterne les baisers sur ses seins et ses lèvres tout en aventurant une main vers son bermuda. Je caresse sa queue par-dessus le tissu. Mon impression de l’après-midi est confirmée, alors je m’immisce sous son boxer : son sexe est long, lourd et chaleureusement raide.


Le toucher ne me suffit pas : je veux le voir et le goûter. Aussi, je me laisse glisser le long de son corps pour approcher de l’objet de ma convoitise.



La porte de la chambre à peine refermée, nous nous déshabillons avant de prendre place sur le lit. Nous nous masturbons mutuellement et, entre deux baisers, Denis me demande ce que j’aime en amour. J’aime tout, actif ou passif, pourvu que ce soit fait avec douceur. Lui est plutôt passif, mais il ne lui déplaît pas, parfois, de s’activer dans son amant.


Nos sexes se sont rapprochés et glissent désormais l’un contre l’autre. Sa queue, entièrement rasée, est vraiment belle. Le gland écarlate dépasse largement la hampe recourbée vers le haut. Son sexe est bien plus long que le mien, dont je n’ai pourtant pas à rougir.



Je caresse ses cheveux pendant qu’il embrasse l’intérieur de mon aine et mes testicules. Plaquant fermement ma queue contre mon ventre, il s’amuse à les aspirer et à les faire rouler contre sa langue. Parfois, il s’égare vers mes fesses ou, au contraire, remonte pour poser un baiser sur mon gland. Après avoir longuement léché mon petit trou, il y introduit un doigt tout en embouchant enfin mon sexe.


C’est la plus délicieuse fellation de ma vie. Il me pompe avec art et avec cœur. C’est bon, vraiment bon, trop bon même : plusieurs fois, je dois lui demander de calmer le jeu pour ne pas jouir tout de suite. Mais les répits qu’il m’offre sont toujours trop courts. Je sens que je ne pourrais bientôt plus éviter la délivrance.



Je me laisse aller et éjacule longuement dans la bouche de mon patron. Celui-ci déglutit lentement mon plaisir, visiblement ravi de ce que je lui offre. Je reste quelques instants amorphe. Je suis heureux d’avoir un amant expérimenté et capable de me procurer des sensations aussi formidables. J’aimerais souffler un peu et reprendre mes esprits, mais, déjà, Denis vient se placer à côté de moi, à genoux, le sexe présenté à mes lèvres. Sans réfléchir, je me tourne sur le côté et l’engloutis directement.


Le contact de son gland contre mon palais me rejette en pleine frénésie sexuelle. Je m’active aussi vite que possible. Je pompe et branle. Je suce, suce et suce encore jusqu’à sentir les contractions annonciatrices de son éjaculation. Jamais je n’ai laissé un mec jouir dans ma bouche. Mais là, c’est différent, je veux lui faire plaisir, lui rendre son plaisir. Je veux m’emplir de sa semence tout comme je m’emplis de l’odeur de sa peau. Le premier jet me surprend et me fait sursauter. J’avale tant bien que mal, malgré la quantité importante, malgré le goût âcre. Denis me parle, mais je ne comprends pas ce qu’il dit, trop occupé à contrôler les haut-le-cœur qui me saisissent.



* * * *



Ni l’eau ni la cigarette ne parviennent à déloger de ma gorge les relents râpeux de sperme. J’attends que Denis revienne du salon avec le whisky qui en viendra peut-être à bout. À son retour, je bois deux longues rasades pendant qu’il s’allonge à côté de moi, la tête sur mon épaule, une main négligemment posée sur mon pubis. Dehors, on entend un orage s’approcher. Le tonnerre déchire le silence de ses grondements.


Sentant que mon sexe se raidit à nouveau, Denis me susurre à l’oreille son envie d’être sodomisé. En guise de réponse, je glisse un doigt dans la raie de ses fesses. Il se fait chatte, se colle encore plus à moi, raffermissant l’emprise de sa main sur ma queue. Notre excitation va crescendo. Mon doigt est comme happé par son petit trou. Denis ronronne de bonheur sous mon pistonnage délicat. Nous ne prêtons plus aucune attention à l’orage qui ébranle le ciel jusqu’à ce que… Toc, toc, toc…



C’est la voix de Mélanie.



Je n’ai pas le temps de dire non que, déjà, Denis l’invite à rentrer. En nous voyant enlacés, Mélanie a une hésitation.



Denis se décolle de moi et la rassure :



Aussitôt, Mélanie bondit sur le lit, fait claquer une grosse bise sur la joue de Denis et la mienne avant de prendre place entre nous deux. En soulevant le drap, elle a bien dû remarquer nos sexes bandés, mais n’en laisse rien paraître ; comme s’il était tout naturel, pour elle, de se retrouver en chemise de nuit entre deux hommes en érection.


Pendant que je ronge mon frein, Denis et Mélanie parlent de leur peur de l’orage, évoquent des anecdotes d’enfance… Bercé par leurs voix, je m’endors profondément.



* * * *



Douché et rasé de près, je prépare le petit-déjeuner. Il fait très beau dehors et il fait très beau dans ma vie. Je me sens léger et euphorique depuis le réveil, depuis que j’ai vu Denis et Mélanie dormir l’un à côté de l’autre. L’image de ma maîtresse et de mon amant partageant le même lit m’a rempli de joie. Pour la première fois depuis longtemps, je suis heureux d’être bisexuel.


Lové dans le peignoir de Denis, dont je me repais du parfum, je déguste mon café en regardant le jardin. En me rejoignant, mes amis me tirent de ma rêverie. Ils ont les cheveux mouillés et je suis étonné de ne les avoir entendus ni se lever ni se laver. Mélanie a passé une robe de chambre sous laquelle elle doit être nue. Denis, lui, porte un paréo qui ne cache rien des mouvements que fait son sexe à chaque pas.


Profitant de ce que notre amie est repartie vers la cuisine, Denis vient s’asseoir en amazone sur mes genoux. Il m’enlace et nous échangeons un long baiser où nos langues rivalisent de virtuosité. Je ne peux pas m’empêcher de faire glisser ma main le long de ses côtes vers son sexe. Passant sous le paréo, je fais un fourreau de mes doigts pour branler doucement sa queue bandée. En même temps, je lui demande s’il a toujours envie de m’offrir ses petites fesses.



Ce disant, il prend ma main et nous entraîne dans la chambre.



* * * *



Au moment où mon sexe encapoté passe la barrière de son anus, j’exprime un soupir de satisfaction. Enfin ! Je pénètre enfin ce petit cul que j’ai vu se trémousser pendant des mois dans des pantalons moulants. Je sodomise enfin ces fesses offertes et cambrées que je viens de préparer longuement avec ma langue, ma salive et quelques noisettes de lubrifiants. J’ai tant attendu cet instant que j’aimerais l’investir d’un profond coup de reins. Pourtant, je n’en fais rien. Je ne veux surtout pas lui faire mal et progresse donc lentement dans son fondement. Denis accompagne mon avancée de gémissements gourmands.



Effectivement, mon sexe paraît énorme par rapport à ses fesses fines. Mais cela ne m’empêche nullement de poursuivre ma progression jusqu’à ce que mon pubis se colle à ses fesses. À partir de là, mon va-et-vient ne cessera plus de s’accélérer. Même lorsque Denis se couche sur le dos pour que je puisse le voir se masturber, je garde un rythme rapide.


Il veut que je le baise vite et fort, il crie ses encouragements entre deux râles de jouissance. Moi-même, j’abandonne toute retenue. Peu importe que nous commencions à gueuler et que le lit tape sourdement contre le mur. Peu importe la présence proche de Mélanie. Tout ce qui compte, à ce moment-là, c’est que nous prenions un pied gigantesque.


Mon ventre claque contre sa peau. Denis a passé ses jambes derrière mon dos et basculé le bassin en avant pour s’offrir, ouvert et impudique. Mon ventre claque contre sa peau. Je ne suis plus qu’une bite qui le pilonne. Mon ventre claque contre sa peau. J’essaye d’accompagner au mieux sa montée vers l’orgasme. Mon ventre s’immobilise contre ses fesses et nos corps se tendent de concert dans la jouissance. J’inonde par saccades le réservoir de la capote. Denis éjacule une quantité incroyable de sperme qui vient zébrer son abdomen. Petites flaques blanches sur lesquelles je m’écroule pour partager un long baiser avec lui.



* * * *



Camille ne peut pas venir cet après-midi. Nous en profitons pour peaufiner notre bronzage, tous trois allongés, nus, en rang d’oignons sur la pelouse. Personne ne risque de nous voir, mais je suis quand même un peu gêné : j’ai une semi-érection que je n’arrive pas à réprimer. Denis, habitué au naturisme, n’a pas ce problème. Quant à Mélanie, même si ses tétons pointent, elle a la chance de toutes les femmes : rien ne trahit trop visiblement son excitation.


Depuis quelques minutes, la conversation entre Denis et Mélanie a pris une tournure franchement coquine. Ils se racontent leurs expériences mutuelles avec de nombreux détails et un manque total de pudeur. Denis explique comment il s’est rendu compte de son homosexualité : son attirance adolescente pour les autres garçons, ses fantasmes peuplés de corps masculin, sa première fois avec un mec rencontré sur le Minitel…



Cette anecdote amène Mélanie à relater sa pire expérience et, de fil en aiguille, chacun en vient à comparer les mérites de ses conquêtes puis à parler de ce qu’il préfère en amour. Entendre ainsi Mélanie avouer sa passion pour la fellation et la levrette, ou bien Denis confesser que rien ne l’excite tant que de sentir une belle queue dans ses fesses ; entendre cela en présence de mes amis nus me fait désormais bander franchement.



* * * *



Depuis plusieurs minutes déjà, j’ai une terrible envie de sexe. Assis entre Denis et Mélanie qui sont allongés sur le ventre, je laisse mon regard vagabonder d’un corps à l’autre. J’ai une occasion inespérée de réaliser mon plus grand fantasme : faire l’amour aux deux sexes en même temps. Il ne faut pas la laisser passer, car elle ne se représentera pas de sitôt. Il faut la saisir maintenant. Mais comment faire ?


Je pose timidement mes mains sur les reins de mes amis. Mon double geste provoque un silence, mais aucune protestation. Je m’enhardis un peu et descends doucement sur leurs fesses. Le petit cul de Denis est ferme, musclé et incroyablement lisse : sa peau bronzée étant entièrement épilée. La croupe de Mélanie, moelleuse et épanouie, est toute blanche, à l’exception du sillon sombre que tracent de nombreux poils noirs.


Petit à petit, je les caresse plus franchement et ils soupirent tous les deux, presque en même temps.



Devant mon incompréhension, ce dernier m’explique la situation :



En disant cela, Denis se tourne sur le côté, face à nous, et exhibe une queue raide comme du bois. Dans le mouvement, ma main est restée sur lui, passant de sa fesse à sa hanche et de sa hanche à sa verge. En même temps que je fais rouler les testicules de Denis dans ma paume, j’enfile mon pouce dans le minou déjà trempé de Mélanie. Elle hoquette, un peu surprise par la soudaineté de mon intrusion, mais elle ne s’en plaint pas. J’ai appris à connaître mon amie et sais désormais qu’elle est incorrigiblement vaginale : léchez son clitoris pendant des heures, vous ne lui arracherez que quelques soupirs de plaisir ; mettez-lui un doigt et elle jouira comme une damnée.


Pendant que je me suis penché sur les fesses immaculées de Mélanie pour en déguster le petit trou, Denis est parti chercher des préservatifs, car il veut me voir faire l’amour à ma maîtresse. Après avoir donné quelques coups de langue sur ma queue, il l’encapuchonne tendrement. Mélanie est toujours couchée sur le ventre, la tête tournée vers nous, les jambes largement écartées. Aussi, je m’allonge sur elle et, appuyé sur mes bras tendus, je la pénètre en continu jusqu’à ce que mon pubis bute contre ses fesses.


« Qui va lentement va sûrement, qui va sûrement va longtemps. » En même temps que je vais et viens en elle, je l’embrasse dans le cou et sur les joues. Son visage se détend, elle laisse s’échapper des soupirs de plaisir et commence à faire onduler sa croupe. Elle contracte et relâche son vagin qui fait comme une main moelleuse, chaude et trempée enserrant mon phallus. C’est elle qui prend l’initiative de nous redresser pour se retrouver à quatre pattes. Désormais agenouillé, je fais signe à Denis de présenter son sexe à ma bouche.


Quel bonheur ! Je suis dans le sexe d’une fille pendant qu’une queue investit ma bouche. J’en profite pleinement, même si j’ai du mal à me concentrer sur les deux en même temps. En fait, je me focalise bien vite sur la fellation que je donne : Mélanie n’a pas besoin de moi pour faire fluer et refluer ses hanches sur mon sexe bandé. Elle se fait jouir toute seule, alternant mouvements d’avant en arrière et rotations du bassin. Denis souffle tout en me caressant les cheveux. Il aime ce que je lui fais, particulièrement lorsque je tète son gland tout en branlant sa hampe. Quand je sens sa queue se contracter, je calme un peu le jeu pour laisser la pression redescendre : le fait d’avoir avalé son sperme, hier soir, ne m’a pas vraiment plu et je ne tiens pas à recommencer. Devant moi, Mélanie égrène un chapelet de gémissements, de petits cris et autres « Oh, ah, oh lala, hmmm… »


Denis s’arrache de ma bouche, car ses jambes flageolent et il veut s’asseoir. Je lui demande de se mettre face à Mélanie pour qu’elle puisse, elle aussi, le sucer. Ne nous a-t-elle pas dit, il y a quelques minutes, qu’elle adorait la levrette et la fellation ? Je veux lui offrir ce double plaisir et mon ami aussi.


Il faut la voir, la croupe blanche levée m’offrant son intimité, le dos cambré et la tête tendue vers la queue de notre amant. Ses gémissements sont devenus des grognements étouffés. Mes coups de reins se font langoureux. Avec lenteur et régularité, je m’enfonce au plus loin en elle avant de me retirer pour mieux la réinvestir ensuite. Visiblement, mon tempo n’est pas assez soutenu à son goût.



Mélanie me regarde par-dessus son épaule pour m’inviter à moins de retenue. Je ne l’ai jamais vue aussi déchaînée. Derrière ses yeux mi-clos, son regard est absent, vide, ailleurs. Je m’active maintenant franchement en elle. À chaque fois que mon sexe bute au fond du sien, elle laisse échapper un petit cri. Sa tête est toujours penchée sur le sexe de Denis, mais elle ne le suce plus, se contentant de le masturber rapidement. Ses gestes deviennent de plus en plus incontrôlés, elle halète comme si elle manquait d’air, c’est tout son corps qui va-et-vient vers ma queue. Le rythme est presque insoutenable, je ne tiendrais pas longtemps comme cela. J’accélère encore, devenant presque brutal. Sa montée dans le plaisir semble infinie lorsque, soudain, elle pousse un Ooooh de surprise, avant de laisser éclater son orgasme dans un gémissement de tous les diables. En fait, Denis vient de jouir, lançant son sperme à plusieurs reprises contre le menton et la poitrine de Mélanie. C’est ce qui a provoqué son orgasme, puis le mien.


Depuis quelques minutes, Mélanie est assise entre Denis et moi. Son corps est parcouru de longs frissons et elle sanglote doucement, les yeux remplis de larmes. Nous nous inquiétons un peu de son état et lui demandons si elle se sent bien.



Nous la lovons entre nos bras pour prolonger encore quelques instants la fusion de nos trois corps.



* * * *



Cela fait maintenant quatre mois que s’est déroulé ce week-end fantastique.

De cet après-midi torride à notre départ le dimanche soir, nous avons assouvi notre frénésie sexuelle sans réussir à l’épuiser totalement.


Stimulé par ma présence, des caresses et des mots crus chuchotés à ses oreilles, Denis a longuement pénétré Mélanie sans jamais perdre de sa raideur – découvrant ainsi la joie d’aller et venir dans un vagin soyeux.


Mélanie nous a gratifiés d’autres orgasmes, en enchaînant parfois plusieurs à la suite. Je la savais joueuse et gourmande de sexe, mais ne l’avais jamais vue aussi excitée. À plusieurs reprises, elle s’est glissée entre nous pour sucer nos queues, jusqu’à ce que nous jouissions dans sa bouche ou sur ses seins. Voyant le plaisir extrême que j’avais à me faire sodomiser par Denis, elle a même voulu essayer l’amour anal (essai qui a tourné court en raison de la douleur trop forte).


Quant à moi, mon meilleur souvenir restera le petit train que nous avons fait. Pénétré et pénétrant, j’étais coincé entre les rondeurs moelleuses de mon amie et le corps dur et viril de mon amant. Les yeux dans les yeux de Mélanie, nous avons joui ensemble du plaisir de nous sentir possédés, elle et moi.


Mon esprit garde mille images de nos trios. Nous n’avons pas recommencé depuis ce week-end. Je suis resté chez Mélanie, passant seulement quelques nuits chez Denis. Je m’entends formidablement avec lui, mais notre histoire n’est que sexuelle. D’ailleurs, je ne crois pas qu’il me serait possible de tomber amoureux d’un homme. Quoi qu’il en soit, je passe de l’un à l’une avec un plaisir différent, mais également grand.