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16/10/05
Résumé:  Un prof de musique fait l'amour à son élève plus âgée que lui, dans des circonstances particulières, après des années d'attente.
Critères:  fh profélève
Auteur : Guillaume1926      
La dernière occasion

Je m’appelle Guillaume et j’ai trente ans. Je suis prof de musique dans un petit conservatoire de banlieue depuis maintenant dix ans. Les premiers cours que j’ai donnés s’adressaient aux adultes qui voulaient se mettre à la musique sur le tard et apprendre le solfège, la «grammaire musicale» en quelque sorte. C’était pour moi assez intimidant de me retrouver, à l’âge de vingt ans, à enseigner à des adultes. J’étais encore étudiant au Conservatoire National de Paris, porte de la Villette, et j’étais plongé dans des études théoriques longues et difficiles. En quelque sorte, ce voyage en train de banlieue jusqu’à cette école était comme un ballon d’oxygène.


Vers la mi-septembre 1995, j’ai donc rencontré mes élèves adultes pour la première fois. Ils étaient une dizaine, et j’ai tout de suite été attiré par une femme brune, aux cheveux courts, du nom de Françoise, qui devait avoir environ trente ans ou un peu moins. Elle avait un sourire incroyable, d’une tendresse infinie ; la qualité de sa peau m’a tout de suite plu. Il ne faisait pas encore froid et elle portait une chemise fine assez ouverte qui laissait apparaître des petits seins fermes maintenus dans un soutien-gorge blanc très simple. J’ai tout de suite essayé de la séduire. C’était une femme très intelligente et je déployais des efforts continus pour dispenser des cours toujours plus intéressants : les opéras de Mozart, les débuts de la polyphonie au IXème siècle, les compositeurs post-sériels… tout ça allait bien loin pour un cours de solfège de première année.


Semaine après semaine j’ai appris à la connaître, nous parlions souvent après l’heure de cours. Elle travaillait dans la recherche en sociologie et, même si j’avais du mal à la suivre parfois quand elle parlait de Bourdieu ou de Levi-Strauss, j’adorais être près d’elle et sentir son haleine m’envahir, en l’écoutant les yeux dans les yeux, comme deux personnes passionnées. Moi, je lui parlais de mes travaux de compositions, de l’avis de mes maîtres, de l’ambiance au Conservatoire.

Puis, je ne sais plus comment, nous en sommes venus à parler de nos vies privées. Moi, à l’époque j’étais célibataire, mais elle était mariée et avait deux enfants. Je les rencontrerais bientôt d’ailleurs, quand je prendrais en charge des cours de solfège pour enfants. Son mari était prof d’histoire et de géographie en collège, c’est tout ce que j’ai jamais su de lui.

Chaque fois que Françoise arrivait pour le cours de musique, nous nous saluions par un baiser sur la joue qui me semblait de semaine en semaine plus appuyé. Après deux mois de cours, mon désir pour elle était omniprésent. Je la quittais en lui disant que j’adorais les discussions que nous partagions, elle acquiesçait…. Après le cours, je rentrais chez moi avec son image devant les yeux et, dans le noir de mon studio, dans mon lit, c’est en pensant à elle que mes mains fiévreuses caressaient lentement mon sexe, jusqu’à l’explosion d’un orgasme dévastateur.

Rapidement, j’ai eu ses enfants en cours, et là les choses sont devenues plus compliquées. Je lui avait fait passer mon numéro de portable, mon mail. Je lui avais proposé de boire un café avec moi à Paris, prétextant de travailler à côté de son institut ; mais elle ne m’a jamais appelé, elle n’a jamais donné suite. Peut-être parce que ses enfants étaient entre mes mains et qu’il ne fallait pas tout mélanger… Un jour elle a arrêté le cours, parce qu’elle avait trop de travail et qu’elle n’avait plus le temps. Et puis j’ai rencontré moi-même une femme avec qui je vis depuis lors.

Malgré cela, puisqu’elle emmenait et ramenait ses enfants, j’ai continué à la voir toutes les semaines, et à avoir parfois avec elle des discussions passionnantes. À chaque fois je sentais qu’il y avait une attirance réciproque, mais freinée par le contexte. Le seul endroit où nous pouvions parler était le bureau, en présence de la secrétaire, et il était, dans ce contexte, difficile d’aller plus loin dans la séduction.


Les années ont passé, jusqu’en 2004 où, après avoir obtenu un poste d’enseignant au CNR d’Aubervilliers, j’ai donné ma démission de cette première école. Quand mon nouveau contrat fut signé, j’ai immédiatement pris conscience de l’opportunité de tout tenter avec Françoise ; de toute façon, je n’aurais plus ses enfants en cours, donc pas de risque de clash ! Depuis presque dix ans, cette passion qui était en sommeil venait de se réveiller et me bouleversait comme au premier instant. La vie que je menais avec mon amie me satisfaisait pleinement, elle m’aimait et je l’aimais, mais avec Françoise demeurait ce goût d’inachevé, il fallait que je sache.


Mon dernier cours du dernier jour finissait à disept heures, et je savais que Françoise devait venir chercher ses enfants pour les conduire ensuite au cours de piano. À dix-sept heures elle était effectivement devant ma salle, c’était un 30 juin, il faisait beau et chaud, elle était vêtue d’un petit tee-shirt vert moulant qui mettait admirablement en valeur ses petits seins toujours aussi fermes ; elle portait aussi un jeans ajusté, taille basse, et je pouvais apercevoir par moments son nombril au centre de son ventre plat. Elle était très belle, et très excitante. J’étais dans un état émotionnel incroyable, cela m’énervait presque de ne pas pouvoir plus me maîtriser.

On se fit simplement la bise et elle accompagna ses enfants jusqu’à la salle de piano. Elle les fit entrer mais ne les suivit pas. Elle fit demi-tour jusqu’à ma salle et arriva devant moi. J’avais le cœur qui allait exploser, je savais que c’était maintenant ou jamais, que si je me dégonflais je m’en voudrais à mort toute ma vie ! Elle prit la parole la première.



Et pendant de longues minutes elle s’est mise à parler de moi, que j’avais été un super prof, qu’elle espérait que ses enfants n’allaient pas se détourner de la musique après mon départ… Pendant ce temps, la tempête faisait rage dans ma tête, j’essayais de répéter intérieurement les mots que j’allais lui dire dans quelques secondes. J’étais submergé par le trac. Et puis, elle s’arrêta de parler, c’était l’instant de vérité, je dis :



Je n’en croyais pas mes oreilles ! Je venais de dire ça ! L’intensité du moment était incroyable, cet instant était inoubliable.


Elle se rapprocha de moi, passa une main sur ma nuque en marmonnant quelque chose comme «oh non… ce n’est pas vrai !» Naturellement, ma main gauche vint se poser sur sa taille et l’autre sur son bras gauche. Soulagé mais anxieux, je la regardais dans les yeux avec un petit sourire nerveux, et lui dis :



Nos visages n’étaient qu’à une vingtaine de centimètres l’un de l’autre, et naturellement ma bouche s’est approchée de sa bouche, jusqu’au contact, exquis. Elle n’a pas esquivé, j’ai déposé une multitude de petits baisers sur ses lèvres et leurs contours, puis je me suis écarté pour voir son regard et l’analyser. Elle souriait, elle avait l’air bouleversée de ne pas savoir ce qui se passait, elle dit tout bas :



Je me suis rapproché à nouveau de ses lèvres et j’ai repris mon ballet de baisers. À chaque baiser je sentais que ses lèvres me répondaient, qu’elles se tendaient en même temps que les miennes, qu’elles cherchaient un contact plus franc.

Nous étions dans le couloir de l’école, sur le pas de ma porte de classe. D’une seconde à l’autre on pouvait nous voir. Je pris donc sa main droite et l’attirai vers l’intérieur de ma classe vide. Elle se laissa faire en regardant vers le sol, elle rentra dans ma classe, je refermai la porte et mis un tour de clé dans le verrou. Elle releva la tête, et cette fois c’est elle qui m’embrassa, d’abord très délicatement puis plus longuement. Je sentis sa bouche s’ouvrir, naturellement je fis de même, et nos deux langues ne tardèrent pas à se trouver. Le goût de sa bouche était exquis et je me délectais de ce long et profond baiser. J’explorais toutes les zones de sa langue, de ses dents, elle faisait de même. Nos deux corps se sont rapprochés, serrés par nos bras dans une intense étreinte. Elle devait sentir contre son ventre mon sexe dur comme de la pierre. Sa poitrine tendue contre mon corps me transportait de plaisir.

Notre baiser dura plusieurs minutes, notre excitation ne faisait qu’augmenter. Je sentais la respiration de Françoise de plus en plus courte et bruyante, elle appliquait une pression régulière de son sexe contre mon sexe, en se mettant sur la pointe des pieds. Mes mains étaient passées sous son tee-shirt, et je caressais son dos d’où commençaient à perler des gouttes de sueur.


Elle me dit un truc du genre «Qu’est-ce qu’on fait, on est fous !» puis a replongé sa langue dans ma bouche. Puis elle fit l’incroyable, prit la décision ultime. Je sentis ses mains descendre le long de mon ventre et venir caresser mon sexe à travers mon pantalon. Ce manège ne dura que le temps de trouver la boucle de ma ceinture. Elle fit circuler la bande de cuir dans l’anneau, et libéra ainsi la boucle, laissant le champ libre jusqu’au premier bouton de mon pantalon. Lorsqu’elle le fit sauter, elle écarta légèrement son visage du mien, me regarda un court instant, sourit légèrement et me dit :



Il fallait faire vite, le cours de piano de ses enfants ne durant que trente minutes, il ne nous restait guère qu’une dizaine de minutes.

Mon pantalon tomba à mes pieds, suivi du sien. Nos lèvres ne se quittaient plus, nos baisers étaient si violents que nos langues passaient souvent caresser l’extérieur de nos bouches.

Je baissai sa petite culotte et posai ma main sur son sexe détrempé. Le sexe de Françoise, sans être épilé, était largement rasé, et le dessin de ses grosses lèvres ouvertes était excitant. J’avais une folle envie de descendre lécher ce sexe dont je pouvais déjà sentir les vapeurs divines, mais Françoise empoignait déjà mon sexe à pleine main. Après quelques mouvements de masturbation, pour bien décalotter mon gland, elle approcha ma queue de sa fente et me plaça devant l’orifice de son vagin. Après qu’elle m’eût dit prendre la pilule, je n’eus plus qu’à pousser lentement mon sexe à l’intérieur de cette femme que je désirais depuis si longtemps. Mon plaisir fut énorme et, arrivé au fond d’elle, je stoppai tout mouvement et savourai cet instant de bonheur. Ce fut de courte durée car elle me sollicitait violemment, tant elle était proche de l’orgasme (moi aussi d’ailleurs !). Son sexe était lisse et chaud, abondamment lubrifié, elle me dictait le tempo en me serrant par la taille. À chaque allée et venue, elle gémissait doucement dans l’aigu, sans faire trop de bruit. À l’oreille elle me glissa :



Ces paroles m’ont porté moi aussi vers la jouissance et, après quelques va-et-vient endiablés, je déversais un flot de sperme chaud au fond de sa matrice, tandis que des spasmes la secouaient, signe de son propre orgasme. Je restais bien au fond d’elle pendant les répliques de ma jouissance, tant ses mains appuyaient sur mes fesses en sueur.

Nous sommes restés dans cette position une bonne minute en nous prodiguant des baisers si fins et tendres qu’il était parfois impossible de savoir si nos lèvres se touchaient.


Il fallut ensuite se rhabiller très vite puisque, dans le couloir, derrière la porte, du bruit nous signalait que le cours de piano venait de prendre fin.

Nous n’avons pas parlé, j’ai ouvert la porte, elle est sortie la première, sans me regarder, j’ai attendu quelques secondes et suis sorti à mon tour. J’allais me diriger vers elle quand un parent d’élève s’interposa pour me parler de ma démission. La discussion se prolongeant, elle a quitté l’école et est montée dans sa voiture que j’ai vue s’éloigner.

J’ai par la suite contacté la prof de piano de ses enfants, histoire de savoir si Françoise avait cherché à avoir de mes nouvelles. Il n’en était rien, je n’ai donc pas cherché non plus à la revoir. Et pourtant, cette expérience, sexuelle et affective, est une des choses les plus intenses que j’ai vécues jusqu’ici.