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Temps de lecture estimé : 13 mn
18/10/05
Résumé:  Nathalie se prépare pour rejoindre son petit ami, lequel lui prépare un petite surprise dans sa demeure.
Critères:  fh fellation bougie
Auteur : Nathalie_Weil      
Lucioles

I



Je me peignais les cheveux, chantonnant une des dernières chansons à la mode, et hochais la tête en rythme. Bien que je n’apprécie guère le top cinquante, j’étais de bonne humeur ce soir : j’allais voir mon nouveau mec ! J’étais excitée comme une puce, ce type me rendait toute chose.


Pendant que je prenais soin de ma longue chevelure brune (quoique noire quand elle est mouillée de la sorte), j’admirais le visage de Nathalie Weil que me reflétait la glace de ma salle de bains. Il était égayé par l’envie que j’avais ce soir-là de voir Henri. Mon beau, souriant et attentionné petit ami.


Je baissai les yeux pour observer mes seins et, là où je focalisai, je sentis ses doigts me toucher, ses ongles me griffer, sa langue… Je fermai les yeux. Mon regard vagabondait sur mes tétons pour ensuite suivre sa lente caresse sur mon ventre. La vapeur encore épaisse de la douche planait et se déposait sur le verre, donnant à mon reflet un aspect brumeux, ce qui ajoutait à l’ambiance érotique qui se dégageait dans la pièce. Plus bas… encore plus bas. La courte pause marquée sur mon nombril m’apporta d’autres sensations mouillées et, quand j’arrivai au bas du miroir, je souris, surprenant ma main entre mes cuisses.


Je regardai la pendule posée juste sous mes yeux. Dix-neuf heures trente. Il était plus que temps de m’habiller si je ne voulais pas arriver en retard chez mon chéri.


Je finis d’essuyer les quelques gouttes ruisselantes, restant de la douche brûlante qui m’avait lavée et préparée pour mon compagnon de la soirée. Je lançai ma serviette sur le rebord de l’évier et pris le jean qui traînait par terre. Il semblait s’enrouler seul autour de mes jambes et de mes fesses mais c’était bien mes mains qui le manipulaient ; mon esprit était seulement ailleurs.


Henri…


Henri… Pourrais-je lui parler et m’intéresser à ce qu’il me raconterait, goûter au repas qu’il aurait amoureusement préparé ? Ou, au contraire, est-ce que je ne pourrais que penser à l’embrasser et le serrer contre moi ? Ce type m’avait déjà tellement conquise que j’en avais du mal à m’habiller !



Je hochai la tête et baissai les yeux. Un jean. C’était avec un jean que j’allais me rendre à un rendez-vous galant ?



À peine les battants du meuble écartés, je choisis rapidement une robe décolletée noire, simple et très jolie, assortie d’escarpins à lanières noires et hauts talons. Ma tenue n’avait rien d’original, mais trouvait sa grâce auprès des parties de mon corps qu’elle mettait joliment en valeur : mes cuisses, le sillon de ma poitrine et mon dos complet. Je couvris mes lèvres d’un voile violacé et clignai mes yeux gris délicatement fardés à l’Eyeliner. Un peu de fard sur les pommettes. Boucles d’oreilles. Coiffure volontairement ébouriffée. Et, comme il faisait encore chaud, pas de veste. Un dernier regard sur mon apparence puis je pris sac à main et trousseau de clefs. Je sortis et, après avoir verrouillé, je sautai dans ma voiture.



La poubelle qui me servait de véhicule se mit en branle et emmena mon joli petit cul à destination. Le voyage fut bref ou, du moins, penser à Henri sembla le raccourcir. Je vous assure, c’est le genre de pensées qui éclipse les autres, et surtout fait oublier ces amortisseurs du dimanche !



II





Je les avais oubliés et me demandais ce qui avait bien pu me passer par la tête pour me faire oublier mes sous-vêtements, petite écervelée ! Pour un peu, je me croyais amoureuse. Le plus bel homme que j’aie jamais vu m’ouvrit la porte avec un sourire étrange, amusé. Son regard qui, d’ordinaire, se plongeait dans le mien et m’envoûtait, parcourut méthodiquement mon corps, des pieds à la tête. Il découvrit ses dents blanches en un signe d’approbation.



Je n’aimais pas cette pause entre ses deux réponses, et je restais plantée là, mes doigts dansant nerveusement. Soudain, il cligna des yeux et sembla enfin s’apercevoir que j’étais là.



Je lui souris en retour, heureuse de retrouver mon nouveau petit ami. Charmant, souriant, attentionné … Enfin, je me répète. Il se pencha et m’embrassa doucement les lèvres.



Je l’embrassai. Il se tourna de côté et d’un geste enjoué m’invita à entrer. À l’intérieur de sa cuisine et dès mon premier pas dans la maison, je sentis que quelque chose n’allait pas ou, plus exactement, allait différemment que d’habitude. Son comportement sur le pas de la porte et maintenant cette odeur d’encens m’amenèrent à me poser des questions. Qu’arrivait-il à Henri ? Avait-il quelque chose à me demander ?


La pièce n’étant pas rangée et faiblement éclairée, je distinguais avec peine la couleur des murs. Cet endroit, bien que je ne puisse dire qu’il m’était familier, me parut à ce moment complètement inconnu, comme si je n’y étais jamais venue. Les couverts plantés dans les aliments abandonnés avaient dû l’être dans la hâte, et le dîner gisait en plan sur la planche de travail, en attendant la fin de sa préparation. Tout était gris et sombre. Mais je n’eus pas réellement l’occasion de m’attarder davantage sur les détails, ni les raisons du désordre, car il me posa la main sur le bas du dos et me poussa gentiment vers le salon, plongé lui aussi dans l’obscurité. Il avait fermé les volets tôt, aujourd’hui.



Je pénétrai dans la pièce. Pas de compliment. Une poussée, quoique légère, une très faible lumière échappée d’un discret néon derrière moi… Tous ces évènements m’inquiétèrent un peu. Lorsque je fus assise sur son sofa de cuir, je me rappelai l’oubli de ma culotte et, par la même occasion, de mon soutien-gorge, ce qui m’angoissa de plus belle. Je ne voyais guère que quelques éclats lumineux dans les vitres de ses armoires. Pour couronner le tout, je ne savais plus exactement où se tenait Henri, j’étais juste sûre qu’il était assez près de moi deux secondes auparavant, car sa main venait de me tapoter le sommet de la tête. Ce geste qui n’avait plus rien d’affectueux me confirma qu’une autre personne avait pris la place de mon chéri. Il voulait me dire "bien… bien, ma toute belle" avec ce genre de geste sur la tête, il me félicitait de rester et d’attendre sagement, en quelque sorte. J’en étais sûre car je l’entendais presque le murmurer.



Mais ce n’était que mon imagination, car le silence m’envahissait les oreilles. Il n’y avait pas que ça qui m’oppressait, les ténèbres aussi.




III




Les ténèbres ? Elles étaient tombées et je venais seulement de m’en rendre compte. Qui donc avait fermé la porte sur la seule source lumineuse ?



Je citai son nom tout haut, angoissée. Le seul bruit qui flottait dans la pièce quand je me tus était celui du cuir caressant mes fesses, nues sous ma courte robe noire.



Je le cherchais de mes yeux avides et grand ouverts, ce qui eut exactement le même résultat que s’ils étaient fermés.



Tout à coup répondit une musique puissante et grave, poussée à un fort volume, et qui me fit sursauter. Elle emballa mon coeur de son thème et de sa mélancolie. Elle était écrasante et assourdissante, une sorte de musique langoureuse, sauf qu’elle n’existe pas pour accompagner et suivre un couple d’amoureux, mais pour les conduire là où elle le désire. C’est elle qui mène la danse, qui contrôle chaque plaisir et commande aux amants. Je n’entendais plus qu’elle, plus rien d’autre : ni mon coeur battant la chamade, ni le cuir se déformant sous mon joli derrière.


Henri enroula un bras autour de mes épaules et m’attira à lui. Il le fit gentiment mais ça me surprit, la musique qui m’obnubilait avait sans doute dissimulé le bruit quand il s’était assis à mes côtés.



Il me posa la main sur la nuque et m’attira la tête sur son ventre, je posai la main sur sa cuisse, rassurée.



Sa main redevint affectueuse et se noya dans ma chevelure fraichement shampouinée, sentant encore bon la pêche : il m’aida à me détendre grâce aux douces caresses dont lui seul a le secret. Je lui rendis la pareille en lui massant délicatement la cuisse à travers son pantalon en tissu léger et souple dont, ainsi que je m’en rendis compte, j’ignorais la couleur. Je finis par me détendre et à me laisser charmer par ses massages. Je me sentais bien. Et, même si la musique était trop forte, je l’aimais bien ; on ne pouvait pas faire autrement de toute façon. Elle était bien trop puissante pour lui refuser quoi que ce soit. Toujours aussi pesante et magistrale, bien que triste ; sa mélodie était parfaite pour cette circonstance et me dominait. Tout en étant la première surprise, ça me plaisait. Être là me plaisait, l’odeur de l’encens me plaisait, Henri me plaisait, et je fermai à demi les yeux, souriante. J’étais bien.


Sous les cils de mes paupières assoupies s’allumèrent une à une des bougies et, même sous l’effet d’aucune drogue, je mis le temps avant de comprendre que ce n’était pas Henri qui boutait le feu à ces lucioles d’amoureux.




IV




Le regard à nouveau vif et curieux, j’aperçus des silhouettes de l’autre côté de la table et derrière ces flammèches. Elles finirent par être au nombre de cinq, cinq flammes et cinq visages à peine éclairés. Mes fichus yeux durent s’écarquiller pendant quelques secondes pour que ma vision nocturne redevienne digne de ce nom.


Maintenue contre la poitrine d’Henri par ses mains puissantes, je m’abandonnai à sa douce étreinte protectrice.


Un petit instant, et j’allais distinguer ces visages. Un autre petit instant et j’allais comprendre.


La musique.


Encore elle, elle qui emprisonnait toujours mes oreilles dans une cage dorée, gardée par de puissantes notes, inflexibles. Elle qui méritait presque une majuscule, pour s’appeler "La Musique". Encore Elle, Elle qui me privait d’un sens.. Elle m’isolait du monde extérieur, je me retrouvais dans une petite bulle comprenant le sofa, Henri et moi. Plus rien d’autre ne semblait compter.


Etait-ce volontaire? Malgré cette étrange mise en scène, je n’avais aucune envie de bouger, absolument aucune. Au contraire je trouvais ma situation plutôt confortable.


Le main d’Henri embua ma vision, ombra le tableau des silhouettes pour se poser juste devant mon visage, juste devant ma bouche. Juste sur la bosse de son pantalon.


Il commença à se masser à vingt centimètres de mes yeux, ce qui pour un petit ami, devant sa demoiselle, n’a rien d’anormal… mais il régalait aussi une petite foule. Les pupilles désormais assez dilatées que pour me permettre un examen de meilleure qualité de mes hôtes, je détaillai lentement leurs visages. Que des hommes, dont deux séduisants, l’un de ces derniers foutrement beau, il était Noir. Ceux qui restaient semblaient assez communs, je les remarquai à peine, tant j’étais intriguée par le premier. Je n’avais bien sûr aucune idée de son nom, mais je me délectai de ses contours, de son regard intelligent, de ses joues fermes, ainsi que du muscle sec et développé de son cou. Ils avaient par contre tous le même regard : des pupilles dilatées par manque de clarté, brillant de désir et d’excitation en voyant une jolie brunette se reposer la tête à dix centimètres d’une verge nue et caressée d’un main habile.


Le Mélodie vrillait ma raison.


Henri avait sorti son sexe et se masturbait. Le gland masquait le sourire de l’un des visages mais, vu qu’Henri le balançait avec langueur, il filtrait bientôt la lumière d’un autre faciès.


Bien qu’il n’y eut qu’un seul choix possible, je ne sus que faire.


Mes jambes toujours croisées, je me lovai contre Henri, et le son du cuir était muet face à l’incontestable domination de la Musique, qui m’interdisait par son poids toute envie de me redresser. Quelque chose de sexuel s’empara de moi, quelque chose qui ferait fuir la vraie Nathalie Weil, mais tout était douceur et me séduisait.


Je m’alanguissais dans son giron, fixant sa queue, belle comme un pendule. Je crus entendre le son que fait la chair contre la chair lorsqu’il me tapota la bouche du gland mais ce n’était qu’illusions, qu’impressions. Assourdie et vaincue par les notes nonchalantes, je commençai à prendre conscience de la dureté du gland qui me déformait doucement les lèvres. Le sexe se baladait autour de son objectif, lentement… très lentement.


Ça m’excitait.


Encore plus lentement.


Ça m’attendrissait entre les jambes et me rendait humide. Son pénis aussi lubrifiait, je le sentais au contact toujours plus ferme et lent de sa pomme contre ma bouche. Ma chevelure précédemment caressée sous sa paume se ramassa sous la pression de ses doigts en un chignon informe. Tandis qu’Henri finit par me pousser la tête un plus vers le bas, il glissa son membre dur dans l’ouverture que lui offraient généreusement mes lèvres. À l’intérieur l’attendait une langue douce et glissante, incurvée pour accueillir le visiteur qui bientôt m’emplit la bouche. Tout de suite, je sentis la viscosité de son fluide se mélanger avec ma salive, ainsi que son goût qui m’enflamma les papilles. Je couvris son gland de mon organe plat et rose pour commencer à le lécher. Henri se servait de mes cheveux brouillés en tas dans sa main pour m’imposer un lent et fluide mouvement de la tête ; il suivait la Musique. Je le suçais au rythme de la lourde ambiance sonore, tandis qu’un goût de baise finissait de me tapisser les muqueuses. Un paume impatiente jouait avec l’ourlet de ma robe, sans toutefois la relever. Elle me caressait le haut de la cuisse. Henri. Affectueux et doux, ses doigts me rassuraient. Finalement, j’aimais ça.


"Taille une pipe à ton mec" comme me disaient les copines.


Nymphos ! J’en étais devenue une, cette nuit, avec ces inconnus qui me mataient, petite gourmande…


Je me mis un instant à leur point de vue et m’imaginai dans le divan d’en face.


Cette chère bonne vieille Nathalie, à demi-couchée sur son amant, les jambes croisées, en position assise, lascive avec les hanches, les seins et les épaules qui roulaient légèrement ; les cheveux, maintenus en chignon par la griffe de son compagnon, qui explosaient en mèches sexy autour de son visage empourpré mais ravi. Plein de désirs et de fantasmes se dessinaient sur les traits de la jolie brune.


C’était moi.


Les battements sonores se remirent à rythmer mon pouls. C’était moi qui avalait et recrachait cette grosse verge juteuse et appétissante, à la même cadence.


Je la sentis une fois ou deux se frotter à l’arrière de ma bouche et les spasmes de mon étalon indiquaient qu’il devait adorer ça. Je le fis exprès, le suçai plus intensément, avec plus de salive.


Le tissu de ses vêtements se chiffonnait sous mes caresses, sous mes coudes et avant-bras, mes joues et mon menton.


J’ouvris les yeux, les cinq visages contemplaient la merveilleuse vision qui s’offrait à eux. Pourtant, ils me reluquaient différemment. Quatre d’entre eux exprimaient tout simplement la luxure, la pornographie, l’instinct bestial de l’acte sexuel. J’aurais donné ma main à couper que leurs propriétaires respectifs allaient jouir avant mon Henri. Je me demandai pourquoi ces lapins ne m’avaient pas encore sauté dessus pour me violer. Les derniers yeux exprimaient plutôt le bonheur d’assister au spectacle, et non la jalousie envers mon homme. Le Noir, à qui appartenait ces yeux, était vraiment beau et, bien que je ne puisse que deviner sa silhouette, je savais que son corps l’était aussi. C’est lui que je fixais de mes yeux à demi-clos, pour lui témoigner mon excitation pendant que je suçais mon mec.


J’eus l’impression d’entretenir une relation toute particulière avec lui lorsqu’il me fit un clin d’oeil.


Le sexe de mon partenaire sortit de ma bouche et aussitôt l’odeur d’encens fut remplacée par la sienne. Tellement forte et captivante qu’elle prit la place de toute autre sensation. Elle me captivait et m’enivrait. Elle m’excitait, comme le son qui me massait les tympans.


Je baissai les yeux sur le gland rond et recouvert de la mixture moitié salive moitié nectar. Un fin filet visqueux partait de sa petite couronne pour rejoindre, en arc de cercle, mes lèvres humides qui faisaient la moue. Ça dégoulinait et une goutte me tomba sur le menton. Un de mes doigts la sécha immédiatement et je le suçai goulûment. Je me surpris à gémir intérieurement et me remis à lècher de haut en bas la large sucette qu’Henri m’offrait.


Mon Noir, lui, n’avait pas changé son sourire. Il me gratifia même d’un hochement de tête et je crus lire sur ses lèvres :



Je sentis le miel me couler de l’entrejambe et se répandre avec chaleur autour de ma vulve et sur mes cuisses. Tout en me noyant dans les mêmes yeux sombres, je redessinai les veines de la queue de mon amant avec la langue. Le sexe était dur, sa surface accidentée, distordue par le plaisir, déformée par l’envie de libérer son jus épais. J’enroulai mes doigts autour du manche et le fourrai dans ma bouche, ne le lâchai pas et le masturbai ensuite. Je suçai et branlai à une cadence interdite, méprisant les notes et la mélodie, je bravai la Musique. Je voulais faire plaisir à mon Henri, à mon Noir… par la même occasion, aux quatre autres voyeurs. J’avais besoin de son sperme, j’en avais envie, de le voir, de le goûter.


Mes lèvres se firent plus aimantes, en coeur autour de sa verge ; mes joues se plaquaient aussi, minimisant l’air dans ma bouche. Tandis que ma tête descendait de plus en plus, je sentis sa bite atteindre ma gorge et s’y loger pour se faire masser. La place manquait pour pouvoir le branler, alors je me rabattis plus bas sur ses chaudes bourses. Mon spectateur numéro un me refit un clin d’oeil quand Henri trembla de nouveau : il n’allait plus tenir longtemps.


Je sentis soudain une main se frotter à mon menton. Henri, s’agrippant la base du sexe, me le sortit d’entre les lèvres pour le claquer une ou deux fois sur ma joue, éclaboussant mon visage d’un peu de salive. Sa main me tira légèrement les cheveux pour me forcer à me reculer un peu et il se mit à se toucher activement, impatiemment. Je le sus proche, ses cuisses frissonnaient sous mes bras.


Un coup de guitare basse s’abattit : une de mes mains lui retoucha les couilles et ce fut trop pour lui, il se relâcha et m’offrit une première giclée blanchâtre qui échoua sur ma joue, juste sous mon oeil droit. Une autre note puissante et grave : une deuxième corde de sperme, parallèle à la première alla jusqu’à souiller une de mes jolies mèches. Le thème reprit de plus belle : Henri reprit ses esprits et enfonça à nouveau son gland entre mes lèvres où il déversa son foutre, blanc, épais et goûteux. Je m’empressai de le sucer et de le caresser de ma langue sous son bonnet, là où il est le plus sensible. Je dénombrai cinq ou six bonnes arrosées que je m’empressai de rassembler grâce à la langue avant de collecter les dernières gouttes crachées par son pénis.


Je déglutis. Je léchai sa bite de A à Z et avalai de nouveau.


Henri se glissa hors du sofa, me laissant à demi-allongée, la vulve en feu, le coeur luttant pour se calmer.


J’observai mon Noir se dresser de toute sa hauteur, il était massif et musclé. Il emplissait tellement la pièce de sa virilité qu’il en effaçait les autres hommes. Son sourire, toujours aussi satisfait, s’approcha de mon visage tandis que son doigt me débarrassa des traces blanches sur la joue.


Il me fit goûter.


Le goût fort du sperme tâtillonna mon palais, mais aussi la saveur de son sexe, il avait dû se masturber en me regardant pomper mon petit copain.


Je le suçai lentement, dégustant le foutre et son doigt sentant la baise.



V




Il me tendit la main et je me levai ; il m’entraîna à travers l’obscurité jusqu’à une porte que je savais donner sur une chambre. Nous y entrâmes tous deux, moi d’abord, lui ensuite pour pouvoir me mater de ses yeux brûlants. La Musique s’affaiblissait, mais je n’étais pas sûre que ce soit dû au fait qu’il ferma la porte derrière nous, ou à cause de mon désir qui martelait mes tempes…