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Temps de lecture estimé : 13 mn
18/10/05
Résumé:  Le récit d'une journée où un homme rencontre une femme qui l'emmènera dans une aventure sexuelle originale.
Critères:  fh groscul hépilé fépilée sexshop hotel amour hsoumis voir fellation fgode préservati pénétratio fsodo sm piquepince
Auteur : L'Absent  (C'est mon premier récit ici)            Envoi mini-message
Qui es-tu Marie ?

Je veux me souvenir ici de cette fille qui a croisé ma vie. Elle s’appelait Marie, à l’époque elle avait autour de vingt-cinq ans. Marie avait choisi son camp. Des hommes enamourés qui se perdaient à essayer de la retenir dans leurs filets, apparemment elle n’en avait cure. Marie aimait la vie et ne s’attachait à rien d’autre qu’à être libre, à jouir… sans entrave. J’étais jeune moi aussi et plus tendre qu’un agneau de lait. Cette rencontre éclair me laisse encore aujourd’hui un goût partagé. Marie magnifique, reine de sexe et de luxure ne m’accorda qu’une seule journée la grâce de l’accompagner? et je ne connus plus jamais un tel voyage. Marie ovni est depuis longtemps partie, mais je ressens encore en moi le cataclysme de sa rencontre.



Ce jour-là, un dimanche


La soirée a été bien arrosée. Cela ne fait pas longtemps que je suis dans cette ville du sud de la France. J’y recommence des études après m’être déjà fourvoyé une première fois. J’ai fait la fête avec certains de mes nouveaux condisciples et nous avons terminé assez tard, complètement bourrés, à regarder la mer. Je suis heureux que ça colle bien avec eux, j’ai parfois du mal à m’intégrer lorsque je suis catapulté dans un nouveau milieu.


Il est tôt encore, neuf heures du matin, mais je n’ai plus sommeil. Mon appartement est encore en cartons, le déménagement ne date que de deux jours. Je décide d’aller au café du coin qui jouxte la plage m’offrir le premier expresso de la journée. Assis à la terrasse, je m’allume une cigarette et m’attache à l’observation panoramique des silhouettes du matin. Les cheveux en broussaille, regard sombre, jean, T-shirt noir et ma gueule fatiguée me donnent une certaine allure, je le sais. Je toise de façon ostensible les quelques belles filles qui passent, je jette des œillades taciturnes qui ne font aucune touche. Alors que je m’apprête à me désintéresser totalement du spectacle, une sublime créature apparaît.


Une fille magnifique en jupe et pull noir à col en V vient s’asseoir à la table juste à côté de la mienne sur la terrasse du limonadier. De taille moyenne, elle est brune avec les cheveux courts et un nez mutin. Ses seins que je devine amples et fermes vallonnent de la plus belle manière le petit pull. Sa jupe courte dévoile des jambes fuselées. Elle est bronzée, elle est jeune, elle est belle, je la regarde.



Un silence s’ensuit. On se sourit, je lui propose de venir à ma table, elle accepte et nous nous présentons.



Nous rions. L’atmosphère se détend de plus en plus. Nous discutons un moment de choses et d’autres. Cette fille m’ensorcelle, je m’abreuve à ses mots, je la dévore du regard et la désire passionnément. Elle est si naturelle, provocante, effrontée. Je suis excité jusqu’à l’éclatement, amoureux éperdu. Déjà…



Alors, ne sachant que dire, car une protestation interloquée de ma part aurait tué la magie naissante de ce moment, je ne fis rien d’autre qu’acquiescer silencieusement.

Marie m’explique les règles. Je dois l’accompagner toute la journée et ne rien faire d’autre que regarder. Au soir, elle se donnera à moi et puis disparaîtra. Je règle les consommations, nous quittons le bistrot pour rejoindre la mini Cooper de Marie.


La première destination est, m’annonce-t-elle, la maison de sa copine Julie. Elle me somme de me mettre devant les yeux le foulard de soie noire qu’elle me tend. J’hésite un peu, je m’exécute. On roule un bon moment. Marie téléphone en conduisant et je devine qu’elle appelle Julie.



Je bande à présent avec toute la ferveur dont je suis capable. Tellement excité, un peu inquiet aussi, je crois. Le moteur de la mini s’arrête. Marie me libère de mon bandeau.



Nous sommes à présent devant la porte d’une majestueuse baraque que je devine être dans les hauteurs de la ville. Marie sonne. Nous entendons une voix toute proche nous dire que c’est ouvert… Marie ouvre la porte. Dans l’immense vestibule, nous découvrons le cul bien ouvert d’une grande fille opulente. La fille est en position levrette, gainée d’une combinaison de cuir largement fendue au niveau de son cul. Elle porte une cagoule, de cuir elle aussi. Elle offre à nos regards son cul large et ferme. En détaillant mieux le spectacle, j’aperçois le piercing qui orne l’une des lèvres de son sexe. Marie me somme de m’asseoir sur un voltaire posé non loin.



Je m’exécute en me taisant tout à fait et en sortant l’attirail. Julie n’a pas bougé et semble attendre un mot de Marie pour se manifester. Entre Marie et Julie commence un jeu verbal dont je suis le muet spectateur



Evidemment, Julie se tait. Je ne sais pas à ce moment de quelle nature est la complicité entre Julie et Marie. Si les règles de ce petit jeu sont édictées seulement par Marie, comme elle le fait avec moi, ou si ces règles sont élaborées d’un commun accord pour le spectateur silencieux que je suis. Existe-t-il entre elles des rapports réels de soumission et de domination, ou m’offrent-elles juste le spectacle du jour ? Je ne le saurai jamais.


Marie se déshabille. Son corps est magnifique. Je découvre enfin ses seins fermes et lourds. Leur beauté me fait presque défaillir. Je continue de me branler intensément, veillant toutefois à ne pas venir avant l’heure.

Marie est nue. Sa chatte est lisse, petit abricot recroquevillé. Ses lèvres sont petites et charnues. J’arrête un moment ma branlette, de peur d’éjaculer déjà.

Marie est belle, fière, cambrée. Elle me regarde avec autorité, un instant seulement, comme pour me rappeler notre contrat. Marie fourrage dans le tiroir d’une commode du vestibule… Et puis elle commence à revêtir une imposante ceinture godemiché. Le sexe est noir, luisant, inquiétant.



Et Julie se tait. Marie pénètre Julie doucement. Elle ondule des hanches langoureusement et commence des va-et-vient sans violence. Elle accélère la cadence, puis ralentit. Elle donne de grands coups de hanches. Julie gémit, ahane, pousse des petits cris de satisfaction. J’ai repris mon astiquage maison. Bientôt, Julie se déchaîne tout à fait en hurlant que c’est bon, qu’elle aime ça et qu’elle en veut encore. Marie baise Julie avec grâce et puissance. Mon esprit embrumé par le plaisir montant s’imagine un instant que je suis à la place de Julie. Je me demande aussi si Julie s’imagine que c’est moi qui la baise. Julie jouit enfin et je jouis en même temps.


Marie enlève son attirail et remet sa tenue de ville. Elle s’adresse alors à Julie, toujours dans la même position.



Alors, Julie se lève. Elle est très grande, impressionnante, tout en cuir et encagoulée. Je ne fais pas un geste, ne sachant pas trop comment j’allais être mangé. Et Julie s’agenouille et commence à me sucer doucement, presque avec tendresse. Je redeviens raide immédiatement, le désir renaît. Julie s’enhardit et me suce de plus en plus avidement avec une dextérité que je ne soupçonnais pas au début de la gâterie. Au bout d’à peine trois minutes, la voix de Marie se fait à nouveau entendre.



Je me rhabille prestement, nous sortons très vite de la maison sans un regard pour Julie. Marie me demande de remettre le bandeau. Je m’exécute. La voiture démarre. Nous partons. Le ton de Marie redevient badin, et le visage qu’elle m’a montré à l’intérieur de cette maison me semble tout à coup bien incertain. Comme si tout cela n’avait été qu’un songe érotique.



Je lui réponds que ça va, que je suis bien, que tout est ok. En fait, je ne sais pas trop où j’en suis, mais je ne veux pas le laisser paraître et puis, c’est vrai que tout ça vaut le coup, même si je devine que cette journée sera peut-être un peu dure à digérer, plus tard, quand tout sera fini.


Marie m’explique alors la prochaine étape. L’idée est de se faire passer pour un couple et d’aller ensemble draguer pour se trouver un mec. On déciderait le mec en lui disant que je veux juste regarder Marie se faire baiser par lui. Cela ne devrait pas être trop dur avec tous les obsédés qui matent à n’en plus pouvoir dans l’espoir de trouver une fille à niquer ! Pour ne pas changer, j’acquiesce et accepte les règles de ce nouveau jeu, je commence à me faire à ce rapport de soumission devant la belle et aguicheuse Marie. L’une de ces règles, me précise Marie, est que je dois absolument paraître impuissant.


J’ai enlevé mon bandeau à présent et je peux voir que nous roulons vers le quartier de la gare. Soudain, Marie arrête sa voiture à proximité d’un sex-shop qui semble à première vue un peu délabré. Il est encore tôt, je doute qu’il y ait à cette heure beaucoup de clients dans cet endroit. Après avoir garé la voiture, nous nous engouffrons dans le sex-shop. Il est vide, seul un jeune mec à l’air un peu menaçant est derrière la caisse. Marie commence immédiatement son cinéma… érotique.



Marie furète et compare les sexes artificiels avec une préférence pour les plus imposants. Elle s’adresse soudain au gérant du magasin.



Elle a, à ce moment, un sexe énorme dans une main et dans l’autre un godemiché visiblement destiné à combler les cavités anales. Le gérant répond sans gêne apparente en affichant un large sourire.



J’assiste muet à la scène. Marie charme effrontément le gérant avec des mots crus et des moues suggestives. Elle s’approche enfin de lui avec des allures de chienne en chaleur et lui susurre…



Et, sans lui laisser le temps de la réplique, Marie disparaît derrière le comptoir. Je devine qu’elle déboutonne le gérant pour une pipe royale. Elle s’écrie alors :



Je m’approche alors et me retrouve dès lors tout près de Marie et du gérant. Marie a ôté son slip de dentelle tout en gardant sa jupe. Elle a enlevé son pull, son chemisier et son soutien-gorge. Le gérant est bien bâti, costaud et tout. Son membre entièrement rasé a une taille honnête, comparable au mien. Alors que Marie le pompe avec grandeur, je me demande si le gérant est complice, s’il ne connaît pas depuis longtemps Marie qui lui amène de temps en temps des petits gars comme moi égarés dans un road-movie érotique avec elle. Le gérant a basculé Marie sur le comptoir, il enfile une capote et se met à la limer par derrière. J’admire le cul magnifique de Marie, ses jambes superbes. Le gérant lui pelote sans ménagement les nichons, les pétrit avec force, sans délicatesse. Je bande comme un taureau mais, comme je dois paraître impuissant je m’abstiens de me branler cette fois-ci. Marie pousse des petits cris de contentement.



Puis Marie demande au gérant de lui mettre « au fond de son cul » le gode anal qui avait ses préférences



Evidemment, je m’exécute. Je m’acquitte de la somme que je trouve excessive et je reprends ma place de voyeur penaud. Le gérant enfonce lentement le gode entre les fesses de Marie. Celle-ci, parfaitement détendue, ronronne d’un plaisir grandissant au fur et à mesure de l’intromission. Le gode est à présent complètement logé dans le cul de Marie et le gérant reprend ses coups de boutoir



Le gérant continue à baiser Marie pendant deux minutes alors que celle-ci, étourdie de jouissance, ne semble plus réagir et il finit par éjaculer en poussant un râle rauque. La séance est finie. Tout le monde se rhabille. Marie se sort le gode du cul et me le tend.



Nous partons du sex-shop sans un regard pour le gérant… Alors que nous allions remonter dans la voiture, Marie déclare :



Alors que je contemple sa voiture qui disparaît, je me dis que je vais mettre à profit ces quelques heures pour me taper un bon roupillon. Les frasques alcooliques de la veille et les émotions de la journée me laissent un peu patraque. Après un sommeil réparateur, peuplé toutefois de rêves étranges et pénétrants, je me rends à l’heure dite au rendez-vous. Dans le hall, un réceptionniste éteint m’indique le chemin d’un vague signe de la tête. Je prends les escaliers et me voilà bientôt devant la chambre 22. Je frappe alors à la porte. La voix de Marie me répond :



J’entre. Marie est seule, jusqu’alors je ne savais pas si cela serait le cas. Elle est nue, totalement, sans aucun artifice.



Une fois encore, ma seule réponse est de me taire. Avec un sourire mutin, elle s’approche de moi et me déshabille peu à peu. Ses manières sont douces, presque innocentes. J’ai du mal à croire que c’est avec la même personne que j’ai passé les tribulations sexuelles de la journée. Bientôt je suis moi-même totalement dénudé. Elle me caresse tendrement le visage, me sourit. Puis elle commence à me caresser le sexe et les couilles. Très vite, je durcis, j’ai tellement attendu dans la journée que j’ai du mal à ne pas brûler les étapes pour atteindre le but si proche. Commence alors une lente masturbation. Alors que j’essaie de l’embrasser, elle refuse la tentative. Par contre, elle se met à me gratifier d’une magnifique fellation. Elle me suce avec emphase et conviction. Elle m’avale au plus profond de ses possibilités. Alors que je commence sérieusement à craindre une venue trop précoce, elle se retourne et m’invite à la prendre par-derrière.



Tandis que je pénètre son sexe, je l’entends soupirer « enfin ». Il me semble comprendre alors que la terrible attente tantrique de la journée n’était pas un supplice qui m’était exclusivement destiné, mais que c’était partagé. Cela m’étonne beaucoup et m’émeut tout à la fois. Nous faisons alors réellement l’amour, bien loin de la baise bestiale. On ahane, on suffoque, on défaille ensemble. Alors que je jouis enfin, elle pousse un cri de délivrance qui me fait frissonner. Amoureux au premier regard, je le suis maintenant à jamais. Mais, alors que je suis encore tout à mon attendrissement, et que tout tourne à toute vitesse dans mon cerveau éprouvé, elle reprend sa froideur coutumière. Elle commence à se rhabiller sans un mot, me toise avec distance, comme si nous étions loin déjà. Et je ne sais de nouveau que penser. Avons-nous vraiment partagé cet acte d’amour ou a-t-elle feint une fois de plus ? C’est alors qu’elle prononce ces derniers mots :



Et, sans un mot supplémentaire, elle est sortie de la chambre et de ma vie.


Je ne me suis pas encore remis tout à fait de cette expérience. Trop de questions sans réponses en suspens. J’ai revu le gars du sex-shop qui m’a dit ne pas connaître Marie et qui avait l’air étonné que je lui pose la question. Je n’ai jamais retrouvé la maison de Julie. Je n’ai jamais revu Marie ni sa voiture en ville.


Où es-tu, Marie, qui es-tu, Marie ?

Je me pose encore la question…