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Temps de lecture estimé : 81 mn
24/10/05
Résumé:  La maladie d'un collègue peut changer bien des choses
Critères:  fh jeunes alliance collègues jardin cinéma travail toilettes strip photofilm fmast fellation pénétratio
Auteur : Bernard Nadette      Envoi mini-message

Série : 1976 : un été chaud

Chapitre 01
23 avril-6juin


Dominique : nouveau collègue.

Vendredi 23 avril. Le réveil sonne. Je m’étire et me lève. Sekhmet, ma chatte, fait de même. Elle me précède dans la cuisine et se plante devant sa gamelle en miaulant impatiemment. À cette heure elle a faim. Aux autres heures aussi d’ailleurs, j’ai l’impression qu’elle a toujours un boyau de vide. Je lui prépare sa pâtée, lui change son eau. Madame est satisfaite, elle se frotte à la jambe de mon pyjama avant de se ruer sur sa gamelle. Je peux enfin m’occuper de moi. Après une bonne douche et un solide petit déjeuner, j’ai les idées plus claires. Je me prépare à partir travailler. En effet, peu après mes 22 ans, j’ai préféré abandonner la fac, il y avait trop peu de débouchés dans ma spécialité. J’ai travaillé quelque temps avec des copains qui montaient une petite entreprise spécialisée en radio, télévision et appareillage micro-électrique. Mais la technique n’était pas mon fort, j’étais surtout gestionnaire. J’ai préféré jeter l’éponge pour qu’ils puissent prendre avec eux un salarié compétent et enthousiaste, tout en gardant ma participation financière dans l’affaire. Puis j’ai travaillé un peu à droite, un peu à gauche. Il y a environ deux ans de cela j’ai réussi un concours pour travailler en bibliothèque. J’ai été affecté dans un petit établissement de quartier, ouvert au public les mercredi et samedi matin et après-midi, et les après-midi des mardi, jeudi et vendredi. Nous ne sommes que deux. Mon collègue est un monsieur d’une soixantaine d’années. Il est compétent, aimable et m’apprend beaucoup sur le métier. Cela me plaît bien et confirme les impressions que j’avais eues lors de vacations estivales, quand j’étais étudiant. J’ai été admis au dernier concours de conservateur. À la prochaine rentrée, j’intègrerai l’Ecole Nationale Supérieure de bibliothécaires qui, en 1974, a hélas déménagé à Villeurbanne. Je suis loin de m’en douter, mais aujourd’hui va être l’amorce d’un changement radical de ma vie.


Je suis à la bibliothèque depuis quelques minutes quand le téléphone sonne. C’est la femme de mon collègue. Il a eu un malaise et a été hospitalisé. Il ne reviendra pas avant des semaines. Elle me demande de prévenir la hiérarchie. Je téléphone donc à l’administration centrale pour l’avertir et demander des instructions. Résultats des courses : je dois assurer les permanences, on enverra quelqu’un dès que possible. Une collègue viendra d’une bibliothèque plus importante pour donner un coup de main pendant l’ouverture au public.


Mardi 27 avril. À mon arrivée, le téléphone sonne. Mon administration m’avertit qu’elle a recruté un vacataire qui doit assurer le remplacement de mon collègue, jusqu’à son retour. À cette nouvelle, je pousse un soupir de soulagement. Mais mon interlocuteur continue. Primo : mon collègue ayant été élogieux sur mon compte, je suis chargé par intérim de la gestion de la bibliothèque. Secundo : la personne recrutée qui se nomme Dominique Saint Lescure n’est pas une professionnelle, je suis donc chargé de lui expliquer le travail. La personne doit se présenter à 10 h 00. Il est 10 h 00, personne. 10 h 30, toujours personne, je commence à m’inquiéter. 11 h 00, je suis comme sœur Anne, je ne vois rien venir. Que diantre fait cet animal, il devrait déjà être là depuis longtemps. Il est presque 11 h 30 quand on frappe à la porte, alors que j’allais me résoudre à téléphoner à l’administration. Je vais ouvrir. Une jeune fille d’une vingtaine d’années se trouve à l’entrée.



Je suis un peu surpris. Au téléphone l’administration m’avait parlé du recrutement d’un vacataire appelé Dominique Saint Lescure. Pour moi, un vacataire était un homme, et Dominique, un prénom mixte, ne m’avait pas mis la puce à l’oreille. Et me voilà en présence d’une jeune fille aux cheveux bruns mi-longs et aux yeux verts. Elle est grande, à vue de nez une quinzaine de centimètres de moins que moi (je mesure un mètre quatre-vingt-dix). Elle est tout à fait ravissante.



Le "tu" m’était venu naturellement. Nous n’avions que peu d’années d’écart, et avec mes condisciples à la fac le vouvoiement était inconnu, mais dans le monde du travail c’est un peu différent.



Un peu désinvolte, la fille. Je prends les documents et l’invite à s’asseoir. Je jette un rapide coup d’œil. C’est la paperasserie habituelle. Je note que son contrat court jusqu’au mardi 31 août qui se trouve être la veille de son dix-neuvième anniversaire.



Je digère l’information et ne fais pas de commentaires.



Je fais faire à Dominique un rapide tour des lieux. Bureau d’accueil du public, fichiers, collections, bureau atelier pour le travail interne, sanitaires et coin cuisine.



Nous nous séparons devant la porte. Je vais déjeuner. À 13 h 00 je suis de retour. Pas de Dominique en vue. Elle arrive peu avant l’ouverture au public à 14 h 00.



J’avais établi dans ma tête un petit programme d’initiation réparti sur la semaine. Durant l’après-midi, je lui montre les joies du prêt et du retour des documents. Je lui explique les principes du rangement, etc. Chaque jour je lui en montrerai un peu plus. Sur le coup de 17 h 00, le téléphone sonne. C’est l’administration qui s’inquiète de Mademoiselle Saint Lescure. Ma correspondante finit par me glisser qu’elle a été pistonnée par quelqu’un de haut placé, qu’elle a été recrutée en moins d’une heure, passant devant des personnes dont les dossiers étaient constitués depuis des semaines… et qui connaissaient le travail. À vrai dire, je m’en doutais un peu. Le papa doit être copain avec une grosse huile. À sept heures, après la fermeture, je lui rappelle que nous ouvrons au public à 10 h 00. On se salue, et je rentre chez moi. Pendant le trajet, je pense à ma nouvelle collègue. Je la trouve vraiment charmante, avec beaucoup de fraîcheur et de spontanéité. Mais, Dieu ! qu’elle est agaçante quand on doit travailler avec elle. À la maison, je retrouve Sekhmet qui me signifie qu’elle a faim. Après que Madame ait mangé, je peux à mon tour passer à table. Je jette un vague coup d’œil à la télévision. Comme je n’y trouve rien qui m’intéresse, je l’éteins, prends un livre et vais me coucher. À l’approche de minuit, Sekhmet commence à s’impatienter et me fait savoir qu’il serait peut-être temps de laisser tomber ce tas de papiers pour faire le câlin du soir. Après avoir sacrifié au rite, je m’endors.


Mercredi 28 avril. À l’ouverture de la bibliothèque, je me retrouve seul. Dominique arrive comme une fleur à onze heures et quart. Le public étant présent, je ne fais aucun commentaire. Après la fermeture, je lui dis que, côté ponctualité, elle a de gros progrès à faire. Elle répond de manière désinvolte. Nous nous séparons pour partir déjeuner, assez mécontents tous les deux. Mais elle rentre de la pause-repas à l’heure. Le reste de la semaine se passe sans trop de problèmes. Le samedi 1er mai arrive à point nommé pour une coupure de trois jours. Je vais passer avec Sekhmet cette fin de semaine prolongée chez Maman. Le lundi 3 mai je fais une petite visite à mon collègue à l’hôpital. Il n’est pas bien vaillant. Sa femme m’apprend qu’il va être opéré et que, après l’hospitalisation, il devra rester au moins deux mois en maison de convalescence. La semaine suivante, la ponctualité de ma chère collègue est toujours aléatoire et son assiduité au travail également. Il faut lui expliquer que nous ne sommes pas ici pour lire des bandes dessinées et passer des appels téléphoniques aux copains.



Explication orageuse et suites.

Samedi 8 mai. Le matin, après qu’elle ait passé près d’une demi-heure au téléphone avec ses copines pour organiser sa soirée, et ce, malgré que je l’exhorte à abréger, j’explose :



Peut-être que la chaleur qui s’abat sur nous depuis peu nous chauffe le sang, car le ton monte, les échanges deviennent peu amènes. Soudain, Dominique, perdant son contrôle, veut me gifler. Heureusement, depuis quelques années je pratique de la self-défense (un mélange de judo, de karaté et d’aïkido). Je dévie le coup et tire sur son poignet afin d’utiliser sa propre force pour l’éloigner de moi. Mais nous ne sommes pas sur un tatami. En esquivant pour la laisser passer, je me prends les pieds dans une chaise sur laquelle je tombe assis. Dominique tombe aussi à plat ventre en travers de mes genoux. Je ne sais ce qui me passe par la tête. Probablement les fessées que son père ne lui a pas données. Mais je la saisis et l’immobilise avant qu’elle ait pu se redresser. Je retrousse sa jupe et lui baisse le slip, mettant à jour un joli postérieur, bien potelé, à la peau blanche. Je commence à la fesser. Elle essaie de se dégager, gigote, m’exposant ainsi toute son intimité. Mais je la maintiens solidement. Son postérieur commence à se colorer. Voyant ses efforts vains, elle cesse de s’agiter en disant :



Je ne dis rien.



Je continue.



Ses fesses sont maintenant rose vif. J’arrête et relâche ma prise, mais elle ne bouge pas.



Elle se redresse avec précaution. Je l’aide à se mettre sur pied. Elle se tient devant moi, sa culotte descendue à mi-cuisse. Elle se frotte les fesses tout en reniflant. Ma colère est retombée. Je suis dégrisé. C’est la première fois que je perds ainsi mon sang-froid ; aller jusqu’à frapper quelqu’un, il n’y a pas de quoi se vanter. De plus, je réalise que cette histoire peut faire des vagues. Elle dit d’une petite voix :



Ce qui est fait est fait, il n’est plus temps d’avoir des regrets. Alors, autant assumer jusqu’au bout. Aussi dis-je avec toute l’assurance que je n’ai pas :



Elle me regarde, les yeux écarquillés d’étonnement. J’ajoute :



Elle rougit encore plus, rajuste prestement son slip et sort sans dire un mot de plus, les yeux flamboyants. Je sors aussi, mais je n’ai pas faim. J’arpente les rues en ruminant. Comment ai-je pu me conduire de la sorte ? J’avoue que je voudrais bien disparaître dans un trou de souris ou m’exiler sur une île déserte. Non seulement j’ai frappé ma collègue, mais j’ai également dû l’humilier. Et, avant de sortir, cette réflexion idiote sur sa culotte descendue, c’est la cerise sur le gâteau. Au retour du déjeuner, elle est là à l’heure pile et se met au travail. Personne ne fait d’autres commentaires que professionnels. Je vois bien qu’elle n’est pas à l’aise, moi non plus d’ailleurs, mais pour d’autres raisons. Elle évite de s’asseoir et, quand elle ne peut l’éviter, elle se dandine sur son siège. Ses fesses doivent lui cuire, c’est vrai que je n’y suis pas allé de main morte. L’après-midi se passe sans incident. Dominique est très assidue pour aller aider les lecteurs en rayons ou ranger des livres, alors que d’habitude elle a du mal à décoller de sa chaise. La journée finie, chacun retourne chez soi, après des salutations très protocolaires. J’avoue que le dimanche et le lundi n’ont pas été des plus joyeux.


Mardi 11 mai. Dominique est arrivée la première. Je lui demande :



Un ange… avec des fesses rouges, passe. Gêné, je préfère orienter la conversation vers des sujets moins brûlants. Le mardi et le mercredi passent. Dominique est ponctuelle et régulière au travail. Mais, le jeudi, il y a un certain relâchement, et cela s’accentue le vendredi et le samedi. Elle arrive un peu en retard, monopolise à nouveau le téléphone pour ses appels privés, disparaît derrière des BD. Bien que je ne me sente toujours pas à l’aise, je dois à nouveau la gendarmer. En la quittant le samedi, je lui dis qu’elle doit faire un peu plus d’effort de ponctualité et de régularité, comme en début de semaine. Elle répond évasivement, l’air de s’en moquer comme de l’an quarante. Je n’insiste pas et lui souhaite une bonne fin de semaine. Le lendemain, après avoir déjeuné avec Maman, je rends visite à mon collègue qui a été opéré. Il doit prochainement partir dans une maison de convalescence en province, dans la région dont lui et sa femme sont originaires.



Mardi 18 mai. Orage : conséquences inattendues.

Dominique n’arrive pas avant moi. C’est avec une heure et demie de retard qu’elle pointe le bout de son charmant nez. Je suis furieux, d’autant qu’elle a franchement l’air de se payer ma tête.



Elle continue son manège avec arrogance et finit par me dire :



Elle a raison. Je vais battre en retraite sur des positions non préparées à l’avance. Mais toute son attitude, jusqu’à son sourire narquois, n’est que provocation. Cela m’exaspère. Je me ravise. J’avance vers elle, l’air beaucoup plus décidé que je ne le suis vraiment.



Je pense qu’elle va refuser avec hauteur, m’offrant ainsi une porte de sortie honorable. Mais elle passe les mains sous sa jupe et commence à descendre son slip. Comme elle se penche pour le retirer, il me semble voir un rapide sourire sur sa figure, avant qu’elle ne se redresse, l’air effrayé. Elle met son sous-vêtement dans ma main. Je ne sais qu’en faire et finis par le glisser dans une poche. Elle avance vers moi, je recule et me retrouve assis sur la chaise qui est derrière moi. Elle s’allonge sur mes genoux, prenant ses aises. Je suis au pied du mur, avec la nette impression que ma charmante collègue m’y a sciemment amené. Je retrousse alors sa jupe, dévoilant son adorable postérieur qui a retrouvé sa blancheur. J’y applique deux ou trois claques plus sonores qu’autre chose.



Elle se redresse lentement mais, au lieu de se mettre sur ses pieds, elle s’agrippe à mon cou et s’assoit sur mes genoux. Son visage est à quelques centimètres du mien. Je pose ma main sur sa nuque et pousse sa tête vers moi. Elle ne résiste pas. Nos lèvres se joignent, nos langues se trouvent, pour un baiser qui dure… qui dure. Je pose mon autre main sur son genou et entreprends de lui caresser les cuisses. Ma main monte de plus en plus haut. Dominique ne s’y oppose pas. Au contraire, plus ma main progresse, plus elle écarte les jambes. Mes doigts finissent par atteindre son intimité déjà bien lubrifiée. Ils passent le long de la fente. Je romps le baiser pour lui murmurer à l’oreille :



Elle ne se fait pas prier. Elle déboutonne son chemisier en un éclair et le jette un peu plus loin. Elle dégrafe son soutien-gorge et me le donne. Je peux admirer deux seins bien ronds de la taille d’un pamplemousse. Les aréoles sont rose foncé. Les pointes se dressent. Dans mon pantalon, mon sexe se trouve bien à l’étroit. J’incline la tête vers sa poitrine et l’embrasse en commençant par la base. Ma bouche s’approche petit à petit du sommet. Je finis par donner des petits coups de langue sur ses mamelons érigés, avant de les prendre entre mes lèvres pour les suçoter, les pincer. Dans le même temps, ma main est repartie à l’assaut. Elle glisse sur la fente, s’aventure un peu à l’intérieur, revient titiller le bouton durci et recommence encore et encore…


J’entends Dominique haleter doucement près de mon oreille. Mon sexe a bien du mal à se redresser dans sa prison de tissu. C’en est presque douloureux. Je fais se lever Dominique qui en a l’air fort désappointée. Je l’entraîne vers un bureau sur le bord duquel je la fais asseoir. Le fait d’être debout permet à ma virilité de se déplier. Je saisis les chevilles de ma collègue pour les soulever en les écartant. Elle bascule en arrière et s’allonge sur le bureau. Je m’agenouille, posant ses jambes sur mes épaules. Mes yeux sont à hauteur de sa chatte. Celle-ci est toute luisante. Je l’admire quelques secondes avant de poser mes lèvres sur ses lèvres intimes et j’y dépose quelques baisers. Je les écarte de la langue que j’enfonce un peu. Ma bouche s’attaque ensuite à son clitoris. Je l’aspire. Je l’agace du bout de la langue. Dominique pousse un long soupir. Je continue d’investir son sexe de la langue et des lèvres. J’en profite pour ouvrir mon pantalon et libérer mon sexe. Je me lève, les jambes de Dominique toujours sur les épaules. Mon sexe pointe, entre en contact avec le sien. Je la saisis par les hanches et pousse doucement. Je vois ma queue commencer à disparaître.



Je lance mon ventre en avant et me fiche en elle jusqu’à la garde. Je me penche, amenant ses genoux sur sa poitrine pour pouvoir l’embrasser. La pénétration en est plus profonde encore. Je la laisse détendre ses jambes qu’elle noue autour de ma taille. Je commence un va-et-vient dans son doux fourreau. Progressivement, je vais plus vite et plus fort. Heureusement que mes mains la tiennent solidement et que ses jambes sont croisées sur mes reins, car j’ai l’impression qu’autrement elle serait propulsée au milieu du bureau.



Elle frissonne, son corps se détend. Ses jambes libèrent heureusement ma taille, car la voir prendre son pied m’a fait de l’effet. Je sens que je ne peux plus tenir. Je me retire de sa chatte et inonde ses poils, son ventre et même sa jupe. Chacun reprend ses esprits après cette chevauchée.


Elle se redresse un peu, se regarde et dit :



Je lui tends la main pour l’aider à se relever. Une fois debout, elle dit en souriant :



Elle n’ajoute rien, mais ses yeux pétillent.


Je ramasse son chemisier et son soutien-gorge. Elle a retiré sa jupe pour éviter d’essuyer ma semence, et c’est vêtue de ses seules chaussures qu’elle me précède à la cuisine. Cela me donne l’occasion d’admirer d’un peu plus loin sa magnifique chute de reins. En arrivant, je prends des serviettes propres et les mouille. J’entreprends alors de débarrasser son ventre de ce que j’y avais répandu. Je procède aussi à une petite toilette plus intime, que Dominique facilite en posant un pied sur une chaise. Enfin, je l’essuie avec une serviette sèche et termine en déposant quelques baisers sur son mont de Vénus. Je me détourne pour me laver. Elle m’attrape par le sexe qui émerge toujours de mon pantalon ouvert.



Elle joint le geste à la parole. Elle procède avec tant de soin que mon sexe pointe à nouveau vers le haut quand elle achève de l’essuyer. Elle le regarde, dépose deux petits baisers sur le bout et se relève. Nos regards se croisent, s’accrochent. On se retrouve serrés l’un contre l’autre. Je sens ses seins s’écraser contre ma poitrine. Nous nous embrassons à en perdre le souffle. Nous finissons par nous séparer. Pendant que je me rajuste, Dominique nettoie sa jupe. Puis elle remet son soutien-gorge, son chemisier, sa jupe et demande :



Si tôt dit, si tôt fait. À mon retour, elle me semble un peu sombre. Je lui demande :



Elle hésite un peu avant de répondre.



Elle vient se serrer contre moi, la tête contre mon épaule. Nous allons ensuite déjeuner face à face en échangeant de tendres paroles. Il faut ensuite aller ranger avant l’arrivée des lecteurs. Dominique s’arrange pour virevolter en passant près de moi, faisant voler sa jupette, ou pour ranger des livres sur les rayonnages les plus hauts ou les plus bas, me dévoilant à chaque fois un peu de son anatomie intime. L’après-midi se passe sans incident. Dominique me laisse voir sous sa jupe, chaque fois que c’est possible. Le soir, je l’invite à dîner. À regret, elle ne peut accepter. Son père, absent pour un voyage d’affaire aux Etats-Unis depuis la discussion qui l’a amenée ici, doit passer ce soir avant de repartir pour le Moyen-Orient. Mais pour le lendemain, c’est d’accord, elle préviendra sa mère de ne pas l’attendre pour dîner. Chacun rentre donc chez soi après un long baiser.



Mercredi 19 mai. Visite guidée.

Au travail, nous sommes très sages, hormis quelques bisous et des mains baladeuses, lorsque le public n’est pas là. Le midi nous allons manger de concert à la cantine. À 19 h 00, après la fermeture, Dominique m’accompagne jusque chez moi. Je lui présente Sekhmet. Celle-ci la regarde d’un air dubitatif, la renifle et finalement vient se frotter contre sa jambe. Elle est adoptée. Comme elle ne veut pas rester inactive pendant que file à la cuisine, je lui demande de bien vouloir dresser la table, car je n’ai pu le faire à l’avance à cause du chat qui risquait de venir semer la pagaille. Après des œufs à la turque, je prépare une de mes spécialités : le pavé de saumon aux crevettes nappé d’une sauce à base de saumon fumé mixé, de crème fraîche et de citron, avec des pommes vapeur et accompagné de Riesling. Sekhmet vient faire du charme à Dominique qui la conquiert un peu plus en lui donnant quelques miettes de poisson. Après le fromage et une petite salade de fruits frais, Dominique me complimente sur mes talents de cuisinier. Elle quitte sa place, vient s’asseoir sur mes genoux et abandonne sa tête sur mon épaule. Je lui masse doucement la nuque. Elle déboutonne ma chemise et me caresse le torse. Nous échangeons un baiser. Nos langues se cherchent, se trouvent, se poursuivent, explorent. Elles se quittent après de longues minutes. Je dis alors :



Je la prends par la main.



Je laisse ma phrase en suspens, le temps d’ouvrir la porte.


… D’un placard à balais avec balais et aspirateur. Puis nous trouvons une salle de bains ou plutôt une salle de douche avec, raffinement suprême, des toilettes, ce qui qui évite d’avoir à se coltiner tout le couloir et la salle à manger en cas d’envie pressante. Et, Mademoiselle, derrière cette dernière porte, vous allez découvrir l’antre du maître de ces lieux. Approchez. Ne soyez pas effrayée, je suis là. Vous noterez la présence d’un fauteuil, jumeau de ceux que vous avez pu admirer dans la salle à manger, d’un bureau et d’un semainier Louis-Philippe, d’une nouvelle chaîne hi-fi de facture récente et de quelques livres sur des rayonnages sans intérêt. Les portes coulissantes que vous apercevez au fond sont celles de placards. Mais il est indiscutable que l’élément central, que dis-je, l’élément primordial de cette pièce, celui qui attire tous les regards est… le lit…



Dominique retire ses chaussures, s’assoit sur le bord du lit, rebondit un peu, et s’allonge.



Dominique se lève, déboutonne sa robe, la retire et la met sur le cintre que je lui présente. Après l’avoir accroché dans la penderie je me retourne et dis en m’approchant d’elle :



Elle me retire ma chemise puis s’attaque à mon pantalon qu’elle fait descendre avec mon slip le long de mes jambes. Je les enjambe. Tandis qu’elle me caresse, je lui retire ses sous-vêtements. Je propose une petite douche, bienvenue après une journée de travail, surtout avec la chaleur qu’il fait. Nous y allons de concert. Chacun savonne l’autre, insistant un peu sur les endroits sensibles. Nous sortons de la douche fort émoustillés. Une fois secs, nous retournons dans la chambre. Elle s’allonge sur le lit. Je m’agenouille près d’elle. Je la caresse lentement, sur le cou, la poitrine en évitant les aréoles, le ventre, le mont de Vénus sans aller jusqu’à la fente, les cuisses. Je fais durer cette approche. Dominique garde les yeux clos. Quand je me penche en avant et que ma bouche s’empare d’un de ses tétons et que mes doigts effleurent son bouton, elle a un petit cri de surprise. Alors que, de la langue et des lèvres, je m’occupe de ses seins, ma main investit son sexe. Ma chérie ouvre les jambes. Sa respiration se fait haletante, son ventre ondule. Elle se raidit en plaquant ma main sur son sexe. Elle lâche un "oh" mezzo voce qui ne semble pas devoir finir. Puis elle m’embrasse avec fougue. Je la fais se tourner sur le côté, jambes pliées. Je m’allonge derrière elle. Je pointe ma queue bien raide vers sa féminité. Je promène mon gland le long de ses lèvres avant de la faire glisser entre elles. Mon pieu investit peu à peu le doux et glissant conduit. Quant il est complètement absorbé, je marque une pause et caresse le cou, le dos, les fesses et la base du sein de mon invitée. J’entreprends de petits va-et-vient qui prennent ensuite de l’ampleur. Quand je sens que je vais tout lâcher, je pense enfin à demander :



Je me retire donc du nid douillet et déverse mon jus sur les fesses et les cuisses de Dominique. Je vais chercher une serviette humide et nous essuie. Nous sommes maintenant allongés face à face. Nous nous embrassons. Dominique entreprend de me caresser le sexe. Après quelque temps, je lui suggère :



Je change de sens et m’allonge. Je lui fais plier la jambe supérieure et pose ma tête sur son autre cuisse, ma bouche au niveau de son sexe. Je dépose quelques baisers sur ses lèvres intimes avant de les écarter du bout de la langue. Pendant ce temps, ma chérie a pris mon sexe en main. Elle le caresse mais semble hésiter à passer à l’étape suivante. Elle se décide. Je sens quelques baisers sur la tête. Puis elle la lèche timidement, avant d’écarter ses lèvres et d’accueillir mon gland dans sa bouche, le flattant de la langue. Ensuite, alternativement, elle suce ou lèche tout le long en partant des couilles. Je ne reste pas inactif. Ma langue parcourt sa fente, s’enfonce dans sa chatte, titille son bouton. De temps en temps, j’aspire ce dernier entre mes lèvres. Maintenant, Dominique y met de la conviction. Elle suce et aspire mon gland, alors que sa main me branle la verge. Je sens que je ne résisterai pas beaucoup plus. Je décolle ma bouche de sa chatte pour l’avertir :



Je replonge donc et elle aussi. Elle conserve mon sexe dans sa bouche quand je m’y répands, mais je poursuis mon travail de la langue et des lèvres. Rapidement, Dominique ondule et pousse un râle profond.



Je l’attire sur moi et lui donne le bisou promis. Comme elle se redresse pour prendre son souffle, son regard tombe sur le réveil.



Ainsi fut fait. L’habillage est express. Nous avons la chance d’avoir un métro presque tout de suite. Durant le trajet, je lui propose d’aller le lendemain soir au cinéma après avoir grignoté à la bibliothèque, car en finissant à sept heures c’est un peu juste pour aller au restaurant. Elle est d’accord. Je la laisse devant chez elle après un dernier baiser. À mon retour Sekhmet me fait des reproches. Je la gratouille entre les oreilles en lui expliquant que désormais elle n’aura plus le monopole des câlins.



Jeudi 20 mai. Viens voir les magiciens.

Dominique est à l’heure. Je la sens plus motivée. La journée de travail se passe, comme la veille, de manière plutôt calme. Les échanges du matin n’ont pas toujours un caractère très professionnel. Les petits mots tendres s’y glissent souvent. Le midi, en revenant de déjeuner, nous faisons quelques emplettes pour le casse-croûte d’avant le cinéma et l’officiel des spectacles. Nous décidons d’aller voir « Les magiciens », réalisé par Claude Chabrol, avec Jean Rochefort, Franco Nero et Stefania Sandrelli. Après la fermeture, nous prenons notre en-cas et nous rendons à la salle que nous avions choisie. Il n’y a pas foule. Nous prenons place au dernier rang où personne d’autre ne s’installe. Nous nous bécotons un peu pendant la pub et sommes à peu près sages pendant l’entracte. Quand la salle redevient obscure, je pose ma main sur les genoux de Dominique. Je lui fais parcourir ses cuisses, en remontant à chaque fois un peu plus haut. Je frôle à plusieurs reprises le tissu de sa culotte. Je retire ma main pour passer mon bras autour de son cou. Elle pose sa tête sur mon épaule. Nous regardons un peu le film ainsi, tendrement enlacés. Je finis par lui prendre le menton de mon autre main et relever son visage vers le mien. Je m’empare de ses lèvres pour un long baiser. Dominique glisse un bras, déboutonne ma braguette et s’introduit par l’ouverture ainsi pratiquée pour en faire émerger mon sexe et le câliner. Ce dernier prend rapidement une belle consistance. Elle abandonne mes lèvres pour se pencher et gober ce pieu qui pointe vers le ciel. Elle fait une pipe magistrale.



Elle s’interrompt, le temps de dire :



Elle s’active tant et si bien qu’au bout de quelques minutes je lui signale que je vais exploser. Elle continue. Je lâche mon sperme. Elle avale et continue encore, me faisant conserver une trique d’enfer. Il serait temps que je m’occupe un peu d’elle. Je dis à voix basse :



Elle se redresse sur son siège et pousse ses jambes pour me laisser passer. Voyant que cela n’a pas fait tilt, j’ajoute :



Elle réalise et reprend :



Pendant qu’elle se dirige vers les toilettes, je me rajuste avant de la rejoindre. Une fois la porte fermée, je la fais se pencher en avant et s’appuyer sur le lavabo. Je rabats sa robe sur son dos et lui retire son slip. Je m’agenouille derrière elle, lui écarte ses deux ravissants globes et entreprends de la déguster. Rapidement elle se tortille. Je me relève. Je pointe ma verge que j’ai sortie entretemps et la pénètre d’un coup. Elle a un petit hoquet de surprise, mais bientôt elle vient au-devant des coups de queue que je lui donne. Elle se mord les lèvres pour ne pas faire trop de bruit lorsqu’elle prend son plaisir. Alors je me retire en disant :



Nous regagnons discrètement nos places quelques minutes avant le générique. Nous sortons avec les autres spectateurs.



Nous continuons à deviser tandis que je la raccompagne jusqu’à sa porte. Nous nous séparons sur un dernier baiser. À mon retour chez moi, Sekhmet manifeste son indignation de me voir rentrer si tard, alors qu’elle a faim.



Vendredi 21 mai. Histoire avec un grand H.

En arrivant, après un gros bisou, Dominique me dit que pour le dîner du soir sa sœur est d’accord. Elle viendra nous rejoindre à la bibliothèque un peu avant la fermeture. Durant la matinée, comme elle passe à proximité du bureau où je travaille, je l’attrape par la taille et l’attire sur mes genoux. Elle y vient bien volontiers. Pendant le baiser que nous échangeons j’envoie ma main en reconnaissance entre ses cuisses. Je commence à la caresser à travers sa culotte. Bientôt, ce fragile rempart me gêne. J’attrape le fond de son slip et le tire. Dominique se soulève légèrement pour m’aider à le faire glisser le long de ses jambes. Maintenant j’ai un accès direct à sa chatte humide. Je peux, au vif plaisir de ma compagne, jouer avec ses lèvres et son petit bouton érigé, introduire un ou deux doigts dans son étui intime. Son souffle s’accélère, mais elle retire ma main, se lève et s’attaque à la fermeture de mon pantalon. Elle fait jaillir ma virilité hors de son abri. Elle se met à genoux entre mes cuisses et entreprend avec application de me faire une pipe. Elle suce, aspire, caresse de la langue, mordille même légèrement. Elle m’amène au point de non-retour. Je l’en avertis. Elle s’écarte un petit peu. Je lâche tout sur sa figure. Elle est très émouvante à voir ainsi. De plus, elle passe un petit coup de langue sur ses lèvres d’un air coquin. Après qu’elle eût nettoyé, à la cuisine, ce qu’elle n’avait pu retirer avec sa langue, je lui demande de se mettre à quatre pattes par terre, jambes bien écartées. Elle met la tête dans ses bras. Ses fesses sont tendues vers le plafond. Je ma place à côté d’elle. Je pose une main sur ses reins tandis que l’autre recommence à s’activer sur et dans son intimité. Elle va au-devant de cette main qui la caresse et la fouille. Elle accompagne le plaisir qui l’envahit d’un long « Ouiii » Après ce petit intermède, nous restons sages jusqu’à l’arrivée de la sœur.


Gwendoline ressemble à Dominique. Même taille, même morphologie, même visage un peu allongé avec une jolie bouche bien proportionnée et nez droit, même yeux verts, même cheveux mi-longs, mais elle a les cheveux aussi blonds que sa sœur les a noirs. Nous arrivons à la maison après avoir fait quelques courses en chemin. Pour le dîner, vu la chaleur ambiante, j’ai proposé carotte râpée et tomate en entrée et sorbet en dessert, le plat principal étant des escalopes à la normande avec des pommes, et comme boisson du cidre frais. Je mobilise ces demoiselles pour éplucher carottes et pommes. Comme Dominique m’avait dit qu’elle avait n’avait pas parlé à sa sœur de nos relations, je retiens tout geste tendre. Durant le repas, Sekhmet réussit à grappiller quelques morceaux de viande en faisant du charme auprès des deux sœurs. En mangeant, la discussion roule beaucoup sur l’Histoire. Gwendoline est aussi passionnée que moi ainsi que Dominique, bien qu’à un degré moindre. Une fois le dîner achevé, je montre à Gwendoline ma bibliothèque. Elle est ravie. Je regarde les bibliographies qu’elle m’a apportées et lui annonce que je pense avoir chez Maman un certain nombre de titres en plus de ceux qu’elle a sous les yeux. La discussion reprend avec entrain devant les rayons. Dominique nous fait remarquer que, pour discuter, nous serions beaucoup mieux assis que debout dans le couloir. Sur cette réflexion frappée au coin du bon sens nous retournons dans la salle à manger. Je laisse le canapé à la famille Saint Lescure et propose de mettre un peu de musique. Nous découvrons que nous avons un autre goût commun, celui de la musique classique. Mais, contrairement à moi, elles jouent d’un instrument. L’aînée joue du violon et la cadette de la flûte. C’est leur mère, très bonne pianiste, me dit Dominique, qui les a initiées. La soirée se passe fort bien. Gwendoline repart en m’empruntant quelques livres.



Samedi 22 mai. En attendant dimanche.

Il fait toujours très chaud. Dominique et moi nous retrouvons à la bibliothèque. Un long baiser nous réunit, interrompu par l’arrivée du public. Elle est ravissante. Elle porte une jupe plissée de couleur pâle qui lui arrive à une quinzaine de centimètres au-dessus du genou et un bustier assorti qui fait office de soutien-gorge. Durant le déjeuner à la cuisine de la bibliothèque, ma chérie m’annonce que ce soir nous ne pourrons pas sortir ensemble comme prévu, car elle doit accompagner sa mère et sa sœur chez sa grand-mère. J’en suis fort marri. Elle me demande aussi si sa sœur, qui a repéré que je suis également bien pourvu en dictionnaires, et en encyclopédies tant historiques que générales, pourrait venir travailler un peu chez moi de temps en temps pour finir de préparer son dernier exposé et réviser. Je n’y vois pas d’inconvénient. Elle enchaîne :



Elle hésite une fraction de seconde avant de répondre :



Comme je finis de ranger la vaisselle, je la vois de dos en train d’essuyer la table. Je m’approche à pas de loup et la saisis par la taille. Je l’embrasse dans le cou, en défaisant son bustier et en glissant mes mains en dessous à l’assaut de ses deux adorables seins. Je les caresse délicatement en partant de la base. J’intensifie progressivement la pression de mes doigts, allant jusqu’à pincer légèrement les tétons qui se dressent. Je vais passer ma main sous sa jupe quand on entend frapper à la porte. Nous n’avons pas vu passer l’heure, il est temps d’ouvrir au public. Fort dépités, nous sommes obligés de nous séparer. Tandis que je vais ouvrir la porte, Dominique se rajuste. Après un après-midi sans histoire, nous finissons la journée comme nous l’avons commencée, par un baiser.



Dimanche 23 mai. Explications.

Il est à peine 9 h 30 quand les deux sœurs sonnent à la porte. Je les embrasse et les fais entrer. Je montre à Gwendoline l’emplacement des livres qui l’intéressent, où s’installer pour travailler, et la cuisine pour qu’elle puisse déjeuner sur place si elle le désire. Après lui avoir laissé la clef, Dominique et moi partons. Comme il n’est pas tard nous décidons d’aller chez ma mère à pied, cela nous fera une petite heure de marche tranquille. Nous mettons un peu plus de temps car, comme le chante Brassens, nous avons fait une petite pause pour nous bécoter sur les bancs publics.


Quand nous arrivons chez Maman, je présente Dominique, ainsi que convenu, comme une simple collègue. Après les salutations d’usage et tandis que Dominique aide à mettre la table, je vais chercher les livres qui sont à ramener chez moi. Après avoir déjeuné et discuté jusqu’au milieu de l’après-midi, nous aidons à ranger avant de prendre le chemin du retour. Cette fois, avec notre chargement de livres, nous prendrons le métro pour retourner chez moi. Au moment des adieux, Maman embrasse Dominique en la complimentant sur sa gentillesse et sa serviabilité, et elle ajoute qu’elle espère la revoir très bientôt. Je ne dis rien mais, d’habitude, elle est plus réservée. Durant le retour, je fais part de mon étonnement quant au comportement expansif de ma mère. Dominique me demande :



Elle se serre contre moi et pose sa tête sur mon épaule. En sortant du métro, je lui propose de venir déjeuner à la maison. Elle accepte, à la condition que ce soit elle qui fasse les courses et la cuisine. Affaire conclue. De retour chez moi, nous retrouvons Gwendoline au travail. Elle nous annonce qu’elle a bien avancé, mais qu’elle a encore du pain sur la planche. Sekhmet et elle sont devenues de grandes copines, ajoute-t-elle en nous montrant la table où elle travaille, et sur laquelle la chatte est étalée de tout son long. Je lui dis que ma maison lui reste ouverte quand elle en a besoin. Je propose aux deux sœurs de rester dîner. Gwendoline convainc sa sœur de rentrer car elle est un peu vannée. Je dîne rapidement et regarde la télévision en faisant un peu de repassage.



Lundi 24 mai. Cuisinière à domicile.

Je ne me lève pas très tôt, malgré Sekhmet qui trouve que vraiment je tarde trop à m’occuper de son petit estomac qui crie famine. Après avoir bu mon thé, je me lance dans le ménage pendant que tourne le lave-linge. Je viens juste de finir quand Dominique sonne à la porte. Comme il fait toujours très chaud, elle est légèrement vêtue d’une robe bain de soleil d’un bel orange pas trop soutenu, tenu par un nœud sur la nuque et une petite fermeture éclair à la taille. Je ne peux ignorer qu’en haut elle ne porte rien d’autre. Cela lui va à ravir, elle est à croquer. Nous échangeons un baiser. Je lui prends son sac de courses et le porte dans la cuisine en lui demandant ce qu’elle a prévu. Mais ce doit être une surprise et je me trouve poussé hors de la pièce et prié d’aller voir ailleurs. Je n’insiste pas et en profite pour étendre ma lessive et mettre le couvert. Comme la porte de la cuisine ne s’ouvre toujours pas, je m’installe pour lire la "Vie quotidienne des Aztèques" de Jacques Soustelle. Dominique apparaît avec l’entrée. Une salade de crudités, composée de tomates en gros dés, d’un peu de poivrons verts et jaunes coupés menus, de quartiers de pamplemousse, de quelques groseilles, avec des gambas, des herbes hachées, arrosée d’un filet d’huile d’olive. C’est délicieusement rafraîchissant. Vient ensuite un gratiné de haddock et enfin une salade de fruits frais avec un trait de kirsch. Je la félicite de ce délicieux repas et lui dit que pour la peine elle mérite un baiser. Joignant le geste à la parole, je l’attrape par la taille. Elle est dos à moi. J’écarte ses cheveux pour l’embrasser dans le cou. Je dénoue le nœud qui retient le haut de sa robe. Elle ne le retient pas. Tout en continuant de lui bécoter et lui suçoter la nuque, je lui caresse le ventre avant de m’occuper de ses seins. Je commence par caresser les attaches sur le côté et en dessous. Mon mouvement se fait de plus en plus ample, progressant lentement vers la pointe que petit à petit je vois se dresser. Je finis par saisir ses tétons durcis et les fais rouler entre mes doigts. Elle pousse un petit « Oh ! » ravi. J’alterne frôlements et pressions. Je descends la fermeture éclair et sa robe tombe autour de ses pieds. Elle apparaît, magnifique, avec un slip de dentelle pour tout vêtement. Je continue de m’occuper de sa poitrine un bon moment avant de m’agenouiller. Je saisis sa mignonne petite culotte sur ses hanches, la descends lentement jusqu’à ses pieds et la lui retire. Je dépose des baisers sur ses fesses avant de lui faire faire un quart de tour. Je pose mes mains sur sa cheville. De là elle escalade avec lenteur toute la jambe. L’une arrive sur le mont de Vénus, l’autre à ses fesses qu’elle pétrit délicatement et où elle s’insinue pour atteindre la fente humide. Dominique pose un pied sur le canapé pour s’ouvrir davantage. Je peux faire glisser ma main entière sur son entrejambe. Mon médium s’insinue entre ses lèvres et finit par atteindre son petit bouton. À chaque passage, soit j’enfonce mon doigt dans son intimité, soit il va titiller son clitoris. Je sens sa féminité palpiter et entends son souffle s’accélérer. Elle s’appuie plus lourdement sur mon épaule. Elle frissonne et dit :



Je me redresse et dans le même mouvement la prends dans mes bras et la soulève. Je la porte jusqu’à ma chambre et la dépose sur le lit sur lequel elle m’entraîne. Dominique entreprend alors de me déshabiller.



Elle m’embrasse le torse.



Et il traverse la pièce. Elle caresse mon sexe, déjà au garde-à-vous à travers le tissu de mon sous-vêtement.



Effectivement, il vole jusqu’à la porte de la salle de bains. Je suis allongé sur le dos. Je la fais m’enjamber et placer son sexe à hauteur de ma bouche. Ma langue s’active. J’ai bientôt le visage inondé de sa liqueur intime. Après quelque temps elle se soulève et recule. Elle prend mon sexe en main et le pointe vers le sien. Le gland disparaît entre ses lèvres. Elle s’empale alors à fond, d’un coup. Tandis que mes mains s’occupent activement de sa poitrine, elle se soulève et se laisse retomber sur ma queue. Elle arrête son va-et-vient, se penche en avant pour m’embrasser, puis prend appui sur ses bras et déplie ses jambes tout en me conservant fiché en elle. Elle s’allonge sur moi. Nos bouches se joignent en un interminable baiser. J’ai une main posée sur sa nuque alors que l’autre joue avec ses fesses. Je la pistonne en soulevant mon bassin. Nous sommes tous deux en sueur. Je sens qu’elle est en train de prendre son pied alors que je sens ma sève monter. Je me dégage de son doux fourreau et me répands sur ses fesses. Nous restons collés l’un à l’un l’autre. Une fois nos esprits repris, nous allons vers la salle de bain et prenons une douche accompagnée de bisous et caresses. Une fois secs, nous décidons d’aller au Musée de la Marine au Trocadéro. Quand nous en sortons, je prends quelques photos d’elle sur le parvis et dans les jardins et il est temps pour elle de rentrer. Je la laisse devant chez elle et retourne à la maison. Après que Sekhmet et moi ayons dîné, je repasse, en regardant la télévision, la lessive qui est déjà sèche.



Accro du boulot.

Mardi 25 mai. Je retrouve Dominique à la bibliothèque. Après un long baiser et quelques "je t’aime" sertis de mots tendres, elle m’annonce que, jeudi prochain, le jour de l’Ascension, nous ne pourrons nous voir. Depuis longtemps était programmée une sortie entre copines, pour toute la journée. Sa sœur voudrait venir travailler chez moi si cela ne me dérange pas.



Nous sommes en train de programmer un dîner en tête-à-tête. Hélas, un appel téléphonique de sa mère annonce que son père arrive ce soir et repart le lendemain dans la nuit. Cela torpille notre projet pour les deux soirées à venir. Dix minutes plus tard, c’est Maman qui appelle au secours. Le cordon d’un de ses stores s’est coincé et a cassé. Elle ne réussit pas à le réparer. Voilà donc ma soirée à moi aussi occupée. Et, dix minutes plus tard encore, mon plus vieil ami (on se connaît depuis l’école primaire) me téléphone pour m’inviter à dîner lejeudi suivant. Cette matinée a bien rempli nos agendas. Le midi, nous déjeunons à la cantine. Le soir, la fermeture nous sépare, tristes de devoir nous quitter si tôt. Le mercredi passe comme le mardi. Mais, accueillant le public aussi le matin, nous n’avons guère de moment pour les mots câlins et les gestes tendres.


Jeudi 27 mai. Il est 10 h 00 quand on sonne. Dominique a accompagné sa sœurette jusque chez moi avant de partir rejoindre ses copines. Alors que Gwendoline s’installe, je passe une main sur le mignon petit cul de ma chérie. Elle s’esquive. Je cesse donc à regret. Nous discutons un peu tous les trois et Dominique se lève pour partir à son rendez-vous. Comme je dois aller au marché, j’annonce que je vais lui faire un bout de conduite. Ainsi Gwendoline pourra commencer à travailler tranquillement. Une fois dehors, je demande :



Je m’empresse d’obtempérer. La peine est légère.



Nous arrivons à l’entrée du métro. J’embrasse Dominique avant qu’elle ne disparaisse dans les entrailles de la terre. Je vais à la messe de l’Ascension avant de faire mes courses. Celles-ci faites, je rentre chez moi. Gwendoline est au travail. Sekhmet est vautrée de tout son long sur la table où elle est installée. Je vais à la cuisine et commence à préparer le repas, afin que tout soit prêt quand mon hôte voudra manger. Je m’installe ensuite dans un fauteuil pour bouquiner. Il est 13 h 30 passé quand Gwendoline décide de s’interrompre. Le repas est fort gai. Une partie des professeurs qu’elle a sont les mêmes que ceux que j’ai eu il y a quelques années. Chacun raconte des anecdotes sur les habitudes et les tics des enseignants, mais aussi des étudiants. Le repas fini, comme elle a fini son exposé, elle me demande si je veux bien l’écouter pour lui donner mon opinion. Je le trouve bon. Je lui fais juste trois ou quatre petites remarques pour en améliorer la forme. Ensuite, elle se remet au travail en vue de ses examens de fin d’année. Nous partons vers 19 h 30. Elle rentre chez elle tandis que je me rends chez mon ami.



Vendredi 28 mai. Photos : premiers essais.

Je retrouve Dominique à la bibliothèque et lui demande comment s’est passée sa journée d’hier. Elle m’en fait une narration pleine de vie, d’où il ressort que cela s’est déroulé on ne peut mieux. Avec ses amies elles se sont amusées comme des petites folles. Nous continuons à discuter en travaillant. Je finis de ranger les livres quand Dominique, que je n’ai pas entendue approcher, arrive dans mon dos. Elle passe ses bras autour de ma poitrine et se serre contre moi. Je sens ses seins, libres de tout soutien-gorge, s’écraser contre mon dos. Une de ses mains descend jusqu’à ma braguette et elle la passe sur tout mon entrecuisse en insistant sur le relief.



Elle le fait descendre, avec mon slip, jusqu’à mes pieds. Je quitte mes mocassins. Cela lui permet de me les retirer complètement. Elle prend ma queue, qui regarde déjà vers le ciel, et la branle. Après être resté quelque temps sans bouger, je me retourne et l’embrasse. Je dégrafe sa jupe qui tombe à terre. Je déboutonne son chemisier, dévoilant sa poitrine que je gratifie de quelques effleurements. Elle m’embrasse. Je réponds à son baiser. Je glisse les pouces dans l’élastique de sa culotte, la descends et lui retire. Le fond en est humide. Je la prends par la main et l’attire vers une chaise. Je m’assois et l’installe sur mes genoux. Nos lèvres se soudent tandis qu’une de mes mains parcourt sa poitrine avant d’arriver à son buisson. Elle s’y promène quelque temps. Puis je l’envoie à la rencontre du petit bouton qui pointe entre ses lèvres. J’enserre tout son sexe dans ma main. De la paume je frotte la plus large surface possible. De temps en temps je fais rentrer un doigt ou deux plus profondément. Elle s’arrache à notre étreinte et se met debout face à moi. Elle enjambe mes cuisses en se saisissant de mon pieu, le dirige vers sa féminité, plie les genoux et l’y fait disparaître. Elle s’accroche à mon cou et pose ses jambes sur mes hanches. Prenant appui sur moi, elle se soulève et se laisse retomber. Je passe mes mains sous ses fesses pour l’aider. Elle me chevauche avec fougue. Je vois ses seins danser devant mes yeux au rythme de la cavalcade. Je lui demande de s’arrêter un peu. J’ai besoin d’une pause. Elle m’embrasse avec fougue. Je profite de l’accalmie pour me lever tout en restant fiché en elle. Elle noue ses jambes autour de ma taille. Je fais les quelques pas qui me séparent d’un bureau et l’assois dessus. Elle se laisse aller en arrière. Je commence à la limer, sortant presque complètement de son petit con inondé pour y retourner avec délice. J’alterne les mouvements lents et doux avec d’autres plus rapides et vigoureux. Elle a la bouche ouverte et sa respiration est rapide. Je sens que je vais bientôt lâcher mon foutre. Mais j’ai la chance que ma chérie prenne son pied avant que je doive me retirer. Elle émet un long feulement qui rendrait Sekhmet jalouse. Je fais quitter son doux abri à mon sexe et envoie de longs jets blanchâtres sur son ventre. Je demande à ma chérie de ne pas bouger. Je vais dans mon tiroir et en ressors un de mes appareils photo.



Elle fait signe que oui.



J’alterne plans généraux et rapprochés. Je prends quelques clichés d’elle ainsi allongée sur le bureau les jambes pendantes. Je les lui fais ensuite plier et poser près des fesses et lui écarte largement les genoux. Elle change de pose, tantôt se redressant un peu, tantôt s’accoudant. Je l’entraîne ensuite sur une table au milieu de la salle de lecture où je la fais mettre à quatre pattes. Elle pose son front sur un bras replié, écarte les jambes et se cambre au maximum. Elle fait ainsi jaillir sa croupe et met en évidence ce qui fait d’elle une femme. Je tourne autour d’elle. Je n’arrête de prendre des photos que pour mieux goûter les différents paysages qui s’offrent à moi. Comme je passe derrière elle, ses mains arrivent jusqu’à son sexe. Elle écarte doucement ses lèvres pour exhiber encore plus son intimité à mon objectif. C’est un spectacle d’une beauté sauvage. Hélas, j’arrive au bout de ma pellicule. Je pose mon appareil et profite qu’elle soit ainsi offerte pour aller déposer un baiser à ce qui m’a tant ému. Elle se redresse. Tandis que nous faisons un petit brin de toilette à la cuisine avant de nous rhabiller, elle me dit :



Nous n’avons plus le temps d’aller à la cantine. Nous sortons pour acheter un sandwich et le mangeons en nous promenant main dans la main. L’après-midi se passe calmement. Peu avant la fermeture, Gwendoline appelle. Elle me demande par l’intermédiaire de sa sœur si ça ne serait pas abuser de venir encore chez moi pour travailler dimanche. Je murmure à l’oreille de ma chérie que c’est d’accord pour moi, si elle n’y voit pas d’inconvénient. Elle n’en voit pas. Rendez-vous est donc pris pour le dimanche. Elle arrivera vers 10 h 00. Décidément, ce n’est pas une fanatique de la grasse matinée. Deux minutes plus tard, le téléphone sonne de nouveau. C’est la mère de Dominique à l’appareil. Après avoir échangé quelques mots avec sa fille, elle demande à me parler. Je suis perplexe. C’est une invitation à venir dîner le lendemain soir pour me remercier de mon accueil et de mon aide à Gwendoline. Je remercie avec chaleur et accepte. Nous fermons la bibliothèque et échangeons un dernier baiser avant de rentrer.



Samedi 29 mai. Dîner en ville ou Une bévue bien vue.

En venant, je passe chez le photographe pour donner à développer la pellicule prise la veille. Je lui demande de faire en plus un tirage papier à partir des diapos. La journée de travail se passe normalement. Le soir, je pars avec Dominique pour me rendre à l’invitation de sa mère. Quand nous sommes près de chez elle, je la laisse partir en avant, le temps pour moi de passer chez un fleuriste. Muni de mon bouquet, je sonne à la porte. Une jeune femme dont la ressemblance avec Dominique et Gwendoline est frappante m’ouvre la porte. Elle est un peu plus petite, mais même morphologie, mêmes yeux verts, et les cheveux blonds de la cadette. Elle est habillée d’une jupe beige plissée arrivant juste au-dessus du genou et d’un chemisier assorti légèrement décolleté.



Je suis un peu décontenancé. J’entends la voix de Dominique :



J’ai un moment de flottement et éclate de rire à mon tour. Je me reprends un peu et lui tends mon bouquet.



Elle me prend par le bras et ajoute :



Nous arrivons au salon bras dessus, bras dessous en même temps que Dominique et Gwendoline. Anne, qui a du mal à reprendre son sérieux, me dit :



Les deux sœurs nous regardent, complètement incrédules, se demandant visiblement si elles ne rêvent pas. En voyant l’expression de ses filles, Anne est prise d’un fou rire. Ce qui augmente encore plus leur perplexité. Elles s’interrogent du regard.



Elle se mit à leur expliquer le pourquoi de sa bonne humeur. Elle acheva son récit par :



Elle ne peut achever sa phrase car l’hilarité la reprend. Elle réussit à pouffer : « Excusez-moi », et s’enfuit de la pièce en riant toujours.


Les deux sœurs s’amusent de ma méprise. Elles me disent qu’elles n’avaient jamais vu leur mère ainsi. Tandis que nous discutons, je regarde un peu autour de moi. Le salon est superbement meublé. Je ne suis pas un spécialiste, mais les pièces me semblent être authentiquement du XVIIIème siècle. Sur le mur, plusieurs tableaux attirent mon regard. Je m’excuse auprès de mes amies et m’approche. Il y a un tableau de Oudry, un autre de Madame Vigée-Lebrun, un Turner, un Gainsborough et un charmant petit Boucher. Je suis en contemplation devant une telle collection. Dominique me dit que les peintres plus modernes sont dans la salle à manger et la bibliothèque. Un quart d’heure est passé, elles commencent à s’alarmer de l’absence de leur mère. Je les rassure en disant que leur mère devait vouloir reprendre son sérieux et se rafraîchir un peu, qu’il faut lui laisser un peu de temps. Comme Gwendoline décide d’aller quand même aux nouvelles, Anne revient, vêtue d’une robe saumon s’arrêtant une dizaine de centimètres au-dessus du genou et retenue aux épaules par de fines bretelles. Gwendoline demande :



Gwendoline pousse un « Maman » scandalisé.



Nous prenons l’apéritif avant de passer à la salle à manger. Le mobilier vaut celui du salon. Aux murs les toiles portent des signatures prestigieuses : Van Gogh, Delacroix, Sisley, Manet, Degas et Goya. Anne explique que c’est son beau-père qui a constitué la collection. Son mari quant à lui ne s’intéresse guère à l’art. Le repas froid est très gai. Nous discutons un peu histoire et musique. Dominique et Gwendoline racontent des anecdotes de la faculté, de même que moi, et j’en joins quelques-unes sur le travail. Anne, très en verve, raconte des souvenirs de pension. À un moment, je n’y résiste pas et glisse :



Une seconde passe et Anne a un petit gloussement que visiblement ses deux filles ne comprennent pas et enchaîne :



Comme la lueur n’avait pas l’air de venir, j’explique :



Les sœurs réfléchissent un petit moment et disent en s’esclaffant :



Elles réfléchissent et Gwendoline finit par s’écrier :



Les deux sœurs ont l’air médusé.



Puis, se tournant vers moi, elle me demande :



Elle continua à parler de son beau-père pendant quelque temps. Il devait y avoir entre eux beaucoup de tendresse et de complicité. La soirée avançant à grand pas, je dus prendre congé. J’embrasse tout le monde et rentre chez moi où Sekhmet me fait clairement comprendre qu’il faudrait que je fasse un effort sur la régularité de ses repas.



Dimanche 30 mai.

Comme prévu, Gwendoline arrive à 10 h 00, elle est accompagnée de ma chérie. Nous reparlons un peu de la soirée de la veille. Les sœurs ont été très surprises par leur mère. Elles ne l’avaient jamais vue ainsi et jamais non plus elle n’avait parlé comme hier du grand-père Saint Lescure. Puis Gwendoline se met au travail, tandis que Dominique et moi sortons pour faire quelques courses pour le repas de midi. Celui-ci se déroule fort bien. Les demoiselles Saint Lescure remettent sur le tapis l’art de la contrepèterie, car la veille cela les a beaucoup amusées. Je leur cite quelques classiques. « Si vous voulez qu’elles goûtent, donnez-leur donc des flans. » « La belle antiquaire emporte dans ses caisses le produit de mes fouilles. » « Allons, ma fille, essuie ça vite et bien. » « Les mythes abusent les filles. » « Les femmes adorent les pierres fines. » « La femme du mineur est passée sous des piliers de mine. » … Le déjeuner terminé, Gwendoline se remet au travail. Dominique et moi décidons d’aller faire un petit tour aux Invalides. Nous visitons le Musée de l’Armée et le, hélas trop poussiéreux, Musée des Plans et Reliefs. J’en profite pour prendre quelques clichés des Invalides (encore quelques-uns de plus) et de ma chérie. Nous convenons qu’elle viendra déjeuner avec moi le lendemain midi. Le soir, alors que Dominique et Gwendoline retournent chez elles, je vais dîner chez maman.



Lundi 31 mai. Photos : clic clac, merci Kodak.

Dominique arrive vers 12 h 00. Une fois la porte fermée, je la prends dans mes bras et lui donne le long baiser que la présence de sa sœur avait empêché la veille.


Nous prenons un déjeuner rapide. J’apprends que son père doit revenir ce soir et rester jusqu’à vendredi matin. Il tient beaucoup à ce que toute la famille soit présente lorsqu’il est à la maison. Nous ne pourrons probablement pas dîner ensemble dans la semaine. J’en profite pour lui faire part de l’invitation que je voudrais faire à sa mère, pour un des trois jours de la Pentecôte, de venir déjeuner à la maison avec Gwendoline et elle. Elle pense que c’est une bonne idée. Je pourrais faire la proposition demain au téléphone depuis le travail. Elle n’en parlera pas ce soir, d’abord parce que son père sera là, ensuite car elle n’a dit pas à sa mère qu’elle venait aujourd’hui chez moi pour ne pas lui donner l’éveil si on se voyait trop souvent. Elle m’avoue qu’elle n’osait pas encore lui parler de nos relations. Je lui réponds :



Elle rougit un peu lorsque je fais mention des photos de vendredi dernier.



Comme elle pratique peu la photo et n’a pas l’habitude des appareils reflex je lui explique le fonctionnement de mes appareils, un Canon F1, une folie, et un Canon EF. Elle opte pour le second. Je monte le premier sur pied et prépare les flashes d’appoint avec des diffuseurs de lumière, pour pouvoir nous prendre tous les deux. Quand elle pense maîtriser suffisamment l’appareil elle déclare :



Je choisis des menuets. Le disque lancé, je fais une révérence très grand siècle et commence par déboutonner lentement ma chemisette bouton par bouton, tout en faisant des figures de danse. Quand elle est entièrement déboutonnée, je la fais glisser un peu sur mon épaule et la remonte rapidement. Une fois que je l’ai quittée, je la fais tournoyer au-dessus de ma tête et l’envoie vers Dominique. Je défais ma ceinture et la retire. Je fais mine de m’en servir comme fouet avant de la jeter, elle aussi. Vient ensuite le tour de mon pantalon que je quitte en faisant quelques acrobaties un peu décalées par rapport à la musique. Je ne suis plus vêtu que de mon slip. Je tourne le dos à Dominique. Je dévoile un bref instant une fesse, puis l’autre. Je fais plusieurs fois la manœuvre, augmentant au fur et à mesure le temps d’exposition. In fine je découvre l’ensemble de mon postérieur et fais doucement glisser ma culotte jusqu’à mes pieds et la retire. Je fais quelques ondulations avant de me retourner. Après une ultime photo Dominique pose l’appareil.



Dominique a le sens du rythme et elle danse bien. Beaucoup mieux que moi. Il faut dire que je n’ai jamais été très intéressé par ce genre d’exercice. Elle combine sa danse avec un effeuillage en règle. Cela mériterait plus un film que des photos. Elle termine son show privé par un grand écart. J’applaudis sa prestation.



D’une bourrade elle m’envoie sur le lit où elle me suit en ajoutant, avant de m’embrasser :



Pendant le baiser, je déclenche l’appareil sur pied. J’avertis ensuite Dominique :



Il est scrupuleusement suivi. Je fais alterner plans généraux, américains et serrés. Cela m’oblige à changer les réglages et l’emplacement de l’appareil. Ceci n’est évidemment pas favorable à une bonne harmonie dans l’action. La deuxième pellicule achevée, nous pouvons nous occuper l’un de l’autre de manière plus naturelle. Après que nous ayons pris notre plaisir, nous restons un temps allongés l’un contre l’autre avant de nous diriger vers la douche. Une fois rafraîchis, nous décidons d’aller faire un petit tour. Nous partirons du Champ de Mars et remonterons la Seine par la rive droite jusqu’à l’île de la Cité. Au Champ de Mars je prends quelques photos de l’Ecole militaire et de la Tour Eiffel entrecoupée de quelques-unes de ma chérie. Dans une allée latérale, alors que je la photographie, avec un petit air coquin elle fait voleter sa jupe si haut que je vois son slip.



Elle hésite une seconde et regarde autour d’elle avant de dire en retirant son slip :



Elle me le lance. Je le glisse dans ma poche.



Là dessus elle fait une pirouette qui fait voler sa jupette J’ai le réflexe de prendre une photo au moment où elle remontait le plus haut, m’offrant une charmante vision du postérieur de Dominique. Nous quittons le Champ de Mars et traversons la Seine par le Pont d’Iéna. Nous allons dans les jardins du Trocadéro. Chaque fois que personne n’est en vue, Dominique s’arrange pour me dévoiler ses charmes. Elle se penche en avant et remonte sa jupe jusqu’à la taille, ou bien se met face à moi et la soulève complètement. Un peu plus tard, elle va s’asseoir sur un banc et pose ses pieds bien écartés dessus. Elle dirige ses mains vers son sexe et commence à le caresser, insistant sur son petit bouton. Elle écarte délicatement ses lèvres et glisse un doigt dans son vagin luisant. Par deux fois je lui dis qu’il y a du passage dans l’allée derrière elle, mais elle continue. De mon côté, je la prends en photo s’astiquant le minou avec, en arrière-plan, les passants ne se doutant de rien. Un promeneur arrivant dans notre allée, elle retire précipitamment ses mains et repose ses pieds à terre. Je vais la rejoindre sur le banc.



Je le lui rends de bonne grâce. Elle s’assure qu’il n’y a personne à l’horizon et le renfile. Nous poursuivons notre promenade. Sur un dernier baiser, nous nous séparons à Saint Germain l’Auxerrois. Chacun retourne chez soi.



Mardi 1er juin - Jeudi 3 juin. Développement.

Le matin, en venant à la bibliothèque, je dépose les pellicules de la veille chez le photographe, avec les mêmes consignes que la première fois, et récupère les photos prises à la bibliothèque. Elles sont très chaudes. Entre autres, il y en a une où ma chérie est allongée sur le bureau, talons aux fesses et jambes écartées. On voit nettement les traînées de mon sperme sur son pubis et son ventre, et elle se prépare à mettre un doigt dans son intimité. Des clichés d’elle lorsqu’elle était sur la table sont aussi à damner un saint. Elle est à genoux, le visage contre le bois, la croupe saillante. Ses mains passées entre ses cuisses largement ouvertes écartent ses lèvres, dévoilant le nacre de son intimité. Une série de quatre photos forme un ensemble particulièrement torride. Sur la première, prise de trois quart arrière, on la voit dans son ensemble, y compris son visage. La seconde montre seulement son visage. La troisième, prise verticalement de derrière, est cadrée des genoux aux reins, et la dernière est un plan serré de sa chatte béante. Je décide d’attendre d’avoir récupéré les autres pellicules pour les montrer à Dominique toutes ensemble en faisant un grand panneau à la maison. Je donne à Dominique son premier bulletin de paie qui est arrivé le matin même. Bien que l’on ne soit pas payé des mille et des cents, elle est très contente. Je téléphone à Anne pour l’inviter avec ses filles à déjeuner un des trois jours de Pentecôte. Elle opte pour le samedi midi. Un peu avant la fermeture, Gwendoline nous téléphone pour dire qu’elle a fait son exposé et qu’elle a eu un 19/20. Nous la félicitons. Comme prévu, M. Saint Lescure est rentré la veille. Dominique ne viendra donc, hélas, pas dîner un soir à la maison, mais elle en profitera pour retourner à son cours de danse. Le mercredi soir, Maman vient dîner à la maison. Le jeudi matin, je passe chez le photographe. Les cinq pellicules valent la précédente. Je les mets de côté pour une présentation générale à Dominique lorsqu’elle viendra à la maison. Comme elle n’en parle pas, je m’en garde bien aussi.



Vendredi 4 juin. Mise en bouche et préparation culinaire.

En venant à la bibliothèque, je passe à la pharmacie pour acheter une boîte de préservatifs que je mets dans un tiroir. Après avoir rangé les livres et m’être lavé les mains, je reviens à pas de loup dans la bibliothèque. Je m’approche de Dominique qui me tourne le dos, la saisis par la taille et lui embrasse le cou. Elle se retourne et me donne un baiser à pleine bouche. Quand nos lèvres se séparent, je m’agenouille devant elle. Je passe mes mains sous sa jupe, saisis l’élastique de sa culotte et la fais descendre jusqu’à ses pieds pour la lui retirer. J’insinue une main entre ses cuisses et lui caresse la fente. Je m’allonge ensuite à plat dos sur le sol et la fait s’agenouiller de manière que son sexe soit au niveau de ma bouche. Je commence de la langue et des lèvres à m’occuper de son minou. Je lèche, j’aspire, je pince, j’envoie ma langue en exploration. Ma chérie gémit. À un moment, elle se penche en avant, défait mon pantalon et extrait ma bite tendue. Elle la caresse un peu avant de l’absorber et jouer, elle aussi, des lèvres et de la langue et même un peu des dents. Je redouble d’efforts sur son petit bouton. Elle abandonne bientôt ma queue pour émettre un cri assourdi qui semble ne pas devoir s’arrêter. Son ventre est agité de soubresauts qui finissent par s’espacer avant de cesser en même temps que son cri. Elle reprend son souffle et replonge sur mon pieu avec encore plus d’ardeur. Je sens mon plaisir monter, et au bout de quelque temps je me répands dans sa bouche qui reste soudée à mon gland. Elle boit ma liqueur jusqu’à la dernière goutte. Nous nous relevons les jambes un peu en coton et allons faire une petite toilette. Après un déjeuner à la cantine et un après-midi tranquille, sur un dernier baiser nous retournons dans nos foyers. Chez moi, je décide de prendre de l’avance pour le lendemain. Je vais faire un repas chinois. Je prépare l’entrée, des œufs marbrés au thé fumé, et le dessert, une gelée d’amandes.



Samedi 5 juin. Dîner et ménage.

Il ne me reste plus à préparer que le milieu du repas. Après avoir été faire les courses, je m’y attelle. Je me suis décidé pour du porc au caramel et des crevettes au soja, accompagnés de riz cantonais. Quand mes invités sonnent à la porte tout est fin prêt, même le cocktail à base de jus de litchi et de citron, d’alcool de riz et de sirop de canne. L’apéritif remporte un franc succès. Ces dames ne se rendent pas compte que c’est assez alcoolisé, car c’est très rafraîchissant et se boit comme du petit lait. Aussi, lorsque nous passons à table, sont-elles un peu euphoriques. La discussion est animée et variée. Histoire, art, tourisme, cuisine sont au programme. En fin de repas, nous commençons à poser des devinettes et raconter quelques histoires drôles gentillettes. Sous l’impulsion d’Anne, elles deviennent de plus en plus lestes. Comme je propose un digestif, elle répond :



Lancé dans la contrepèterie, je dis :



Dominique et Gwendoline, qui n’ont pas encore l’habitude de la gymnastique intellectuelle du contrepet, nous demandent de détailler un peu. Pour changer un peu de registre, je propose quelques devinettes plus osées :



D’autres suivent…

Tout le monde rit beaucoup. À un moment je dis à Anne qui a des larmes de rire :



Elle part d’un immense éclat de rire, reste deux secondes sur son siège, se lève et se rend prestement aux toilettes. Peu charitables, ses filles et moi en rions de plus belle. Au bout d’une minute, Anne appelle Dominique. Elle lui parle par la porte entrebâillée. Ma chérie revient vers moi.



Je vais dans la salle de bains préparer un gant et des serviettes auxquels je joins un Tee-shirt long, mais qui m’est trop étroit aux épaules, ayant rétréci au lavage. Je prends un peignoir et le glisse à Anne par l’entrebâillement de la porte. Elle l’enfile pour se rendre à la salle de bains. Je lui dis de mettre ses vêtements dans la machine à laver que je vais lancer le plus vite possible. Après avoir procédé à ses ablutions, elle revient vêtue de ce que je lui ai préparé. Cela lui descend à mi-cuisse, mais elle flotte un petit peu dedans. Elle a des airs d’adolescente.



Je vais lancer la lessive et reviens. Dominique et Gwendoline sont assises sur le canapé et Anne a pris place dans le fauteuil qui est à gauche de celui-ci, je m’installe donc dans le fauteuil de droite en face d’elle. Anne plaisante sur ce nouvel incident et la conversation reprend avec animation sur des sujets variés. En fin d’après-midi, l’attention d’Anne se relâche. Elle bouge plus sur son siège, son Tee-shirt remonte. À un moment, elle se penche sur le côté pour attraper un verre d’eau sur une table basse à gauche un peu en retrait du fauteuil. Pour compenser ce mouvement elle écarte sa jambe droite, me dévoilant ce qui fait d’elle une femme. J’ai la faiblesse de laisser mon regard s’attarder avant de détourner les yeux. Anne en reprenant sa place me voit regarder ailleurs d’un air trop détaché. Elle réalise qu’elle a dû m’offrir un spectacle bien intéressant. Elle rougit jusqu’à la racine des cheveux mais ne fait aucun commentaire. Heureusement, ses filles ne se sont aperçues de rien. Gwendoline me demande si elle peut venir demain pour une séance de travail, et lundi aussi, éventuellement. Dominique, quant à elle, ira à un stage de danse qui doit commencer vers 10 h 30 et durera toute la journée. Comme l’heure avance, je propose un petit dîner improvisé qui est unanimement accepté de bonne grâce. Quand sonne l’heure du retour pour la famille Saint Lescure, il y a un moment de flottement pour Anne. J’ai oublié de sortir le linge de la machine, son linge n’a donc pas pu sécher. Elle ne se voit pas sortir dans la rue vêtue comme elle est. Heureusement, j’ai une idée géniale. Je sors de mes armoires un sarong en batik que j’ai acheté lors d’un voyage à Ceylan. Je montre à Anne comment le porter. Cela lui fait comme une jupe longue, elle est soulagée. Au moments des au revoirs, Dominique, d’un coup de coude malencontreux, fait tomber une bouteille de liqueur qui explose sur le sol. Je lui dis que ce n’est pas grave et qu’elle ne s’inquiète pas, que je vais nettoyer ça tranquillement, mais elle insiste pour rester m’aider et dit à sa mère et sa sœur de rentrer, et qu’elle les rejoindrait rapidement. Tandis que je vais chercher seau, balai et serpillière, Dominique me dit :



Pendant que je prends place dans un fauteuil, Dominique se déshabille et s’empare du matériel. Elle s’active en accentuant ses déhanchements et en s’arrangeant pour m’offrir les panoramas les plus saisissants. Quand elle a fini, je viens l’embrasser en lui disant qu’elle est à croquer et que j’ai vraiment beaucoup de chance d’avoir suscité son intérêt. Je lui demande de s’asseoir et de patienter un peu car j’ai pour elle une surprise qui demande un peu de préparation. Je vais dans ma chambre et je sors les photos. Il en reste, après tri, plus de 180. Pour leur exposition, je les avais toutes glissées dans des pochettes en plastique et je les avais fixées sur six planches, par trente à la fois. Cela m’avait pris une bonne partie de la soirée de jeudi. Je les avais dissimulées sous mon lit. Je sors donc mes panneaux, les accroche aux murs à la place des cadres qui y sont habituellement, et je dépose les deux derniers sur le fauteuil et sur une chaise. Quand c’est fait, je vais chercher ma chérie. Je lui demande de fermer les yeux et la guide jusqu’à la chambre. Je la place devant la première série de photos et lui dis qu’elle peut regarder. Elle pousse un « Oh » et devient pivoine. Nous faisons le tour de l’exposition.



Nous arrivons devant la série prise dans les jardins du Trocadéro.



Tandis qu’elle continue de regarder les photos, je commence à lui caresser la nuque et descends lentement le long de sa colonne vertébrale. J’atteins finalement son si mignon petit cul que je flatte doucement. Je glisse ma main entre ses fesses. Sa fente est déjà humide. Je l’embrasse dans le cou. Elle se retourne.



Et elle entreprend de me dévêtir. Quand c’est fait, elle m’attire sur le lit. Nous échangeons baisers et caresses. Elle s’allonge sur le dos. Je passe au-dessus d’elle qui écarte les jambes. Ma chérie s’empare de mon sexe et le guide vers sa fente gonflée de désir. Je rentre dans son étui si bien lubrifié. Elle noue ses jambes sur mes reins. Nous nous perdons dans un baiser à couper le souffle tandis que je la pistonne avec ardeur. Nous avons la chance de jouir en même temps. Je m’allonge à côté d’elle. Elle vient se serrer contre moi et met sa tête sur mon épaule. Nous nous laissons surprendre par le sommeil. Quand je me réveille, il me semble n’avoir été assoupi que quelques minutes, mais la pendule m’apprend qu’il est presque 4 h 30. Je secoue doucement Dominique. Elle a bien du mal à reprendre pied. Quand je lui dis l’heure, elle se redresse et commence à s’affoler en pensant que l’on s’inquiète peut-être chez elle. Douche et habillage sont expédiés en un temps record. Par un heureux hasard, nous tombons sur un taxi en maraude en sortant de chez moi. Il est 5 h 00 quand je dépose Dominique devant chez elle et rentre chez moi pour finir la nuit.



Dimanche 6 juin. Téléphone et moral(e), sale temps pour les vases.

9 h 30, la sonnette retentit. Ce sont Gwendoline et Dominique. Après un rapide bonjour, la première se met au travail après m’avoir annoncé qu’aujourd’hui elle déjeunerait dehors. Je lui donne un trousseau pour qu’elle puisse entrer et sortir à volonté, même si je ne suis pas là. En accompagnant Dominique jusqu’au métro, je lui demande comment s’est passé son retour. Elle m’apprend que sa mère dormait mais que Gwendoline l’a entendue rentrer. Du coup, elle a préféré lui dire ce qu’il en était de nos relations. Comme c’est le dimanche de la Pentecôte, je vais à la messe. Lorsque je suis de retour à la maison, Gwendo est partie déjeuner. Je mange rapidement et décide d’aller faire un tour. Comme je passe dans la salle de bains, mon regard tombe sur l’étendoir à linge. Je vois la robe et la culotte d’Anne. Je me dis que ce serait une bonne idée de les lui rapporter, que cela me ferait un but de promenade. Je passe un coup de fer et plie soigneusement le tout. Lorsque je pars, Gwendoline n’est pas de retour. En arrivant près de chez les Saint Lescure, je me dis que c’est un peu cavalier d’arriver ainsi sans prévenir. Je ferais mieux de confier à Gwendoline, si je la vois, ou à Dominique les affaires de leur mère. Je décide donc de passer mon chemin. Je fais demi-tour et me retrouve face à Anne. Elle me demande ce qui m’amène dans le quartier. Je lui explique le but de ma démarche et les scrupules qui m’ont assailli au moment de la réaliser et ma crainte de la déranger.



Nous montons à l’appartement. Je rends à Anne ses vêtements et elle me rend les miens. Nous prenons un jus d’orange au salon lorsque le téléphone sonne. Anne décroche, je m’éloigne un peu et vais admirer les tableaux. La conversation se prolongeant, je fais signe à Anne que je vais m’éclipser. Elle me fait non de la main et cache le micro pour me dire :



Je prends une revue sur une table et la feuillette. Un quart d’heure plus tard elle raccroche et revient vers moi. Elle a une mine sinistre, toute la gaîté que je lui connaissais semble s’être évaporée. J’hésite sur la conduite à tenir. Je ne voudrais pas me montrer indiscret, mais elle fait vraiment peine à voir. Comme au fil des minutes cela n’a pas l’air d’aller en s’améliorant, je finis pas demander :



Je n’ai rien à ajouter. Je ne sais pas s’il vaut mieux que je reste ou que je parte. Comme je m’interroge, je laisse s’installer un silence de quelques secondes. Je regarde Anne et vois les larmes lui venir aux yeux. Elle s’effondre en pleurs. Comme presque tous les hommes, je me sens désemparé lorsqu’une femme pleure. Après un temps d’hésitation, je quitte mon siège et vais m’asseoir à côté d’elle sur le canapé et lui prends la main.



Alors, c’est comme si une digue cédait. Elle laisse se déverser tout ce qui la mine depuis trop longtemps. Elle se lève et se met à marcher nerveusement dans la pièce.



Elle s’arrête devant moi, les bras ballants. Elle éclate à nouveau en pleurs. Je me lève pour essayer de la réconforter. Elle s’agrippe à moi comme à une bouée pour sangloter, la tête sur mon épaule. Je lui masse la nuque pour tenter de la détendre en disant de ma voix que j’espère la plus apaisante :



Je continue de parler. Elle se calme progressivement. Je crois que ce que je dis n’a peut-être pas beaucoup d’importance. Une présence amicale en a certainement beaucoup plus. Je finis mon discours en essayant de la secouer un peu.



Elle redresse la tête et me regarde droit dans les yeux. Son regard rougi me trouble. Elle a l’air d’une biche aux abois. Je me tais. Elle s’agrippe à mon cou et m’embrasse. J’ai le souffle coupé. Je sens ses seins s’écraser contre ma poitrine. Elle glisse une jambe entre les miennes. Son ventre frotte contre le haut de ma cuisse. J’ai beau me répéter que ce n’est pas possible, que c’est la mère de Dominique, mon esprit tourne à vide. Je suis dans un tourbillon, et j’ai la faiblesse de me laisser emporter. Si ma tête est aux abonnés absents, le reste de mon corps n’y est pas. Mon sexe réagit par une solide érection qu’Anne ne peut ignorer. J’essaie de reculer doucement. Ce n’est pas le moment de la blesser encore plus en la repoussant violemment. Mais, dans ma confusion, j’ai oublié que je venais de me lever. Et ma manœuvre n’a pour seul résultat que de me faire choir sur le canapé. J’y entraîne Anne, toujours cramponnée à moi. Avec une force qui me surprend, elle m’y renverse complètement, ses lèvres toujours soudées aux miennes. Elle me caresse à travers mon pantalon, avant de le déboutonner pour faire jaillir ma queue tendue à bloc. Elle se redresse et retire sa robe, je devrais plutôt dire l’arrache, en moins d’une seconde. Elle n’est maintenant plus vêtue que de ses sous-vêtements en dentelle noire. Elle replonge vers moi pour un nouveau baiser. Elle se rend compte de ma relative passivité et me dit d’une petite voix :



Elle a l’air tellement fragile et vulnérable… Le désir de la protéger submerge toute autre considération. Je m’assois sur le canapé et la prends sur mes genoux. Elle pose sa tête sur mon épaule. Je la câline. Elle retire son soutien-gorge, sa poitrine apparaît en pleine lumière. Elle est un peu plus forte que celle de Dominique, mais se tient magnifiquement. Je l’effleure du bout des doigts, avant d’embrasser chacun de ses seins. De la langue, j’en fais rouler les bouts. Je les suce. Elle se redresse pour les faire saillir. Ma main s’insinue entre ses cuisses qu’elle écarte de plus en plus au fur et à mesure de la progression. Lorsque j’atteins son entrejambe elle a un petit sursaut. J’attrape le fond trempé de sa culotte et tire doucement. Elle m’aide de son mieux et son slip rejoint ses autres vêtements sur le plancher. Il n’y a plus d’obstacle à mes investigations. Mes doigts sont rapidement inondés. Sa respiration saccadée est entrecoupée de gémissements. Elle finit par crier en prenant son pied. Après un rapide baiser, elle fait passer un pied de l’autre côté de mes hanches et noue ses jambes derrière moi, entre mon dos et le dossier. D’un bras elle s’accroche à mon cou et se soulève. De sa main libre elle s’empare de mon sexe et le dirige vers son accueillant minou. Quand je suis bien ajusté, elle se relâche pour s’embrocher sur ma hampe. Son bassin ondule à un rythme qui va s’accélérant. Elle a rapidement un nouvel orgasme, ponctué par un nouveau cri. Je suggère alors un changement de position. Je la fais s’agenouiller, la tête dans les bras posés sur le canapé. Je me poste derrière elle. Elle a un cul superbe qu’elle fait ressortir en se cambrant au maximum. Je la pénètre d’un seul mouvement. Je la saisis par les hanches et la baise à grands coups de reins. Après une petite dizaine de minutes, sentant que je ne pourrai pas continuer ainsi longtemps, je ralentis le rythme. En même temps, je me penche pour prendre ses seins à pleines mains, les malaxe et les étire doucement. Anne pousse un nouveau cri annonciateur de son plaisir. C’est elle maintenant qui propose de changer de position. Je m’étends sur le canapé. Elle s’allonge sur moi et m’accueille à nouveau en elle. Nos lèvres se soudent, nos langues se cherchent, se trouvent, s’agacent. Je plaque mes mains sur son postérieur pour le lui pétrir. Je me risque même à lui titiller son petit trou et à y introduire un doigt, sans que le mouvement régulier qui anime ses fesses en soit perturbé. Je sens que j’arrive au bout de ma résistance. J’en avertis Anne qui n’en a cure. Je me répands en elle, ce qui lui fait prendre son pied une quatrième fois. Cette fois-ci elle reste immobile sur moi. Nous sommes en nage. Nous reprenons lentement nos esprits. Elle se redresse un peu, transfigurée. Elle est rayonnante.



Après un temps, elle ajoute :



Si cela a été bon pour son moral, le mien, à mesure que les idées claires me reviennent, est de plus en plus en berne. J’essaie de ne pas le montrer, et apparemment j’arrive à donner le change. Elle m’entraîne dans une salle de bains. Sous la douche elle m’avoue :



Je pense en moi-même que cela aurait certainement mieux valu. Elle ajoute :



Nous retournons ensuite dans le salon. Anne est restée nue. Je ramasse ses vêtements qui jonchent le sol.



Elle regarde sa robe d’un air amusé.



Quand elle quitte la pièce, je dois résister à l’envie de fuir. Mais je n’ajouterai pas cette lâcheté au reste. J’aurais mieux fait de me casser une jambe ce matin. Dans le genre situation tordue, je fais fort. Non seulement je trompe Dominique, mais en plus il faut que ce soit avec sa mère. Bravo pour mon courage et ma franchise ! J’aurais dû parler franchement à Anne. Oui, j’aurais dû. Mais je voulais tellement l’aider que je n’ai pas senti que ça allait déraper. Je n’ai pas su prévoir, je n’ai pas su gérer. Une nuit ne sera pas de trop pour que je trouve la moins mauvaise solution pour résoudre le guêpier dans lequel je me suis fourré. Le retour d’Anne interrompt le cours de mes pensées. Je prends congé. Dans l’entrée, elle se suspend à mon cou pour un baiser qu’en d’autres circonstances j’aurais fort goûté. Je décide de rentrer à pied. J’espère que cela me détendra et m’aidera à prendre des décisions. C’est à moi, et à personne d’autre, d’apprendre à Dominique ce qui s’est passé aujourd’hui. Mais, comment dire à quelqu’un qu’on aime, qu’on l’a trompé ? Avec Anne aussi il le faudra, elle qui se révèle si fragile. Son moral qui n’est déjà pas vaillant va encore en souffrir. J’ai beau retourner le problème dans tous les sens, les faits sont têtus et ne portent pas à une interprétation optimiste des conversations à venir. La seule réponse que j’ai en arrivant à la maison, c’est que la franchise seule peut sauver le peu d’estime que je me porte encore. Mais la façon de la manifester est encore obscure. Quand je rentre, l’appartement est vide, Gwendoline a dû rentrer chez elle, mais elle a laissé ses affaires et des livres ouverts sur la table de la salle à manger. Elle doit compter revenir demain. Après avoir donné à manger à Sekhmet, je décide d’aller prendre une nouvelle douche, le retour à pied combiné à ma nervosité m’ont mis en sueur. L’eau qui me coule dessus me fait du bien. Comme j’ouvre la porte de la salle de bains pour aller chercher un pyjama, je me retrouve face à Gwendoline. Je baisse précipitamment la serviette avec laquelle je m’essuie les cheveux pour cacher ma nudité. Elle n’a pas l’air de vouloir se retirer, ni de se tourner. Elle demande d’un air dégagé :



Je suis un peu surpris qu’elle se lance dans des conversations mondaines dans la tenue où je suis.



Et voilà la cerise sur le gâteau ! Gwendoline nous a surpris en pleine action, Anne et moi ! Comme s’il n’y avait pas déjà assez de difficultés !



Je ferme les yeux une seconde pour reprendre mon calme et essayer de désamorcer la crise. Lorsque je les rouvre, j’ai juste le temps d’apercevoir Gwendoline abattre son bras prolongé d’un vase, avant d’avoir l’impression que mon crâne explose. Mon esprit se brouille, je sens que je m’effondre, j’essaie de me retenir, mais je perds conscience.


J’entends une voix. Je ne comprends pas ce qu’elle dit. J’essaie de fixer mon attention mais ma tête bourdonne douloureusement. Petit à petit, les paroles que j’entends deviennent distinctes, mais la compréhension m’en échappe :



L’entendement me revient. Lentement, je prends conscience de la signification des paroles que j’entends. Tout me revient en mémoire. J’essaie d’ouvrir les yeux, cela me demande un effort. J’y parviens. Le visage de Gwendoline apparaît à quelques centimètres du mien. Elle est en pleurs et a des traces de sang sur la figure. Lorsqu’elle s’aperçoit que j’ai ouvert les yeux, elle explose de joie mais pleure toujours autant.



Et elle se met à m’embrasser le visage, le mouillant de ses larmes. Elle se redresse. Je la distingue mieux. Je me rends compte que sa robe est maculée de sang et que tout le devant en est arraché, laissant sa poitrine dénudée.



Elle se lève et disparaît de mon champ de vision. Elle réapparaît et m’éponge le visage, la fraîcheur me fait du bien. À un moment, une douleur me vrille la tête, me ramenant à plus de réalité. J’essaie de la faire cesser.



Je la laisse faire. Je sens les forces me revenir peu à peu. Je tente de me redresser mais ma tête tourne.



Elle éclate à nouveau en sanglots.



Je parviens à articuler :



Mes jambes étant encore faibles, je dois m’appuyer lourdement sur Gwendoline pour faire les quelques pas qui me séparent de mon lit. Je m’effondre dessus. J’ai dû présumer de mes forces. La tête me tourne. Je perds la notion exacte de ce qui se passe autour de moi. J’entends encore Gwendoline dire :



Je me réveille. Il fait noir. Je sens une tête sur mon épaule, un corps lové contre le mien. Dominique est restée cette nuit. Je suis heureux, malgré ce bourdonnement et l’impression d’avoir le crâne rempli de coton. Brusquement, j’ai envie d’elle. Je glisse la main dans le peignoir de bain qu’elle a curieusement gardé pour dormir. Je la caresse. Elle répond à mes caresses. Le peignoir disparaît comme par magie. Elle me couvre le visage de baisers, les joues, les yeux, le nez, la bouche. Je suis allongé sur le dos, je n’ai pas le courage de bouger. Je laisse faire Dominique. Sa main descend et finit par rencontrer mon sexe tendu. Ses doigts se referment sur ma hampe, elle me branle doucement. Sans lâcher ce qu’elle tient, elle se redresse pour m’enjamber. Elle me guide jusqu’à l’entrée de sa grotte et s’empale en poussant un petit cri. Après un temps d’arrêt, elle s’allonge sur moi de tout son long. Elle soulève son bassin pour retomber et recommence encore et toujours. Je vais au-devant d’elle en soulevant un peu mes fesses. Elle met sa tête dans le creux de mon cou. Sa chevauchée est rythmée par sa respiration haletante dans mon oreille. Je ne sais combien de temps cela dure. Elle finit par pousser un long soupir en s’immobilisant. Puis, elle se laisse aller de tout son poids contre moi. Comme je lui dis :



Elle me cloue la bouche d’un long baiser. Je suis bien, je me laisse aller et jouis en elle sans qu’elle bouge. Mon sexe revient progressivement à sa position de repos et sort du nid douillet. Dominique glisse légèrement sur le côté pour se coucher contre mon flanc. Elle a une jambe entre les miennes, la tête sur mon épaule, son bras m’enserre la poitrine. Je rabats ma main et la pose sur ses reins. Nos respirations se font régulières. Elle s’endort dans une douce béatitude. Moi aussi.