n° 09812 | Fiche technique | 19540 caractères | 19540Temps de lecture estimé : 12 mn | 25/10/05 |
Résumé: Un gardien de phare accoste sur son îlot et découvre une jeune touriste qui s'est laissée surprendre par la marée haute. | ||||
Critères: fh hplusag fellation cunnilingu pénétratio | ||||
Auteur : Jean-Marc Manenti (48 ans, habitant Metz, aimant les plaisirs de la vie.) Envoi mini-message |
L’HOMME DU PHARE.
Sur sa gauche, le marin aperçut les vitres au sommet du phare qui scintillaient dans le soleil couchant. Un sourire éclaira son visage, et Yann, c’était son prénom, tourna la roue de la barre. La vedette entama une courbe vers bâbord et, d’un geste sûr, le pilote donna une secousse dans le sens inverse. D’une poigne solide, il stoppa la course de la roue. Sur le tableau de bord, l’aiguille lumineuse du compas se remit dans l’axe. Tandis que l’embarcation se redressait, il repoussa la manette des gaz, pour réduire au minimum le régime des deux moteurs Volvo de 300 chevaux chacun. Enfin, il allait retrouver sa chère petite île dont il était le seul habitant, un peu comme Robinson Crusoë… sauf qu’il devait bichonner le phare, travail qui le passionnait…
Au travers du pare-brise de la cabine de pilotage, le magnifique édifice cylindrique grossissait lentement. Au moment où la proue arriva le long du ponton de bois, Yann mit, pendant quelques secondes, un petit coup de marche arrière à haut régime pour stopper et stabiliser les vingt mètres de son bateau.
En quelques enjambées et un saut, il fut sur le ponton et amarra son engin, pour y remonter aussitôt, afin de couper les moteurs et le circuit électrique.
Un silence tomba soudain sur l’endroit, uniquement troublé par le clapotis de l’eau sur la coque. Le Capitaine fit glisser la porte coulissante du poste de pilotage, la verrouilla, et glissa les clefs dans son short. Il se tourna vers la poupe pour admirer le disque rouge du soleil qui donnait l’impression de reposer sur les flots et allait bientôt disparaître à l’horizon. Sous ses pieds, le bateau bougeait mollement, un léger vent rendait l’atmosphère plus respirable. Sans quitter des yeux ce magnifique spectacle, il sauta sur l’embarcadère.
Très haut au-dessus de sa tête, un groupe de mouettes lançait sporadiquement leurs cris, le ressac faisait un bruit régulier.
Yann sursauta comme s’il avait été parcouru par une décharge électrique. Il pivota vivement et se trouva face à une jeune femme, plutôt surprise de sa vive réaction.
Le Capitaine consulta sa montre. La marée était haute, donc la route, qui était une route submersible était recouverte par la mer. Conclusion, songea-t-il, voilà plusieurs heures qu’elle est sur l’île.
La belle inconnue ajouta :
Pendant que Yann lui expliquait le topo, il la détailla : pas plus d’un mètre soixante, environ 50 à 55 kilos, estima-t-il, cheveux foncés tirés vers l’arrière en queue de cheval, teint légèrement hâlé, petit nez surmonté d’une paire de lunettes rondes à la John Lennon qui lui donnait l’air d’une fille bien sage, d’une étudiante intello. Il remarqua aussi les petits seins insolents qui pointaient sous son tee-shirt. Outre ce dernier, elle était vêtue d’un short de toile et d’une paire de sandales.
Tandis qu’il parlait, il remarqua qu’elle faisait comme lui, elle le détaillait. Il se souvint qu’il n’était vêtu que de son short et de sa casquette de capitaine. Il se promit de la baiser avant qu’elle ne quitte l’île. Il fit un effort pour balayer les fantasmes qui commençaient à envahir ses pensées, sous peine d’avoir une érection impossible à dissimuler, vu la finesse de son short et l’absence de slip.
Il se ravisa et revint sur ses pas :
Il tourna les talons et s’en fut, soulevant un peu de sable à chaque pas.
La jeune femme alla s’installer à l’endroit où elle avait laissé son sac à dos et s’assit, adossée contre le mur du phare, pieds dans le sable fin, face à la mer. Elle contempla les vagues qui venaient s’échouer à une vingtaine de mètres de là, tout en pensant au Capitaine.
Sabine estimait qu’il avait entre 45 et 50 ans. Elle le trouvait plutôt grand, au moins un mètre 85, athlétique et bel homme. Elle était presque sûre qu’il n’avait rien sous son short et tenta de se représenter l’engin qu’il cachait. Elle passa avec gourmandise la langue sur ses lèvres et des idées lubriques traversèrent son esprit.
Une bonne odeur d’oeufs sur le plat lui parvint du bungalow de pierres construit à côté du phare. Son estomac grogna, elle avait faim. Isolée dans son coin, elle ôta sandales, short et tee-shirt qu’elle plia soigneusement, ne gardant que le bas de son bikini. Puis elle étala son grand rectangle de paille tressée et fouilla dans son sac à la recherche de barres vitaminées, et autres nourritures pour randonneurs.
Plus tard, elle était debout sous la voûte étoilée, mains sur les hanches, toujours face à la mer, laissant glisser le vent léger sur sa peau. Elle était heureuse, puisqu’elle allait dormir à la belle étoile, moment qu’elle adorait. Pas besoin du sac de couchage, il faisait si bon ! Sabine retourna sur sa rabane pour admirer le croissant de lune.
Yann interrompit sa phrase en voyant la jeune fille presque nue. Il posa le plateau à ses pieds, tant il avait peur de tout faire tomber. Elle s’aperçut de son trouble et dut prendre sur elle pour dissimuler son sourire et faire semblant de rien.
Devant son hésitation, elle ajouta :
Il prit place et dut faire un effort surhumain pour ne pas renverser le café qu’il servait dans des gobelets de carton. Malgré tout, au gré de leur conversation, il la reluquait du coin de l’oeil, l’air de rien. Bien entendu, elle s’en était aperçu. Le Capitaine était envoûté par cette voix claire au verbe lent et posé, subjugué par ses seins bronzés, fiers et haut placés, par ses formes si féminines.
Sabine subissait ses regards comme autant de caresses brûlantes qui faisaient monter en elle, depuis son bas-ventre, un désir qu’il allait falloir assouvir.
La jeune femme se leva et entreprit de défaire sa queue de cheval. Le marin la contemplait, debout devant lui, lissant ses cheveux pour les faire cascader de ses frêles épaules, jusqu’au creux de ses reins. Et voilà, son sexe tendait le tissu de son short et elle fixait la scène avec un sourire mutin.
Yann se mit à genoux, face à cette Vénus qui brossait ses longues et lourdes mèches à l’aide de ses doigts. Il était si proche d’elle qu’il pouvait humer les senteurs de son corps. Il plongea son regard dans les lunettes rondes et, sans cesser d’admirer ses yeux de biche, fit doucement glisser le minuscule slip le long de ses jambes soyeuses.
Le marin s’assit sur ses talons pour mieux admirer la délicieuse créature qui lui faisait face. Sous la lumière de la lune, son ventre semblait nacré. Le triangle des poils sombres de son pubis se distinguait fort bien sur son teint plus clair. Il se redressa, saisit Sabine par la taille et fit glisser sa bouche sur sa peau.
Il ne l’écouta pas. Au contraire, il passa la langue sur ses seins fermes ainsi que sur son ventre, puis se courba pour faire de même sur le renflement de son sexe.
Sabine se détacha de lui et s’allongea sur le triangle de paille. Il ôta son short et en fit autant. Il la laissa contempler un instant sa verge palpitante.
En appui sur un bras, le marin glissa sa langue entre les lèvres entrouvertes de la jeune femme et passa le rempart de ses dents blanches. Il fit glisser sa main libre sur la poitrine offerte, sur le ventre et pour finir, caressa l’intérieur de ses cuisses.
N’y tenant plus, il enfouit son visage entre les cuisses bronzées de sa compagne. Il s’enivra de la forte odeur féminine, du parfum musqué du désir qui émanait de son puits d’amour. Quand il prit appui sur ses coudes au-dessus d’elle, la jeune fille enroula ses jambes autour de la taille musclée du marin et s’abandonna à son premier assaut. Il entra en elle lentement et sans difficulté, dans un chuintement de vagin déjà bien humide. La nuit ne retentit plus que du lent ressac de la mer, mêlé aux halètements et gémissements de plaisir des deux amants.
Il sembla à Sabine que son ventre était en feu. Les vagues de plaisir qui tenaillaient son corps se faisaient de plus en plus violentes. Ses soupirs et gémissements se transformèrent en cris d’abord étouffés et rauques, puis plus nets qui menèrent le Capitaine à la jouissance.
Les assauts de Yann se firent de plus en plus brutaux, la secouant comme frêle esquif dans la tempête.
Se sachant seuls, la jeune femme exprima son orgasme sans aucune retenue :
Ses cris furent aussitôt couverts par le grognement sourd que lâcha le marin. Il répandit son sperme en longues giclées sur le ventre de Sabine. Elle ne quittait pas des yeux ce membre qui palpitait au rythme des spasmes de l’éjaculation. Enfin, fixant le Capitaine dans les yeux, elle étala le liquide épais et tiède, en gestes sensuels, sur toute la surface de son ventre et le bout de ses seins. Quand elle retrouva un souffle normal, elle déclara :
Il opina du chef et se leva en saisissant Sabine qu’il portait maintenant comme un gros bébé.
Il marcha dans le sable fin et gagna le ponton. Sans lâcher son fardeau, il sauta avec aisance dans la vedette qui se mit à bouger sous eux. Sabine se cramponna un peu plus à son athlète. Celui-ci la déposa enfin et ouvrit le poste de pilotage afin de mettre en fonction le circuit électrique. Un point rouge s’alluma sur l’un des cadrans. Puis, entraînant la jeune fille vers la poupe, il se baissa et ouvrit une écoutille et y descendit par une échelle de métal.
Une fois en bas, elle remarqua dans la faible lueur d’une ampoule nue une porte portant un écriteau "MOTEURS". La seconde était ouverte et donnait dans un étroit couloir garni de plusieurs autres portes où l’homme l’attendait.
Il ajouta :
Puis il fit un geste allant de l’arrière, où ils étaient, vers la proue :
Sabine prit une douche seule, la cabine étant trop étroite pour contenir deux personnes. Elle alla attendre que le marin termine la sienne dans la cuisine, située sous le poste de pilotage. Ce dernier avait eu la bonne idée d’ouvrir quelques hublots pour faire entrer l’air frais de la nuit. Quand à son tour il fut propre, il lui fit signe de le rejoindre dans l’étroite coursive.
Ils éclatèrent de rire. Elle commença à monter les échelons devant lui. Quand elle fut dehors jusqu’à la taille, il la stoppa. Une jolie paire de fesses rondes était là, à hauteur de visage.
Il plongea sa langue dans la raie et l’y fit voyager. Sabine poussa de petits cris mutins qui se transformèrent en râles de plaisir. À la force des bras, elle se hissa à l’extérieur et tandis que Yann montait à son tour, elle s’allongea sur le dos, le cul au bord de l’écoutille. La belle écarta les jambes de façon à ce que ses mollets et ses talons reposent de part et d’autre du trou.
Une fois quelques échelons gravis, le Capitaine se trouva face à un entrecuisse offert.
De son côté, allongée sur le caillebotis du plancher, Sabine admirait les millions d’étoiles qui scintillaient dans la nuit noire. Tout la haut, le phare clignotait dans les ténèbres, projetant un jeu d’ombres et de lumières sur le visage angélique de la jeune femme. De temps à autre, une légère brise glissait sur sa peau, faisant dresser la pointe de ses seins. Bientôt, alors qu’un torrent de lave montait de son bas-ventre, sa vue se brouilla, les astres dansèrent devant ses yeux, puis se mélangèrent aux clignotements du phare. Sabine ferma les paupières pour se laisser emporter par les ondes de plaisir qui commençaient à la submerger. Yann qui ne lâchait pas son échelle, donnait furieusement de la langue entre les cuisses de la jeune femme. Le goût légèrement salé de sa liqueur de fille lui donnait une érection douloureuse.
Sa langue redoubla d’ardeur dans les replis intimes de Sabine. Il se délecta tour à tour de son clitoris dur et érigé, et du miel d’amour que sa langue allait puiser dans sa grotte chaude et palpitante. Soudain, le corps de Sabine s’arc-bouta, ses ongles griffèrent le plancher, alors que de sa bouche s’échappait un long soupir rauque. Ce nouvel orgasme la laissa pantelante.
Le Capitaine monta d’un barreau, pour pouvoir contempler la nudité de Sabine, offerte sous la lune et la lueur dansante du phare. Elle gardait les paupières closes derrière ses lunettes cerclées de métal. Sa chevelure longue et abondante s’étalait sous son dos, ses mains fines reposaient à plat sur le sol.
Ses petits seins aux pointes encore érigées, montaient et descendaient au rythme de sa respiration qui s’apaisait peu à peu.
Yann déposa une série de bisous furtifs sur le bas-ventre et le hérisson de la jeune femme.
Sabine roula de côté pour lui laisser le passage. Il s’allongea près d’elle, à même le bois. Du pied, il fit basculer le portillon de l’écoutille.
Rougissante, Sabine se pencha sur la verge tendue et joua de ses lèvres, de ses dents et de sa langue. Elle lécha, suça, mordilla son membre de haut en bas et de bas en haut. Quand elle le sentait partir, elle cessait son manège quelques instants, puis recommençait, ne tenant aucun compte de ses supplications.
Lorsqu’il l’implora, qu’il lui promit monts et merveilles si elle le finissait, Sabine porta l’estocade.
La jeune femme serra les lèvres autour de son sexe, fit quelques va-et-vient et, quand elle devina l’imminence de l’orgasme, continua avec sa main. De puissants jets de sperme montèrent dans la nuit et retombèrent sur le ventre du Capitaine en claquant sur la peau.
Tandis qu’il descendait à l’intérieur du bateau, Sabine resta là, allongée nue sous les étoiles. Elle passa les mains sous sa tête et, sans s’en apercevoir, bercée par le léger tangage, glissa peu à peu dans le sommeil.