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Temps de lecture estimé : 29 mn
26/10/05
Résumé:  Nathalie, la voisine de Balou, hante son esprit. Rêve ou réalité? A vous de le découvrir.
Critères:  fh revede fellation pénétratio fantastiqu
Auteur : Balou  (Amoureux des femmes)            Envoi mini-message
Mystérieuse Nathalie

J’habitais dans un petit deux-pièces à la campagne, à proximité d’une grande ville. Cadre commercial, je partais tôt de chez moi et rentrais bien après l’heure de fermeture des bureaux. J’avais emménagé depuis quelques mois dans ce nouvel environnement, je vivais seul, m’étant séparé de ma dernière compagne. Je recherchais avant tout le calme. Fuir la vie citadine, avait été pour moi presque une obsession, tant je haïssais le bruit des vélomoteurs et des voitures.


Je me retrouvais donc en location dans une résidence, un peu à l’écart d’un petit bourg. La nature verdoyante, le chant du coq à l’aube, faisaient ressurgir mes instincts campagnards. Petit à petit, je prenais mes marques dans ce quartier s’apparentant en semaine à une cité dortoir. En effet, au bout de deux mois, je ne connaissais toujours pas mes voisins.


A l’époque, j’étais toujours célibataire. Quelques amourettes de-ci de-là, mais rien de concret, mis à part le sexe en solitaire encore et toujours. En semaine, le travail accaparait toute mon énergie, même si je ne restais pas insensible aux collègues féminines ainsi qu’aux charmantes clientes. Je pensais à elles la nuit, seul dans mon lit, en me masturbant frénétiquement. Je voyais leur fessier dansant devant mes yeux. Mes mains caressaient ensuite leur poitrine, j’embrassais leur bouche. Elles enroulaient leurs jambes autour de ma taille. Je jouissais de cette façon dans ma main, devenue ma maîtresse experte.


Un chaud dimanche matin de printemps, je me prélassais encore dans mes draps. Trop fainéant pour me lever. La chaleur annonçant un été précoce me tira néanmoins du lit. Assis sur mon balcon, le soleil caressait ma peau. J’étais en short et je buvais tranquillement mon café en lisant le journal. La cigarette avait repris le dessus et je fumais trop à mon goût. Le café noir commençait à me réveiller, il fallait que je songe à prendre ma douche.


Soudain, mon oreille capta un bruit d’abord anodin, je n’y prêtai pas garde sur le moment, continuant à lire ma feuille de choux.


Au bout de quelques secondes, des gémissements s’échappèrent de la fenêtre la plus proche de mon balcon. Cette fois-ci, je tendis l’oreille, intéressé par cet appel voisin. De part la situation des appartements, certains balcons permettaient, si on se penchait, d’avoir une vue imprenable chez les voisins d’à côté. Et le mien avait cette particularité, découverte par cette matinée ensoleillée.


Doucement je me rapprochai de la fenêtre contiguë. À travers les stores baissés à moitié, j’essayai de distinguer ce qui se tramait à proximité.


Un flash !


Dans la pénombre je distinguai une femme allongée, nue, sur son lit. Brune, cheveux courts, belle poitrine à ce que je pouvais en juger, cuisses écartées, elle se caressait en introduisant un gode en son ventre.


Aussitôt je me retrouvai à l’étroit dans mon short. Torse nu en plein soleil, je transpirai maintenant. La curiosité me piqua et je filai sur le palier pour lire l’identité de ma voisine sur la sonnette de sa porte d’entrée.


« Nathalie Dubois ». Je collai mon oreille à la porte pour capter des bruits.



Damned ! Je me retournai, rougissant de honte devant la petite grand’mère



La grand’mère me tint la jambe un bon quart d’heure en parlant avec moi. Je l’aidai à descendre les poubelles, ensuite plus moyen de m’en débarrasser. Toujours en short et torse nu, nous devisâmes ainsi de longues minutes dans le couloir, en ce dimanche matin.


J’appris que ma voisine vivait seule. Pas d’homme dans sa vie, ni de femme d’ailleurs. Elle était secrétaire dans un cabinet d’avocats et rentrait souvent tard le soir. La vieille dame nourrissait les deux chats lui appartenant. Nathalie était propriétaire de son trois-pièces.


Un bruit de serrure interrompit notre échange. Ma voisine apparut sur le palier.



En peignoir, pieds nus. Nathalie se dévoila ainsi, la première fois devant moi.



Nathalie sourit sans dire un mot. Elle avait posé son regard sur ma personne. Je me sentais affreusement nu ainsi devant elle. La grand-mère remonta les escaliers en lançant :



Ma voisine souriait toujours debout dans l’encadrement de la porte. Un chat vint se frotter entre ses jambes en miaulant. Je pris le loisir de détailler cette brune demoiselle. Cheveux châtains courts, taillés à la garçonne, une peau légèrement dorée, des doigts fins tenaient les pans du peignoir contre sa poitrine. Elle se pencha, ramassa son chat, me retourna un sourire, puis ferma la porte sans m’adresser la parole. Une nouvelle fois je fus surpris par l’attitude de cette femme. Décidément, elle conservait tout son mystère.


A nouveau, je retournai sur la terrasse, mais cette fois-ci les stores de la chambre voisine étaient baissés. Seul, en plein soleil j’essayai d’entendre ce qui se passait à coté. Au bout de quelques minutes, des râles se firent une nouvelle fois entendre à moins d’un mètre de moi. La voix rauque de Nathalie chantait à mes oreilles une mélodie du bonheur qui me procurait de délicieux frissons. Ne pouvant pas admirer la déesse qui se caressait, je laissai mon imagination galoper dans ma tête. Une puissante érection cognait contre le tissu de mon short.



Je n’en pouvais plus. Mon désir, mon excitation étaient à leur comble.

Je retournai dans mon salon et adossé au mur, près du balcon, j’entrepris de me masturber.


Debout, nu, je pensai à Nathalie seule couchée dans son lit. Elle avait les cuisses largement écartées. Son orchidée accueillait un sexe en latex qui coulissait dans l’antre luisant. Ma main droite enserra ma hampe. Mes doigts encerclèrent le tronc dur sur lequel les veines violacées couraient sous la fine peau. Mes mouvements amples du poignet donnaient encore davantage de puissance à l’érection de ma verge. Le gland violet, tendu comme un fruit mûr, attendait fébrilement de déverser son jus.


La sueur coulait sur mon front, noyant mes yeux. Mes halètements emplissaient mon séjour, mes jambes tremblaient elles aussi, comme l’ensemble de mon corps. Je sentis bouillir entre mes reins l’immensité d’un plaisir qui ne tarderait pas à m’emporter vers Nathalie.


Dans la paume de ma main gauche, je pris mes lourdes bourses, de l’autre j’accélérai mes mouvements de va-et-vient avec exaltation. Enfin, du plus profond de mon être, je sentis monter un ouragan extraordinaire. L’orgasme s’annonçait gigantesque, je le sentais.



Je tombai à genoux en me déversant longuement. J’étais secoué de violents spasmes, foudroyé par le plaisir si intense. La jouissance me submergea complètement et je continuai à crier mon bonheur. Les rideaux voltigeaient au gré du petit vent, je sortis progressivement de ma torpeur. La moquette avait bu la quasi-totalité de ma sève. Le bas ventre humide, j’allai me nettoyer dans la salle d’eau.


« Que diantre, quel orgasme ! », pensai-je.


L’après-midi était déjà bien entamé. Le soleil réchauffait la baie vitrée donnant sur le balcon. De temps à autre, je jetai un œil furtif pour vérifier si ma belle voisine ne s’y trouvait pas. Cette jeune femme avait aiguisé ma curiosité, que faisait-elle en semaine, où travaillait-elle ? Toutes ces questions, je les ressassai inlassablement dans mon esprit.


Le soir venu, j’allais fumer une cigarette sur la terrasse. Je découvris un des chats de Nathalie, assis sur la rambarde, qui m’observait avec ses grandes prunelles vertes. Je n’ai pourtant pas le gabarit d’une petite souris, mais j’avais la nette impression que le félin voulait me dévorer.



Nathalie se tenait accoudée nonchalamment à la balustrade, elle tirait nerveusement sur sa cigarette.



Mon visage s’empourpra immédiatement, je ne puis que répondre :



Aucun de nous deux ne baissa les yeux. Je vis les lèvres de Nathalie aspirer goulûment la fumée par le filtre de la cigarette. Elle prenait un malin plaisir à me taquiner visuellement de cette façon. De plus, elle portait une légère nuisette si affolante que je ne puis réprimer une violente érection. J’admirai ses jambes fuselées, ses seins divinement bien moulés, son ventre joliment rond, ses épaules nues, son cou fin et si gracieux. Ensuite mon regard s’attarda sur son fessier callipyge, je devinai un string retenu par une petite bande de tissus.


Je sentis le regard brûlant de Nathalie posé sur mon ventre. Elle avait sans aucun doute remarqué mon excitation. La chatte se lovait maintenant entre mes jambes, son doux pelage me chatouillait. Elle se frottait contre moi en ronronnant.



Sur ce, elle tourna les talons et me laissa seul avec la chatte. Celle-ci gambadait derrière moi dans l’appartement. Elle me suivait partout, elle se roulait sur la moquette, là où j’avais lourdement éjaculé ce matin, et miaulait à tout va.


Je m’affalai dans le sofa, immédiatement suivi par Zoé. Cette chatte était belle, je devais l’admettre, toute blanche, certes, mais elle perdait quelques poils. Elle ressemblait à un angora. Je caressai les poils longs et soyeux. Zoé me lécha doucement la paume de ma main, puis elle se coucha sur mes cuisses. En short, je craignis qu’elle ne me griffe. Au bout de quelques minutes, elle pris ses aises et se pelotonna contre mon ventre. De ce petit corps, se dégageait une délicieuse chaleur qui remontait lentement dans chaque parcelle de mon corps. Zoé ronronnait, elle me regardait intensément. Ensuite, elle se leva et vint se blottir sur mon épaule. Les poils me chatouillaient l’oreille, je bougeai un peu la tête pour me dégager. Mais la chatte avança son minois et je sentis une langue chaude lécher le lobe de mon oreille. Je me laissai faire, amusé par une telle situation. Puis, Zoé s’approcha davantage, son nez mouillé cognait contre ma peau. Je sursautai lorsque je sentis sa langue s’insinuer carrément dans mon oreille. Elle était douce, je m’abandonnai à cette caresse féline.


Avec ces attouchements, mon érection ne tarda point à arriver. La chatte m’obligea à m’allonger, ainsi elle léchait à la fois plus facilement mon oreille droite et gauche. Le ronronnement, les miaulements, les caresses des poils, la langue chaude, me libérèrent de tous blocages. Couché dans mon canapé, une chatte angora léchait mon cou et mes oreilles, j’ôtai mon short pour dégager ma hampe fébrilement. Je débutai rapidement mes va-et-vient en pensant à Nathalie. J’imaginai que c’était sa langue qui me caressait ainsi.


Zoé avait découvert mon manège. Elle quitta mes épaules, s’assit sur le rebord du sofa, face à moi et se lécha les babines. Je n’y croyais pas moi-même, je me masturbais devant une chatte qui elle, me regardait faire. Je délirais grave, imaginant ma voisine à sa place. Je fermai les yeux pour me laisser submerger par le plaisir.


Un miaulement.


J’ouvris les yeux pour découvrir avec horreur que Zoé avec ses deux pattes avant, avait pris appui sur mes cuisses, son museau se rapprochait de ma verge turgescente. Je haletai, privé de bonheur, mais aussi angoissé par la suite.


La chatte prenait un soin tout particulier pour ne pas me griffer elle avançait lentement vers moi pour se trouver face à la colonne de chair. Je vis une petite langue rose sortir de sa gueule. Je tenais mon sexe à sa base, bien en face de Zoé. Ensuite, sa gueule s’ouvrit davantage pour laisser passer une langue chaude et humide qui à plusieurs reprises lapa ma hampe. Le contact était absolument délirant, à la fois râpeux et soyeux. Je grossissais encore. Zoé, ravie de son effet, retourna s’asseoir sur le dossier du sofa. D’un miaulement, elle m’encouragea à me masturber pour elle, chose que je fis avec enthousiasme.



Je ne rêvais pas, il s’agissait de la voix de Nathalie qui me parlait. J’ouvris les yeux, je plongeais dans les pupilles de Zoé et me laissait aller à la libération ultime. Le plaisir fut violent, je criai comme un damné. Couché, j’éjaculai à longs jets qui venaient s’écraser sur ma poitrine et mes bras.


D’un bond, la chatte se retrouva à mes côtés. Elle lécha mon plaisir sur mon torse, mes doigts, mes cuisses et mon gland. Ce dernier attouchement généra à nouveau une érection et un feulement de ma part. La chatte sauta du canapé et elle se roula sur la moquette, puis se coucha sur le ventre de tout son long. Elle redressa son arrière train, je m’agenouillai derrière elle pour entamer une seconde séance masturbatoire. Je savais que je devais jouir sur Zoé. Elle miaulait comme jamais. De ma main gauche, je caressai également les touffes de poils que je sentais moites sous mes doigts.


J’accélérai les mouvements de mon poignet, je me regardais me branler et caresser Zoé dans les reflets de la porte-fenêtre. Un dernier coup de rein, et je jouis une seconde fois violement. J’éjaculai sur le pelage de Zoé, tout en dirigeant mon gland vers son arrière-train. Nous jouîmes ensemble de longs instants comme deux félins amoureux.



………………………………



Je me réveillai couché sur la moquette. Zoé était partie. J’allumai mon halogène en clignant des yeux. Mon œil fut attiré par une feuille blanche posée sur la table basse, je lus :


"Merci pour ces moments de pur bonheur, c’était génial.

Tendrement.

Nath."


Minuit passé, on était lundi matin. Avais-je rêvé tout cela ?


Non, les traces de mon plaisir maculaient encore la moquette. Je tournai en rond dans le salon et me servis un double scotch pour me remettre les idées en place. Comment était-ce possible ? Ma voisine serait-elle Catwoman ? Je réfléchis de longues minutes en sirotant mon verre. Aucune explication plausible, ni rationnelle, ne vint répondre à mes interrogations. Je me promis d’éclaircir cette situation dans les jours à venir. « Cette femme était bien mystérieuse, comme l’avait suggéré la petite grand-mère…..Je devrais creuser par là… »


Le début de semaine se déroula normalement. Je partais tôt le matin et revenais tard le soir, sans croiser ni entendre Nathalie, et ses chats.


Le mois de juillet débutait. Les nuits, je dormais les fenêtres ouvertes. Nu, je m’allongeais sur les draps, pour emmagasiner la fraîcheur relative du coton. Le sommeil venait plus tard, lorsque l’air frais de la nuit pénétrait dans l’appartement.


Je me retrouvais dans une pièce sombre, seules les bougies posées de-ci de-là me permettaient de distinguer l’environnement. Un lit se trouvait en son centre, où un couple faisait l’amour. La femme chevauchait l’homme avec acharnement. Celui-ci s’agrippait aux fesses de son amante, il gémissait et haletait sous cette étreinte. Je voyais maintenant la verge gonflée se perdre dans l’antre féminin. Les énormes bourses tressautaient à chaque va-et-vient. J’admirais les fines courbes, les fesses callipyges, les cuisses musclées, de la femme. Elle donnait de violent coups de reins pour avaler entièrement en elle le membre dressé. Ensuite, j’apercevais sur une estrade deux chats qui copulaient eux aussi. Les sifflements, les miaulements rauques, se joignaient aux râles du couple. Je continuais à avancer vers le lit. Les visages de l’homme et de la femme étaient masqués par une zone d’ombre. Les flammes des bougies dansaient au rythme de l’amour. L’atmosphère lourde, pesait sur mes épaules telle une chape de plomb.


La tête de la femme se tourna vers moi. En un éclair, je la vis.


Nathalie !


Elle me sourit, puis quitta le ventre de son amant et s’accroupit en levrette. Mes yeux collés à ses deux magnifiques globes, je sentais monter en moi le désir. Une violente érection me prit. Je me rendis compte que j’étais nu également. Soudain, je crus que mes yeux allaient jaillir de leurs orbites. L’homme se redressa et d’un violent coup de boutoir, il pénétra ma voisine.


Cet homme c’était moi !


J’hallucinais, mon esprit explosa en une myriade d’étoiles.


L’éjaculation et le plaisir me réveillèrent. Hébété, je jetais un œil vers le radio-réveil. 02 : 15.


Quel drôle de rêve, mes pensées vagabondaient vers Nathalie. M’avait-elle envoûté ?


Le matin, je guettai ma voisine, j’avais pris la résolution de l’épier, de la suivre jusqu’à son bureau. Difficile néanmoins de passer inaperçu, je n’étais pas un détective chevronné. Fébrilement, je me jetai sur les « pages jaunes » pour rechercher les cabinets d’avocats de notre ville. Ensuite, je surfai sur le net pour valider mes recherches. Trois entreprises correspondaient à mes investigations.


Drinnnnnnnnng ! Driiiiiiiiiiiiing !


La sonnette de la porte d’entrée retentit. Un coup d’œil à travers le judas, je vis ma voisine sur le palier. J’ouvris la porte et la découvris, habillée d’une superbe minijupe bleu marine, rehaussée d’un top rose bonbon. Son adorable sourire félin me charmait entièrement.



« Incroyable, elle lit dans mes pensées, c’est indéniable ». J’étais abasourdi, mais terriblement excité avec le zest d’angoisse qui vous tenaille gentiment au creux des reins.


Je conduisais ma berline tranquillement, ne voulant pas déchirer ces instants magiques aux côtés de Nathalie. Ses jambes interminables attiraient invariablement mon regard. Je savais qu’elle m’observait également en collant ses yeux verts sur ma personne, je sentis la délicieuse brûlure de son regard de braise parcourir mon corps.


Nous discutâmes de tout et de rien, comme deux vieilles connaissances. Son parfum vanillé emplissait le cockpit que la climatisation rafraîchissait. Arrêté à un feu, je me tournai vers ma voisine. Celle-ci s’était lovée contre le dossier de son siège, elle me sondait littéralement des yeux. Sa chevelure brune se trouvait à quelques centimètres de mes épaules. Nathalie avait croisé ses jambes, elle semblait pencher vers moi, très doucement, irrémédiablement.


Un coup de klaxon m’avertit que le feu était passé au vert, je repris mes esprits et démarrai. Je n’osai pas aborder l’épisode du petit mot laissé de sa part. Pourtant, j’avais envie de me lancer.



Je me raclai la gorge : « Euh oui », répondis-je.



Je rougis, enfin la glace se brisait. Ma conduite laissait à désirer, j’essayai de reprendre mon self-contrôle.



Elle se pencha vers moi, puis sa langue jaillit de sa bouche pour laper mon oreille. Elle était chaude, douce et pleine de vigueur à la fois. Je gémis d’aise sous cette caresse.



Ensuite, elle me mordilla le lobe doucement, elle le suçota et le lécha. Je sentais son souffle chaud dans mon cou.



D’un coup de vent, elle sauta de la voiture sans m’accorder un regard et elle s’engouffra dans l’immeuble. Je restai quelques minutes sans bouger, assis au volant. Avais-je rêvé ? Devrais-je venir rechercher Nathalie ce soir ? Je m’avançai vers le hall d’entrée pour aviser l’hôtesse d’accueil.



La standardiste me dévisagea du regard, je devais avoir l’air halluciné.



Je laissai le cerbère, et m’avançai vers la sortie, lorsque mon regard fut attiré par un poster accroché au mur. Par curiosité, j’y jetai un coup d’œil. Damned ! Parmi les membres de la direction, je reconnus ma petite grand-mère avec qui j’avais fait la causette dimanche matin. Que venait faire la vieille dame ici ? Je retournai au bureau d’accueil pour m’enquérir de cela.



La jeune femme me regarda bizarrement.



Tel un automate, je quittai le cabinet d’avocats et filai vers ma voiture. En route, je scrutai des yeux les rues pour tenter de trouver Nathalie. Peine perdue, au bout d’une heure je décidai de rentrer chez moi.



……………………………………….



J’étais allongé sur une estrade, Nathalie me chevauchait. Elle me faisait l’amour. Avec les mains posées sur mon torse velu, elle me maintenait avec force, une vigueur que je ne lui connaissais pas. Ses ongles me griffaient. Je voyais ses yeux verts qui brillaient de mille feux. J’étais en elle, je sentais ses muscles intimes qui me pompaient. Son bassin bougeait très doucement.


Autour de nous, d’étranges personnages encapuchonnés nous entouraient. Je ne distinguais aucun visage, tous portaient des torches et murmuraient « pour l’amour de notre Reine, pour l’amour de notre Reine, pour l’amour de notre Reine, pour l’amour de notre Reine, pour l’amour de notre Reine…. », de manière lancinante.


Angoisse, terreur, excitation, se mêlaient. Je n’osais bouger, mais je savourais tout de même les ondes de bonheur que me procurait Nathalie. Derrière elle, une énorme statue nous regardait. Une chatte de pierre semblait veiller sur nos ébats et sur l’assemblée. J’avais la nette impression que les yeux de la statue me fixaient intensément. La sueur coulait sur mes joues. Nathalie quant à elle commençait à lâcher d’étranges sifflements, je voyais la prunelle de ses yeux se dilater progressivement.


Soudain les capuches se rapprochèrent. Des mains se posèrent sur mes épaules et sur mes jambes, sans pour autant gêner Nathalie dans ses mouvements. Je compris que les capuches me maintenaient solidement couché, j’étais à la merci de ces gens.



Les yeux exorbités, je vis la statue bouger, sa gueule s’ouvrait au même moment où Nathalie se penchait vers mon visage pour m’embrasser à pleine bouche. Sa langue me viola le palais, ses lèvres me mordirent, nos dents s’entrechoquèrent, je suffoquais, j’étais à bout de souffle.



…………………………………….



Je me réveillais en nage, le bas-ventre poisseux. Mon lit était un véritable chantier. Oreillers percés, draps déchirés, lampe de chevet renversée, le lit avait bougé pendant la nuit. La terreur avait remplacé l’incrédulité, elle s’insinuait petit à petit en moi. Je me traînais lamentablement vers la salle de bain, une bonne douche me ferait du bien en pleine nuit.


Des griffures zébraient mon torse et mes joues, mes yeux étaient injectés de sang. Des contusions aux bras et aux cuisses complétaient cet affreux spectacle. L’eau chaude apaisait mes courbatures. Mon sexe me brûlait, mais je ne détectais aucune séquelle heureusement.


Quelques plumes voltigeaient encore dans la chambre. J’essayais de comprendre. Etais-je en train de devenir somnambule ? Ou alors la folie me guettait ? En pensant à tout cela, je rangeai tant bien que mal le capharnaüm ambiant. Je me sentais soudain très seul dans cette petite ville de province, sans ami, ni connaissances intimes. J’avais bien quelques liens privilégiés avec ma secrétaire, mais il était hors de question de l’impliquer dans mon délire.


Je décidais sur le champ que dans la matinée, j’irai voir Zoé Rice, la vieille Dame, pour éclaircir ces points.


Au matin j’appelai mon assistante pour lui annoncer que je prenais ma journée. Ensuite je gravis les escaliers jusqu’au second étage pour rencontrer la vieille dame. Devant le pas de sa porte, la fébrilité m’envahit, j’hésitais à franchir le cap. « Il en va de ta santé mentale, alors fonce ! », me dis-je.


Sans que j’appuie sur la sonnette, la porte s’ouvrit toute seule, bizarre…



Je pénétrai dans l’appartement.



Au son de la voix, je me dirigeai vers la pièce. L’appartement était meublé dans le style 1900, années folles. Des tapis à profusion décoraient le parquet qui grinçait sous mes pas. Une multitude de lampes en pâte de verre étaient allumées dans le long couloir que je suivais. Tableaux et bibelots décoraient l’ensemble.


Enfin, je découvris la grand-mère.


Assise à une table ronde, la propriétaire des lieux buvait un thé en dégustant de petits biscuits. De grosses bagues ornaient ses doigts. Elle avait le regard vif derrière ses petites lunettes. Ses cheveux blancs étaient retenus en chignon, elle portait un horrible tailleur rose bonbon.



Je m’exécutai en dénichant la deuxième carafe, et me servis une bonne rasade de caféine. La vieille dame m’observait. Je lui trouvais un visage beaucoup plus dur, moins sympa que lors de notre dernière conversation. La gentille grand-maman s’était muée en femme d’affaires, je le sentais.



Zoé ne dit rien, ses silences me semblaient interminables.


Au bout d’un moment, ma tête devint lourde, très lourde. L’envie de dormir m’envahit. Je tentai de garder mes yeux ouverts, mais mes paupières se fermaient continuellement.


" Elle m’a fait boire une saloperie ", fut ma dernière pensée avant de plonger.


Le trou noir.



………………………………………………………………….




C’était doux et chaud, humide aussi. Je frissonnais de plaisir. Avoir envie de rester ainsi à jamais dans cette phase de demi-sommeil était plaisant. Je me sentais si bien dans ce cocon. Une délicieuse chaleur au bas des reins et l’abandon total au bonheur me faisait sourire dans mon sommeil.


L’intensité de la succion me réveilla. Couché, nu, jambes écartées, je me faisais sucer. Une femme agenouillée me procurait ce divin plaisir. Ma verge se faisait engloutir dans la bouche si accueillante.



Le lit à baldaquins, les soyeux oreillers, la femme avec moi, tout cela me rendait fou de désir. Oubliées mes craintes, mes angoisses, la vielle dame, enfin j’étais avec celle que je désirais depuis si longtemps.



Nathalie vint vers moi, elle se blottit contre mon torse. Je la pris dans mes bras, nous roulâmes dans les draps en nous embrassant passionnément. Je goûtai à la saveur de sa bouche, mes mains explorèrent chaque parcelle de son corps. Je caressai cette femme avec une infinie tendresse. Ma bouche explora son ventre chaud, l’orchidée luisante reçut ma langue et mes lèvres. Je buvais son nectar d’amour, alors que ma belle se pâmait de bonheur comme la chatte qu’elle était. Ensuite, ma bouche continua sa progression le long de ses cuisses fuselées, ma langue chatouilla les petits pieds pour remonter le long des jambes. Mes doigts couraient sur les hanches fines, remontaient entre le sillon des fesses, ils taquinaient le doux pertuis qui s’offrait déjà.


Ma hampe gorgée de désir cognait contre les cuisses de Nathalie. Ses doigts fins s’enroulèrent autour du tronc, ils me masturbaient délicatement.


Nos gémissements emplissaient la chambre. Nous nous imbriquâmes pour ne former qu’un. Au-dessus de ma Déesse, entre ses cuisses, j’allais et venais par de longs coups de boutoir. J’avais envie de la pénétrer encore et encore, de plus en plus profondément. J’embrassais sa mignonne poitrine aux formes délicatement rondes, j’en titillais les bouts dressés. Mes lèvres lapèrent ensuite les gouttes de sueur qui perlaient sur le visage de Nathalie.



J’accélérai davantage ma cadence, j’allai moi aussi partir avec elle dans les secondes qui allaient suivre. Elle hurla à nouveau, gagnée par l’orgasme dévastateur. Un ouragan de joie nous submergea. Je vis les pupilles dilatées de Nathalie, le vert de ses yeux qui disparaissait progressivement. Je jouis à cette vision en hurlant son prénom. Longtemps, je me vidai en elle, secoué à mon tour de violents spasmes.


Nathalie me serrait fortement contre elle, je l’écrasais presque, mais je sentais qu’une force impressionnante l’animait. Elle avait enroulé ses jambes autour de ma taille, ses ongles griffaient mon dos déjà endolori lors de la nuit précédente. Mon torse écrasait sa poitrine mais elle n’en avait cure.


Soudain elle me libéra, je fus projeté à l’autre bout du lit comme un fétu de paille. J’en eus le souffle coupé. Que se passait-il ? Elle se redressa, plus féline que jamais.



Elle passa derrière moi. Je sentis maintenant son souffle chaud sur ma nuque. Ce n’était pas sa respiration habituelle, j’en étais sûr. Elle me caressa le cou et déposa un baiser entre mes épaules. Je ne voyais rien, je restais toute ouïe, attendant avec une pointe d’angoisse la suite des événements.


Les secondes s’égrainaient, le silence devenait omniprésent. Que faisait mon amante adorée ?



Aucune réponse.


La porte de la chambre s’ouvrit. Madame Rice, dans son horrible tailleur rose, me souriait.



Incrédule, je retrouvai mes vêtements et m’habillai, le cerveau en ébullition. Assis dans le canapé, face à la satanée grand-mère, je la harcelai de questions



Je lui lançai ces mots à la face de manière rude, car l’exaspération m’énervait au plus haut point. La vielle dame soupira.



Je bus ses paroles, je n’en croyais pas mes oreilles. « Servante ? Et quoi encore. Elle se fout de moi cette dame ». Pensai-je. Je me gardai bien de lui dire le fond de ma pensée, il fallait que je gagne sa confiance. Je me levai et pris congé.


Arrivé dans mon appartement, je restai sans voix. Tout était redevenu comme avant. La chambre avait été nettoyée de fond en comble. La literie avait aussi été changée, tout était absolument rangé avec soin. Le ménage fait, mon linge lavé, plié, repassé. Une demi douzaine de costumes neufs remplissait l’armoire.


Sur la table de chevet, je trouvai une petite statuette en forme de chat. La pierre était noire comme l’ébène. Je la pris dans mes mains pour voir de plus près les inscriptions gravées dans la pierre. Le chat était assis sur son séant et me fixait. Mon intuition me criait qu’il s’agissait en fait d’une chatte. Pouvait-il s’agir de… ? Impossible, il y a forcément une explication rationnelle. Cependant un symbole hiéroglyphique ornait le cou de l’animal.


Je me ruai sur l’ordinateur et me connectai sur mon moteur de recherches préféré. J’hallucinai en lisant le texte sur l’écran.


« Bastet est une déesse de la mythologie égyptienne. Le nom que lui donnait les Égyptiens était plus vraisemblablement Bast. La confusion vient du fait qu’un hiéroglyphe était souvent ajouté après le mot pour préciser la prononciation du son final. Les premiers égyptologues ne l’avaient pas interprété en tant que tel, conduisant à la translittération en Bastet. Fille du dieu du soleil Rê, elle est cependant parfois considérée comme la fille d’Amon. Bastet est une des déesses les plus discrètes du panthéon égyptien, et n’est jamais représentée, sinon dans son temple à Bubastis, qui, selon Hérodote, aurait été le plus beau temple du pays, avec le plus de fidèles. On peut encore visiter les restes du temple qui lui était dédié à Tell Basta (Bubastis en grec, et Per Bast en égyptien, La maison de Bastet).


D’abord divinité locale de la ville de Bubastis, le culte de Bastet se propage progressivement à tout le pays. Vénérée dès la VIe dynastie, sous le règne de Pépi II, on l’imagine comme le pendant d’Hathor de Dendarah. Bastet est une déesse à double visage. Sous sa forme de chatte ou de déesse à tête de chat, elle est la déesse bienveillante protectrice de l’humanité, également déesse musicienne de la joie. On la représente ainsi parfois souriante. En revanche, sous les traits d’une déesse à tête de lionne, elle s’identifie alors à la redoutable déesse de la guerre, Sekhmet. L’apparence de Bastet évoque celle d’autres dieux ; elle a les hanches d’Horus, le ventre d’Osiris et le nez de Thot, ce qui fait d’elle un personnage multiple et singulier.


La séduisante déesse à tête de chat, sacrée, protectrice des femmes et des enfants, détient le pouvoir magique qui stimule l’amour et l’«énergie charnelle». Un atout qui lui valait un culte tout particulier de la part des Égyptiens. Bastet est une déesse aux caractères antagonistes, douce et cruelle, elle est aussi attirante que dangereuse. Bastet est aussi le symbole de la féminité, la protectrice du foyer et la déesse de la maternité. Mais toujours en elle, sommeille le félin, et c’est ainsi que Bastet lutte contre le serpent Apophis chargé de contrecarrer la course de l’astre solaire. Elle porte souvent un sistre dans sa main. Selon certaines traditions, Bastet serait l’épouse de Atoum et elle aurait enfanté le lion Miysis (Mihos en grec). D’après une tombe de la Vallée des Reines, où elle porte des couteaux pour protéger le fils du roi, elle aurait aussi enfanté et allaité Pharaon dont elle serait la déesse protectrice. »


Que penser après cette information ? Se jouait-on de moi ? C’était complètement dingue. Je continuai à naviguer sur différents sites. J’appris que certaines sociétés secrètes vouaient toujours un culte à cette déesse égyptienne. Le net regorgeait de forums de discussion plus ou moins sérieux. Mon esprit tournait à plein régime. Je traçai des plans sur la comète, embarqué dans un délire fantasmagorique. Il me fallait absolument revoir la vieille dame.


La journée déjà bien entamée, le soleil était à son zénith. Accoudé à la balustrade de mon balcon, je fumai cigarette sur cigarette en réfléchissant sur l’attitude à adopter face à la soi- disante « servante ». « C’est un pur délire » pensai-je. « Nous sommes au vingt et unième siècle, non ? » De temps à autre, je jetai un regard sur la fenêtre de ma voisine, mais peine perdue, seul le silence me répondait.


Driniiiiiiiiiiiing Driiiiiiiing !


Mon téléphone sonnait.



Nathalie m’appelait. Je n’osai plus bouger, ni prononcer la moindre parole.



Je sentis que je me lamentais comme un pleurnichard, mais cette femme je voulais la serrer dans mes bras, l’aimer encore et encore.



Cette voix me rendait fou, suave et terriblement sexuelle, une voix du ventre…



La moutarde commençait à me monter au nez.



Elle raccrocha.


Qu’allait-il se passer ?


Miaou !


Je me retournais et vis Zoé la chatte derrière moi, assise tranquillement sur la moquette, en plein soleil, elle se léchait les pattes.



Nathalie me parlait dans ma tête, par télépathie, c’était effrayant, je me pinçais pour vérifier si je ne rêvais pas.



Je m’approchai doucement de la chatte en me mettant à genoux à sa hauteur. Elle vint vers moi et me lécha les doigts de sa petite langue rose. Je caressai son soyeux pelage blanc, elle ronronnait de plaisir sous mes doigts.



Ensuite, il se passa quelque chose d’indescriptible. Le salon fut envahi d’un nuage blanc, on aurait dit une épaisse brume. Je ne distinguai plus ni les murs, ni les meubles, ni Zoé d’ailleurs.



C’était Nathalie, je me laissai guider par elle.


Je marchai dans du sable et de la rocaille. Mes pieds nus me faisaient souffrir. Habillé d’un bermuda et d’un vieux t-shirt, je devais avoir l’air d’un routard bien pâle. La brune s’estompait progressivement. Je distinguai devant moi une muraille énorme, dont il m’était impossible d’apercevoir le sommet.


Soudain, je vis la vieille dame venir vers moi, habillée d’une tunique vert olive. Ses yeux étaient entourés de Khôl.



Je la suivis sans demander mon reste, curieux et effrayé à la fois. Mon cœur battait la chamade, la sueur perlait à mon front. Nous pénétrâmes, par une porte immense, dans une salle encore plus grande. D’énormes dalles affinaient le sol. De toutes parts, brûlaient des torches qui éclairaient cette majestueuse beauté des lieux. Je me sentis infiniment petit dans ce temple dédié à Bastet.


Maintenant, je me rendais compte à quel point je m’étais fourvoyé en réfutant les allégations de Nathalie. Cependant, mon émerveillement était complet. Je me retrouvai au pied d’un escalier en pierre, au sommet duquel une forme humaine était assise sur un trône qui me semblait en or. Le soleil illuminait cet endroit, je ne parvenais pas à voir distinctement l’être au-dessus de moi.


La servante quitta le temple. Je me retrouvai seul avec la divinité.



Nathalie, cette voix, je la reconnaîtrai entre toutes. Mes genoux tremblaient, je haletai en gravissant les marches. Mon arrogance d’il y a quelques minutes avait fait place à une humilité que je ne me connaissais pas.


J’arrivai enfin au sommet, et Ô surprise, personne ne m’attendait. Le trône était superbement incrusté de pierres précieuses. L’armature était en or massif, gravé par des figurines de chats.



Je me retournai. Derrière un énorme pilier, je vis ma bien-aimée. Je restai de longs instants à la regarder, admirant sa tunique qui moulait divinement chaque courbe de son corps. Cette femme que j’avais caressée, aimée, je la revoyais ici dans une quatrième dimension.



Je la vis marcher, … ou bondir ? Sa tunique de soie blanche, ses cheveux noirs, son regard envoûtant, ses yeux verts, fondirent sur moi.


Enlacés tels deux adolescents, nous nous embrassâmes longuement, doucement, très lentement. Le corps de Nathalie était soudé au mien, sa poitrine s’écrasait contre mon torse. Nos lèvres soudées, nous savourâmes ces instants magiques jusqu’à perdre notre souffle.



Ma déesse me prit la main et me guida vers le centre du temple.


Nous débouchâmes dans une pièce qui devait être une chambre à coucher, du moins était-ce ma déduction, car des centaines de coussins jonchaient le sol. Par les espèces de fenêtres ouvertes, je voyais… Nathalie me retint par le bras. C’était impossible, ce n’était tout de même pas notre bonne vieille terre !



Elle m’enlaça. Sa bouche se colla à nouveau à la mienne. Je tombai sur la multitude de coussins. Nathalie arracha mes vêtements en un tour de main, puis elle se jeta entre mes cuisses. Son habilité réveilla ma vigueur. Ses lèvres m’avalèrent. Sa langue s’enroula autour du tronc si tendrement que je faillis jouir sur le champ. Sa caresse buccale m’enivrait de plaisir, je me sentis aspirer tout entier, je frissonnai. Ma verge était devenue si sensible que chaque coup de langue de ma bien aimée me procurait quasiment un orgasme. Je gémis sous cette bouche divine en me tordant de bonheur. Jamais encore je n’avais éprouvé une telle félicité dans la bouche d’une femme.



Nathalie s’était redressée. Elle me regardait, allongée entre mes cuisses. Ma hampe palpitait devant son visage, attendant la merveilleuse libération. Je constatai que mon gland avait grossi, sa couleur violette lui donnait l’apparence d’un fruit exotique gorgé de jus prêt à se déverser.



Elle remonta le long de mon corps, j’admirai ses seins qui se balançaient, leurs bouts dressés appelant le baiser. Sa peau dorée, ses cuisses fuselées, se collèrent à moi. Un long et fougueux baiser nous entraîna vers les préliminaires du paradis. Je récupérai une petite plume qui me servit à attiser le plaisir de mon amante. Bastet s’était couchée à mes côtés de tout son long, elle s’offrait à la plume caressante que je faisais virevolter sur son ventre.


Tout d’abord, la plume passa sur ses flancs, lentement. Continuant son chemin, elle remonta vers la ronde poitrine, elle titilla leurs bouts couleur caramel. Ensuite, elle remonta vers le cou gracieux, les joues, les oreilles. Elle courait inlassablement sur chaque parcelle de cette divine peau. Après maintes taquineries, elle redescendit le long des épaules pour arriver vers les cuisses fuselées qu’elle fit vibrer à leur tour.


Bastet se coucha sur le ventre, offrant ses fesses à la délicieuse plume. Ma déesse vibrait, elle gémissait, se tordait, sous les câlins que je lui prodiguais. Le dos, le creux des reins, les magnifiques globes, furent honorés merveilleusement par la dextérité de la blanche plume.


Bastet se cambra en redressant ses reins. Elle supplia :



Elle m’offrit son fessier, sa fente d’amour luisait, elle appelait ma hampe. Je m’agenouillai derrière ma déesse. Mon gland frotta contre les lèvres, ce qui arracha un râle de bonheur à Bastet. D’autorité, elle m’empoigna et d’une main experte, elle me guida en son ventre chaud. Je m’accrochai à ses hanches et débutai un pilonnage que je n’imaginais pas à ce point jouissif.


Mon amante se cabra plusieurs fois sous le déluge des va-et-vient. Elle m’encouragea continuellement, je devenais sa machine d’amour.



Mon ventre claquait contre ses fesses, elle criait et rugissait à n’en plus finir. Je sentis ses muscles intimes me presser. Bastet continuait de jouir. Sa fureur orgasmique se propagea en moi. Nous étions devenus assoiffés de plaisir. Je gémis lorsque le plaisir monta progressivement de mes reins, pour se concentrer dans ma verge. La sueur coulait sur nos corps, notre peau luisait comme ointe d’huile. Enfin, la divine délivrance m’arracha à mon tour un hurlement inhumain, je me déversai dans le ventre de ma déesse longuement, un orgasme interminable m’acheva.


Un éclair me transperça, puis plus rien. Je sombrai dans un trou noir.



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Que c’était bon de sentir cette douceur sous ma joue, ce parfum vanillé titillait mon nez. Je souris en ouvrant les yeux. J’avais le visage collé contre le ventre de la Femme. C’était un réveil charmant.



La réalité me fouetta le sang, Valérie ma femme me caressait tendrement les cheveux.



Péniblement je me redressai, je n’avais toujours pas prononcé une parole. Mon regard se posa sur ma femme. « Dieu qu’elle est belle » fut ma première pensée, avant de rouler sur elle et de l’embrasser amoureusement.


Nous fîmes l’amour en ce dimanche midi, très simplement, avec délicatesse. Le plaisir nous emporta ensemble vers la quatrième dimension du bonheur.


La petite statuette féline posée sur la commode regarda le couple faire l’amour toute l’après-midi qui suivit. On aurait juré qu’un sourire se dessinait par instant sur la tête de chat…..






Balou

Septembre 2005