n° 09823 | Fiche technique | 12071 caractères | 12071Temps de lecture estimé : 8 mn | 27/10/05 |
Résumé: La belle Stéphy n'arrive pas à résister à ses pulsions sexuelles, elle aime se donner à des inconnus. | ||||
Critères: fh inconnu parking pénétratio | ||||
Auteur : Jean-Marc Manenti (J'ai 48 ans, j'habite à Metz aime les plaisirs de la vie) Envoi mini-message |
LES PULSIONS DE STEPHY.
Les yeux verts de Stéphy quittèrent la route pour consulter la montre du tableau de bord qui indiquait 23 heures 25. À cette heure, la circulation était fluide sur la rocade. Nouveau coup d’oeil aux instruments de bord, pour constater que la vitesse était de 105 Km/h. Les essuie-glaces avaient du mal à évacuer l’eau qui dégoulinait sur le pare-brise. D’un geste gracieux, elle écarta de sa main une mèche blonde. Les lumières rouges des véhicules qui roulaient devant elle semblaient danser au travers du rideau de pluie.
Brusquement, le vacarme de l’eau sur la voiture cessa. Stéphy venait d’entrer sous un tunnel. Les lampes au sodium sur les parois, de chaque côté, faisaient virevolter des reflets orangés sur son visage de madone. La pluie recommença à fouetter le véhicule, la nuit se reforma peu à peu autour d’elle.
Devant, un énorme semi-remorque tangua en passant sur une bosse et fit jaillir une gerbe d’eau boueuse. La jeune femme leva le pied et crispa ses doigts sur le volant. Enfin, le panneau tant attendu apparut. Du majeur, elle poussa le levier du clignotant, se rabattit sur la voie de droite, puis s’engagea sur la bretelle de sortie. Plus Stéphy approchait de sa destination, plus son estomac se crispait, tantôt de crainte, tantôt à cause d’une bouffée d’euphorie.
Elle mena avec dextérité sa Peugeot 307 SW dans les rues de cette cité dortoir plutôt calme et ne mit pas longtemps pour trouver l’adresse qu’elle cherchait. Elle se gara sous la lumière crue d’un lampadaire, face à l’entrée de l’immeuble de quatre étages, serra le frein à main et coupa le moteur. Le silence se fit, troublé par les gouttes de pluie sur la carrosserie. Son estomac se crispa à nouveau. La crainte l’envahit, mêlée à cette espèce d’euphorie qui ne la quittait plus depuis la réception du dernier mail de Caligula. "Tu parles d’un pseudo !" En fait, Stéphy avait le trac. Elle tendit la main vers la clef de contact, mais hésita. Et si elle tombait sur un détraqué ?
Ce mélange d’appréhension et d’impatience à découvrir l’inconnu la mettait dans tous ses états.
Quand elle lui avait écrit qu’elle mesurait 1 m 75 pour 60 Kg, qu’elle avait les yeux verts, les cheveux blonds jusqu’au-dessous des épaules, puis précisé qu’elle mettait du 90 B en soutien-gorge et qu’elle aimait tout en amour, surtout les endroits et les situations étranges, Caligula n’avait pas hésité à lui donner ses coordonnées, accompagnées d’une liste de directives qu’elles devrait suivre. La jeune femme s’aperçut que, comme toujours, ces sentiments mélangés d’angoisse et d’euphorie lui procuraient du plaisir et faisaient monter en elle le désir. Elle ferma les yeux et sourit en glissant la main sous son long manteau, sa culotte était déjà humide.
Elle s’extirpa de la voiture, claqua la porte et courut s’abriter sous l’entrée de l’immeuble. De là, elle verrouilla la voiture. Une fois entrée dans le sas, elle chercha le nom et composa le code sur le petit clavier. La porte s’ouvrit en vibrant, Stéphy parcourut le couloir et monta au premier. Son long manteau de cuir fin lui battait les chevilles. Dessous, elle portait comme seul vêtement sa petite culotte. Elle ouvrit la porte de l’appartement, entra et referma derrière elle. Elle se trouvait maintenant dos au battant, dans une totale obscurité.
Dans le silence elle entendait son coeur cogner fort dans sa poitrine, son entrejambe était de plus en plus mouillé. Des pas se firent entendre, qui venaient lentement vers elle. Au bruit, elle sut que Caligula était pieds nus. Soudain, un frôlement, une légère odeur de savon, un léger flux d’air… Elle le sentit là, devant elle, tout proche. Une main chercha le bas de sa manche, la trouva et attira la jeune femme.
Ses mains touchèrent le corps nu de l’homme. Il était un peu plus grand qu’elle, le torse velu, visiblement musclé, la peau tiède. Il émanait de cet inconnu un parfum de gel douche. Stéphy n’entendait que leurs deux respirations saccadées. Les mains guidèrent les siennes vers son pénis qu’elle détailla sous ses doigts. Elle ne put s’empêcher de pousser un grognement de satisfaction en touchant le membre long et dur terminé par un superbe gland. Elle aurait donné cher pour allumer une lumière… Mais, il avait dit que ses directives devaient être suivies à la lettre, sinon elle repartirait sur le champ.
Les mains de l’inconnu défirent un à un les boutons du manteau qui glissa bientôt à terre dans un chuintement qui se termina par une sorte de plouf sur le linoléum. Elle suivit en pensée le trajet de son slip qui glissait le long de ses jambes jusqu’à ses pieds. Elle repoussa ce sous-vêtement du bout des orteils. L’homme connaissait son affaire, il ne la toucha pas tout de suite, lui laissant déguster l’impression de nudité. En effet, le fait de se savoir toute nue et sans défense devant cet homme qu’elle ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam, fit grimper son excitation d’un cran supplémentaire. Les poils blonds de son pubis devinrent poisseux de désir.
Il passa enfin ses mains sur les cheveux et le visage de la brûlante Stéphy, puis, doucement, ses doigts parcoururent les quatre coins de sa peau laiteuse, de haut en bas, de droite à gauche, s’attardant ça et là sur ses seins durcis de désir, ses tétons érigés, la croupe et les rondeurs de ses fesses, le sillon de sa colonne vertébrale. Il posa sa bouche ouverte au creux de son cou et y fit voyager la pointe de sa langue. Tandis que Stéphy s’adossait contre la porte, un long majeur entra dans son vagin avec un bruit de succion. Elle poussa un long soupir et cambra son bassin pour qu’il la pénètre au plus profond.
La langue experte de Caligula passait alternativement du cou aux seins, alors que maintenant, plusieurs doigts fouillaient sa grotte humide. L’inconnu l’entreprenait là, debout contre une porte d’appartement, comme une fille à soldats. Cette pensée ajoutée à ce que lui faisait cet anonyme dans une nuit totale, provoqua un premier orgasme qui dégoulina sur la main qui la fouillait. Elle entendit l’homme sucer ses doigts, les replonger en elle et goûter à plusieurs reprises sa liqueur de fille.
Puis, Caligula recommença à la toucher, à la tripoter partout. Stéphy, qui s’était collée sans aucune pudeur contre lui, le sentait ivre de désir, son pénis roulait et palpitait contre son bas-ventre. Elle se sentit soudain soulevée par les hanches et n’eut que le temps d’entourer de ses bras le cou du quidam.
La verge dure entra en elle, alors qu’elle entourait sa taille de ses jambes. À la force de ses bras, il la soulevait pour qu’elle coulisse sur son membre. Dans le noir, on entendait seulement leurs respirations et le bruit mouillé du va-et-vient entre les cuisses de la jeune femme qui eut un nouvel orgasme. Elle poussa un cri rauque. À chaque coup de reins, son dos cognait contre la porte. Soudain, l’homme se crispa et sa verge trembla au fond de son corps avec des bruits mouillés. Elle sentit le sperme qui la remplissait en longues giclées et débordait sur l’intérieur de ses cuisses.
Une fois sur pieds, elle s’adossa contre la porte pour reprendre son souffle. Pendant quelques instants, l’inconnu lui tint la taille tout en caressant ses seins et son ventre. Puis, il se pencha pour ramasser le slip et le long manteau de Stéphy. Il l’aida à l’enfiler. Elle mit la petite culotte dans sa poche, se boutonna sommairement et sortit vers les escaliers.
Tout s’était passé sans un mot, dans le noir total. En marchant, elle sentait son pubis et l’intérieur de ses cuisses poisseux du foutre de l’inconnu. Stéphy eut un sourire ravi.
La jeune femme constata que la pluie avait cessé. Arrivée devant sa Peugeot, son Gsm émit quelques bips. Elle lut le texto :
Elle manipula le clavier à toute vitesse :
Stéphy allait déverrouiller les portières, quand une voix toute proche dans son dos l’interpella. Elle eut un violent sursaut de surprise et dut prendre appui sur l’aile de sa 307.
La jeune femme se retourna brusquement pour faire face au nouveau venu. Un peu trop brusquement sans doute, car le premier bouton de son manteau de cuir, sans doute mal fermé, s’ouvrit, découvrant le début de sa poitrine. La peau pâle de sa gorge brillait sous le réverbère.
Tétanisée, elle contempla le quidam. C’était un malabar d’au moins 1 mètre 85, en jean et tee-shirt qui tenait un paquet de Marlboro light à la main. Sans la quitter des yeux, il rangea lentement son paquet dans sa poche révolver et tendit la main vers elle.
Sans se presser, l’homme ouvrit les boutons un à un, offrant la nudité de la jeune femme à la lumière du lampadaire.
Sa protestation resta en suspend. Stéphy fut basculée sur le capot, manteau largement ouvert. Il y eu le bruit du zip du pantalon de l’inconnu, qui, sans attendre, avait ouvert sa braguette et se couchait sur elle. Elle poussa un "han" quand il entra en elle.
Il était lourd sur elle, il la clouait sur la tôle, ses grosses mains lui emprisonnant la taille. Les suspensions de la voiture couinaient à chaque coup de reins, on entendait même l’essence clapoter dans le réservoir.
L’inconnu s’activa de plus belle entre ses cuisses. Il se retira brusquement pour éclabousser de sa semence le ventre et le pubis de Stéphy, en grognant comme un ours mal léché.
Il remonta son pantalon, ferma sa braguette.
L’éclairage public faisait scintiller une myriade de petites perles de foutre éparpillées sur la jeune femme. Enfin, elle trouva la force de se remettre sur pieds. Ils fumèrent en silence, l’un en face de l’autre, lui adossé au réverbère, elle assise sur l’aile de sa Peugeot, manteau grand ouvert, histoire de faire sécher le sperme du quidam.
Il écrasa son mégot en même temps qu’elle. Avant de partir de son côté, il lui ébouriffa les cheveux.
Son ton était malicieux.
Il montra une fenêtre au second étage, au-dessus de l’appartement que Stéphy venait de quitter.
La jeune femme referma son manteau, puis remonta dans sa voiture.
FIN