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Temps de lecture estimé : 11 mn
28/10/05
Résumé:  La suite de mes aventures avec mon avocat chéri.
Critères:  fh ffh fépilée magasin essayage exhib noculotte humour ecriv_f
Auteur : Lolo      Envoi mini-message

Série : Mon avocat

Chapitre 06
Peter, ma culotte et mon avocat...

Cela fait belle lurette que j’ai décidé de ne plus m’interroger sur l’attirance qu’exerce sur moi mon bel avocat. Bien sûr, depuis que mon divorce a été officiellement prononcé il y a bientôt deux ans, j’ai eu quelques aventures ; j’ai même failli me mettre en ménage avec un gentil garçon : Peter, un architecte originaire de la banlieue de Londres, bien sous tous rapports. Mais son flegme si britannique, a rapidement lassé mon tempérament excentrique, moi si fantasque, si avide de nouveautés, moi « so shocking ! » pour Peter.


Mon avocat a bien cerné la bête. Il aime exacerber mon envie de sortir des sentiers battus, d’être toujours à la lisière du correct, à la limite de la perversion, « too borderline » pour Peter. Pas pour mon avocat : lui par ailleurs si rangé, si sage, si propre sur lui : je suis son mauvais penchant, sa faiblesse, sa vilaine fée, sa traînée, mais chacun semble s’y retrouver.


Depuis nos premières folles expériences dans son étude, dans sa voiture ou encore dans les bois, nous sommes devenus des amants réguliers. Une à deux fois par semaine, parfois plus, parfois moins en fonction de nos contraintes professionnelles et familiales, nous nous retrouvons à chaque fois dans des endroits différents. Nous profitons de ce que notre relation ne sera jamais sérieuse pour oser, avec un grand « O»: « too much » pour Peter.


Il nous est arrivé de nous fixer rendez-vous dans des toilettes publiques pour dix minutes, comme de passer 48 heures enfermés dans un relais et châteaux.


Toujours du plaisir car pas de contraintes, pas de préjugés, pas de promesses. Nous avons déjà construit nos vies, fait des enfants, acheté nos appartements. Notre relation est notre récréation, notre transgression. C’est la sucette que l’on cache sous son oreiller quand on a six ans et qu’on suce avec délice dans le noir, sous le drap, dés que maman a tourné les talons, On se sent plus fort que les caries. Nous, on se sent plus fort que les autres, à deux dans notre drôle de relation.


Je ne vous mentirai pas : c’est plus facile pour lui que pour moi. Le soir, il rentre et retrouve sa femme, son fils, ses chiens et ses pantoufles (sauf qu’il n’aime rien tant que frôler la moquette de ses pieds nus) et dans la journée il est à fond dans son boulot dans lequel il est très bon et s’éclate. Ce n’est pas un sentimental, il est content de notre arrangement, « à culs consentants ».


Moi, comme souvent les filles, je sens bien parfois que je m’attache et que ce n’est pas sa façon de me caresser le clito et de me lécher doucement les petites lèvres qui en est l’unique raison. Peut-être est-ce parce que je suis seule ? Ou bien les filles sont-elles toujours plus sentimentales ? Souvent, elles ont besoin pour se racheter une conduite de mettre du sentiment sur une histoire de fesses pour la rendre plus probe. Je ne crois pas que ce soit mon cas.


Après de multiples pénétrations, j’aime rester à le câliner et le sentir s’abandonner dans mes bras à mes caresses toutes maternelles. De tigresse, je deviens poule et après l’avoir fait jouir, je le couve.


« Warm then soft » rien à voir avec Peter où on restait bloqué à température ambiante 19°, la température minimum conventionnelle, pour la bonne bourgeoisie : ni trop chaud ni trop froid. Pas de risque de choc thermique !


Or, lorsque mon volcan se calme après un séisme de plaisirs, et que lui-même laisse sa lave refroidir doucement après l’éruption, nous avons parfois le temps d’échanger des idées sur l’oreiller et j’aime son ouverture d’esprit, son sens de l’humour et sa culture. Alors quand je sens que d’amant lumineux, il devient pour moi un tendre refuge, un ami intime, je remets quelques distances, je l’évite, le temps de reprendre tous mes sens, la direction de ma vie. Hors de question de rompre notre contrat tacite. Que du cul, de l’éphémère, de la légèreté…


No future, comme avec Peter.


Un jour, nos rendez-vous clandestins s’arrêteront d’eux-mêmes, soit que j’aurais trouvé un homme qui me prenne comme je suis, et accepte qu’une sacrée salope au lit puisse faire une épouse honnête, soit qu’il parvienne à réveiller chez son épouse légitime un tempérament de feu qui lui permette de combler ses désirs et ses fantasmes à domicile sans s’abîmer ailleurs…


Mais je m’égare. J’étais partie pour vous faire partager quelques truculents nouveaux épisodes de notre relation.« So disgusting » pour Peter. J’hésite ; quelle histoire vous plairait le mieux ?


J’y suis ! Pour aujourd’hui, je vais vous raconter nos courses dans un grand magasin.


C’était il y a quelques mois, nous étions en hyperactivité professionnelle et nous n’avions que très peu de temps libre pour nous voir et mille soucis chacun à notre échelle, à gérer en permanence. Nous avions convenu de nous retrouver à l’étage Lingerie d’un grand magasin parisien. En général, je déteste la foule et ces grandes boutiques, mais il y avait peu de monde car c’était une semaine avant le début des soldes. J’étais arrivée la première et j’avais commencé à examiner de près les différents articles. J’ai un faible pour le rose et les matières fluides, un peu transparentes, j’aime les voiles légers qui effleurent la peau. Je porte moins de noir depuis que je sais qu’il n’en est pas friand mais j’innove du même coup, en tentant des vert anis ou des coloris chocolat très seyants.


Ayant une poitrine plutôt menue, je me laisse parfois tenter par des push-up, pour tromper un peu le chaland. J’ai repéré un délicieux bustier dans les tons orangers, qui se lace devant avec un ruban en satin noir ; le tissu était d’une grande finesse avec des reflets dorés brillants et très transparent. Un boxer assorti avec les mêmes rubans en satin se nouant sur le côté, complétait la tenue. J’éprouvais la douceur du tissu de mon pouce, en rêvassant un peu, lorsque je sentis un index bien plus réveillé, éprouver la fermeté de mon cul au travers de ma jupe en cuir :



Je m’éloignai vers les cabines d’essayage. C’était un îlot un peu en retrait, une jeune fille à la mine compassée en assurait l’accueil et le bonjour mécanique qu’elle nous adressait semblait lui arracher la gorge. Je posais toutes mes affaires en les répartissant sur l’unique chaise et les deux patères disponibles dans l’étroit réduit. C’était l’hiver, il fallait du temps pour se débarrasser de toutes les couches : écharpe, manteau, pull, chemisier, débardeur, soutien-gorge… Ouf, voilà pour le haut. Mon impatient juriste m’avait déjà interpellé trois fois d’un « Ca y est ? » impatient quand je n’avais pas encore enlevé ma jupe ! Pour gagner du temps, je décidai de garder mes bottes. Et j’eus une idée pour calmer l’impatient.



A ces mots, je sortis légèrement de derrière le rideau et apparus en bottes et culotte Petit Bateau blanche immaculée. La première surprise passée, il me regarda de son œil bleu espiègle et allumé de désir, qui me fait toujours craquer. Je sortis plus franchement et croisai le regard d’une cliente qui s’engouffrait au même moment dans une des premières cabines de la rangée. Elle tira prestement le rideau sur elle, mais je vis bien qu’elle ne bougeait pas et épiait la suite. J’entrepris de me débarrasser de ma culotte sans oublier de m’observer dans les différentes glaces des cabines d’essayage inoccupées : elles me renvoyaient l’image d’une jeune femme dodue, aux fesses rebondies, aux cuisses rondes, aux petits seins fermes et à la peau blanche constellée de tâches de rousseur, perchée sur de longues bottes en cuir noir, avec une fermeture Eclair sur chaque côté, brillant sous les spots. Cette curieuse créature tenait à la main (non pas un fromage !) mais une culotte !



Et je fis tournoyer ma culotte en l’air et la lançai au-delà des cabines à travers le magasin. Elle passa au ras du chignon de la caissière stupéfaite, frôla deux jeunes lycéennes, qui étaient sorties de leur cabine, alertées par mon numéro et vint finir sa course au rayon cravates, situé juste derrière la lingerie féminine. Mon avocat n’en croyait pas ses lunettes mais se prit immédiatement au jeu :



Je confiai aux jeunes filles le soin de garder mes affaires, m’enroulai dans mon manteau que je fermai devant la caissière mais laissai se rouvrir sitôt l’îlot dépassé.



J’aurais dû me douter qu’un avocat sait jouer la comédie. Il s’arrêta devant plusieurs femmes très sérieusement et leur demanda si c’était elles qui avaient trouvé la culotte de sa femme. Dans la série Scarlett O’hara, je le suivais, manteau ouvert, sur mes bottes surplombées de mon éclatante nudité en disant :



Ce faisant, nous avons quitté l’espace Lingerie pour rejoindre le rayon Cravate.

Un homme d’une cinquantaine d’années, tenait perplexe dans une main une cravate aux motifs cachemire et de l’autre ma culotte. Il leva la tête vers nous ; j’ouvris mon manteau plus largement. Mon complice lui dit :



Le type nous regardait l’air abasourdi. Mais notre attention fut attirée par un remue-ménage derrière nous. Alertés par notre esclandre, deux gardiens du service de sécurité du magasin s’avançaient vers nous, l’air peu avenant. Mon avocat ne perdit pas son sang-froid :



Le type était cramoisi mais aucun son ne sortait de sa bouche. Mon chéri lui arracha alors la culotte des mains et me prit sous un bras protecteur :



Je me retournai vers l’homme et sa cravate toujours en main, et lui glissai :



Nous retraversâmes le rayon pour regagner les cabines ; ce jour-là je crois que si j’avais lancé à nouveau ma culotte en l’air, on se la serait arrachée comme un trophée et je l’aurais dédicacée à la gagnante ! Revenant à nos moutons, mon amant m’interpella :



Je me cachai derrière le rideau pour revêtir le caraco et le boxer. Je n’avais pas encore noué les liens qu’une des deux étudiantes passa la tête pour me rendre mon sac à mains qu’elle avait gardé pendant la chasse à la culotte, après le départ de sa comparse, et me féliciter pour mon culot.



Elle s’exécuta et je sentis des petits frissons quand ses doigts effleurèrent mes cuisses. Je fis discrètement signe à mon avocat de s’approcher prudemment ; il fit quelques pas, se mit en poste d’observation ; j’écartai le rideau de quelques centimètres pour qu’il puisse mieux apercevoir la scène.



Elle ôta maladroitement son col roulé et son tee-shirt.



Je dégrafai son soutien-gorge tout en restant face à elle ; mes poignets effleuraient son buste et je sentis qu’elle respirait plus fort. Je fis glisser une à une les bretelles, avec douceur pour ne pas l’effaroucher. Elle avait une poitrine ronde, encore en devenir. Ses tétons étaient dressés ; je sentais son émoi de jeune fille.



J’ôtai alors le caraco pour le lui passer. Nous restâmes un instant seins nus à nous contempler et c’est elle qui ébaucha le geste de me caresser la poitrine. Je me penchai vers elle pour lui signifier mon envie ; elle s’enhardit ; mit une main sur chaque sein qu’elle caressa doucement de toute sa paume ; puis elle s’approcha et frotta ses tétons contre les miens. Je soupirais d’aise ; je me dis dans un éclair de lucidité que j’allais être obligée d’acheter l’ensemble tant je l’aurais mouillé à l’issue de la séance d’essayage. Mon avocat, que j’observais de biais, se caressait à travers son pantalon, légèrement adossé au mur de la cabine voisine. Je glissai ma main sur le ventre de la jeune fille qui se mit à gémir ; je déboutonnai alors son jean et le fis descendre à mi-cuisse ; le string suivit le même chemin.


Je la poussai contre le mur du fond pour qu’elle puisse s’adosser et je commençai d’une main experte à la caresser entre les jambes ; je remontai progressivement, découvris son intimité toute trempée de désir. J’avais moi-même changé de posture pour faciliter ma tâche de sorte que j’étais dos au rideau légèrement penchée vers ma jeune partenaire. Mon avocat, las de n’être que spectateur, s’approcha alors et se faufila dans la cabine ; il se colla contre moi et je sentis ses doigts familiers courir le long de mon dos, la pression de son sexe contre mes fesses malgré les couches de tissu qui nous séparaient encore. Le bruit d’un zip me signala qu’il passait aux choses sérieuses tandis que mes doigts titillaient le clitoris de la lolita qui miaulait en se tortillant. Mon chéri me poussa légèrement en avant, baissa mon boxer aux rubans défaits et frotta sa verge contre ma raie.


A mon tour, je commençai à gémir de désir. Il ne se fit pas attendre et nos deux sexes s’emboîtèrent. Il me caressa d’une main le petit bouton tandis que l’autre me claquait les fesses ; je redoublai d’intensité auprès de la jeune fille qui finit par pousser un petit cri et s’effondrer sur la chaise. Mon amant me besogna encore quelques minutes ; je l’accompagnais du mieux que je pouvais, de roulements de hanches, de soupirs entrecoupés de paroles crues. Il m’annonça qu’il allait arriver au bout de son ouvrage et je sentis que j’étais baptisée de son essence. Décidément, j’allais devoir acheter cet ensemble !


Lorsque nous sommes passés à la caisse une dizaine de minutes plus tard, une nouvelle caissière avait pris son service et semblait avoir été avertie d’un incident. Au moment de payer, elle me questionnait :



Mon avocat souleva ma jupe et montra mon sexe nu à la caissière en disant :



Et nous partîmes dignement bras dessus bras dessous avec nos achats. Un peu plus loin, un type portant une cravate bordeau flambant neuf, errait au rayon Petit Bateau, regardant particulièrement les culottes immaculées.