n° 09837 | Fiche technique | 10037 caractères | 10037Temps de lecture estimé : 7 mn | 30/10/05 |
Résumé: Au hasard d'un après-midi pourtant sage, les jeux de regards éveillent l'envie et le désir. | ||||
Critères: fh inconnu toilettes volupté voir fellation cunnilingu pénétratio ecriv_f | ||||
Auteur : Catarina |
Elle resserre les genoux quelques secondes, jouant avec le regard de cet homme qui a plongé depuis quelques minutes ses yeux audacieux vers ses cuisses.
Un peu plus tôt dans l’après-midi : Après quelques courses et une rêverie dans sa librairie préférée, elle s’est arrêtée pour un thé choisissant un café, plutôt un pub. Elle s’est abandonnée au fil des minutes dans le fauteuil de ce bar, tout absorbée à sa lecture, et lentement son assise a glissé… les sièges en cuir aiment faire glisser les corps. Puis l’alarme du 6ème sens la prévient, et elle détecte en quelques secondes sa position plus alanguie et des yeux braqués sur elle.
D’abord, le réflexe qui impose à son corps de se redresser, et tout de suite après, l’envie de laisser poursuivre cette intrusion visuelle. Le livre dans lequel elle a plongé, a troublé ses sens.
Alors, elle reglisse, et ouvre doucement plus franchement ses jambes. Sa jupe remonte et la lisière de ses bas apparaît. Le livre comme un rempart entre elle et cet homme, elle croise ses jambes, puis se décidant enfin décroise et porte sa jambe droite en appui sur le barreau de la table. Elle aime se dévoiler et déjà le fourmillement habituel de son ventre l’appelle à des sensations plus fortes.
Alors depuis elle joue, ouvrant ou fermant ses genoux, doucement, de plus en plus sensuellement, espérant le regard masculin toujours fixé sur elle. Ses bas apparaissent à chaque fois, montrant leur dentelles et résille. Déjà elle ressent des frissons, elle détecte entre ses cuisses l’humidité de son excitation. Jamais elle n’aurait cru qu’elle pouvait aussi facilement s’offrir à un regard dans un lieu « public ».
Troublée, mais en voulant encore plus, elle balaye la salle du regard. Les autres consommateurs sont éloignés et heureusement tournés dans l’autre sens. Seul son spectateur peut surprendre son attitude. Alors, elle s’enhardit, ouvre plus largement les jambes et remonte avec une main le côté droit de sa jupe. Ses bas maintenant sont très largement offerts au regard bleu de son admirateur et, au-delà, la peau blanche et lisse de ses cuisses. Bientôt son entrejambe commence à se deviner. La chaleur qui l’envahit lui fait mesurer à quel point elle aime, elle prend du plaisir à s’offrir ainsi, montrant ce qu’elle a de plus intime, dans un environnement où l’interdit et la retenue règnent…
Elle écarte largement les jambes, dévoile son intimité offerte à ce regard, et se félicite de ne pas avoir mis de dessous ce matin. Ses lèvres s’ouvrent seules, son sexe déjà gonflé et elle réagissent à cette fraîcheur qui vient caresser son entrejambe. Echange de regards enfin directs avec son voyeur, l’étincelle de désir qu’elle peut lire dans ses yeux la satisfait.
Il en veut plus, elle en veut plus, et d’un hochement de tête, d’un regard, elle devine son intention. Il lui a montré la porte des toilettes, dont les battants invitent à droite les femmes, et à gauche les hommes.
Quelques secondes de réflexion, de dialogue avec elle-même et elle se lève. Son sac à la main, comme seul soutien, elle passe devant son inconnu en balançant ses hanches et pénètre dans les toilettes. Un coup d’oeil au miroir confirme ce qu’elle ressent, le rouge a marqué ses joues et ses yeux brillent. Par le reflet, elle voit l’homme entrer et s’approcher. Il regarde ses jambes, puis ses fesses sous la jupe. Déjà près d’elle, frôlant son corps, il glisse devant elle ses deux mains, et s’empare doucement de ses seins. Quelques caresses, ses pointes se dressent, il ouvre les trois premiers boutons de son chemisier et écarte les pans, tout en agaçant sa peau si réactive. Elle porte alors le poids de son corps contre lui et devine la bosse qui déforme son pantalon.
Mais il la repousse, la fait s’appuyer contre le lavabo et remonte sa jupe, la rabat sur son dos et recule, pour mieux admirer l’effet. Avec les deux côtés offerts, l’un par le truchement du miroir - ses seins dégagés du chemisier - et l’autre devant lui, le galbe de ses fesses au-dessus des bas, elle est l’image de la femme érotique et sensuelle. Il sourit en pensant à sa chance et se congratule de sa persévérance.
Un peu plus tôt dans l’après-midi. En se réfugiant dans cette librairie, il n’avait pas imaginé un instant ce que son regard croiserait furtivement quelques secondes après. Une jeune femme, se penchant pour attraper un livre lui a révélé le haut de ses bas et ses yeux ont cru apercevoir en un éclair, la rondeur d’un fessier et le renflement d’un entrejambe. Interdit, il a masqué sa rapide excitation, en s’absorbant dans la lecture d’un résumé, collé contre le présentoir.
Il a suivi du regard la jeune femme brune, mais seul le spectacle de ses jambes surélevées par les talons de ses bottes a continué à charmer son regard. Les cheveux mi-longs, des yeux pétillants, un joli sourire, sa muse est plutôt bien faite. Chemisier blanc et veste, jupe noire bien courte, mais qui réussit à cacher ce que son regard a surpris tout à l’heure. Alors qu’elle paie son achat, il se décide et la suit quand elle sort du magasin. Il entre à sa suite dans un pub et choisit, quelques instants après elle, une table isolée, mais proche. Son regard appuyé et voyeur a fini par perturber la belle et il entre dans le jeu de jambes crissant de nylon et lascif, avec toute la ferveur d’un chasseur pour sa proie…
Maintenant, exposant pour son propre plaisir le corps semi dénudé de la jeune femme, il sent son érection devenir plus forte et plus pressante. Il libère son sexe de sa prison de textile et doucement caresse de son membre les fesses offertes. Ses doigts glissent le long de la raie, s’approchent de l’endroit si chaud et si humide que le simple effleurement fait s’ouvrir encore plus les lèvres. Sans ménagement, mais avec tout le respect qu’il doit à ce « cadeau », il donne à son bassin un mouvement d’avant en arrière, en ciblant ce sexe odorant et accueillant.
La peur d’être découvert et l’excitation de la situation les emportent tous les deux dans un déchaînement de sensations. Elle se sent investie, prise au piège d’une glace lui renvoyant son indécence et d’un corps d’homme puissant et décidé.
D’un mouvement rapide, elle se retourne et prend en main la tige dure. Elle veut s’offrir, se donner, mais pas sans toucher ni goûter. Elle s’abaisse jusqu’à prendre entre ses lèvres le gland gonflé et suintant. L’excitation les électrise, l’un par cette bouche fraîche qui investit son sexe, l’autre par la découverte d’un sexe large dont elle peut à peine faire le tour avec une seule main. Les deux mains qui appuient sur ses épaules l’obligent à ouvrir encore plus la bouche et elle déglutit quand l’intromission se fait plus profonde.
De ses doigts, elle caresse la base du sexe, joue avec les testicules. La fellation va le faire venir trop vite, il redresse la jeune femme en la prenant par les bras et plonge ses lèvres vers la bouche essoufflée. Leurs baisers vont de la sensualité à la douce sauvagerie, chacun voulant donner et prendre le meilleur de leur plaisir. L’entrée des toilettes devient un endroit dangereux, alors il pousse la jeune femme dans une des cabines et repousse la porte du pied, sans lâcher la bouche et les seins qu’il a commencé à agacer. En amant qui connaît la limite entre douleur et plaisir, il tire et roule les pointes des seins, arrachant à la belle, soupirs et halètements. Elle se cabre sous ses agacements, ondule et colle son bassin à celui de son amant.
Il veut la faire languir et descend sa bouche de son visage vers son buste, en accrochant les pointes des seins rougies et gonflées. Puis comme un chemin déjà tracé, sa langue fuit vers son ventre et se darde sur son clitoris. Elle gémit, pose une de ses jambes sur le couvercle de faïence et offre son fruit juteux à la gourmandise de l’homme. Il ne peut résister et prend possession de la fente avec ses lèvres et sa langue.
Tout en buvant et léchant, un de ses doigts amplifie le plaisir, il l’introduit dans ce sexe affamé et en fusion. Deux, puis trois doigts viennent satisfaire cette pénétration. Elle resserre les cuisses autour son crâne, voulant emprisonner l’objet de son plaisir avant d’être secouée de spasmes et de frissons. Cette première jouissance n’a fait qu’ouvrir son appétit et elle lui demande dans un souffle :
Ne pouvant refuser cette invitation, il se redresse et enfonce profondément son membre dans le sexe chaud. Ses mains sur les fesses lui permettent de guider le corps de la jeune femme et de le soutenir. Une fois la position stabilisée, il donne de grands mouvements forts et puissants, qui sont ponctués de leurs gémissements et râles. Le plaisir les submerge presque en même temps, elle tremble et s’immobilise dans un cri silencieux alors qu’il ressort et éjacule sur les cuisses de son amante.
Repus de leurs jouissances, ils se touchent, s’embrassent, se caressent pour faire durer ce bonheur de possession de l’autre. Il l’aide à essuyer le haut de ses bas maculés, ramasse sur son doigt un peu de son sperme et l’offre à sa bouche. Elle suce, lèche ce phallus imaginaire et sourit.
Pour la première fois, ils se regardent vraiment les yeux dans les yeux, chacun remerciant l’autre muettement.
Rajustés et rafraîchis, ils ressortent des toilettes et s’asseyent à nouveau dans la salle du pub, mais cette fois à la même table…