Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 09844Fiche technique32421 caractères32421
Temps de lecture estimé : 20 mn
01/11/05
Résumé:  Comme quoi un blog peut avoir un certain intéret quand on est illustratrice. En voici la parfaite... illustration !
Critères:  fh couple copains amour volupté anulingus pénétratio fdanus
Auteur : Patrik  (Carpe Diem Diemque)            Envoi mini-message
Illustrations

Lille, fin juillet, pas loin de la grand-place où trône la Déesse, inamovible et royale, il fait chaud en cette fin de journée. Je suis attablée face à une délicieuse glace avec Julien, qui me cherche visiblement des noises depuis cinq minutes. Je m’insurge :



Là, il exagère ! Je me lève d’un bond, mon chapeau est à deux doigts de s’envoler, je manque de renverser cette délicieuse glace qu’il rattrape, in extremis, tout comme son coca. Je serre les dents et les poings, j’ai une envie folle de lui flanquer ma main sur la figure pour lui apprendre à vivre ! Mes yeux doivent être aussi rougeoyants que ma chevelure rousse.

Je ne comprends pas bien comment nous en sommes arrivés là, alors que tout allait si bien entre nous depuis le début de cette semaine où nous nous sommes rencontrés.



Je me souviens parfaitement des circonstances de ce lundi, au matin. Je suis arrivée ensommeillée chez Isa et Olivier, après environ une heure de train, en provenance de Bruxelles où je venais de négocier un contrat. Ils sont tous les deux dans les arts graphiques, comme moi ; pour être plus précis, ils ont un studio de création qui ne marche pas trop mal.


Moi, je suis illustratrice, j’ai même réussi à publier quelques planches de BD ci et là. Je ne suis pas encore connue partout mais je commence à me faire un petit nom dans le métier. Au début, il y a presque quatre ans, je m’inquiétais sérieusement de mon avenir, mon quotidien alimentaire se résumait aux pâtes et aux raviolis…

Je sonnais à toutes les portes pour essayer de placer mes dessins, j’ai galéré des nuits entières à pondre des illustrations pour le lendemain, première heure, le tout payé chichement. Quatre années de vache maigre après les cinq ans de Beaux-Arts, soit neuf ans de vache enragée. Le pire est que j’aurais dû être ultra mince avec tout ce que je n’ai pas mangé… Hélas, ce fut l’inverse !


C’est de cette époque difficile que je garde le goût des vêtements éclectiques : je n’avais pas un sou pour m’en acheter d’autres et ça me donnait un certain genre. Résultat, je suis toujours en longues jupes à carreaux (personne n’en voulait dans les magasins) et avec des hauts les plus bigarrés possibles mais toujours un certain décolleté. J’avoue être fière de mes seins ! Un point positif pour moi.

Et pour achever le tableau, souvent quelque chose sur la tête, car mes cheveux étaient moches et cassants quand je me nourrissais pas ou mal…


Donc, disais-je, ce lundi, je venais de sonner chez Isa et Olivier, histoire de leur dire un petit bonjour et aussi pour oublier mon ratage lamentable avec Joan, mon trop bel Hollandais. Il régnait chez eux une atmosphère studieuse, un gros contrat à honorer. Dans un coin, près d’Isa qui répondait à ses questions, un type étrange, tout blanc, écrivait des lignes de code comme d’autres jouent du piano. De temps à autre, Olivier venait voir. J’étais intriguée :



Isa vint nous rejoindre avec un grand sourire. Isa, je la connais depuis les Beaux-Arts. Nous sommes forts dissemblables : elle, grande, mince, blonde, une gravure de mode… J’étais heureuse de la revoir et nous avions parlé de tout et de rien, j’étais un peu gênée de mal tomber, elle me rassura :



Soudainement, une forte voix résonna dans notre dos :



D’un même ensemble, Isa et Olivier se levèrent et se pressèrent auprès de ce curieux type aux cheveux blancs. Ils discutèrent au moins cinq minutes. Puis le type étrange se leva, comme pour clore la conversation, et vint directement à moi :



Volant à ma rescousse, Isa intervint alors :



J’étais rose de plaisir, il souriait. C’est comme ça que nous nous sommes rencontrés. J’ai prévu de rester lundi et mardi sur place, chez Isa qui avait une chambre d’ami au-dessus du studio. Je savais bien que ce n’était que pour deux jours mais je n’avais pas envie de rentrer tout de suite chez moi, seule. Julien, qui rôdait toujours dans les parages, se proposa alors de m’héberger si je le désirais. Un peu inquiète, je m’étais confiée à Isa :



Elle rigola franchement :



Ça m’avait fait tout drôle.


J’avais accepté sa proposition et depuis mercredi, j’étais chez lui. Un peu inquiète, je m’étais attendu à mettre les pieds dans une maison-musée ; il n’en était rien. Devant mon air étonné, il avait simplement dit :



Puis il avait déchargé mes bagages de sa voiture tandis que je ne savais plus quoi répondre. Tout s’était très bien passé entre nous, il m’avait fait visiter les environs, il m’avait aidée dans mes dessins par divers conseils avisés, nous avions presque les mêmes goûts, la même façon de voir les choses, nous étions sur la même longueur d’onde jusqu’à ce soir, ce samedi soir.



Je suis debout face à lui, tendue. Il continue, impavide :



Merci au passage pour « jolie illustratrice », mais je suis de plus en plus furieuse :



Il se contente de croiser les bras.



Je suis effondrée, le pire est que tout ce qu’il me dit est malheureusement vrai - enfin, les commentaires sur mon compte. Abattue, je me rassois, le nez piquant vers le sol, mes yeux rougis cachés par le rebord de mon chapeau. Il pousse vers moi la glace qui fond doucement dans sa coupelle :



Il m’arrache un mince sourire :



Il est rare qu’on me coupe ainsi le sifflet mais Julien a particulièrement réussi son effet ! Estomaquée, j’arrive à bredouiller :



Il se lève, pose un billet sur la table et finit d’un trait son coca. Il agrippe mon bras et m’entraîne avec lui dans une rue sinueuse, laissant derrière nous une glace qui n’en finit pas de fondre. Pas moyen de lui résister. Nous marchons ainsi durant trois minutes ou quatre, en silence, le temps d’arriver dans un petit parc ombragé et désert. Un banc nous attend, nous nous y reposons. Il soupire :



Je secoue la tête. S’il y en a bien une à laquelle je ne m’attendais pas, c’est bien celle-là. Je pose mon chapeau sur le banc.



Je suis la première surprise de ce « non » si catégorique. Julien aussi. Il récupère vite car je vois déjà briller quelque chose dans ses yeux.



Et nous restons assis, silencieux, sans oser nous regarder.


Julien prend une grande respiration tout en agrippant le rebord du banc, il secoue un peu les jambes, un peu comme un athlète qui s’apprête à se lancer dans la compétition.



Il sourit, tout en gardant mes mains dans les siennes. Je ne sais plus trop quoi faire :



Je pouffe de rire, ses mains chaudes me réconfortent.



En ce moment-là, je ne pouvais pas savoir à quel point j’avais raison ! Il me fait un large sourire, la pression de ses doigts s’accentue sur mes mains puis il m’embrasse. Un baiser tout doux, précis, volontaire, décidé. Je flotte, je ne sais pas vraiment quelle suite donner. Tout m’échappe et je n’aime pas ça du tout. Néanmoins, j’entrouvre mes lèvres…


Alors, Julien s’enhardit, beaucoup plus que je ne l’aurais cru. Son baiser devient plus exigeant, plus confirmé, plus expert, je dirais. Sa langue chaude me caresse, m’explore voluptueusement. Les hommes mûrs ont assurément des points positifs ! Je me laisse aller, langoureusement, c’est si bon ! Une de ses mains quitte les miennes et vient se poser sur ma nuque qu’elle caresse, ses doigts jouent dans mes cheveux mi-longs, son pouce m’effleure le lobe de l’oreille. Son autre main caresse à présent ma cuisse à travers le fin tissu de ma jupe longue. Je pose mes doigts sur sa jambe, j’en tâte les volumes que je trouve fermes - le vélo, sans doute. Je me plais à penser qu’il doit avoir un de ces jolis petits culs bien moulés et à croquer ! Oh que j’aimerais aller vérifier ça illico presto ! Mais pas maintenant !


Je m’étonne de mes propres pensées et je me rends compte que, finalement, je m’en fiche ! Sa main glisse doucement de mon cou vers mon décolleté tout offert. Il s’approche encore plus de moi, ses lèvres se soudent aux miennes, nos langues se nouent. Ma main se glisse sous sa chemise, dans son dos, pour caresser sa peau toute douce. C’est bien la première fois que je vais si vite !


Je vois bien que lui aussi aimerait aller plus vite et plus loin, je sens bien qu’il se freine, nos bouches s’éloignent tandis que nos mains cherchent toujours le contact doux de nos peaux. Il me sourit, les yeux luisants :



Et il m’embrasse voluptueusement. C’est loin d’être désagréable, j’adore ! En même temps, mon esprit pratique se dit que, tout compte fait, sa proposition est tentante : je vis dans un sombre petit deux pièces pas très pratique et Julien me plaît bien.

Pragmatiquement, je m’avoue à moi-même qu’il n’est pas Joan, ce n’est pas le même genre ; que, oui, je l’aime bien, beaucoup, qu’il me plaît, que ça me dérangerait pas de faire un petit tour sous ses draps mais ce n’est pas l’amour fou comme celui que j’ai vécu, il y a peu.

Cependant, ça me tente. Je ne sais pas comment ça finira, mais j’ai envie qu’on s’occupe de moi, d’être tranquille et c’est ce que Julien peut justement m’offrir. N’empêche que c’est un peu rapide quand même !



Je me dis que, décidément, j’en ai raconté trop ! Je reprends :



Je sens qu’il ne va pas lâcher prise tout de suite. Il est pensif quelques secondes, deux ou trois, puis il reprend, la bouche en cœur :



Il m’attire à lui et me fait taire d’un baiser exigeant. Pas mal du tout ! Je sens que je vais conserver cette petite phrase, « Pas question », si ça donne ce genre de résultat à chaque fois !

Nos lèvres se séparent :



Il comprend vite car il m’embrasse à nouveau aussi sec ! Pas mal, pas mal du tout ! Mes mains sur son torse en profitent un maximum à caresser ses formes musclées ; visiblement, il s’entretient, mon Julien, ce qui n’est pas pour me déplaire ! Il n’est pas en reste en mettant un certain désordre du côté de mon soutien-gorge…


Moins de quarante minutes plus tard, nous sommes chez lui, vautrés dans son grand canapé d’angle : il m’a convaincue de faire un petit essai de quinze jours. Je suis en train de signer le bail à ma façon, mes lèvres sur son corps presque nu, il se laisse faire, sans rechigner, tout heureux, comme un gros matou ! Nos corps s’enroulent, nos mains se serrent l’une dans l’autre, j’ai envie de lui ! Il est contre moi, sa peau sur la mienne, collé, fusionné à ma chair, de toute sa chaleur, de sa douceur, de nos désirs. Je m’approche dangereusement de son caleçon tendu à mort par une tige bien dure, à ce que je devine !



Je le repousse gentiment mais fermement :



Julien s’adosse au canapé, il se contente de sourire, paisible :



Je me sens à la fois heureuse et stupide. Personne ne me l’avait dit et personne n’avait évoqué la chose, pas même Julien. Comment aurais-je pu le savoir ? Il s’approche de moi et d’un ton paisible où pointe une nuance ironique, il me demande :



La lueur qu’il a dans les yeux m’indique que les prochaines heures vont être épiques. Il se lève et, sans complexe, fait descendre son caleçon à ses pieds, pointant sous mon nez une belle pièce bien dressée, très tentante. Je donne un bref baiser sur son gland tout rubicond. Ça m’amuse, ça m’excite et ça m’émeut en même temps. Jamais je n’aurais osé faire ça auparavant !

En riant, j’échappe à sa tentative de capture et je grimpe quatre à quatre l’escalier. Il m’attrape au moment où je suis au bord du lit, nous roulons dedans. Oh oui, je sens que la nuit va être chaude, très chaude !


Et elle fut, en effet, très chaude ! Je n’aurais jamais imaginé me laisser aller comme je le fis, impudique, libertine et licencieuse, osant des gestes interdits, des mots défendus, des attitudes tabous… Je découvris réellement mon corps cette nuit-là, son potentiel inimaginable de jouissance, de plaisir ; cette joie de donner et de recevoir, de prendre avidement, possessivement, intégralement ; mon abandon total et consentant à son désir passionné et sincère.


Tout en moi et toute à lui… Tout…


Depuis, nous avons aménagé une pièce en studio, la baie vitrée donne sur le jardin et un panorama boisé. Je continue mon métier d’illustratrice et je produis même quelques BD, aidé par mon nouvel assistant rien qu’à moi. Notre collaboration fonctionne bien, c’est un maniaque des décors et autres machins techniques (sa formation initiale en archi) que je n’aime justement pas trop dessiner, et moi, je plaque ce que je sais faire sur ses fonds. Notre éditeur est content, idem pour la critique, notre compte en banque aussi, même si ce n’est pas encore le Pérou.


Il y a peu, la semaine dernière, nous avons eu en commande tout un cahier d’illustrations sur les bébés et comment on les fait… Déjà qu’avant, il ne fallait pas lui en promettre, à mon Juju, nos séances de travail commun finissaient et finissent souvent de façon très torride ; cette fois-là, c’est pire ! Mais ô combien émoustillant !


D’ailleurs, je le sens venir derrière moi et il ne faut pas demander ce qu’il en en tête car déjà, il est plaqué sur mon dos, ses mains sous mes seins, il m’embrasse dans le cou d’une façon très suggestive !



Je lance une main derrière moi pour lui tâter son beau petit cul ferme que j’aime tant.



Je pivote prestement sur mon siège : effectivement, il est tout nu et déjà au garde-à-vous. Je sens que je vais me laisser tenter encore une fois, comme toutes les autres fois. Ce type me rend dingue de sexe, accro, mais j’aime ça. C’est étrange : avant, je n’aurais pas osé imaginer que je puisse être si… euh… dévergondée avec un homme.


Un homme, mon homme, rien qu’à moi !


Et je vais le prouver sur-le-champ. Je lui attrape la tige raide et gonflée. Je constate avec amusement qu’elle s’amplifie encore plus entre mes doigts. J’hésite quant à sa destination finale : est-ce que je la garderai en bouche, ira-t-elle remplir ma grotte intime ou aller se perdre dans mon petit trou interdit ? Aucune idée, je m’en fiche, de toute façon, j’en profiterai ! Et lui aussi !


Pour l’instant, je me contente de le branler doucement, tout en soupesant ses bourses rondes de ce sperme qu’il me donnera d’ici quelques temps. Je laisse courir mes lèvres sur son torse, je sais que ça lui donne des tas de frissons et j’aime le savoir ainsi à ma merci.

Je remonte doucement vers son cou tandis que ses mains se baladent sur mon corps, cherchant à le dénuder. Déjà, il me dévoile une épaule…


Quelques instants plus tard, je suis nue, ses mains caressent mes rondeurs tandis que je possède ses galbes. Nous nous embrassons à pleine bouche, mes ongles griffent délicatement son dos, il est à moi et je prends tout ce qui est à moi. Son sexe est plaqué sur mon ventre, j’adore le sentir dur et chaud, moulé sur ma chair tendre.


Quel beau cul ! Je raffole de l’avoir sous mes doigts, ces fesses fermes, musclées et ce fameux coup de rein quand il entre en moi et qu’il plonge au plus profond pour me remplir et me posséder. Je sais qu’il ira en moi, j’aime qu’il me prenne, qu’il me donne tout et que je le vide de tout substance, jusqu’à la dernière goutte.



Pour prouver, il sait le faire. Il a toujours des idées curieuses, étranges, saugrenues mais finalement très excitantes. Je songe au jour où il m’a torturée de sa langue dans l’oreille et qu’il m’a mise dans un état proche de la démence, tellement ça me faisait frissonner d’aise. Quand il est ensuite entré en moi, j’ai explosé de mille feux. Il m’a fallu un sacré temps pour récupérer !


D’un geste ample, il repousse la feuille de papier qui est sur ma table à dessin, une grande table d’architecte vaste et spacieuse. Il repousse de même le tabouret puis me plaque sur le ventre contre le bois, mes seins s’écrasent sur la surface tiède.


Pourquoi pas…


Je m’attends à être pénétrée sans aucune forme de procès mais la suite est différente puisqu’une langue agile s’introduit plus bas, entre mes lèvres intimes déjà mouillées. Elle me taquine quelques instants puis des doigts viennent me masturber posément mais efficacement : mon Julien connaît ce qui me fait décoller via d’autres cieux.

Je soupire d’aise sous cette caresse, le contact de la table à dessin n’est pas déplaisant, il y a un petit côté soumission dans ma posture, ce qui n’est, finalement, pas désagréable. D’un coup, je sens la pointe de sa langue remonter entre mes fesses, puis des doigts inquisiteurs écarter mon sillon. Mon clitoris est à présent fort stimulé, une douce chaleur m’envahit. Je tressaille quand je sens qu’il insiste à l’orée de ma rondelle sombre, je crois comprendre où il veut en venir…


Mon anus se dilate sous la caresse interdite de sa langue, j’ai toute une série de contractions et de relâchements involontaires depuis quelques instants. Mon clitoris est en feu, ma touffe est massée efficacement par un amant très expert en la matière. Quelque chose monte en moi, un tremblement singulier, une onde frissonnante. Mon petit trou est tout détrempé de sa salive, je sens qu’il est petit à petit ouvert, béant, offert. Je serre les dents, ça vient, je me contracte, je me relâche. Oui, ça vient, irrésistiblement, trop ! Simultanément, un index et un majeur s’emparent posément de ma grotte dégoulinante tandis qu’un pouce s’enfonce irrésistiblement dans mes sombres entrailles. Un déclic, un spasme, mon clitoris en fusion, cette sensation d’être prise pleinement, d’être offerte et comblée…


J’explose en mille cris, ondulant du bassin pour mieux sentir ces deux intrus en moi, rivés dans ma chair, dans mon intimité.


Je crie encore et encore, je chute dans un long plaisir inaccoutumé de soumission passive, d’une possession quelque peu perverse mais si stimulante. Vaincue mais comblée, je m’affale sur la planche de bois, mes seins étalés en masses molles. Sa bouche en feu brûle mon cou, des doigts chauds titillent un téton dur. Je sens sa peau sur la mienne, son ventre doux sur mes reins, sa toison tout contre moi, son souffle, son parfum, son odeur qui m’enveloppe.

Il s’active toujours en moi, je le sens en moi, rivé dans mes endroits intimes, ça me fait tout étrange et si troublant ! Mon anus masse ce doigt fiché en moi, qui m’explore, qui m’explose. De multiples contractions s’emparent à nouveau de moi, une nouvelle vague me submerge, mon clitoris en feu est toujours masturbé, il ne me lâche pas, il me soumet, il me possède, il va me faire jouir une seconde fois. Oh oui, une seconde fois !


C’est plus violent encore, ça me secoue de la tête aux pieds, ça me ravage, je tremble de tous mes membres, c’est infernal ! Des tas de cris rauques sortent de ma bouche, cris que je ne contrôle plus, je ne me contrôle plus, plus rien… C’est effrayant !


Mais c’est si bon !


Je sombre dans une douce torpeur, vautrée sur ma table à dessin, indifférente au monde qui m’entoure, je profite égoïstement et béatement de ma jouissance, tout simplement. La terre peut bien s’arrêter de tourner, je m’en fiche allègrement !


J’ai tout ce qu’il me faut, un métier qui est une passion et un passionné qui est mon homme rien qu’à moi !