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n° 09864Fiche technique36091 caractères36091
Temps de lecture estimé : 20 mn
07/11/05
Résumé:  Cathy et Sophie doivent rendre leur rapport de stage lundi, mais l'ordinateur est tombé en panne.
Critères:  ffh fellation 69 pénétratio
Auteur : Bertrand D  (Rêveur solitaire)            Envoi mini-message
Dépannage urgent

Par les vitres ouvertes de la voiture, une légère brise apporte les effluves d’un lilas proche. Ce parfum parvient par instant, à dominer les émanations de la circulation. Joël est heureux, la semaine est terminée et ce soir avec Dan ils vont s’éclater en boîte. Son copain a levé deux filles dont il veut lui faire la surprise. « Tout à fait ton genre » lui a-t-il dit. Il est vrai que c’est un don pour lui de séduire : physiquement pas mal, un mètre soixante-quinze, quatre-vingts kilos, mais que du muscle. Une gueule somme toute assez ordinaire, mais le visage extrêmement mobile, toujours souriant. Puis c’est surtout son baratin : il vendrait des frigos à des esquimaux. D’ailleurs, il est vendeur dans la boutique d’informatique, juste là en face.


Joël se souvient de tout cela en l’attendant.


Eh oui, je le connais depuis la sixième, ça fait… bientôt vingt ans ! Nous avons sympathisé de suite. Le prof de gym nous voyant assez remuants nous a orientés vers le rugby. Il faut dire qu’il était entraîneur d’un club. Nous avons joué et même fait de la compétition scolaire. Avec la pratique et l’âge, si Dan a pris du muscle, j’ai pris de la taille : un mètre quatre-vingt-cinq. Et depuis on joue toujours, en amateur bien sûr, et surtout pour les troisièmes mi-temps !


Qu’est-ce qu’il fout, encore, bientôt sept heures ! Je vais le remuer un peu.


Une Twingo vient se garer derrière. La température clémente a incité la conductrice à se mettre en jupe. Pas mal. Une femme ? Non plutôt une gamine, vingt-cinq ans à tout casser, elle a encore la silhouette jeune, bien que question appâts, c’est du solide. Si l’on n’avait pas du sortir ce soir, je, - ou plutôt Dan - se la serait levée.


Qu’est-ce qu’elle fait ?



J’accompagne la petite blonde, petite, enfin un mètre soixante-cinq. Dan la voyant entrer, depuis son comptoir, lui sort son plus beau sourire.



Dan regarde Joël d’un air entendu : toutes les mêmes.



Joël intervient :



Entendant cela, la fille éclate en sanglots.



Elle reprend sa machine et sort en larmes sans même dire bonsoir.


Les lumières du magasin se sont éteintes. Les deux copains sortent en discutant. Dans sa voiture, affalée sur le volant, la passagère continue de pleurer. Les deux garçons la regardent, puis Joël, s’approche et cogne à la vitre. La fille baisse la glace.



Et les deux compères repartent.


Joël est heureux. C’est merveilleux. Elle s’est enfin décidée à venir chez lui. L’affaire est dans la poche. La sonnerie du portable, il ne répond pas, il ne va pas louper son coup. Mais elle insiste. De la main il cherche sa poche…


Merde, il est couché, ce n’était qu’un songe agréable, cette nuit la fille n’a pas voulu venir, par contre le portable sonne toujours. Furieux à cause du merveilleux rêve interrompu, grognon, il répond :



Qu’est-ce que c’est que cette malade ? Puis soudain il se souvient de la proposition de la veille.



Oh merde, elle est déjà là pense-t-il. Vite il se lève, enfile sa robe de chambre, il couche nu. La sonnette retentit, elle a fait vite, elle devait attendre en bas.



Il se passe un peu d’eau au visage. Il s’en veut d’avoir eu pitié d’elle, il n’a dormi que quatre heures, ce n’est pas la grande forme. Enfin, heureusement, aujourd’hui il n’a rien à faire.


Encore pieds nus, il revient. La cafetière est sur la table, à côté de l’ordinateur en panne. Rapidement il sort deux tasses et fait le service. Maintenant qu’il a les yeux en face des trous, il peut examiner son invitée. Pas mal, pas très grande, pas grosse, mais quand même bien en chair. Sa robe est suffisamment tendue aux bons endroits, c’est une invitation à y porter la main. Blonde, deux yeux marrons et brillants, un petit nez qui se relève au-dessus d’une petite bouche bien ourlée.



Sophie la colocataire et amie de Cathy a été surprise quand sa copine lui a parlé la veille, de l’offre de Joël. Elle n’y croit pas trop. Pour elle ce n’est qu’un baratineur qui a trouvé le moyen de la draguer, en lui prêtant un vieil ordinateur, probablement en panne.


Toutes deux s’entendent à merveille, bien qu’elles se contredisent constamment, c’est un jeu. Elles poursuivent les mêmes études de médecine. Pourtant, physiquement elles sont dissemblables. Sophie est très grande, mince comme une liane, des pamplemousses comme seins et un cul de garçon. Sa peau est merveilleusement café au lait. Cela provient de ses origines : mélange de père blanc et de mère guadeloupéenne.



La sonnerie du téléphone interrompt leur dialogue.



L’ordinateur sera réparé, pourvu que la pièce ne coûte pas trop cher. Et en plus, il faudra payer la main d’œuvre !


Cathy a sonné, Joël lui a crié d’entrer.



Se guidant au son de la voix, elle entre dans une pièce, oui c’est bien un bazar ! Un bureau, deux tables, le tout envahi d’ordinateurs ouverts, de pièces, d’outils. Il faut avancer avec précaution pour éviter de s’embrocher aux fils qui traînent au sol.



Elle est partie le plus vite possible, rassurée sur son ordinateur, mais inquiète du montant des réparations, la pièce et surtout la main-d’œuvre. Il y a déjà deux heures qu’il y travaille et il a dit que ce serait encore long.


Le magasin était proche, le nom de Joël a fait merveille et elle est rapidement de retour avec le nécessaire. Dans le bazar, la robe de chambre tendue par une paire de fesses émerge entre les pieds d’une table.



Cathy a noté le tutoiement, preuve que les rapports sont bons. Se redressant il prend la pièce, l’examine, sourit, s’installe devant la carcasse de l’ordinateur.



Elle consulte le bouquin, trouve la pièce et sursaute :



Elle est sonnée. Au moins trois heures, plus la pièce, ça fait… beaucoup !


Quelques instants plus tard, il a terminé. L’autre ordinateur ronronne, sur un écran défile le déroulement de la copie.



Assise, les yeux rivés sur l’écran, elle voit avancer lentement le trait bleu qui indique la progression du travail. Pourvu que ça marche. Quelques minutes plus tard, tout est terminé. Un tableau apparaît posant une question, en anglais. Elle connaît cette langue, mais ne comprend pas les termes techniques. Perdue elle part à la recherche de Joël.


Le sèche-cheveux fait un bruit d’enfer. La porte de la salle de bain est entrebâillée. Elle appelle Joël, il n’entend rien. Coups à la porte, sans succès. Elle l’entrouvre. Il est là, de dos, tout nu. Elle l’avait vu grand, mais plutôt maigre. En réalité ce n’est que du muscle. Les deux bras levés, l’un tenant l’appareil, l’autre qui manie la brosse, il est carré, impressionnant. Et il a des fesses… divines.



Il n’a pas arrêté le séchage, sourit. Placé devant le miroir, il l’a vue entrer. Elle reste muette, regardant malgré elle les attributs masculins. À son tour, il l’examine : elle n’est vraiment pas mal. Comment va-t-elle s’en sortir ?



Je vais m’amuser, pense-t-il.



Tranquillement il arrête le séchoir, le pose, s’approche d’elle. Elle est paralysée. Soulevant le menton de l’index replié, il se penche et pose ses lèvres sur les siennes. La tête inclinée en arrière, les yeux fermés, la bouche entrouverte, elle attend. La langue masculine, esquisse le contour puis entre. Lentement elle explore, rencontre sa consœur, la taquine.


Alors, tout bascule. Elle répond au baiser. Ses bras entourent le cou, se serrent contre ce torse puissant. Dressée sur la pointe des pieds, elle se plaque à lui.

Étonné, mais enchanté de cette réaction, il poursuit sa tentative. Ses mains partent en reconnaissance, descendent, glissent sur les fesses. Imperceptiblement, elles font remonter le tissu de la jupe. Il y a là juste de quoi les remplir. Sans effort apparent, il soulève sa partenaire, l’amenant juste à la hauteur adéquate. Son corps a réagi et Cathy ne peut ignorer son désir. Elle apprécie cette barre, referme ses jambes autour de la taille afin de mieux la sentir.


Ils restent enlacés un long moment. Ce qui au départ n’avait été pour lui qu’un jeu, devient un véritable désir. Les mains masculines lâchent le cul, remontent et se glissent entre eux, cherchant les seins.


Elle desserre son étreinte, quitte la bouche. Il la regarde vraiment. Elle est magnifique, les joues écarlates, les yeux brillants. De son côté elle examine cette barre qu’elle sentait contre elle. Qu’elle est belle et grosse ? Tendant la main, elle l’entoure et esquisse un mouvement coulissant.


Joël, immobile se laisse branler. Longuement elle agite sa main, sentant monter le désir masculin. De sa main libre, elle relève sa jupe, écarte sa culotte et se donne du plaisir. Alors, il la saisit sous les épaules, la soulève. D’elle-même elle met en place la pique et s’y embroche. Ses jambes entourent le bassin masculin.


Ils restent ainsi liés un instant, puis il se met en marche vers la chambre. Se penchant, il la dépose sur le lit encore défait. La jupe est relevée, la culotte simplement écartée, mais cela lui importe peu. Cathy se détend, bras et jambes en croix, elle le regarde lui faire l’amour tranquillement. Elle apprécie sa puissance, son calme. Cet énorme morceau l’écartèle et elle aime bien être ainsi empalée. Lui, encore étonné de sa bonne fortune, profite de ce moment privilégié. Il n’est pas pressé, veut lui donner du plaisir, avant de prendre le sien. Il la voit heureuse, il la veut comblée. Dans ce sexe abondamment lubrifié, il va-et-vient à l’aise. Peu à peu les parois palpitent, se contractent, les jambes féminines se replient soudain sur sa taille, le vagin se resserre autour de son sexe. Alors, il accélère la cadence et un long gémissement lui indique qu’il a réussi. Il peut prendre son plaisir. Il donne les derniers coups, se dégage, arrose la culotte protégeant encore le pubis. Puis retombe à côté d’elle.


Le premier il se relève, va se rincer et tranquillement regagne son bazar. Tout nu, il règle la fin des opérations. Cathy, savoure un moment son bonheur. Elle retire sa culotte, va à la salle de bain. Puis retourne rejoindre Joël.



À son arrivée, elle trouve Sophie devant l’ordinateur, mais pas à son rapport. Les yeux rivés sur l’écran, la bouche entrouverte, la main entre les cuisses, elle suit le déroulement d’un film. Une blonde est en train de se faire sodomiser par un noir athlétique.



Sophie n’avait pas entendu rentrer sa copine. Surprise, elle arrête sa masturbation.



Elle se remémore leur étreinte et doit reconnaître que c’est elle qui l’a provoqué : quand elle l’a vu nu, elle aurait dû s’excuser et repartir. Mais il était tellement beau, elle en est restée paralysée ! Et il a été un amant merveilleux, mais, pour lui, ce n’est qu’une passade.


Après le repas, Cathy a repris son travail pendant que Sophie faisait un peu de ménage. Le téléphone a sonné, c’est elle qui a répondu. Joël, un peu surpris par cette nouvelle interlocutrice, annonce que tout est réparé, il n’y avait plus qu’à venir le prendre.



Retourner là-bas, Cathy en est à la fois heureuse et effrayée. Ce sera l’occasion de le revoir. Mais comment se comporter, et surtout comment le régler. Pourtant, il faut faire vite si elles veulent finir leur travail.


Joël de son côté est perplexe. La facture, il s’en fout, ne veut pas d’argent, mais aimerait bien par contre se faire payer en nature. D’autant que cela lui a pris un peu de temps, mais aujourd’hui il n’avait rien à faire et pour lui, ingénieur informaticien, c’est un plaisir de résoudre ces petits problèmes. D’autant que la pièce ne lui a rien coûté, Jacques lui a donné une carte récupérée sur un ordinateur foutu.


La sonnerie le tire de ses réflexions. À la porte, la jeune femme lui semble encore plus belle. Elle a changé de robe, celle-ci souligne encore mieux ses avantages. Elle semble un peu gênée.



La confirmation du chiffre, qu’elle avait d’ailleurs calculé, la laisse sans voix.



Cathy est estomaquée par cette proposition. Elle serait enchantée de régler sa quote-part, mais que va en dire Sophie ? De son côté Joël jubile, il va leur en faire cadeau et c’est par malice qu’il a lancé cette offre. Il va la rassurer.



Je vais lui dire que Sophie refuse et ainsi je suis sûre de l’avoir.


Mais lui est sidéré. Soit elles sont réellement fauchées, soit la séance de ce matin lui a bien plu et elle veut le garder en exclusivité. Puisqu’elle le prend comme ça, je vais bien rire.



Il est gonflé ! Pas moyen de le garder pour moi. Comment je vais annoncer ça à Sophie ? Et surtout, quand il va la voir, je n’aurai plus aucune chance à côté d’elle, belle comme elle est !



Cathy part se changer, laissant sa copine se débrouiller avec Joël.


Quand on a sonné à la porte, Sophie a bondi, décidée à le démolir ce dégueulasse.


Cathy en retrait est là, prête à arranger les choses.


C’est un bouquet de fleurs qui est apparu en premier. L’autre main a tendu une boîte de chocolat. Puis au-dessus s’est présenté un visage un peu tendu, mais tellement mignon. Sophie est restée interloquée, sans voix.



Ils se sont regardés, sont restés immobiles. C’est Cathy qui doit le débarrasser.


C’est foutu, pense-t-elle, je n’ai plus aucune chance, je proposais de régler toute seule, mais c’est elle qui va s’en charger.



L’intention de Joël était de leur révéler que c’était une blague, qu’il voulait simplement être leur ami, espérant intérieurement que Cathy lui en serait reconnaissante. Mais à la vue de Sophie, il a perdu tous ses repères. Jamais il n’avait vu une fille aussi belle, trop belle, elle ne voudra même pas me regarder, elle va me considérer comme un salaud ! Quel con je suis !


Sophie de son côté désirait le démolir, mais maintenant c’est elle qui voudrait être la victime. La proposition qui la révoltait l’enchante maintenant et elle est prête à régler la facture seule, en un nombre infini de fois.


Cathy a assuré la conversation sur la pluie et le beau temps. Sa copine d’ordinaire si prolixe ne parle presque pas. L’humour de Joël semble avoir disparu. Passés à table, personne ne semble apprécier les petits plats mitonnés, qui d’ailleurs retournent à peine entamés à la cuisine.



Joël ne peut se contenir et éclate de rire. Sophie interloquée le regarde sans comprendre. Cathy rougit et le maudit intérieurement.



Sophie après un instant d’incompréhension, saisit rapidement la situation et c’est à son tour de rire aux éclats. Ainsi, sa copine en a profité et voulait le garder en exclusivité. Cette dernière passe par toutes les couleurs, du rouge à l’écarlate. Voyant sa mine, les deux autres se précipitent sur elle, l’embrassent lui prouvant que ce n’est pas grave.



Cathy consent à sourire, puis à rire franchement.



Et là, malgré son aplomb habituel, c’est Joël qui est déstabilisé par leur accord, et reste muet.



Joignant le geste à la parole, elle aide son amie à se lever, la fait pivoter afin de la montrer de face.


Dans son fauteuil, l’homme est perturbé. Il a perdu l’initiative, ce sont elles qui mènent le jeu. Car Sophie participe au spectacle avec beaucoup de bonne volonté. Cathy relève un côté de la jupe, son amie fait de même de l’autre côté. De magnifiques jambes brunes, longues et en haut un string séduisant. Le corps pivote, c’est un véritable bonheur qui apparaît. Comme pour le punir de son apparente indifférence, le tissu retombe. La fermeture éclair du dos est descendue, l’attache du soutien-gorge débouclée. Le sous-vêtement est retiré avec difficulté, mais sans ôter la robe. Cathy se baisse, fait glisser le string sans rien dévoiler. C’est un supplice de Tantale pour le mâle de savoir sa proie nue et pourtant cachée.


Toujours de dos, Sophie laisse enfin glisser son dernier vêtement. Ses bras remontent pour dénouer la boucle qui maintenait ses cheveux. Ils retombent, longs, noirs, soyeux, jusqu’à sa taille. Elle reste immobile, toujours de dos.

Le tout s’est accompli dans un silence d’église. Les filles jubilent intérieurement de sentir le désir insatisfait de l’homme. Elles attendent un geste de lui. Mais il reste immobile : sang-froid ? Crainte de tout détruire ? Lui-même ne le sait pas.



Et à son tour, Cathy se dénude. Sans autant de mise en scène, mais d’une manière bien suggestive. Puis elle fait pivoter Sophie.


Une petite blonde, un peu ronde, faite pour l’amour. Une grande brune, tellement belle qu’on a peur d’y toucher. Il ne peut se décider à moins que…



Et, s’enlaçant, elles partent vers une chambre.


Jamais il n’y a eu le moindre rapport sexuel ou même sensuel entre elles. Certes, elles circulent souvent nues dans l’appartement, se frôlant, poussant une fesse si celle-ci gêne. Chacune d’elle a parfois des amants, mais jamais introduits dans leur intimité. L’appartement est un espace de travail. Elles parlent librement de leurs relations, mais sans s’appesantir, juste pour informer l’autre.


Aujourd’hui elles fanfaronnent devant Joël, mais en réalité ne savent comment aborder cette phase. Chacune dans son adolescence a eu quelques expériences entre filles, mais elles ne se sentent pas lesbiennes ni même bi.


Allongées sur le lit, elles s’embrassent d’abord du bout des lèvres, puis à pleine bouche. Les mains blanches empaument les melons sombres, les doigts noirs s’emparent des globes charnus, dévoilant l’entrejambe blond. Au début ce n’est qu’une parodie érotique, mais bientôt oubliant le prétexte de ce spectacle, elles se prennent au jeu. Elles se découvrent mutuellement, leur corps, leurs envies. Elles ignorent laquelle a pris l’initiative, mais se retrouvent bientôt tête-bêche, chacune dégustant l’intimité de l’autre.


Joël est assis sur une chaise. Il a parfois fantasmé sur un tel spectacle. Mais y assister est quelque chose d’incroyable, d’irréel. Cathy a pris le dessus et plonge dans le buisson sombre, les jambes brunes sont ouvertes au maximum, les pieds reposant sur la tête de lit. Appuyée sur ses genoux écartés, Cathy présente sa fente à la bouche de son amie. Et de spectacle érotique on est passé au duel amoureux. Elles se découvrent, regrettent le temps perdu. Oubliée la facture à régler, peu importe la suite, elles sont merveilleusement bien ensemble. Joël s’est levé et déshabillé. Ce spectacle l’affole, il veut participer, constate toutefois qu’il est ignoré des deux amantes. Face à leur bonheur, leur complicité, il hésite à les déranger. Pourtant le cul de Cathy, ruisselant sous les caresses de son amie est trop tentant. Il présente son membre, espérant que Sophie lui abandonnera un instant la place. Une main noire complice et secourable vient le saisir et le mettre en place. Pour la deuxième fois de la journée, il baise Cathy.


Cette dernière a senti l’intromission. Elle l’apprécie à nouveau, d’autant plus qu’une main féminine généreuse vient agacer son bouton. Des lèvres absorbent son suc léchant par la même occasion le membre masculin. Ce dernier s’agite frénétiquement, sort de son fourreau, remis immédiatement en place. À un moment il est bloqué par une main ferme, dirigé vers un nouveau réceptacle.


L’impression est nouvelle : ce n’est plus lui qui mène la danse, mais une bouche qui l’absorbe et une langue particulièrement habile.


Il se redresse tant la sensation est forte. La blanche se dégage et vient prêter main-forte à la noire. Et c’est un concerto à deux solistes avec un seul instrument.


Quand elles le sentent palpiter, elles s’arrêtent afin de le garder le plus longtemps possible. Puis c’est Sophie qui glisse sur le côté et vient s’offrir. Sortant le sexe de sa bouche, Cathy le met elle-même en place dans la conque de sa copine.


Débute alors une chevauchée fantastique, la monture craquant la première, le cavalier se trouve éjecté et vide ses sacoches sur les seins de l’autre.


Ils se sont écroulés en désordre sur le lit. Les yeux fermés ils savourent le moment fantastique qu’ils viennent de vivre. Puis lentement ils se rapprochent et s’enlacent, les filles entourant leur amant.



Je demande à reprendre à zéro pour savoir si je n’ai pas rêvé.



Tous trois éclatent de rire, se lèvent et vont dans la salle de bain.