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n° 09887Fiche technique41231 caractères41231
Temps de lecture estimé : 23 mn
14/11/05
corrigé 15/06/22
Résumé:  Un homme vole au secours d'une jeune femme et lui évite de tomber dans une tranchée creusée dans le trottoir.
Critères:  fh inconnu handicap fdomine intermast facial fellation cunnilingu pénétratio
Auteur : Jean-Marc Manenti  (48 ans, épicurien)            Envoi mini-message
La chaude Mylène

C’est avec un certain soulagement que je constatai une remontée de la température. Le thermomètre de la banque, sur le trottoir d’en face, affichait maintenant moins onze degrés. Plus d’une dizaine de jours avec une température qui oscillait entre moins trente-deux et moins vingt-cinq, commençaient à se ressentir sur le moral de la populace. Cette fin de mois de décembre était vraiment rude.


Je quittai la confortable chaleur de la salle de cinéma et me retrouvai dehors, un peu aveuglé par les lumières de la rue. Malgré le froid sec et pinçant, je décidai de rentrer chez moi à pied. Il était 17 h 45, il faisait déjà nuit. Bien que nous soyons samedi, il y avait peu de monde dans les rues. La neige glacée craquait sous mes semelles, de la buée s’échappait de dessous mon cache-nez. Je ressemblai à tous les autres piétons, très peu nombreux : on ne voyait que mes yeux.


J’aperçus soudain, à une dizaine de mètres devant moi, sous la lueur crue des lampadaires au sodium, une silhouette qui se mouvait difficilement, avec hésitation.

J’accélérai le pas et je me trouvai bientôt derrière une femme. De longues mèches blondes dépassaient de son bonnet de laine. Je remarquai sa canne blanche en même temps qu’un trou béant dans le trottoir, à peine deux mètres devant elle. En deux grandes enjambées j’étais à sa hauteur et pus lui saisir le bras gauche. Surprise, elle se raidit.



Elle se laissa guider mais, alors que nous commencions à nous éloigner du trou, une congère céda sous mes pieds, me faisant perdre l’équilibre. Mes semelles ripèrent et je basculai dans la tranchée. Pendant ma courte chute, j’entendis le cri perçant de la demoiselle aveugle. Je pensai me fracasser les burnes ou les côtes sur des tuyaux de gaz ou de distribution de l’eau, mais je m’étalai de tout mon long sur une plaque de glace qui se brisa sous mon poids.


Manque de bol pour moi, dessous il y avait une vingtaine de centimètres de flotte boueuse et glacée. À moins d’en avoir fait l’expérience, je crois que personne ne peut imaginer ce que ça fait de se retrouver dans une eau à un ou deux degrés par une hivernale journée à moins 11 degrés.


Au contact du liquide maudit, je poussai un cri rauque et tonitruant. À la vitesse de l’éclair, je me relevai en soulevant une gerbe de boue givrée. Heureusement, la tranchée n’était profonde que d’un peu plus d’un mètre environ. Je pus donc me hisser à la surface sans trop de problèmes, à la force des bras. Au travers d’un brouillard humide, je constatai qu’un petit attroupement s’était formé autour de la jeune femme un peu affolée.



J’allai près d’elle et tentai d’articuler une réponse, mais je n’arrivai pas à contrôler mes mâchoires qui claquaient. Tout mon corps était tétanisé par le froid mordant, tous mes muscles étaient crispés, toute ma carcasse tremblait.



Elle s’empara de mon bras et nous nous éloignâmes du funeste trou.


Effectivement, moins de trois minutes nous suffirent pour rejoindre l’entrée de son immeuble. Impossible d’échanger une parole pendant le trajet, mon corps entier brûlait de froid. De temps à autre, elle me répétait :



Elle décida de monter les quatre étages à pieds pour que je ne reste pas inactif.



Pendant qu’elle donnait ses consignes à la façon d’un adjudant chef, je me déshabillai à toute vitesse et pris le chemin indiqué en tenue d’Adam.


Un peu plus tard, alors que l’eau chaude me revigorait, je vis sa silhouette au travers du verre dépoli de la porte de la cabine. Je l’entendis farfouiller, mais n’arrivai pas à distinguer correctement ses gestes. Un couvercle se referma et une série de bips m’indiquèrent qu’elle venait de mettre mes vêtements à laver. Ne résistant pas à ma curiosité, je coupai l’eau et sortis de la douche. La jeune femme se tourna vers moi pour me tendre une serviette de bain chaude et moelleuse.



Je profitai de notre conversation pour détailler plus attentivement le physique de ma belle hôtesse. Je ne m’étais pas trompé, elle était blonde, bien faite de sa personne, un minois fort agréable à regarder, orné d’un joli petit nez en trompette. Son pull-over moulait une belle poitrine ronde, le pantalon de jogging qu’elle avait enfilé ne cachait rien des courbes gracieuses de sa taille et de ses hanches, ni du galbe sensuel de ses cuisses.



Interloqué, je restai muet deux ou trois secondes. C’est vrai, j’avais une belle érection.



Disant cela, elle s’avança vers moi, mains devant, le sourire triomphant de celle qui a marqué un point. Ses doigts parcoururent lentement mon visage, mes épaules et mon torse.



Elle stoppa ses investigations au nombril. Son inspection terminée, elle recula d’un petit pas et me demanda :



A tâtons, elle chercha l’interrupteur et coupa la lumière.



Il y eu un froufroutement, un léger courant d’air et son pull-over échoua sur la machine, cachant ainsi le témoin lumineux. Dans une nuit totale, il y eu de nouveaux bruits de tissu froissé, un crissement de fermeture éclair, des raclements de pieds.



Les deux sous-vêtements échouèrent dans mes bras. Ils étaient tièdes, tièdes du corps de ma magnifique blonde. J’étais gêné par la totale obscurité, j’ouvris grand mes oreilles.



Elle s’était déplacée de façon à être face à moi, les fesses contre la machine à laver. Je tendis donc les mains dans la nuit et trouvai son bras. Je le longeai et, une fois atteints ses cheveux, je commençai par inspecter son visage que je connaissais déjà.



Sa poitrine était dodue et ferme, je tripotai ses tétons entre pouce et index. Sa respiration devenait de plus en plus saccadée, de petits gémissements passaient la barrière de ses lèvres.



Elle posa un pied sur le rebord de la baignoire pour me laisser libre accès à son intimité.



Je me penchai vers elle pour l’embrasser et passer la pointe de ma langue au creux de son cou, dans l’intention de descendre vers les seins. Ma main trouva la fourche de ses cuisses. Je ne montrai pas mon étonnement quand je pris possession d’un mont de Vénus aussi lisse qu’une boule de billard. Son mignon berlingot était totalement rasé, du travail de pro ! Elle avait raison la jolie blonde, elle mouillait beaucoup. Bien que nous en soyons au début des préliminaires, sa fente débordait d’une liqueur chaude et légèrement onctueuse. Visiblement, elle était très sensible à mes lèvres et à la pointe de ma langue qui glissaient à la base de son cou. Elle s’agrippa des deux mains à mon bras.



Son corps, agité par la houle du désir, ondulait entre mes bras. Son excitation allait crescendo.



Ma bouche voyageait de son cou à ses seins et inversement. Ma main, qui jouait entre ses cuisses, se couvrait peu à peu de sa liqueur de plaisir. Mon autre main caressait ses fesses rebondies, deux de mes doigts glissaient dans leur raie.



Je pénétrai sa grotte du majeur et effectuai quelques va-et-vient qui lui arrachèrent des gémissements de plaisir. Mon index, puis l’annulaire prirent le chemin du vagin gorgé de son nectar. De temps à autre, je barbouillais son pubis de mouille et retournai visiter sa grotte d’amour.



Elle eut un magnifique orgasme qui électrisa tout son être et inonda la main qui la branlait. Tandis qu’elle se remettait de ses émotions, je suçai mes doigts pour la goûter. À plusieurs reprises, je replongeai entre ses cuisses pour barbouiller sa motte ou enduire mes doigts pour les pourlécher encore et encore.



Elle marqua un temps d’arrêt et éclata de rire.



Elle attendit que son rire soit calmé.



Et à nouveau elle éclata de rire.


Je la serrais contre moi, secoué aussi par un fou rire.



Je me mis à la peloter fébrilement, impatient de la baiser. Elle s’assit sur le lave-linge, se pencha en arrière et me tira vers elle, entre ses jambes.



Je la saisis aux hanches et me glissai lentement au fond de son vagin brûlant de désir. Un long soupir de bien-être accompagna la progression de mon pénis dans son étroit fourreau.



Je ralentis et donnai une plus grande amplitude à mes coups de reins. Son vagin gorgé de nectar clapotait et, de temps à autre, émettait une sorte de grognement humide. La belle Mylène eut un nouvel orgasme qui la fit crier. Ma queue et mon pubis reçurent une quantité impressionnante d’une cyprine chaude et épaisse.


Je me retirais vivement et, avec un râle sauvage, je l’éclaboussai de ma jouissance, pour replonger en elle aussitôt après le dernier jet.



A ce moment-là, je regrettai que la salle de bain soit plongée dans le noir. J’aurais aimé contempler cette jolie blonde nue au bout de ma queue, sa peau perlée de mon sperme.



Mon sexe toujours planté au fond de son ventre, je remontai les mains vers ses seins pour y étaler mon foutre à sa place.



Elle me repoussa doucement et descendit du lave-linge.



Effectivement, elle était toute gluante.



Elle n’attendit pas ma réponse et s’exécuta. Elle commença par frotter ma queue sur son visage, en la faisant glisser sur ses joues, sur sa bouche, dans son cou, puis, avec précision, la caressa de sa langue sous toutes les coutures en gémissant de gourmandise. Pas un millimètre n’échappa à sa bouche avide.



Je haletai de plus en plus fort, j’avais l’impression que ma verge durcissait encore plus. Elle n’était vraiment pas sauvage cette Mylène, elle était plutôt brûlante. J’étais étonné par sa sexuelle spontanéité, rare chez les femmes, surtout dans notre cas, nous n’avions fait connaissance que quelques dizaines de minutes auparavant. Finalement, la sulfureuse Mylène se mit à me faire une superbe fellation. Je me tortillai de plaisir en lui caressant les cheveux avec tendresse. Sa langue qui tournait autour de mon gland m’électrisait, ses lèvres qui glissaient bien serrées sur ma tige attisaient un feu d’enfer dans mon bas-ventre. Comme elle était gourmande ma jolie blonde ! Parfois, elle donnait de petits coups de dents, puis engloutissait presque entièrement ma queue. Je poussai un bruyant soupir pour l’avertir de mon orgasme imminent. J’explosai dans sa bouche en gémissant. Elle commença par avaler mon foutre, mais réserva les dernières giclées pour son visage.



Elle prit un ton d’excuse exagéré et ne put réprimer un rire.



Mes doigts furent aussitôt poisseux de son abondante liqueur de fille. Visiblement, Mylène avait pris grand plaisir à sucer ma bite. La jeune femme chercha et trouva tout de suite mon phallus.



Sans attendre ma réponse, elle reprit place sur le lave-linge et écarta largement ses cuisses. Je m’agenouillai devant elle, plaçai ses jambes sur mes épaules et collai ma bouche sur son minou. Je lapai délicatement l’intérieur de ses cuisses et sa douce motte puis, impatient, je plongeai ma langue dans ses replis inondés de son désir. Je m’activai avec fébrilité et gourmandise. Plus Mylène gémissait, plus mes coups de langue se faisaient durs. Son splendide cul était au bord de la machine, elle était en appui sur les coudes. Les vagues de plaisir la faisaient s’agiter, je craignais pour le lave-linge.


Mon menton et mes joues étaient recouverts d’une mouille tiède. La pointe tendue de ma langue cognait de plus en plus souvent son clitoris devenu raide et dur. Son odeur de fille fit se redresser à nouveau ma verge.



Une vague de nectar éclaboussa ma face. Avec avidité je dégustai son orgasme chaud et onctueux.

Nous nous retrouvâmes debout, dans les bras l’un de l’autre, à bout de souffle.



Elle m’aida à me laver, comme elle l’aurait fait pour un enfant. Nous restâmes sages sous le jet, hormis quelques pelotages de roploplos ou de furtives caresses sur mon pénis. Dieu que c’était pénible d’évoluer dans une nuit continuelle !


Intraitable, elle n’alluma aucune lumière et nous traversâmes son appartement complètement nus pour gagner la cuisine, moi dans son dos, les mains sur sa taille, comme deux enfants jouant au petit train. Elle guidait mes moindres gestes. Je pris place sur une chaise en bout de table. Heureusement qu’il y avait un carré de tissu épais sur l’assise, sinon c’était le froid du formica sur mon cul. J’attendis avec impatience que Mylène allume le gaz, histoire de distinguer un tout petit peu son corps nu à la lueur des flammes bleues. Zut ! C’était des plaques électriques !



Je l’écoutai aller et venir, j’entendais des bruits d’ustensiles, mais impossible de distinguer sa silhouette. Le pschitt caractéristique d’une boîte de boisson gazeuse qu’on ouvre parvint à mes oreilles. Un bon parfum de bière passa sous mon nez.



Elle saisit ma main qui tenait la boîte de bière et cogna la sienne contre la mienne.



Son ton me disait qu’elle n’avait pas envie d’aborder ce sujet.


Je lui expliquai donc que j’habitais la ville depuis septembre et que je ne connaissais pas grand monde. Je lui parlai de mon boulot d’informaticien, elle me parla de ses cours de droit à la fac. J’appris aussi qu’elle avait 20 ans.


Elle rit beaucoup lorsque je tentai de couper ma saucisse et essayai de manger mes spaghettis. Une bouffée de tendresse me submergeait chaque fois que Mylène riait de moi.



Elle marqua un temps d’arrêt et éclata à nouveau de rire. Je me levai alors de ma chaise en étouffant ma propre hilarité et trouvai ses cheveux que je tirai doucement en arrière.



Son rire se coupa brusquement, puis elle rétorqua :



Sa phrase fut interrompue par un nouveau rire qu’elle ne pouvait plus retenir. Je m’agenouillai à côté de sa chaise. Elle passa son bras autour de mon cou, je posai ma tête contre son épaule.



Tout en parlant, je la caressai du bout des doigts avec douceur et sensualité.

Elle pivota sur son siège et je me retrouvai ainsi à genoux entre ses cuisses maintenant largement ouvertes. Je n’eus qu’à me pencher pour aller embrasser, lécher, sucer ses seins. Je pris appui de la main gauche sur sa cuisse et de l’autre, je commençai à farfouiller dans sa fente intime. Pendant de longues minutes ma bouche passa d’un sein à l’autre, ma main fouilla son entrecuisse. D’abord avec un doigt, puis deux… et enfin trois. Je trifouillai au plus profond que je le pu, jouant du poignet en alternant avec des va-et-vient plus ou moins rapides pour faire durer son plaisir. Ma jolie blonde gémissait, ondulait, soupirait, se contorsionnait sur sa chaise, se trémoussait en s’agrippant à moi. Sa liqueur de fille suintait à nouveau en abondance sur ma main.

Elle eut un brutal soubresaut, s’immobilisa, puis poussa une longue plainte étouffée, comme un feulement. Mylène venait de jouir.



Sans répondre, je posai ma tête sur ses jambes pour m’enivrer des parfums de son orgasme qui émanaient de la fourche de ses cuisses.



Je n’osai lui dire ma déception, mais nous avions toute la nuit pour jouir des plaisirs du sexe. Elle me guida jusqu’au canapé et, avant d’allumer le téléviseur, elle enfila sa robe de chambre. « Décidément, ce n’était pas encore le moment de la voir à poil ! » pensai-je avec dépit. Nous suivîmes la météo et le journal de 20 heures, puis, en somnolant, une émission de divertissement sans grand intérêt. Mylène avait posé sa tête sur mon épaule. Bien avant la fin, elle s’étira en baillant…



Nous quittâmes le salon et gagnâmes le séjour, toujours dans l’obscurité la plus totale. Elle mit de côté la chaise du bout de table et me demanda de m’asseoir sur le bord.



Tout en parlant, elle exerça une poussée sur mon torse pour m’obliger à me coucher. Elle s’agenouilla devant la table et plaça mes jambes sur ses épaules.


Dans la nuit la plus impénétrable, je n’osais tenter un renversement de situation. Je me cramponnai donc de chaque côté de la table et subis avec délectation les assauts buccaux de ma pétulante blonde. Cette position inhabituelle pour moi fit monter une violente vague de désir et de plaisir du fin fond de mes tripes. Mon membre grossit et durcit de plus belle.


Mylène embrassait, mordillait le haut de mes cuisses, promenait ses lèvres entrouvertes sur ma peau, donnait des coups de dents sur mes tendons, passait la pointe de sa langue tendue dans le sillon de l’aine. Elle évitait soigneusement mon pénis pour faire augmenter mon impatience de sentir la chaleur de sa bouche autour de mon sexe. Malgré mes suppliques, elle fit durer son petit manège un bon moment.



Sa main gauche prit appui sur ma cuisse, son autre main était entre les siennes. En même temps qu’elle me suçait, Mylène se masturbait. Ses longues mèches blondes balayaient mes jambes et les onomatopées de gourmandise qui franchissaient sa gorge contribuaient aussi à ma surexcitation.



Mon ventre se creusa quand, avec une pression calculée, ses crocs se refermèrent d’un coup sec sur ma verge palpitante. Mes doigts rencontrèrent les siens au bord de la table. En même temps que nos phalanges se croisaient, elle fit glisser mon épieu jusqu’au fond de sa bouche, les lèvres bien serrées sur mon dard. Tout en enroulant sa langue autour de celui-ci, elle le fit coulisser de haut en bas d’un ample mouvement de la tête. En poussant un grognement animal, mon orgasme gicla au fond de sa gorge en jets puissants. Mylène me garda en bouche jusqu’à ce que je redescende sur terre.



Mais elle disparut, me plantant-là, le cul nu sur la table.


Je l’appelai à plusieurs reprises, mais n’obtins pas de réponse. Dans le noir le plus complet j’essayai de trouver le canapé. Bien entendu, je me cognai partout. Je décidai de me figer brusquement pour écouter. Je n’entendis que le « ronron » lointain du réfrigérateur, le « tic-tac » d’une pendule dont je n’arrivai pas à définir la provenance.



Elle éclata de rire et se dirigea vers moi.



Elle m’attira contre son corps nu et saisit mes attributs virils.



Après un nouvel éclat de rire, elle m’enlaça et murmura :



C’est avec difficulté que j’ouvris les paupières ce dimanche matin là. Il me fallut un bon moment de bâillements et d’étirements pour sortir de ma torpeur.


La place à côté de moi dans le lit était vide, mais encore chaude. Je roulai sur le côté pour mettre le nez dans les replis du drap et respirer l’odeur du corps de Mylène. Je tendis le bras vers son chevet pour presser le bouton de son réveil. Une voix nasillarde m’indiqua qu’il était dix heures vingt-quatre. Le bruit de la douche me parvint. Une certaine euphorie mêlée à de la tristesse s’empara de moi. J’avais passé une des plus merveilleuse nuit de ma vie et il allait bientôt falloir quitter ma volcanique blonde.


La veille au soir, après qu’elle m’eut guidé jusqu’à son lit, elle m’avait laissé butiner son pistil jusqu’à plus soif. Je me suis régalé de la douceur de la peau du versant intérieur de ses cuisses, je l’ai fait jouir et jouir encore à coups de langue bien ajustés, je me suis saoulé de la liqueur que son plaisir distillait. D’ailleurs, ce matin j’ai la peau du visage qui tire et je sens son parfum de femme. Une fois ces multiples cunnilingus terminés, elle m’a attiré sur elle pour que je la pénètre au plus profond. Je fis durer notre « duel » le plus longtemps possible, mais lorsqu’elle s’écria « Oh ! Je vais jouir ! Vide-toi au fond de moi ! », j’explosai en même temps qu’elle était secouée par son propre orgasme.


Ensuite, nous avons discuté un bon moment. Alors qu’elle était prête à s’endormir sur mon épaule, elle me dit :



Intérieurement, j’étais assez fier d’avoir plût aussi vite à cette jolie fille. Voilà qui prouvait qu’à 30 ans j’avais encore un certain pouvoir de séduction.


Nous nous sommes endormis l’un contre l’autre et voilà, c’était déjà le matin !


J’en étais là de mes pensées, lorsque Mylène entra dans la chambre, entourée d’un léger parfum de fruits rouges. Elle était habillée pour sortir.



Elle s’assit sur le lit de mon côté. Ses mains me cherchèrent et me trouvèrent bien vite. Elle se coucha presque sur moi pour m’embrasser sur les joues.


Ma jolie blonde était toute fraîche, toute parfumée. Ce n’était pas mon cas !



Je filai dans la salle de bain et, après une bonne douche, vers 11 h 15, je me trouvai dans un confortable fauteuil, vêtu d’une veste d’intérieur. Je n’avais pas trouvé les vêtements que je portai la veille. Mylène étant sortie à la boulangerie du coin, je n’osai pas fouiller son appart. Mes yeux ne débusquèrent aucune revue, pas le moindre magazine ni journal. Tout en allant préparer du café, je me remémorai la nuit féerique que j’avais passée dans les bras de la jeune femme. J’étais fasciné par son naturel, par sa façon de faire l’amour, l’odeur de sa peau hantait encore mon nez. Le bruit de la porte qui claque me fit sursauter.


Effectivement, le petit déjeuner fut copieux. Son arabica était excellent, bien parfumé.



Après une rapide vaisselle, alors qu’elle posait sa serviette sur le dossier d’une chaise, je la saisis et posai ma bouche sur la sienne.



Elle rit et s’exécuta. Je l’embrassai puis, comme elle ne la rentrait pas, je la suçai avec douceur. Elle se serra un peu plus contre moi en émettant un petit gloussement de plaisir. Quand sa langue quitta ma bouche, je bandais comme un fou. Elle n’eut qu’à écarter les pans de ma robe de chambre pour constater mon état.



Je caressai ses cheveux et ma main glissa sur sa joue rose. Cette fois, je posai ma bouche sur la sienne et la fouillai avec ma langue. Mylène se laissa faire.



Elle me prit par la main et me mena vers sa chambre. Une fois à l’intérieur, elle ferma porte et volets et je l’entendis se déshabiller. Quant à moi, je n’eus qu’à faire glisser ma robe de chambre au sol pour me retrouver nu comme un ver.


Nous nous retrouvâmes à nouveau au lit, l’un contre l’autre à nous embrasser à bouche que veux-tu. Elle m’imposait le noir le plus complet, mais je ne protestai pas. Nous nous suçâmes mutuellement la langue en nous caressant avec volupté.


Puis, par un accord tacite, je me couchai sur elle. Mylène écarta les cuisses et cambra le bassin pour que je la pénètre au plus profond. Par de violents coups de ses reins, elle m’incita à la besogner brutalement. Elle poussait de petits cris de plaisir, puis un orgasme soudain lui arracha un long soupir. Un flot de mouille enduit mon pénis et son vagin se mit à clapoter. Je ne tardai pas à jouir à mon tour. Je m’arrangeai pour éjaculer sur les draps, à côté d’elle.



Ce dimanche après-midi fut des plus paradisiaques, mais aussi l’un des plus épuisants de ma courte vie. Je pris un plaisir fou à lui donner orgasme sur orgasme avec ma langue, mes doigts, ma queue. Pour ma part, je jouis deux fois dans sa bouche et, avant de me rhabiller pour partir, nous fîmes une dernière fois l’amour, avec plus de tendresse cette fois que de bestialité et j’éjaculai au fond de son magnifique corps… Corps que je n’avais encore pas admiré de mes yeux.


Et voilà, j’avais le manteau sur le dos et Mylène se tenait debout, face à moi, toute nue sous sa robe de chambre. Il fallait que je me retienne à cinquante milles mains pour ne pas lui arracher son fin vêtement et la prendre contre le mur du couloir.



Elle eut un petit sourire malicieux en agitant le rectangle de carton devant mon nez.



Mon estomac se contracta. J’aurais tant voulu qu’elle se jette dans mes bras en pleurnichant. C’est moi qui l’enlaçai et déposai un bref baiser sur sa bouche.

Elle me rendit un baiser plus appuyé, en passant la pointe de sa langue entre mes lèvres.



Je quittais donc à regret son appartement et me fondis dans la nuit hivernale. La neige gelée craquait sous mes pas, de la buée sortait de ma bouche. Je rêvai déjà de la sonnerie de mon téléphone qui, d’habitude, m’agace tant.