Une Histoire sur http://revebebe.free.fr/
n° 09949Fiche technique21429 caractères21429
Temps de lecture estimé : 13 mn
04/12/05
Résumé:  Une année d'écriture. 66 textes publiés ! Que dire si ce n'est "merci"... (Pas de note, s'il vous plaît, juste vos commentaires.)
Critères:  méthode -revebebe
Auteur : Jeff            Envoi mini-message
Tranche de vie d'un auteur...

Voilà un an, jour pour jour, que j’ai le plaisir de venir de temps en temps vous abreuver de ma prose.

À cette occasion, je voulais d’abord et avant tout remercier le webmaster pour son abnégation à continuer contre vents et marées à laisser son site ouvert et gratuit à tous les auteurs et tous les lecteurs.

Merci aussi à l’équipe de correcteurs sans qui mes textes (en particulier) ne pourraient pas avoir la qualité qu’ils ont sans un passage au crible de leur orthographique perspicacité.

Merci aussi aux critiques… les dithyrambiques comme les grincheux, les anonymes aussi bien que ceux qui signent leurs notes et remarques. Bien que souvent je n’écrive pas pour eux (oui, je reconnais écrire aussi pour les critiques du site), leurs remarques et notes m’apportent joie ou tristesse et je les attends avec impatience et souvent fébrilité.

Et surtout merci à tous les lecteurs. À tous ceux qui laissent un petit mot, à tous ceux qui m’enguirlandent et à qui ma prose ou mon histoire n’a pas plu, ainsi qu’à tous les anonymes qui, je l’espère, ont autant de plaisir à lire mes histoires que j’en ai à les écrire.


Au terme d’une année de collaboration avec Revebebe, je tenais aussi à saluer tous mes personnages. Certes, pour vous ils sont imaginaires, anonymes, fantasmatiques… mais pourtant, même s’il n’y a aucune ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé (comme on dit en exergue des vrais romans) il n’en demeure pas moins que bon nombre de leurs traits de caractère (psychologique ou physique) existent.

Des personnages qui ont tous évolué au fil du temps et que j’ai aimé décrire, amalgamer, découvrir, faire évoluer et qui m’ont souvent donné beaucoup de plaisir lorsque je leur faisais vivre des aventures un peu "extraordinaires".



N’oubliez pas Clémence, femme mûre qui se donnait un dernier plaisir avant de partir, et Marthe ou Camille – autres femmes mûres - qui découvraient les plaisirs saphiques. Lola, la rousse exhibitionniste ou Anne-Lise, l’ethnologue perdue au milieu d’une meute de singes. L’étudiante en arts plastiques, Yoko, qui vous a révélé les secrets de la peinture des estampes japonaises. Et cette autre étudiante, Léa, aux prises avec son amour pour ce camarade qui lui a fait découvrir le rare plaisir d’un "baiser du diable".

Pensez à Marilou, guide touristique qui a réussi l’exploit de monter à pied la Tour Eiffel avec des petites boules nichées au creux de son intimité. Une pratique aussi réalisée par Amélie, la danseuse nue. Et si l’on parle des artistes, il faut avoir une pensée pour Fabienne, une virtuose de la harpe, qui vibre à l’unisson de son instrument.


Nombre d’entre vous ont aimé planer avec Mona, l’hôtesse de l’air qui savait évoquer ses fantasmes et vous les faire partager. Des chasseuses de fantasmes, Barbara n’en faisait pas partie, pourtant vous avez été nombreux à adorer son récit. Mais bien plus encore à aimer Martha, fille de feu et de glace, l’Islandaise qui vous a fait voyager dans un univers unique pour des expériences typiquement locales. Alors, pour vous remettre de pareilles péripéties, il fallait bien rencontrer une sexologue, Éva, pour qu’elle vous raconte ce qu’est le plaisir solitaire féminin.

Pour revenir à des sujets plus futiles, vous avez rencontré "la fille au ruban rouge" qui gravait des nansuke modernes, avant d’aller faire un tour dans Pigalle et d’y rencontrer une gogo-danseuse, Allyson Redfox – tiens, encore une étudiante, mais Américaine celle-là.


L’auteur que je crois être adore les deux portraits qui ont suivi : celui de Clara, l’ouvreuse de cinéma porno et de Colette, sculpteur, dont le narrateur caressait la statue tandis que sa créatrice éprouvait du plaisir. Deux textes que j’ai ciselés avec beaucoup de tendresse, de passion et d’admiration pour ces deux héroïnes.

Si, en tant qu’auteur, il est des moments délicieux où les mots glissent rapidement sur le clavier, il en est d’autres où l’inspiration peut sembler manquer.

C’est ainsi que j’ai voulu, sans me prendre pour le Julien Courbet de l’érotisme, démarrer une série, celle des Sept Péchés capitaux qui n’est – pour l’instant – jamais allée au-delà de deux péchés : l’avarice et l’envie.

C’est généralement après que l’on se rend compte des difficultés à écrire sur un sujet qu’on s’est imposé à soi-même, et que l’on regrette amèrement de manquer de souffle pour mener à bien la série. Mais, heureusement, un nouveau texte est venu relancer ma passion des portraits.

Vous avec pu faire connaissance avec Marie-Ange (une Corse avec un sacré caractère !), qui avait connu l’amour et le drame. Son personnage, qui peut se rattacher à ceux de Mérimée, fait partie de mes portraits préférés. Loin de moi l’idée de renier tous les autres, mais il est des personnages que, une fois couchés sur le papier, j’aimerais réellement rencontrer. Oui, Marie-Ange en fait partie.

Heureusement, l’art de l’écriture permet de passer du drame au léger. Ainsi a succédé à l’histoire de Marie-Ange celle de Bénédicte, la vendeuse en argenterie qui découvrait une nouvelle technique pour admirer les dessous ou l’absence de dessous des dames.


Si, dans la vaste prose érotique, les hommes ont souvent le beau rôle, il ne faut pas oublier que la révolution féministe a souvent semé le trouble dans l’esprit des femmes qui réclament aussi, dans la pratique du sexe, la parité, y compris dans le traitement de leurs fantasmes sexuels. Voilà comment est née la rencontre avec Margot, la petite voleuse d’amour qui se paie les hommes, comme les hommes se paient des filles. Évidemment, si pareille mésaventure en a choqué certains, elle ne pouvait que les conduire dans le cabinet d’un sexologue pour les remettre de leurs frustrations. C’est chez Ursula, coach sexuel, qu’ils pouvaient alors prendre rendez-vous.

Elle les aurait accompagnés tout au long de leur thérapie, y compris durant leurs exercices pratiques, jusqu’à complet rétablissement. Et, si le coaching sexuel n’avait pas donné les résultats escomptés, ils auraient pu intenter un procès avec l’aide de Chloé, l’avocate. Une drôle de fille, cette Chloé. Spécialiste des divorces mais toujours célibataire et désespérée de trouver un mari, au point de se fixer des objectifs pour y arriver, une sorte de challenge personnel.


Des challenges, je m’en suis souvent imposé aussi. Quelquefois avec bonheur et réussite (vos commentaires et vos appréciations en sont le miroir parfait), à d’autres moments… ce fut plus hasardeux !


Cela a été le cas pour votre rencontre avec Ondine, une nageuse nue dans la tempête. Peut-être est-il tout simplement des moments où l’inspiration est plus difficile à trouver, surtout lorsqu’on traite de sujets comme le sexe et l’acte sexuel ; les résultats en sont souvent connus d’avance, et les méthodes pour arriver au plaisir sont plutôt classiques et assez répétitives d’un texte à l’autre, d’un auteur à l’autre. Dans ces instants-là, le morbide peut venir titiller le créateur et vous faire rencontrer une veuve, dans le fin fond de la province française, aux prises avec un drôle de testament.


Mais les périodes de recherche de nouvelles situations ne sont jamais très longues, heureusement ! Après un petit coup de blues, mes textes ont retrouvé un nouveau souffle, de nouvelles sources où tremper l’encre de mon imprimante. C’est comme cela que vous avez pu pousser les portes du Blue Lagon, un bal musette qui vous a aussi ouvert les portes des taxi-boys et des gigolos. Disons vrai, une suite était prévue. Oui… "était"… mais, de suite, pourtant entamée, il n’en fut pas question, car la situation ne me semblait guère honorable et était en total désaccord avec la Charte du site. Alors, en désespoir de cause, j’ai fait une petite pause.


Cela a permis de recharger mes batteries d’inspiration. D’un jet, d’un seul, inspiré par une publicité, je vous ai adressé un texte (non érotique), "l’Alchimiste". Au début, j’avais peur de vos réactions… "intellectuel, pas érotique…" et de vos commentaires "Mais pour qui se prend-il ?"… et j’ai eu tort. "L’Alchimiste" a été accueilli avec délectation par beaucoup d’entre vous et m’a permis de me reconcentrer sur des textes plus légers, plus dans vos attentes.


Alors, vous n’oublierez pas Kristel, rencontrée dans un coin du Sahara, ni Cassandra, directrice de clientèle dans une agence parisienne de mannequins. Pour raconter son histoire, je sais, j’aurais dû m’y reprendre à deux fois, couper le récit en deux. Mais le phénomène des suites, à ce moment-là, me tétanisait. Rien que d’y penser, j’en ai encore la chair de poule. Je n’avais pas réussi les deux premières, alors, tenter une troisième expérience, très peu pour moi. Pourtant, ce sont vos remarques à propos de ce texte qui m’ont forcé à m’engager dans cette aventure.

Mais, avant de sauter le pas, vous aviez rencontré Angeline, une serveuse qui n’avait pas froid aux yeux et qui enjôlait ses clients, enfin ceux qui lui plaisaient… et Emeline. Ah ! Emeline, la coquine. Encore une femme mûre, peut-être rencontrée sur la piste de danse du Blue Lagon mais qui menait une singulière vie solitaire dans une grande maison.

Et l’été arrivait alors à grands pas.


L’été, phénomène particulier durant lequel tout le monde se repose, et où certains prennent alors le temps de découvrir les sites. Il me fallait prévoir une série de textes, préparés à l’avance pour continuer à vous distraire. Alors, j’ai pris mon courage à deux mains et me suis enfermé dans mon bureau pour écrire la série des "Petits portraits entre amis".

Je crois bien, si mes souvenirs sont à peu près exacts, que je l’ai écrite d’une seule traite (enfin, presque). Son objectif était de vous faire traverser la France et vos lieux de détente pour vous faire imaginer, là, des scènes érotiques et pimenter les longs tête-à-tête avec votre compagne (ou compagnon) et pimenter vos soirées…


Balaruc-les-Bains ou le Pilat, Sarlat… que des scènes chaudes comme l’été, et qui vous ont peut-être permis de fantasmer sur des guides, des lieux, des noms, voire même l’actualité… Dans l’ensemble, la série semble avoir retenu votre attention, et certains attendaient même la livraison suivante, tandis que d’autres, au contraire, s’en sont lassés (je m’en excuse, ce n’était pas l’objectif).

Il est pourtant un fait à remarquer, à propos de cette série : l’utilisation de l’information réelle et son amalgame à l’érotisme n’a pas toujours fait bon ménage, ni toujours été comprise de certains lecteurs.


Avec l’été, vous avez pu découvrir aussi trois portraits d’actrices. Ces petits portraits, je les ai voulu en hommage à leurs corps mais aussi aux femmes qu’elles sont et qui exposent (volontairement ou non) leur corps et quelque fois leur âme à nous, voyeurs cinéphiles ou téléphages. L’érotisme envahissant nos petits et grands écrans (c’est pas nouveau) il me semblait important aussi que ces actrices puissent s’exposer sur les écrans de vos ordinateurs. Certains ont apprécié, d’autres moins. Pourtant, il est certain que ce genre de texte a attiré l’attention, puisqu’un auteur du site a "répliqué" en commettant un texte, avec ces petits portraits comme base de départ. Merci à son hommage enflammé, mais je rappelle ici n’être ni maître ni me prendre au sérieux (la vie est bien trop courte pour cela). Je suis juste un "écrivaillon"…


Avec la rentrée, mon écriture a pris de nouvelles habitudes, de bonnes résolutions (enfin, j’espère).

Les lecteurs que vous êtes ont pu découvrir un personnage particulier, Martial, le "Remontreur de mémoire".

Une histoire qui, loin d’avoir été inspirée directement par le film d’Amélie Poulain, n’était pas non plus "érotique". Avant sa publication sur le site, j’ai longuement hésité car je vous savais tous assez coquins et friands de fesses et autres galipettes issues du Kama Sutra plutôt que de littérature… et vous m’avez fait mentir ! Oui, j’ai bien eu raison de publier ce texte car vous l’avez apprécié et je vous en sais gré. Comme pour "l’Alchimiste", j’ai guetté avec anxiété vos réactions, vos notes et commentaires, et j’ai eu raison de vous faire confiance.


Mais il n’était pas pour autant question d’abandonner la littérature érotique que vous adorez et pour laquelle vous visitez le site.

C’est pourquoi, sous mes doigts et mon clavier, est née "Mon Ingénue de 4 heures"… une ode au voyeurisme entre voisins. J’en suis d’autant plus fier (les fleurs ne sont pas chères… ) qu’aujourd’hui une publicité pour un numéro de renseignements téléphoniques utilise ce genre de scénario pour "racoler" (mais si, vous l’avez bien vue, la petite vieille qui cherche à contacter son beau voisin, jeune et costaud, aux fesses parfaites et qui bronze nu sur la terrasse d’en face !).


Avec la rentrée, un autre phénomène s’est passé. Il faut ici tirer notre chapeau au webmaster, son site (notre site aussi) a connu une soudaine envolée… Est-ce sa politique de rigueur dans la sélection des textes (oui, oui, de rigueur), est-ce sa politique d’accords de partenariat ? Est-ce que les gens recherchent la qualité après avoir été déçus par les niaiseries de certains concurrents qui n’hésitent pourtant ni à pirater ni à démarcher ? La question est posée et les réponses sont attendues…

Quoi qu’il en soit, depuis quelques mois le nombre des lecteurs s’est, à mon avis, phénoménalement accru. Qu’ici, anonymes qui passez de longs moments connectés à lire nos textes, ou "pseudos" qui laissez des messages, des notes et des commentaires, qu’ici vous soyez tous remerciés pour votre assiduité.

Une assiduité d’autant plus méritante qu’au moins deux textes étaient difficiles… "Les vieux messieurs indignes" et "Innocence de la toute première fois".


Dans le premier, j’avais besoin de pousser "un coup de gueule" contre le "tourisme sexuel". Il me semblait important que ce phénomène de notre société actuelle soit traité sur notre site, et je ne pensais pas recevoir un tel accueil, de si bons échos. Une fois encore, je vous sous-estimais à tort.

Pour le second, c’est la lecture d’un autre texte qui a déclenché en moi une vague de souvenirs et qui me les a fait coucher sur l’écran de mon ordinateur. Et là, je dois dire que je suis resté baba des réactions, du merveilleux accueil que vous avez réservé à ces moments, très intimes, et qui étaient restés enfouis dans le tréfonds de ma mémoire. Ensemble, nous avons pu partager ainsi un instant de ma vie.


C’est évident, les choses vécues n’ont pas la même valeur que celles qui sont imaginaires. Mais la vie d’un homme n’est pas systématiquement faite de ces grands moments d’intense émotion. Le reste est souvent (trop souvent ?) fait de petits riens qui ne méritent même pas trois lignes dans un journal intime. Alors, j’ai repris le chemin de l’imaginaire, et ce avec d’autant plus de délectation que Revebebe offrait l’opportunité d’exercer notre art, sur la narration d’un secret.

Jusque-là, je ne voulais pas participer à des concours. Pourquoi ? Certainement par peur du ridicule, par peur aussi de ne pas être bien classé… Mais j’ai sauté le pas et vous ai livré le secret de "Lèvres de feu". Comme c’était le tout début du concours, beaucoup de lecteurs se sont précipités sur l’histoire et mon esprit fantasque échafaudait déjà un nouveau scénario, "Jade l’inaccessible". Je sais que vous vous êtes délectés à découvrir les deux types de personnages, décrits dans un cadre strict et mis en scène selon un "règlement" particulièrement contraignant. Heureusement, d’autres auteurs (dont Lise-Elise, qui a écrit un magnifique texte) m’ont largement surpassé, et c’est tant mieux pour vous, amis lecteurs.


Pourtant vous avez découvert et apprécié "Eloïse", une sacrée luronne que le narrateur a conquise de haute lutte sur un groupe de jeunes coqs. Et puis, il y a eu Sabine, dans "Femmes enceintes". Une jeune femme qui découvrait les multiples possibilités offertes par les cabines d’essayages (vêtements, vendeuses et plus si affinités). Là, je n’en n’ai pas cru mes yeux… le nombre des lecteurs, les réactions et les commentaires étaient… inespérés ! Je suis resté un long moment pensif face à cette accumulation de louanges, comprenant que certaines situations semblent plus propices aux fantasmes que d’autres. Et j’ai tenté de renouveler l’expérience, avec Mathias (tiens, un prénom qui revient, mais je vous assure, ce n’est pas le même personnage même s’il ont une certaine ressemblance). Là, les commentaires continuaient à m’étonner mais bon nombre d’entre vous n’avez pas aimé qu’ils puissent "vivre ensemble" ces deux-là…

Pourquoi devrait-on écrire des histoires d’amour qui finissent mal ? C’est mon côté "fleur bleue" qui réapparaît souvent et qu’il me faudrait brider plus que de raison ? Non, je l’assume et le revendique… Après tout, notre société est suffisamment cruelle et injuste pour que, dans une histoire érotique où les protagonistes font l’amour à tous les paragraphes, l’Amour avec un grand "A" puisse aussi avoir sa place.


Et tant pis si certains pensent que je suis aussi en contradiction avec le texte suivant qui met en scène Maria-Francesca qui est "livrée" par son mari, sans son consentement, à la luxure de son président de société, au vu et au su de tous les collaborateurs de ladite société…

Est-ce donc si "sexuellement incorrect" ? Certains textes lus sur le site, écrits par des auteurs utilisant un pseudo et qui refusent de communiquer leur adresse mail, font pire ! Mais voilà, les lecteurs attribuent rapidement un classement, enfermant chaque "auteur" dans un tiroir (secret) dont il ne peut sortir sous peine de décevoir…


Mais je me suis rattrapé. J’ai corrigé le tir avec un des derniers textes, narrant les amours avec une SDF, enfin, que le narrateur pensait être une SDF… une façon de penser que l’hiver arrive et qu’il fait froid pour ceux qui n’ont rien.


Voilà un bilan d’une année de publication sur Revebebe.

C’est vrai, vous n’êtes pas habitués à lire ce genre de prose. Vous n’êtes pas habitués, de ma part, à tant de confidences. Pourtant, depuis un an que nous nous côtoyons, vous devriez commencer à un peu mieux me connaître.


J’ai été heureux de partager avec vous tous ces personnages et toutes leurs histoires. Certains sont plus attachants que d’autres, vous avez vos propres préférences et c’était mon but, mon objectif.


Mais, au fil du temps, il s’est produit une chose terrible.

Démarré comme un challenge (publier une histoire érotique pour la première fois n’est pas aussi évident que cela en a l’air, n’en déplaise aux critiques), c’est devenu pour moi une nécessité. Pas seulement de publier, non, mais d’écrire… Oui, le virus m’a envahi, m’a complètement submergé. Il est définitivement en moi et l’écriture est véritablement devenue un acte de vie – pour ne pas dire de survie – en tout cas une forme de drogue dure à laquelle je suis devenu totalement accro, comme je suis devenu accro à vos commentaires et aux échanges que je peux avoir avec certains d’entre vous et avec l’équipe de correcteurs.

Aux éternels grincheux (mais auront-ils eu la patience de lire jusqu’ici ce texte ?), je voudrais dire que demain et après-demain je serai encore là. À ceux qui aiment mes textes, qu’ils se rassurent donc… De nouveaux textes sont en cours d’élaboration. Certains même – c’est une confidence – vont faire l’objet d’une publication (mais pour l’instant, je n’ai encore rien convenu avec notre webmaster, pour savoir s’il m’autorisera à faire un peu de pub – l’appel est lancé).

Une série, celle de "Femmes de mains…" est en cours, et une très prochaine livraison devrait la voir se compléter, s’enrichir. Cette série se prolongera toute cette année, une sorte de "fil rouge". De nouveaux portraits viendront aussi agrandir la galerie entamée… et d’autres textes, d’autres mots…


Prolifique, je voudrais être dépassé.

Écrire procure de grandes joies, des émerveillements de tous les instants… essayez, vous verrez !

En attendant la prochaine livraison : merci à tous.