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Désir d'être partagée

Bonjour, je m’appelle Caroline, j’ai 31 ans et je vis depuis plus de trois ans avec Ludovic. Notre couple est solide et malgré quelques passages assez difficiles au début de notre relation, mon ami et moi sommes désormais très proches. Pour me présenter un peu, je suis assez coquine et j’adore faire l’amour sans toutefois pouvoir être qualifiée de nymphomane. J’aime la simplicité des rapports humains et déteste tout ce qui a rapport au sado masochisme ou encore à la perversité. D’une nature plutôt discrète et réservée, j’ai toujours eu avec mes ex copains une sexualité que beaucoup qualifieraient de classique sans que cela ne m’ait jamais occasionné de frustration ; ceci étant dit, je ne sais pas si c’est consécutif à mon entrée dans la fameuse trentaine, mais je sens peu à peu naître en moi un appétit sexuel insoupçonné qui pousse notre couple vers de nouveaux plaisirs auxquels je ne m’attendais pas tout. Voici donc comment les choses ont commencé il y a de ça quelques mois seulement.

Un fantasme partagé

La complicité entre mon ami et moi nous permet de beaucoup discuter de sexe et de ce fait nous évoquons souvent nos fantasmes respectifs. Il est vrai que celui qui a de loin retenu mon attention, et la sienne également, serait de faire l’amour à trois avec un autre homme ; j’avoue que l’idée de me faire prendre devant lui par un de ses copains ou bien un de ses collègues de travail me plairait beaucoup et j’ajouterai même que plus on en parle, plus j’en ai envie. Outre apaiser mon désir - j’ai eu jusqu’à 7 orgasmes durant une seule soirée lorsque l’on a évoqué ce fantasme pour la première fois - j’aurais envie de séduire notre invité et de le charmer par des regards, des gestes, des attitudes. Il n’est évidemment pas question de sentiment entre lui et moi, mais je pense que cela n’est pas incompatible avec une soirée faite de tendresse et de sensualité autour du plaisir sexuel que nous pourrions nous donner.

Il est vrai que mon ami et moi sommes tous les deux très sensibles et je me suis longtemps posé la question de savoir si oui ou non nous devions franchir ce cap. Pour l’instant nous ne sommes pas encore passés à l’acte mais aujourd’hui ce projet nous tient beaucoup à cœur. Après réflexion, nous pensons que celui-ci est important tant pour notre évolution personnelle que pour l’harmonie au sein de notre couple. D’un point de vue personnel, cela participerait à mon épanouissement tout en me permettant de profiter pleinement des plaisirs de la vie avant de fonder une petite famille et de devenir maman. Côté couple, je pense que cela nous rendrait fiers de nous par le vécu d’une expérience unique et qu’il en résulterait probablement une plus grande complicité dans notre vie de tous les jours.

Je tiens à saisir cette occasion pour souligner le fait que je suis quelqu’un on ne peut plus fidèle et que je ne parle pas de séduire et de charmer dans le but de tromper l’homme que j’aime, bien au contraire. Outre notre plaisir commun, mon objectif est uniquement de me rassurer en sachant que je peux toujours plaire à d’autres que lui. Je pense que la séduction est un point important pour une femme, sinon pourquoi, par exemple, les vêtements, les sous vêtements et le maquillage auraient-ils été inventés si ce n’est pour plaire aux hommes en général et séduire celui qu’on aime en particulier ? Quoi qu’il en soit, par manque d’occasion et malgré quelques recherches d’un candidat sur Internet restées malheureusement infructueuses, nous n’avons donc pour l’instant pas encore pu réaliser notre fantasme.

Le copain de mon homme

C’est dans ce contexte qu’il y a à peu près un an - cela faisait déjà quelques mois que nous évoquions l’idée d’une éventuelle concrétisation - mon homme a renoué le contact avec Franck, un de ses anciens amis rencontrés dans le cadre professionnel et dont il me parlait souvent et qu’il avait fini par perdre de vue. Un soir celui-ci est venu dîner à la maison, ce qui nous a permis de faire tranquillement connaissance ; notre rencontre est partie du bon pied et je me suis tout de suite sentie très à l’aise avec lui. La soirée s’est quant à elle bien passée et c’est vers minuit que tout naturellement et sans aucune gêne nous en sommes venus à parler de sexe au cours d’une discussion qui allait durer une bonne partie de la nuit. Il faut dire qu’étant en procédure de divorce depuis déjà un petit moment, Franck n’avait à mon avis pas dû avoir l’occasion de faire l’amour à une femme depuis longtemps ce qui explique probablement le fait qu’il ait été assez réceptif à la discussion voir même légèrement porté sur la chose.

Lorsque, lancé sur ce sujet, il nous a parlé de sa vie intime avec sa femme, j’avoue avoir été assez attristée de voir que celle-ci n’accordait finalement que peu d’importance aux rapports sexuels dans le couple alors que cela me semble à nous si important ; de la façon dont il en parlait j’ai même été émue et je ne sais pas si c’était dû à l’ambiance intimiste, à l’alcool ou à l’heure tardive, mais ce soir-là j’ai ressenti monter en moi l’envie de donner de l’affection à un autre homme que le mien et ce sans rien attendre en retour ; cela m’a fait bizarre car il s’agit d’une sensation que je n’avais jamais connue jusqu’à ce jour. Quoi qu’il en soit nous avons été sages et c’est vers 4H du matin, malgré une certaine excitation pour ne pas dire une excitation certaine, que fatigués de notre journée nous sommes allés nous coucher.

Cette première soirée s’est donc bien passée et j’ai trouvé très agréable le fait de me retrouver entre deux hommes, sur le canapé du salon, à parler de choses coquines. D’après ce que j’ai pu en voir et exactement comme mon homme me l’avait dit, Franck dispose de toutes les qualités qu’une femme pourrait rechercher pour le type d’expérience que nous envisageons : il est plutôt mignon, doux, attentionné, prévenant et je pense un peu coquin. À cela, j’ajouterai un petit détail supplémentaire de rien du tout qui ne m’a cependant pas échappé lors d’une discussion que j’ai eue par la suite avec une de ses ex également copine de mon homme : il paraîtrait qu’il soit également bien monté, 17 ou 18 cm d’après elle. Sur ce point et même si comme beaucoup de femmes je n’attache d’ordinaire que peu d’importance aux dimensions, ce serait vous mentir que de dire que dans le contexte présent cela me laisse complètement indifférente et ne stimule pas mon imagination. En effet en plus d’aimer voir et toucher, j’ai le souvenir d’avoir pris beaucoup de plaisir à me sentir entièrement remplie par un de mes ex qui, plutôt gâté par la nature lui aussi, aimait prendre le temps de s’enfoncer profondément en moi …

Comment faire ?

Il est je pense inutile de préciser que dès lors, Franck s’est mis à occuper peu à peu une bonne partie de mes pensées, notamment lorsque mon homme me fait l’amour. Cela étant et même si comme vous le voyez je laisse libre court à ma fantaisie pour l’associer à notre petit projet, encore faudrait-il que celui-ci soit intéressé. Sur ce point je n’ai pas trouvé d’autre solution que de prendre avis auprès de ma moitié : Ludovic me répondit en souriant qu’il n’en savait rien et que pour tenter d’avoir une réponse à mon questionnement je n’avais qu’à déjà commencer par essayer de le séduire. Ma timidité m’interdisant d’aborder franchement le sujet avec Franck, il fallut me résoudre à prendre cette voie détournée. Je me mis donc à y réfléchir et le point qui me semblait le plus important était que je lui plaise physiquement. Mon premier objectif allait donc être de me montrer désirable et de faire en sorte qu’il le remarque !

Par chance, Franck venait assez régulièrement en semaine prendre l’apéritif à la maison après le boulot. Comme je travaillais moi aussi, je prétextais souvent avoir eu une réunion avec mes directeurs ou un client important pour m’être faite belle. Je n’eus pas longtemps à attendre pour comprendre que de ce côté, mon charme ne laissait pas indifférent : outre se mettre à prendre systématiquement des nouvelles de moi lorsque Ludovic et lui se téléphonaient, le regard qu’il portait sur moi avait changé et je surprenais souvent ses yeux s’attarder sur certaines parties parmi les plus féminines de mon anatomie. Contre toute attente et là où d’habitude je me serais sentie gênée, avec lui j’en éprouvais au contraire une certaine fierté et me suis donc mis à en jouer, ce que je trouvais très stimulant : le plus souvent lorsque je savais qu’il devait venir, je choisissais une tenue qui mette bien en valeur mes atouts et ni vu ni connu je me débrouillais pour qu’il puisse avoir le loisir de les apprécier en toute discrétion. À l’inverse, certains autres jours je cachais tout, ce qui de plus en plus ne manquait pas de susciter des petites remarques de protestation du style « très joli ce pantalon, mais je te préfère quand même en tailleur ».

Au fur et à mesure de nos rencontres, une certaine complicité s’est de cette façon instaurée entre lui et moi : nous rigolions beaucoup, nous nous chamaillions souvent et nous chahutions même parfois un peu comme des collégiens ; ces petites joutes favorisaient le contact physique et constituaient autant d’occasions de faire se croiser nos regards et se rapprocher nos corps. Cependant et même si parfois le comportement de Franck à mon égard ressemblait vraiment à de la drague, ce qui au passage avait l’air de beaucoup amuser mon homme, toujours est-il que rien ne se passait. Au fil du temps nous finissions même par en rigoler tous les trois, mon mari lançant par exemple des phrases équivoques du type « Mon cher Franck, ce n’est pas digne d’un homme galant de laisser ma femme ainsi après l’avoir mise dans cet état » ; inutile de vous dire que dans ces moments là et sachant pertinemment que tous le monde avait en tête la même chose, je rougissais comme une pivoine et ne savais plus où me mettre.

Quoi qu’il en soit les choses n’avançaient pas et j’ai même fini par me retrouver un peu piquée dans ma fierté car apparemment, pour Franck, il ne s’agissait vraiment que d’un simple jeu : peut-être qu’après tout à ses yeux je ne représentais qu’une bonne copine, une sorte d’amie ou de confidente, une de celles dont on peut se retrouver très proche mais que l’on n’envisage pas pour autant de séduire. Le désespoir commençait donc à envahir mon for intérieur mais à mon grand soulagement, la situation allait bientôt finir par se débloquer la semaine qui suivit. Ce fut lors d’un dîner organisé chez lui avec quelques amis et comme vous allez le voir, cette soirée allait lever définitivement mes doutes.

Un dîner révélation

La soirée se déroulait tranquillement lorsque, les autres convives ayant momentanément déserté le salon, nous nous sommes retrouvés Franck et moi seuls sur son clic-clac. Nous parlions depuis une bonne dizaine de minutes de choses et d’autres lorsqu’au hasard de nos échanges, profitant probablement de ce moment d’intimité, il a confessé me trouver particulièrement ravissante ce soir-là et m’a dit que j’étais une personne très attachante. Il est vrai qu’outre mes cheveux lâchés et mon maquillage soigné, j’avais volontairement prêté une attention particulière à ma tenue vestimentaire. Voulant me faire belle à cette occasion dans le but (encore une fois peu avouable) de le séduire, j’avais choisi de porter un cache-cœur très suggestif ainsi qu’une ravissante petite jupe qui ne couvrait que partiellement de jolis collants noirs fins et soyeux. Pour ce qui est du reste, il n’était pas difficile pour moi de me montrer une nouvelle fois sous mon meilleur jour avec lui, pétillante, sensible et très ouverte au dialogue.

Je n’ai pas dû attendre longtemps pour comprendre que ce soir-là, mes efforts avaient enfin atteints leur cible : alors qu’étant assise je n’avais, comme souvent en sa présence, volontairement pas réajusté ma jupe qui dévoilait maintenant négligemment mes jambes, Franck s’est tourné vers moi et a pris l’initiative de venir me frôler tout en continuant à me parler et à me regarder dans les yeux ; transie par son audace du fait que l’on pouvait à tout moment nous surprendre, j’ai fait comme si de rien n’était, je l’ai laissé faire, mais inutile de vous dire que mon cœur s’est immédiatement mis à battre comme jamais dans ma poitrine ; prenant probablement mon absence de réaction pour un encouragement, il s’est enhardi à poser sa main sur mon genou et a entrepris de me caresser en remontant tout doucement sur ma cuisse jusqu’à glisser ses doigts sous le tissus déjà bien retroussé. Malgré la présence de mon collant, sentir sa main tiède prendre si sensuellement et avec un telle assurance possession de mon corps me procurait une sensation de plaisir indescriptible ; alors que j’avais sans même m’en rendre décroisé mes jambes de sorte que sa main parcourait maintenant l’intérieur de mes cuisses, il s’est approché et m’a chuchoter dans l’oreille qu’il avait envie de moi. Après quelques secondes de silence et ne sachant quoi dire, je m’apprêtais tout de même à l’interrompre lorsque heureusement (ou peut être malheureusement qui sait) des pas ont retentis dans le couloir, on venait nous inviter à repasser à table pour le dessert.

Après coup et même si je me sens aujourd’hui bête de le dire, je dois bien m’avouer que ce fut la encore première fois que je me suis retrouvée aussi excitée par un autre mec depuis que mon homme et moi sortons ensembles. Lorsque Franck s’est approché de moi et m’a touchée, je me suis sentie comme hypnotisée, enivrée, déconnectée de la réalité. Je suis toujours surprise de voir que malgré le fait d’avoir attendu ce moment si longtemps et de m’y être préparée maintes et maintes fois dans ma tête, je me suis retrouvée complètement déstabilisée une fois celui-ci venu. Quand j’y repense et que je me laisse aller à mes rêveries, j’imagine que ses lèvres m’embrassent, que ses bras m’enlacent et que ses doigts remontent bien plus haut sur mon corps ; hormis quand je pense à mon couple et aux sentiments que j’éprouve pour mon homme, je crois sincèrement que secrètement j’aurais aimé que les choses dérapent et aillent plus loin, bien plus loin … Ce soir-là en tout cas, je crois que j’ai vraiment pris conscience du fait que j’étais prête pour coucher avec un autre homme, en l’occurrence avec Franck, et surtout que j’en avais envie. Pour l’anecdote, je me souviens avoir eu si envie de lui sur le moment que me suis retrouvée contrainte de faire un petit tour aux toilettes pour non seulement reprendre mes esprits et réajuster ma tenue, mais aussi pour essuyer les abondantes traces de ce désir qui avait envahi mon bas ventre.

Une occasion manquée

Quoi qu’il en soit les choses n’ont pas dérapé et mis à part ce moment intense qui m’a permis pour la première fois de vraiment goûter à notre fantasme, ce soir-là il ne s’est rien passé de plus avec le copain. Je me suis certes (comme lui je pense) sentie un peu gênée pendant la fin du repas et la suite de la soirée, mais nous avons fait tous les deux comme si rien ne s’était produit et tout s’est très bien passé. En revanche, une fois rentrés à la maison mon homme et moi avons immédiatement fait l’amour ou plutôt devrais-je dire avons baisé tellement la tension sexuelle à évacuer était grande ; c’était particulièrement bon et j’ai joui très rapidement et très intensément par trois fois en repensant à ce qui s’était passé quelques heures auparavant (et surtout en imaginant que c’était Franck qui était en moi).

Après que nous nous soyons affalés épuisés, mon homme m’avoua qu’il n’avait rien manqué de notre petit manège et qu’il avait même fait exprès de nous laisser seuls tous les deux en veillant à ce que l’on ne nous dérange pas ; il m’a dit pour cela avoir prétexté aux autres que Franck et moi avions des choses à voir ensemble. Quelque part ses paroles m’ont rassurée sur ce que j’essayais encore de considérer comme un malheureux égarement. Ceci étant, il est je pense inutile de vous dire qu’encore une fois, je ne rêve que d’une chose depuis, celle de recommencer : j’imagine par exemple une petite soirée dans un endroit un peu plus intime durant laquelle je pousserais bien plus loin la séduction et qui serait peut-être l’occasion de m’offrir à Franck sous les yeux mêmes de mon homme. J’espère que ce vœu s’exaucera un jour, mais si ce n’est pas le cas, cette expérience restera gravée à toujours en moi comme un très bon moment de plaisir et de sensualité, un de ceux qui vous font dire que la vie vaut la peine d’être vécue.

Caroline et Ludovic