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Temps de lecture estimé : 25 mn
15/12/05
Résumé:  Le temps presse mais quelques contre-temps ralentissent notre traversée du Texas.
Critères:  #aventure #roadmovie #policier f fh ffh jeunes cousins voir exhib fmast fellation anulingus 69 pénétratio
Auteur : Claude Pessac            Envoi mini-message

Série : Road movie

Chapitre 05 / 05
Ballade texane

J’ai toujours aimé rouler de nuit.

J’aime le calme réconfortant d’une nuit douce, l’enveloppe douillette de l’obscurité, trouée par le faisceau des phares. Et la lune, bienveillante complice, immobile repère, qui adoucit les formes. Cette nuit, l’astre céleste est magnifique, brillant et marbré. L’air est doux, empli de parfums d’herbes humides, la route rectiligne, ruban que mon capot avale à bonne allure.

Le lecteur CD, à faible volume, distille le premier mouvement de la Symphonie du Nouveau Monde, mes petites femmes somnolent et moi, je suis en pleine forme. Tout va bien.

Nous avons passé la frontière de l’Etat depuis une heure environ et déjà le paysage, du moins ce que j’en vois, est bien différent de celui de la Louisiane. Sur la gauche, la plaine côtière est ponctuée par des bosquets de pins aux longs fûts rectilignes couronnés de chapeaux pointus. Sur la droite, l’horizon s’est vallonné, les collines dodues jouent à saute-mouton, la végétation est moins dense. La route est très parfois bordée par les barbelés des parcs à bestiaux. Par instants, d’étranges lucioles brillent dans les prés, les yeux des bovins immobiles reflétant mes phares.

Je me sens nettement plus à l’aise dans cet environnement banal du Texas que dans les marais inquiétants de Louisiane. La nuit me masque la sécheresse des lieux, fait ressembler les prairies à celles du Montana qui me sont familières. Le jour et le soleil de plomb modifieront sans doute cette impression, les couleurs rougeâtres des argiles recuites n’ont rien à voir avec le vert vif et moelleux des prairies du Nord. Et plus nous avancerons, plus la sécheresse s’affirmera. Je suis presque impatient de voir mes premiers cactus, chandelles géantes, ces gardiens immobiles qui veillent sur les troupeaux impavides.


J’ai préparé mon itinéraire, repéré les points d’arrêts, calculé le parcours. Si tout va bien, nous serons demain matin à la frontière du Mexique. Là, j’abandonnerai les filles qui passeront la frontière en bus. Inutile de leur faire courir le moindre risque. Je leur expliquerai ça plus tard…

Lilly grommelle à mes côtés. La Honda n’est pas formidablement spacieuse et dormir sur le siège avant est une gageure. Sur la banquette arrière, Louise, recroquevillée, dispose d’un espace plus confortable.



Je coupe la stéréo avant de lui répondre, à voix basse également :



Je n’ai pas aussitôt fini ma phrase que mon regard capte des lueurs inhabituelles au loin. Vingt secondes plus tard, plus de doutes possibles, il s’agit de gyrophares ! Merde, qu’est-ce que c’est que ce binz ! Les flics ?


Le franchissement de la colline suivante nous donne l’explication : un convoi exceptionnel, largeur maxi, voitures de flics devant et derrière. L’engin et sa remorque prennent toute la largeur de la route et avancent à vitesse ridicule. Comme nous nous rapprochons du convoi, la bagnole des flics ralentit, se décale pour venir à ma hauteur. Le passager a baissé sa vitre et me fait signe. Je baisse ma vitre également.



Une vraie caricature de shérif du Sud : gras, suant malgré la fraîcheur du petit matin, triple menton et cet air plein de morgue et de suffisance des petits maîtres de ces Comtés ultra-conservateurs. Gras-double est sûrement de ces shérifs qui vous collent au trou simplement parce que votre tête ne leur revient pas ! Méfiance donc !



Le flic allume sa torche et balaye notre habitacle. Apercevant Lilly, il lâche avec un grand sourire :



N’ayant guère envie de prolonger la discussion, je lève le pied pour laisser la voiture de police repasser devant nous.

Ça va prendre un moment, nous roulons à vitesse réduite, au pas dès qu’il s’agit de gravir une vague colline. Lilly, qui sent mon impatience, s’est rapprochée de moi, posant sa tête sur mon épaule et caresse négligemment ma cuisse.



Là encore, j’aurai peut-être mieux fait de la fermer : les flics se sont à nouveau décalés et reviennent à notre hauteur.



Qu’est-ce que ça peut bien te foutre, ai-je envie de lui répondre, mais je m’en garde bien :



Je fais l’idiot :



D’accord, il veut tout savoir et ce n’est pas la peine de finasser :



Sous-entendu, Mac Allen n’est pas vraiment le but rêvé pour des vacances.



Mais occupe-toi de tes couilles, bordel ! Il me gonfle cet empafé !



Le flic reste un instant silencieux, puis demande, sans sourire :



Ça, c’est la meilleure : Monsieur innove et nous invente le contrôle "roulant" ! Rien que pour nous !


Lilly rassemble les papiers. Toujours vive, elle se glisse entre moi et le volant, se penche à la fenêtre, histoire de mettre en avant ses arguments percutants et tend les papiers au flic. Le shérif attrape les documents un à un, sans détacher les yeux de son décolleté. Très discret, il balance un coup de coude à son adjoint de chauffeur, lequel se dévisse le cou pour profiter du spectacle. Comme Lilly reprend sa place, il me fait signe de passer devant.

Quelques minutes s’écoulent, la voiture des cops roule derrière nous sans vouloir revenir à notre hauteur. Dans l’habitacle de la Honda, la tension est montée d’un cran. Louise, réveillée, s’est redressée et demande ce qu’il se passe. Lilly lui explique la situation en quelques mots. Nous continuons notre route, coincés entre la remorque et les flics.



Nous continuons à nous traîner comme des limaces pendant dix bonnes minutes encore avant que le convoi ne se range. Une fois garés, nous descendons immédiatement, Lilly et moi et nous dirigeons vers le shérif : le gros a du mal à s’extirper de sa bagnole, revisse son Stetson sur son crâne chauve, détaille la démarche chaloupée de Lilly avec une satisfaction évidente. Son jeune adjoint s’avance lui aussi, une bouteille thermos et des tasses à la main. Est-ce que ces balourds auraient l’idée de nos offrir le café, histoire de bavarder avec une jolie minette ?


En me voyant boitiller derrière Lilly, le shérif me demande :



(Polo, ça va lui plaire ça, le polo. Je l’entends d’ici : "Polo, un truc de snob !")



Le gros ouvre des yeux comme des soucoupes : "Putain, c’est quoi c’te p’tite poufiasse snobinarde" doit-il être en train de penser.



Entrant dans le jeu, je fais la moue et rétorque sur un ton acide :



Faussement offusquée, Lilly monte d’un cran :



Le shérif intervient :



Bingo ! Ça marche ! Me calmant, je lui explique :



Je crois entendre les grincements des rouages grippés de son cerveau : "y z’ont été contrôlé à New-Orleans, ils les ont laissé filer, c’est pas la peine que je perde mon temps…"


Le shérif fait un signe discret à son adjoint qui du coup retourne à la voiture, et avec une moue dégoûtée, le gros me tend nos papiers :



Lilly lui décoche un grand sourire mais l’homme fait déjà demi-tour !

Trente secondes plus tard, ayant redémarré, j’exulte :






Le sort, le mauvais sort a voulu que nous atteignions finalement la ville suivante… dans le carrosse du shérif. Nous n’avions en effet pas quitté le convoi depuis dix minutes qu’une épaisse vapeur blanche s’était échappée tout à coup du capot de la voiture. L’aiguille de température du moteur grimpant en flèche, j’avais garé la Honda sur le bas-côté. Une durite, une saloperie de durite à trois dollars vingt-cinq avait claqué ! Sans doute les vingt miles parcourus à vitesse trop réduite avaient-ils échauffé le moteur.


Plantés une fois de plus au milieu de nulle part, nous n’avions pu qu’attendre patiemment l’arrivée du convoi exceptionnel et de son escorte. Et c’est donc tassés à l’arrière de la voiture du shérif que nous avons parcouru le chemin jusqu’à la ville. Drôle d’impression que se retrouver dans le compartiment "Délinquants", fenêtres grillagées, grille de séparation nous isolant des places avant, pas de poignées intérieures… Nos bagages, et donc, le million, dans la malle arrière ! Brrr !


Après nous avoir déposés à l’hôtel, le shérif avait poussé l’amabilité jusqu’à me conduire chez le meilleur mécano du coin, un pote à lui bien sûr ! Lequel, bien entendu n’avait pas la maudite durite en stock, "Faut que j’commande à Houston, et avec DHL, je l’aurai demain matin, pas avant". J’avais alors bien essayé d’obtenir une réparation de fortune, cela m’a juste valu un "Rien à ce diamètre, fallait pas acheter japonais…". Si le shérif n’avait pas été là, j’aurais refourgué la Honda contre une autre occase, mais une telle manœuvre aurait éveillé ses soupçons. Du coup, le représentant de la Loi me raccompagne à l’hôtel, non sans m’avoir extorqué une invitation à dîner pour le soir-même !


Dans les couloirs de l’hôtel, regagnant ma chambre, je croise une femme de chambre absolument ravissante. Sa tenue, 100% conforme à nos fantasmes de mâle réveille en moi quelques envies : petite jupe noire sur des bas sombres, petit tablier en dentelles, chemisier blanc sur soutien-gorge noir et cornette blanche dans ses longs cheveux bruns, la demoiselle, 18-20 ans maxi, parait sortir tout droit d’un de ces catalogues coquins qui vous garantissent des "envois discrets" ! Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais moi, j’ai fréquenté pas mal d’hôtels, avec Certini, j’en ai vu des quantités de femmes de chambres : eh bien, 80% ne sont pas du tout affriolantes, et dans les 20% restantes, aucune, je dis bien aucune ne m’a jamais fait la moindre avance, aucune n’a jamais répondu favorablement à mes invitations, aucune n’a jamais fini dans mon lit. Pourquoi donc est-ce que je n’arrive jamais à trouver le bon hôtel, celui où comme dans les romans, les bonniches sont canons et toujours prêtes à satisfaire les moindres désirs et fantasmes des clients ? Une fois de plus, c’est raté, la soubrette répond à peine à mes salutations et refuse d’engager la conversation. Dépité, je rejoins ma chambre en me disant qu’il faudra bien que je glisse deux mots de mon fantasme hôtelier à Lilly…


Debout devant la porte-fenêtre ouverte, mon amazone fume. En contre-jour, sa silhouette élancée se détache. Ses jambes interminables, ses cuisses fuselées, ses petites fesses serrées dans un bête slip en coton, son dos nu, sa nuque délicate finissent de réveiller mon désir. Comme je glisse derrière elle, me plaque contre elle, elle incline la tête en arrière sur mon épaule et m’octroie un petit bécot. Mes mains bien accrochées à ses seins nus malaxent fermement ses tétons. Relevant les yeux, j’aperçois alors, à trente mètres dans le parc, un jardinier immobile, confortablement appuyé sur le manche de son râteau et qui nous observe sans vergogne.



La présence de ce témoin voyeur excite mon désir, que Lilly soit ainsi exposée à son regard envieux me comble d’aise, je découvre que je tire une sorte de fierté machiste à caresser ce corps voluptueux face à un témoin distant. Lilly ondule contre moi, plaque ses fesses contre mon sexe déjà bien réveillé. Je prends un malin plaisir à caresser ses seins, le soupesant et les dressant en direction de l’employé subjugué. Mais quand ma main glisse vers le delta de ses cuisses, Lilly bloque ma manœuvre :



Je pleurniche :



Se détachant de moi, Lilly referme les rideaux, non sans décocher au voyeur un sourire triomphant et un petit mouvement d’épaule qui fait balancer effrontément sa poitrine arrogante. Revenant vers moi, elle susurre :



Lilly se dirige vers le lit où elle s’assoit en tailleur. Je la rejoins et m’allonge à côté d’elle.



« A l’heure dite, ou plus exactement, dix minutes après l’heure prévue, je me pointe chez eux. Très clean, un long imper brun, très cintré, en toile aspect huilé et fripé. Janet et son mari sont à la bourre, et dans les trente secondes suivantes ils ont filé, me laissant seule avec le gamin qui, tu peux l’imaginer, fait plus ou moins la gueule. Sûr, j’ai beau être mignonne, je suis quand même une "vieille" pour ce morveux boutonneux. J’essaye d’engager la conversation mais le gamin répond à peine ! »


« Calculant mes effets, je commence à déboutonner mon imper, je l’entrouvre, découvrant ainsi une petite jupe en stretch marron clair, très moulante, de longueur tout à fait raisonnable, mi-cuisses, mais très sexy avec mes bottes en daim et mes cuisses gainée de nylon. Pour le haut, un chemisier diaphane sagement et provisoirement caché par un gilet très sage. Visiblement, le gamin apprécie, son œil s’allume. À ma demande, il me fait faire le tour du propriétaire. De retour dans le salon, je finis de me débarrasser de mon manteau, le jetant négligemment sur un fauteuil avant de rejoindre la cuisine. Matt ne fait aucun effort pour m’aider, s’installe à table, et se contente de m’indiquer au fur et à mesure où je vais trouver les éléments préparés de son dîner. Je virevolte dans la pièce, me trompant volontairement, me baissant et me relevant plus que nécessaire, manœuvres qui font régulièrement et irrémédiablement remonter ma jupe sur mes cuisses. Il en est au dessert quand je me installe sur un tabouret de bar, en face lui. Avec ma jupe retroussée, les jambes légèrement écartées, il distingue sans aucun mal le haut de mes bas, peut être à l’occasion quelques centimètres carrés de mon string.»


« Le gamin en oublie presque de manger sa glace, en tous cas, il y met le temps ! Le voilà tout à coup beaucoup plus bavard et serviable, il se lève comme une flèche lorsque je signale que j’ai soif. Il est prêt à tout pour je ne quitte sous aucun prétexte mon promontoire. "Ne bouge pas" me dit-il. »


« Il débarrasse, éponge la table avec une application exagérée, en se penchant plus qu’il n’en serait besoin. Je récompense ses efforts en écartant imperceptiblement les cuisses, m’amusant alors de la lenteur progressive de ses mouvements d’éponge et de son cou qu’il se dévisse. Histoire de gagner du temps, le petit voyeur me propose un café, et file se rasseoir sagement pendant que je sirote mon expresso. »


« Pour le récompenser, j’ouvre un peu plus encore les cuisses. Ses oreilles rougies et ses joues empourprées me confirment que ma petite culotte lui est désormais bien visible. »


« Désormais, tout sourire, Matt marque un léger dépit lorsque je me lève mais accepte avec enthousiasme la partie de cartes que je lui propose en m’asseyant dans un fauteuil du salon. Nous nous retrouvons assis l’un en face de l’autre, séparé par une table basse. Configuration idéale: table basse, fauteuils bas, nous sommes obligés de nous pencher en avant. L’ado jette aussi souvent qu’il le peut des coups furtifs à mon entrejambe, son attention détournée ne lui permet pas de se concentrer sur son jeu, et il enchaîne défaite sur défaite. »


  • — Tu n’as pas de veine, ou alors, tu as la tête ailleurs…
  • — Ouais c’est vrai, heureusement qu’il n’y a pas de gages, sinon je serai mal ! »

« Petit futé ! »


  • — Je suis certaine que si on jouait au strip-poker, tu serais beaucoup plus concentré (le gamin me regarde d’un air ahuri, les yeux pleins d’espoir)… mais inutile de rêver, mon gars, on joue à la bataille, sans gage… »

« Dépité, le gamin se met à rougir comme une pivoine. Comme je ne suis pas garce, je décide de compenser sa déception et je déboutonne lentement mon gilet, fait mine de l’enlever, avant de me raviser. Et puis quelques instants plus tard, j’enlève finalement le vêtement. Là, je peux te dire que j’ai vraiment cru que les yeux allaient lui sortir de la tête ! Sous mon chemisier transparent, je portais un remonte-nénés comme celui que j’avais l’autre soir au resto ! Mes tétons dressés marquaient le tissu de mon chemisier, le gamin était écarlate et se tortillait sans arrêt sur son fauteuil. Un sourire béat éclairait son visage et il ne savait visiblement plus où regarder. »


« Au bout d’un quart d’heure sous ce régime, il est plus que mûr ! Je n’ai aucun mal à le convaincre d’aller se coucher : bien sûr, il est déçu d’abandonner le spectacle mais il est tellement pressé de se soulager qu’il ne moufte pas ! Il était temps d’ailleurs, ma culotte à moi était trempée… »



« Lorsqu’il était parti dans sa chambre, j’avais viré mon string, allumé la télé et je m’étais confortablement installée sur le canapé, dos au couloir. Il faut que je t’explique que le salon n’était pas très grand mais le décorateur, ou je ne sais qui, avait eu la bonne idée de recouvrir la totalité du mur du fond par un immense miroir. Idée géniale car du coup, la pièce paraissait deux fois plus spacieuse, deux fois plus longue. Idée géniale aussi, car allongée comme j’étais, je pouvais surveiller le couloir. J’avais chaussé des lunettes aux verres légèrement fumés, et avec la réverbération des lumières, mon regard était invisible dans le miroir. Cinq minutes après son départ, le gamin était de retour dans le couloir. Planqué derrière un bac à plante, il m’observait. Il était en pyjama, sa petite bite ramollie entre les mains. »


« Pas pour longtemps : je me suis employée alors à lui redonner de la vigueur ! Jupe retroussée, chemisier ouvert, seins et foufoune à l’air, je ne lui ai rien caché de mon anatomie, je lui ai offert un spectacle grandiose. Je me suis branlée comme une folle et je peux te dire que le gamin a connu sa deuxième éjaculation de la soirée bien avant que je ne décolle moi-même ! Sûr qu’après ça, il a bien dormi le gamin ! »



La petite garce affiche un air rêveur au souvenir de cette soirée. Elle me plaque sa main sur la braguette, me caresse à travers mon jean : elle ne peut que sentir la vigueur de mon désir.



Posant un doigt sur la bouche, Lilly m’enjoint à la suivre. Silencieux, nous approchons de la porte de communication à peine entrouverte entre les deux chambres. Lilly s’accroupit un peu, et nous glissons un œil : sur son lit, Louise, en tee-shirt, est allongée, cuisses écartées. Genoux relevés, talons presque aux fesses, la demoiselle écartelée se contorsionne pour permettre à sa main droite, glissée sous ses fesses, de fourrager dans sa petite chatte : deux doigts disparaissant dans la grotte entrebâillée, les doigts de l’autre main s’activent sur le bouton d’amour. La tête rejetée en arrière, l’ex-pucelle dévergondée se branle gentiment ! Ses tétons pointent sous le tissu léger, les muscles de son cou sont tendus, sa bouche ouverte laisse échapper de petites plaintes.


Le spectacle d’une femme se donnant du bien est, pour moi, parmi les tableaux les plus excitants qui soient. Dans la même situation, l’homme est ridicule, obscène, de mon point de vue en tous cas. Il faut bien reconnaître que les mouvements saccadés du paluchage forcené d’un célibataire esseulé n’ont en rien la grâce des caresses lascives d’une gourmande coquine…


Et celle-ci est particulièrement gourmande ! Ses mains courent son corps comme des insectes avides, araignées lubriques qui s’insinuent dans le triangle profond des cuisses, creusent le ventre, se faufilent sous l’étoffe légère pour escalader les barricades dressées des seins érigés. Les hanches roulent, les fesses décollent du matelas, les reins se creusent. Appuyée sur ses seules épaules, le corps en petit pont, le sexe projeté vers l’avant, pris en tenailles entre ses mains, Louise, en gymnaste indécente, se cambre, roule et ondule, se contorsionne. Le tee-shirt est troussé, dévoile les monts blancs et leurs pics rougeauds. Cette débauche d’énergie désordonnée ne semble cependant pas suffire à la demoiselle qui lâche des plaintes désespérées, petits cris de dépit de ne pouvoir gravir les pentes glissantes d’un plaisir qui semble vouloir lui échapper.


Me faisant signe de reculer, Lilly se redresse, s’avance dans l’encadrement de la porte et toussote légèrement.


D’où je suis, dans les carreaux de la baie vitrée de sa chambre, j’aperçois la cousine découverte et confuse qui tente de masquer ses agissements. Brutalement retombée sur le drap, elle cache comme elle peut son intimité dévastée, rabat son tee-shirt sur ses seins.



Lilly revient dans notre chambre et m’enlace. Quelques secondes s’écoulent, et Louise apparaît dans l’encadrement de la porte. La demoiselle porte toujours son tee-shirt sous lequel pointent ses petits seins mais peine à cacher son intimité. En contre-jour, ses cuisses très fines ne se touchent pas, et la lumière crue du matin découpe les reliefs tourmentés de son coquillage. La jeune fille déclare d’un air gourmant :



Portant sa main sur son sexe, elle ajoute :



Hé bien, la demoiselle se libère !


Roulant des hanches et se caressant les seins à pleines mains, Louise nous rejoint, tourne autour de nous, parade, exposant tour à tour ses fesses et son petit buisson ; le tee-shirt s’envole et retombe sur la moquette. Nue, provocante, Louise plonge ses deux mains entre ses cuisses entrouvertes :



Lilly entreprend d’ouvrir mon jean.



Mon jean a tôt fait de glisser sur mes chevilles, rapidement suivi par mon slip. Ma bite jaillit comme un "Jack in the Box", se redresse vaillamment.



Lilly darde sa langue mutine sur la hampe de mon sexe tendu, franchit le col roulé et vient titiller le gland avant que sa bouche n’engouffre l’engin. Louise, en riant, se plaque dans mon dos. À deux mains, elle remonte mon polo, m’obligeant à lever les bras pour m’en défaire. J’ai l’air malin pendant quelques secondes : entravé par mon jean, aveuglé par mon polo, je suis pieds et poings liés, à la merci de mes femelles impatientes. Je sens les seins de Louise écrasés contre ma peau et surtout, sa main qui s’insinue entre mes cuisses, sous mes fesses, et vient agripper mes couilles contractées. Une femme qui me suce allègrement, une autre qui me masse doucement les couilles, que demander d’autre ! Je revois un instant l’image de la soubrette latino entrevue dans le couloir et me dis qu’elle peut bien aller faire se mettre où elle veut…



Les mains de Louise glissent sous mes aisselles alors que Lilly me prend par les chevilles. En soufflant et riant, les deux femmes me portent sur le lit où elles m’allongent et me débarrassent de mes entraves. Aussitôt, Louise grimpe sur le lit et se positionnant en 69, se jette sur ma bite qu’elle avale et pompe goulûment. Avant de lui rendre la pareille, je contemple un instant le paysage offert.


J’aime les femmes dans cette position, la meilleure qui soit pour détailler les détails de leurs sexes si secrets. Celui de Louise est un morceau de roi : des lèvres bien charnues, ourlées, étonnamment appétissantes compte tenu de la maigreur relative de la jeune fille. On s’attendrait à trouver un petit abricot rabougri, resserré, et c’est un fruit plein qui est offert. Entre ces lèvres charnues, parfaitement épilées, une petite fleur sombre émerge, déploie sa corolle délicatement ciselée et irisée par une chaude humidité. Que ma langue vienne laper cette délicate orchidée, et le sillon déploiera le reste de la dentelle sombre de ce sexe juteux. Mais je veux encore admirer les fesses claires de la petite, et goûter d’abord à d’autres saveurs : j’écarte doucement les globes charnus qui me narguent et ondulent sous mon nez, je dégage l’anneau serré du cul où je darde ma langue gourmande. Je savais bien que cette caresse indiscrète surprendrait ma compagne de jeu : de fait, les succions avides sur ma queue un instant s’interrompent, la feuille de rose n’était encore inscrite à son programme. La jeune fille, gênée, cherche à m’échapper, par réflexe ! Mais ma langue insiste, mon nez planté entre ses fesses accompagne les soubresauts de la donzelle, ma langue se plaque sur l’orifice contracté. Déjà les ruades s’atténuent, Louise se cabre moins, s’amadoue, accepte la chaude caresse indiscrète. Fougueux, je lape le sillon, glisse vers le méat, aborde l’ouverture béante du sexe inondé. Et comme ma langue dardée vient titiller le bouton débusqué, Louise frémit et se cabre. La coquine cette fois m’échappe et me tournant toujours le dos, s’empale sans attendre sur mon chibre palpitant.


Dans la fournaise de ses chairs, ma queue asphyxiée ne résistera pas longtemps aux soubresauts désordonnés de ce corps ardent. Louise, petite Louise, surtout, ne te retiens pas !





Lilly n’avait rien voulu entendre :



La mignonne avait été mise au courant pour le million, je trouvais que c’était plus correct de la mettre dans le secret :



Je n’avais pas eu le temps de finir que les deux furies me frappaient à tour de bras.



L’enfoiré en question n’en mène pas large pour l’instant. Les deux furies non plus. On y est, encore trois voitures dans la file, et c’est la frontière. Il était temps !


Finalement, traverser le Texas nous a pris deux jours !

En arrivant au poste de douane après Mac Allen, je me suis calé derrière une grosse berline Made in Japan, un modèle ancien mais outrageusement customisé, avec à son bord, trois chicanos en costards.


A cette heure avancée de la nuit, les douaniers ne sont pas très nombreux, les contrôles assez rapides. Une voiture, passe la barrière, une seconde, vient le tour des Latinos. Trois uniformes commencent à tourner autour de la Japonaise.


Bingo ! Ils les font mettre sur le côté ! J’en étais sûr !


Du coup, pour nous, reste juste une douanière, assez mignonne d’ailleurs dans son bel uniforme. Plutôt grande, type latino, longs cheveux bruns, contrairement à d’autres, elle porte bien le pantalon grâce à ses hanches fines de petit garçon. Comme ses collègues, elle ne porte pas de veste et sa chemise de coton révèle des formes intéressantes.



Tout en examinant nos passeports, elle demande :



Je réponds d’une voix neutre :



La jolie douanière rive son regard dans le mien, soulève un sourcil interrogateur.

Je reprends en souriant :



La douanière sourit, se penche par ma fenêtre ouverte et détaille Louise, sagement assise, les mains sur ses cuisses largement exposées vu la longueur minimaliste de sa jupe.



Elle capte mon regard qui s’est aventuré dans l’échancrure de son chemisier, un chemisier qui n’est pas réglementairement boutonné, loin s’en faut ! L’échancrure vertigineuse dévoile des rondeurs très appétissantes, enchâssées dans un délicieux soutien-gorge en fines dentelles couleur chair.

Secouant légèrement la tête devant mon effronterie désinvolte et mon air gourmand, elle ajoute en souriant :



Je coupe le moteur, je descends et me dirige en boitant bas vers l’arrière en expliquant :



Mon putain de pied bot m’a pourri la vie pendant vingt ans, mais depuis huit jours, c’est une vraie bénédiction. La douanière me regarde avec commisération et sympathie. Elle farfouille vaguement dans le coffre, soulève une valise ou deux, elle a l’air prête à s’en tenir là quand elle me lance un regard amusé. Et voila qu’elle me désigne une valise brune.



Putain, il y a dix valises dans le coffre, et elle tombe sur la bonne du premier coup !

J’ouvre le couvercle, en priant qu’elle ne remarque pas ma nervosité.

Du bout de son stylo, la jeune femme soulève les strings, chemisiers et jupes de Louise entassés.

Comme nous sommes penchés tout les deux, j’ai le réflexe de plonger à nouveau mon regard dans son chemisier.


Et je crois bien que c’est ce qui me sauve. Un type assez tranquille qui mate effrontément les seins de la douanière qui fouille ses valises ne peut rien avoir à se reprocher ! La jeune femme continue à soulever les petits linges, mais sans regarder ce qu’elle fait, son regard s’est fixé sur moi alors qu’elle se penche toujours plus. Du coup, le chemisier baille si largement que tout le soutien-gorge est visible : la dentelle fine ne dissimule en rien les mamelons sombres et larges de la douanière. La fonctionnaire secoue la tête en m’offrant un sourire amusé et abandonne la fouille juste avant d’avoir soulevé la dernière minijupe recouvrant les billets verts ! Je déglutis péniblement, ce que la demoiselle interprète comme un compliment élogieux pour ses formes dévoilées. Fronçant la bouche pour dissimuler son sourire amusé, elle me fait signe de refermer.



OUF ! Mille fois ouf ! Un million de fois ouf !

Je démarre en décochant mon plus beau sourire, absolument sincère, à la brune fonctionnaire aguichante.

Silence radio dans la voiture, il reste le poste mexicain à passer. Là, le contrôle est expéditif et la voiture redémarre sans s’être pratiquement arrêtée.



Après avoir tous poussés un énorme Ouf de soulagement, nous brayons en chœur les quelques refrains mexicains que nous connaissons. Un effroyable medley cacophonique et hilare !

Quel soulagement ! La fatigue accumulée est effacée, nos appréhensions évanouies, le cœur léger, nous abordons notre nouvelle vie !


Un veinard et deux MillionS Dollar Babies !