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n° 09996Fiche technique8579 caractères8579
Temps de lecture estimé : 6 mn
20/12/05
Résumé:  Un jeune homme se réveille.
Critères:  h jeunes volupté revede hmast
Auteur : Le petit gars      
La journée commence bien

Il ne fait plus nuit.


Jérémy s’est vraiment couché à la va-vite hier soir et n’a pas fermé correctement les volets roulants. À priori, il fait même plutôt beau, à voir la chaude lumière qui parvient à se frayer un chemin jusque dans la chambre. Les premières journées vraiment ensoleillées et la promesse de l’été proche, représentent décidément la meilleure période de l’année pour un étudiant… s’il veut bien se projeter au-delà de ses examens ! Le week-end dernier, déjà estival, Jérémy a enlevé la couverture de son couchage et l’a rangée au bas du placard, bien heureux de ne pas la voir pendant quelques mois.


Encore 12 minutes.


La luminosité dans la pièce a réveillé le garçon avant même que le réveil ne s’en charge. Jérémy se dit que la journée commence bien, avec ces 12 minutes de rab, comme volées au temps. Encore ensommeillé, il se retourne dans son lit.


Les yeux entrouverts dans la pénombre, il regarde sa chambre. Ses vêtements de la veille sont rangés… en vrac sur le sol. La pièce serait plus grande, on pourrait même suivre son cheminement depuis la porte d’entrée jusqu’à son lit. Les chaussures enlevées en premier, avec les chaussettes. Un polo roulé en boule. Un jean aplati au sol, les jambes brisées. Son petit boxer blanc presque au pied du lit.


Ce matin, sous les draps, Jérémy est entièrement nu.


Il l’a encore bien senti en se retournant tout à l’heure. En bougeant, son corps, encore chaud de la nuit, a pu apprécier directement la caresse légère du tissu qui le recouvre. Dans son demi-sommeil, le frôlement sur son torse, son ventre, ses jambes, puis ses fesses, en fin de mouvement, était très sensuel.


Jérémy bande.


L’érection matinale, inconsciente, s’est renforcée très vite. L’évocation du sous-vêtement sur le sol, l’étreinte du drap et la chaleur du lit ont provoqué une excitation nettement plus volontaire. Couché sur le côté, Jérémy sent bien que son sexe durcit encore et s’allonge. Il résiste pour l’instant à l’envie de frotter son gland contre le matelas et passe un bras sous le drap.


Sa main passe sur son torse, excite un peu ses tétons, descend sur son ventre musclé, atteint ses hanches, puis ses fesses. Il ne s’attarde qu’un peu sur la raie et choisit une caresse qui l’amène jusqu’à ses bourses. Elles sont dures, elles aussi, quand il les saisit et les fait rouler malgré tout entre ses doigts.


Le garçon bascule encore, emprisonnant sa verge entre le matelas et son ventre. Le bras en arrière, coincé entre ses fesses avec, au bout, la main lancée vers les testicules, pourrait rendre la position seulement inconfortable, mais Jérémy imprime enfin à son bassin un mouvement qui simule le coït. La peau de son sexe captif est tirée doucement d’avant en arrière dans un va-et-vient chargé de promesses. Le gland se lubrifie rapidement et mouille le ventre à chaque fois que le prépuce tendu le découvre.


Ses bourses sont entraînées vers le haut à chaque aller-retour et Jérémy a quand même du mal à les garder en main. Alors, il se soulève sur un bras et ramène l’autre vers son torse, se caresse le cou, les épaules, les pectoraux. Il agace l’extrémité de ses tétons qui sont maintenant tendus d’envie.


Il continue de lancer le bassin en avant, la position accentuant encore la pression de son sexe sur le matelas. Il ferme les yeux et imagine les retrouvailles avec son amie qu’il n’a pas vue depuis plus d’une semaine. Elle sera bientôt là, sous lui, dégustant cette pénétration les yeux fermés ou bien le regard profondément ancré au sien. C’est elle, alors, qui lui caressera le corps, qui posera ses mains sur ses fesses et les tirera à elle. En elle.


Pourtant le garçon sent le plaisir monter. Seul. Son souffle s’est accéléré, ses deux mains poussent sur le matelas maintenant, les mouvements de son bassin s’enchaînent à toute vitesse. Il va s’abandonner au plaisir. Peut-être crier doucement. Se soulager. Ejaculer sur son lit. Et jouir.


Il doit retrouver Annie bientôt. Ce soir. Une soirée chez des amis. Il a envie d’elle. Dans quelques heures.


Alors, Jérémy s’allonge sur le dos et repousse le drap à ses pieds. Il y a déjà laissé une trace humide très évocatrice.


Nu sur le lit découvert, le garçon regarde son corps. En face de lui, un miroir lui permet de s’observer tel qu’Annie le ferait si elle était là. Il est grand, mince, châtain. Il est peu poilu, à part comme tous les hommes, les jambes et quelques zones clairsemées au-dessus du pubis et des seins. Habituellement, il rase son sexe en partie. Annie aime ça. Elle aime les poils courts au-dessus de la verge et les bourses rasées. Mais Annie n’était pas là ces derniers temps.


Il a raison de faire du sport : ses muscles sont secs et bien dessinés. Ses partenaires ont toujours aimé y promener leurs mains, pour le déshabiller, au cours de massages sans fin ou dans la chaleur de l’acte sexuel. Mais ce matin, c’est lui qui se charge d’exciter son corps dans son entier, effleurant sa peau de la pulpe des doigts, à la recherche de la moindre zone érogène.


Son sexe est tendu au-dessus de son ventre. Un petit filet de son lubrifiant naturel relie son extrémité aux quelques poils autour du nombril. L’érection ne retombe pas et, même, la verge est animée de petits soubresauts involontaires, comme une respiration endiablée ou un appel au plaisir. Jérémy attrape son membre par la base et le tend vers le plafond, pendant que son autre main se pose à nouveau sur les testicules si sensibles. Un premier va-et-vient découvre entièrement le gland rouge et gonflé : son sexe ressemble à son corps, droit, solide et vigoureux. Dans la glace, il se voit, les jambes écartées ; les testicules semblent énormes et gonflés à la base de son membre. Elles bougent, elles aussi, roulant sous la peau, préparant sans doute la contraction finale de l’orgasme.


Satisfait et excité, le garçon recommence sa masturbation…


Alors le réveil se déclenche : les douze minutes sont écoulées. Jérémy envisage de se branler rapidement, d’évacuer toute la tension accumulée si vite. Et cela fait également longtemps qu’il n’a pas fait l’amour, finalement. Ce matin, il pourrait atteindre un petit orgasme éclair, éjaculer sur son ventre et partir plus serein pour la douche…


La journée ne fait que commencer et elle s’annonce si belle… Il doit voir Annie ce soir.


Approuverait-elle qu’il se masturbe le jour de leurs retrouvailles ? Bien sûr, elle se doute sûrement qu’il aime ça et qu’il s’adonne souvent à ce plaisir. Mais elle préférerait sans doute qu’il ait envie de la laisser l’amener à l’orgasme elle-même ce jour-là. Il faudra qu’ils en parlent ouvertement un jour : la masturbation peut aussi être un jeu sexuel, partagé entre des amants éloignés.


Se masturbe-t-elle de son côté ? Certainement. Mais le fera-t-elle ce matin avant de prendre la route pour venir ?


Alors le garçon lâche son sexe, qui retombe en claquant bruyamment sur ses abdominaux. Il s’assoit dans son lit, pose les pieds à terre et se penche vers son boxer qui traîne. Il l’enfile et réussit à y faire pénétrer sa verge trop dure. Passant sa main à l’intérieur, par l’élastique, il s’accorde quand même quelques mouvements supplémentaires de masturbation, mais, résolu, il s’interrompt encore.


La bosse qui déforme le tissu, sur le côté, ne laisse aucun doute sur son état. Il aime bien cette vision, cet « invisible dévoilé ». Annie aussi l’aime bien : elle attend souvent longtemps avant de finir de le déshabiller, comme si elle allait découvrir ce sexe pour la première fois et qu’elle retardait ce moment. Elle aime parcourir les contours de la bosse emprisonnée, la voir grandir pour elle, et même patienter suffisamment et, alors, passer sa langue sur le tissu mouillé à l’extrémité.


Vivement ce soir.


Pour l’instant, avec un peignoir par-dessus, son érection sera masquée, tant qu’elle dure, sur le chemin de la salle de bain. Tout le monde dort encore, mais on ne sait jamais après tout. Jérémy quitte sa chambre.