n° 09999 | Fiche technique | 7586 caractères | 7586Temps de lecture estimé : 5 mn | 22/12/05 |
Résumé: Après quelques verres, Marie se laisse aller à embrasser son ami de toujours. | ||||
Critères: fh extracon amour intermast fellation pénétratio tutu ecriv_f | ||||
Auteur : Merry Envoi mini-message |
Nous nous sommes assis sur une marche d’escalier, la pierre était froide, nous ne la sentions pas, il faisait nuit, les étoiles trouaient la noirceur du ciel, mais nous ne les voyions pas. Rien ne comptait en ce moment que cette ivresse interdite. Nos lèvres, sans que nous ne l’ayons décidé s’étaient rapprochées, écartées, soudées. Je sentais la douceur de ta langue qui caressait la mienne, j’avais de plus en plus chaud dans la nuit gelée de ce mois de Janvier, je frissonnais de plaisir, j’étais perdue. Je sais que ce moment magique nous était interdit, qu’il ne pourrait que nous rendre malheureux, plus tard, mais je voulais sentir encore ta bouche tiède sur la mienne, rien ne pouvait m’en détourner, j’avais perdu tout contrôle.
Nous étions jeunes, nous étions fous et, surtout, nous avions bu plus que de raison. Notre attirance latente s’est concrétisée ce soir-là, tout s’y prêtait : l’absence de mon fiancé, le lapin posé par ta dernière conquête en date. Avons- nous eu tort ? Je l’ignore, mais ces moments intenses resteront gravés dans mon cœur jusqu’à la fin de mes jours et, pardonne-moi ce cliché, jusqu’à la fin de mes nuits.
Je ne cesse de penser et de penser encore à ces instants de pure ivresse et, oserais-je, de pur bonheur… Très vite, nos langues se sont emballées, je sentais l’excitation monter en moi, j’ai passé ma main dans tes cheveux, les tiennes se sont glissées sous mon pull, impérieuses, brûlantes, parcourant chaque centimètre carré de ma peau. Je me suis collée contre toi, facilitant ton approche. Dans un sursaut de volonté, j’ai réussi à me soustraire à l’étreinte de ta bouche, pour me ruer aussitôt vers la douceur de ton cou, de ta nuque, pour te dévorer de tout mon amour si longtemps dompté.
Tu m’as regardée, droit dans les yeux, et la douceur azurée de ton regard m’a fait fondre, je t’ai dit "oui" de tout mon être. Je t’ai suivie à l’intérieur, tu étais assis sur le canapé, pas si sûr de toi que ça, finalement. Je me suis installée à tes côtés, narquoise, c’est moi qui me suis mise, cette fois, à te fixer de mes yeux noirs, que l’on dit si tristes. Tu soutenais mon regard. J’ai commencé à passer ma main sur la toile de ton jean. Il était noir, aussi, je m’en souviens. Je t’ai caressé, ma main devenant plus franche au fur et à mesure que tes paupières se fermaient.
Tu t’es finalement allongé sur le cuir du canapé, je me suis mise à genoux et après t’avoir sommairement déshabillé, j’ai pris ton sexe dans ma bouche. Ma chatte me faisait mal, à chaque mouvement mon excitation ne faisait que croître, je sentais la cyprine suinter de mon sexe douloureux, et tu ne faisais toujours pas un mouvement, te contentant de m’admirer, tes yeux maintenant grand ouvert, en train de laper l’humidité de ton gland, de happer toute la longueur de ton pénis, de l’aspirer à me blesser l’intérieur des joues.
Je jouais à l’experte, chacun de tes légers soupirs étant une récompense, ta main essayant doucement de caresser ma tête ou mes cheveux, une invitation supplémentaire à te combler. Je savais que ce moment serait unique, qu’il y avait peu de chance que nous tombions à nouveau les masques, il nous fallait profiter de cet instant.
Tu me repoussas doucement et me fit m’allonger. Tu étais dos à moi, ta bouche me caressait la nuque, tu mordillas le lobe de mon oreille, ta langue me fit frissonner quand elle glissa sur mon oreille. Pendant ce temps, ta main s’était glissée sous ma jupe. Tu me caressas par-dessus mon slip, prolongeant mon attente, je n’en pouvais plus, je voulais sentir ton doigt en moi, ou ta bite, ou même n’importe quoi. De ma vie, jamais je n’ai été aussi excitée, aussi avide de sexe. Tes doigts m’abandonnèrent. De frustration, je contractai mes fesses, qu’aussitôt tu te mis à malaxer.
Que tes mains sont excitantes, si viriles. D’un mouvement tendre, tu me débarrassas de mon string de dentelle noire, tu le gardas dans ta main. Immobile pendant un instant. J’eus honte, je n’avais pas envie de passer pour une pute à tes yeux. Cette crainte, bien que furtive, fit redescendre mon excitation. Quand je sentis enfin tes doigts venir me fouiller, agacer mon clitoris gonflé, je ne pus m’empêcher de soupirer, enfin. Je me sentais si humide, si glissante, mon bas-ventre se réchauffa de l’intérieur, cette chaleur remonta le long de ma colonne vertébrale, je sentais comme des picotements…
Je poussai un long cri, à peine audible, j’avais le souffle coupé. Tu étais là, nous étions ensemble. J’entendais ta voix, pour la première fois depuis de longues minutes, elle était implorante : "Marie…" Le ton de ta voix, un peu rauque, me séduisit, j’acquiesçai d’un léger mouvement de tête, sans plus penser une seconde à ressentir la moindre culpabilité, serait-il possible que je t’aimais ?
Tendre, tu me déshabillas, tu commenças par retirer mon pull, prenant soin ensuite de replacer correctement mes boucles noires. Tu t’arrêtas un instant pour en respirer l’odeur puis tu cherchas la tirette de ma jupe, que tu fis glisser. Ma jupe tombée à mes pieds, nous nous regardâmes, une fois de plus. Tu n’en finissais plus de me regarder, comme si tu voulais graver dans ta mémoire l’image de mon corps, de mes seins ronds comme de petits pamplemousses, de leurs aréoles claires, de leurs tétons un peu trop longs, rendus turgescents d’excitation. Tu examinas aussi mon sexe, soigneusement épilé pour plaire à mon fiancé. Tu évaluas ma silhouette, bien proportionnée, ma taille fine, mes cuisses que je juge trop épaisses.
Je me sentais belle sous ton regard, je voulais te plaire, et surtout, je n’en pouvais plus de te désirer, mais je savais que tu prolongeais cet instant, que tu le savourais, pour pouvoir le conserver, à l’abri des regards, parmi tes souvenirs.
Tu me soulevas dans tes bras, tu étais nu toi aussi. Mes jambes se nouèrent autour de ta taille, ma chatte ruisselante contre ton ventre. Je sentis que tu me déposais sur l’accoudoir du divan et directement ta bouche à nouveau vorace se perdit dans ma nuque, que tu couvris de baisers presque brutaux. Tes baisers se firent plus tendres, une de tes mains commençant doucement à caresser ma poitrine. Jamais je n’aurais pensé qu’une caresse aussi douce puisse me faire ressentir tant de plaisir. Je sentis ensuite ta bouche déguster un de mes tétons tandis que tu faisais rouler l’autre entre tes doigts, presque trop fort.
Tout en continuant à couvrir ma peau brûlante de baisers, ta bouche se rapprocha de mon sexe en surchauffe tandis que tu me faisais glisser tout doucement en me retenant de tes bras. Je finis allongée sur la fraîcheur du cuir, les yeux clos, immobile. Tu m’écartas les jambes, et, doucement, je sentis ton sexe m’investir, comme si je n’en avais jamais connu d’autre. Me tenant par les fesses tu allais doucement en moi quand je sentis le plaisir ressurgir; je ne pus m’empêcher de gémir, t’incitant à accélérer, toujours fiché en moi, jusqu’à ce que nous atteignions ensemble une rare extase; comme si nos corps avaient littéralement été fabriqués l’un pour l’autre.
Tu vins ensuite te coucher près de moi, je te serrai fort contre moi en répétant ton prénom…